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 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.

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M. Caroline Campbell

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♣ Où te caches-tu ? : Quelque part où tu ne me trouveras pas.
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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeSam 11 Déc - 2:56

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Une pouilleuse, voilà en quoi j’étais réduis… J’étais une pouilleuse, il fallait à tout prix que je prenne une douche, que je retrouve un semblant de dignité, je ne pouvais plus vivre dans cette crasse continuellement. Surtout que mes cheveux désormais très long avaient réellement besoin d’un rafraichissement, de sentir l’odeur du savon. J’en rêvais… Même la nuit, je m’imaginais dans un bain, laissant la mousse m’enivrer. A quoi j’en étais réduite finalement ? Déprimant… C’est surement après un tel rêve, qu’au petit matin j’étais emprunte d’une envie de fer, de partir à la rencontre d’un bain, d’une douche, d’un endroit où je pourrais enfin prendre soin de mon corps, meurtri par toutes ses semaines d’effort intense, de me laisser aller, telle une femme de Cro-Magnon. Je ne voulais en rien plaire, de toute manière je tirais un trait sur cette facette là de ma personnalité, plaire à qui et surtout pourquoi ? Nous risquions de mourir à tout moment, il était hors de question de plaire à qui que ce soit. Puis, je dois avouer que je ne me sentais plus capable de faire quoique ce soit, je me sentais moche, laide et fatiguée… Exténuée… Plus que l’ombre de moi-même. Assez… La sortie s’imposait d’elle-même. Bien évidemment, je comptais y aller seule, je n’avais pas besoin d’une escorte, pour entrer dans n’importe qu’elle maison et utiliser leur douche, sauf que ses messieurs, Ezeckiel et Joshua en avaient décidé tout autrement et me voilà dans un merdier, ils voulaient m’accompagner. Il en était hors de question, c’était des trucs de fille un point c’est tout. C’est pour cette raison que j’abandonnais l’idée, en façade et que je mentais. Ce n’était pas bien, mais je n’avais pas le choix, il ne m’en donnait pas l’occasion d’ailleurs.

Moi, mon mensonge… Ma naïveté.

Je prétextais une envie pressante, pour qu’ils cessent de me suivre, de cette manière je pouvais en toute simplicité, sortir de notre cachette du moment et il ne me restait plus qu’à choisir la meilleure demeure pour une douche. A cette pensée, je souriais… J’en avais terriblement envie, comme un besoin vital. Je rêvais d’ailleurs de glace ces derniers temps, mais ce n’était pas le sujet. « Ne vous inquiétez pas, j’en ai pour pas longtemps ! » Criais-je le plus naturellement possible et me voilà, disparaissant de leurs champs de vision. A moi la liberté et la douche… Munie de mon arme, je marchais dans les rues de cette ville déserte, l’espoir de ne pas rencontrer de zombie, je ne voulais pas m’énerver, pas de suite en tout cas. Je voulais me prélasser un long et agréable moment. Je trouvais au bout d’un moment, une maison qui ne me semblait pas trop mal, à première vue. Je ne cherchais pas le grand luxe, je voulais juste de l’eau… J’entrais par la petite porte de derrière, un pincement au cœur. C’était triste de voyager sans cesse et de rencontrer toutes ses maisons vides, abandonnés dans le meilleur des cas. Je passais rapidement par la cuisine vérifiant s’il n’y avait pas de quoi manger, rien… Mais heureusement pour moi, l’eau coulait à flot. Rapidement, mais toujours mon arme contre ma poitrine, je montais à l’étage à la recherche de la salle de bain. Je la vis, il y avait encore des produits de beauté, contrairement à la cuisine et le manque de nourriture. Je déposais mon arme sur ce qui ressemblait à un petit meuble avant de prendre ce flacon de shampoing entre mes mains, afin d’y sentir l’odeur plus qu’agréable. Je reniflais avec émerveillement… Rapidement, je laissais couler l’eau de la baignoire, et j’ôtais mon débardeur blanc… Enfin gris sale pour me retrouver en soutient gorge et mon jean. Passant la main sous l’eau, je souriais bêtement comme une enfant.

En me redressant, je me trouvais en face d’un miroir observant mon reflet. Je poussais un gémissement. J’observais mes cicatrices sur mon ventre, passant délicatement ma main, on voyait mes cotes… Ma poitrine n’était en rien mis en valeur dans ce soutient gorge, j’étais maigre et je ressemblais à un zombie. Affreuse révélation qu’en ce début de matinée… Soudain… J’entendis du bruit, je virevoltais sur place, prenant mon arme entre mes mains. Un zombie… La poisse, ils comptaient réellement me pourrir la vie jusqu’à la fin de mon existence ou quoi ? Mon arme braqué droit devant moi, je cherchais des yeux des ustensiles capables de me défendre en cas de réel danger. Des ciseaux… Maigre trouvaille, qu’importe j’étais prête… J’entendais des pas… Ma respiration se fit plus rapide et saccadée… Je sentais cette adrénaline envahir mon cerveau, afin de me rendre complètement apte à tuer quiconque qui ouvrirait cette porte. L’eau coulant toujours dans la baignoire, je fixais la porte… Elle s’ouvrit, je comptais tirer quand je vis… « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOU LA ? » Ezeckiel… Il venait de me foutre une trouille pas possible, je baissais mon arme, même si je ne rêvais que d’une chose, la lui foutre en pleine gueule. M’approchant de lui, je le fixais… En colère et soulagée finalement de ne pas avoir croisé la route d’un zombie, pour le moment en tout cas. « Ne me dit pas que tu m’as suivis. Petterson ? » Il détestait quand je faisais cela, mais je n’arrivais pas à le nommer autrement, je lui donnais trop d’importance dans ma petite vie si je l’appelais Ezeckiel, nous devenions ainsi plus intime ce que je ne voulais pas.


Dernière édition par M. Caroline Campbell le Mer 22 Déc - 7:53, édité 1 fois
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A. Ezeckiel Petterson

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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeSam 18 Déc - 0:22

Cela devait faire deux jours qu’on était dans les environs, moi et mes acolytes. J’aimais les appeler ainsi. J’avais vécu trois ans, trois longues années tout seul, ça n’avait pas été facile, vu que j’aimais bien avoir toujours quelqu’un près de moi, j’avais dû faire avec ce qu’on me donnait. C’est-à-dire pratiquement rien ! J’en étais réduit à voler pour manger, même si techniquement les personnes auxquelles je prenais de la nourriture n’en auraient plus l’utilité, à tuer pour survivre, même si cela ne m’enchantait guère, j’étais vite devenu un combattant persistant, qui ne baisse jamais les bras et qui n’a peur de rien. Jamais je n’aurais pensé pouvoir survivre seul. Je n’y étais pas arrivé pendant les vingt trois premières années de ma vie, mais ces trois dernières années m’avaient complètement changé. J’étais toujours confiant, sur mes gardes, et il m’arrivait même de ne plus ressentir le besoin de parler. Mais depuis que j’étais tombé sur Caroline et son frère, j’avais retrouvé l’espoir, l’espoir de ne pas être obligé de continuer seul, et cette simple satisfaction de savoir qu’il y avait quelqu’un pour protéger vos arrières, c‘était inespéré à mes yeux. C’était rassurant, même si les débuts n’avaient pas été des plus faciles, les mauvaises habitudes reprenant très vite le dessus, mais c’était du passé à présent. Depuis une poignée de mois, on vivait tous les trois dans la bonne humeur. Bon d’accord, ce n’est pas ça tous les jours, mais c’est déjà mieux que d’être seul, avec pour son ami son fusil. Et puis, j’avais très vite sympathiser avec Joshua. C’était un type vraiment sympa et nous avions beaucoup de choses en commun. Je ne sais pas si notre relation aurait été la même si nous nous étions rencontrés en temps normal, mais quand on se retrouve à très peu de survivants, on apprend à adoucir son caractère, à s’adapter très rapidement. Ce n’était pas la même chose avec Caroline, même si de mon côté, j’essayais de faire des efforts pour me montrer le plus agréable possible.

Chose pas très extraordinaire, vu la chance qui ne me suivait que très rarement, nous étions arrêtés sur le trottoir dans une petite ville dont je ne connaissais rien, même pas le nom. La voiture était en panne, et malheureusement je ne m’y connaissais absolument pas. Je laissais donc Joshua vérifier ce qu’il se passait sous le capot, en l’aidant comme je pouvais, comme en allant chercher quelques outils s’il lui manquait quelque chose, ou lui filer un coup de main quand il s‘agissait de pas faire des choses trop techniques. A vrai dire, je m’ennuyais un peu, assis sur le fauteuil du passager et dans ces moments-là, mon esprit commençait à vagabonder, et comme c’était souvent le cas, il n’allait que vers une personne. Caroline était partie depuis une dizaine de minutes, et je commençais déjà m’inquiéter. Je savais que je ne devais pas, car elle détestait cela, elle me détestait aussi peut-être, mais je n’y pouvais rien. Je ne me contrôlais pas quand il s’agissait de cette petite brune aux beaux yeux vert. J’étais attiré par elle, par je ne sais quelle force. Je ne sais vraiment pas si c’est parce qu’il s’agit de la seule fille que je retrouvais après tant d’années, mais je pensais sérieusement qu’elle m’aurait plu dans d’autres circonstances. A qui ne plairait-elle pas d’ailleurs ? Elle était réellement magnifique, elle avait ce sourire quelques fois, qui ne m’était pas réellement destiné, même si j’en rêvais au fond de mon être, mais ce qui me fascinait était indéniablement ses yeux, d’une profondeur céleste, expressifs et pétillants.

Pour me sortir un peu de mes pensées, je décida spontanément, même si mon estomac me mit sur la voie, de partir à la recherche de nourriture. Et je n’aimais pas spécialement rester sans rien faire, alors autant que je me rende utile. Je partis donc marcher, toujours muni de mon arme, elle ne m’avait pas quitté depuis trois ans, elle faisait, à présent, partie entière de moi. Après un petit moment, et quelques maisons visitées mais sans grand succès, je pénétrais dans une maison et je me mis directement à chercher la cuisine. Un petit tour dans les placard m’apprit que je ne trouvais pas non plus ce que je cherchais ici. J'étais prêt à partir mais j’entendis soudainement qu’on tirait de l’eau à l’étage, le bruit de la chaudière me mettant sur la voie. Je montais donc l’escalier, sortant un couteau aiguisé de mes chaussures, même si cela m’aurait surpris de croiser un zombie dans la salle de bains, l’eau n’étant pas leur élément préféré, mais je restais toujours sur le qui-vive, près à me défendre à tout moment. Je posa ma main sur la poignée de la porte et la tourna, ouvrant celle-ci à la volée, prêt à frapper de toutes mes forces la chose qui serait derrière, quitte à agir avant de parler. Mais je me stoppa avant de le regretter quand je reconnus Caroline avec ses cheveux couvrant une partie de son visage, laissant échapper un soupir de soulagement. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS LA ? Ne me dis pas que tu m’as suivi. Petterson ? » J’hallucinais face à sa question. Bien sûr, j’aurais pu, mais le simple fait qu’elle voyait juste concernant cela me préoccupait et m’ennuyait un petit peu. Pour une fois, je n’avais pas cela à me reprocher, même si ça me faisait plaisir de l’avoir trouvée, au moins je savais où elle était. « Non, je… » Comment m’expliquer, alors que je savais pertinemment qu’elle ne me croirait qu’à moitié ? « Ce que je fous là ? Et toi ? Je pensais que t’allais aux toilettes, fallait nous le dire si tu pensais que ça prendrait plus longtemps… »
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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeMer 22 Déc - 7:57

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Les pulsassions de mon cœur ne cessaient d’augmenter à mesure que je me rendais compte combien la situation était gênante, pour nous deux d’ailleurs. Mais, dans ce cas bien particulier je me sentais réellement idiote. J’étais tellement persuadée qu’il me suivait sans cesse, que j’avais un semblant d’importance à ses yeux, que j’en oubliais le plus important… Et si je me faisais des films… Je regrettais de suite mon comportement, hurlant intérieurement… Je ne devais pas faire cela, je ne devais pas agir bêtement, comme une enfant gâtée, pas maintenant, pas dans ce monde qui nous entourait désormais. L’eau coulait toujours dans baignoire raisonnant de plus belle, je tenais fermement mon arme le long de mon corps, ailleurs… Je serrais sans modérer ma force et fixant un point droit devant moi, j’évitais de croiser son regard… J’avais de la détermination dans le regard, une volonté de ne pas me décontenancé devant lui, mais c’était peine perdue, j’avais l’impression de me dérober devant ses yeux. Qu’était-il pour provoquer ce genre de sentiment à son égard. Je préférais me conforter dans la haine et la colère le concernant, je pouvais ainsi mieux contrôler ses sentiments là, ils étaient réconfortant, dans un sens. Toutes ses années d’errance avec mon frère, puis Ezeckiel, me rendait vraiment bizarre… Parfois, je ne me reconnais pas, les années au lycée étaient désormais bien loin, où j’étais la jolie fille populaire qui sortait avec un mec sans grand importance, qui prévoyait un avenir, qui n’avait pas eu ce foutu accident. Repenser au passé faisait partie de ses choses que je m’interdisais, il n’était pas bon de rester dans un passé qui n’existerait plus, il fallait continuer de vivre, d’avancer et cela le plus naturellement possible, même si la présence des zombies, compliquaient les choses, je l’admets. Mon regard se posa alors sur lui, et je remarquais cette arme blanche dans sa main, mon cœur eut un raté. M*rde quelle gourde ! « Non, je… » Commença-t-il…

Je le fixais plus intensément, attendant une réponse de sa part. Intérieurement, j’espérais être tombé juste, pour ne pas me ridiculiser, un peu plus en tout cas. Puis, il y avait une autre raison, que je me gardais bien de m’avouer, après tout, la discussion ne tournait en rien à cela. Immobile dans cette salle de bain, je pressais un peu plus ma main sur ma jambe, afin d’espérer quelque chose dont je connaissais déjà la réponse. Mauvaise journée, vraiment très mauvaise journée. « Ce que je fous là ? Et toi ? Je pensais que t’allais aux toilettes, fallait nous le dire si tu pensais que ça prendrait plus longtemps… » Ajouta-t-il. Je n’avais rien à redire à cette phrase, il n’avait pas tort dans un sens, mais… Mais, je n’étais pas non plus d’accord avec ses paroles, à croire que je ne pouvais pas faire ce dont je désirais, comme prisonnière. Mais pas une prisonnière comme les autres, certes. « Je ne suis pas obligé de vous dire ce que je fais tout le temps, je suis assez grande… Puis… » Dis-je assez sèchement je l’admets. Mais, il me cherchait, je ne pouvais que lui répondre de la sorte. Joshua était déjà en soit très protecteur vis-à-vis de ma petite personne mais, Ezeckiel l’était aussi, dans un sens. Sauf que pour ce dernier je ne comprenais vraiment pas pourquoi, il n’avait pas à faire cela, je n’étais pas ce genre de fille à m’attendrir d’un tel comportement, j’étais plus… Qu’étais-je finalement ? A cette question, aucune réponse ne me venait réellement, je soupirais fortement m’approchant d’un pas de lui, pointant mon doigt dans sa direction. « Je n’ai pas envie que vous sachiez quand je prends ma douche ou pas, c’est privé… » Rajoutais-je quand soudain un détail me marqua fortement. Non d’un chien ! « Ezeckiel ! » J’hurlais intérieurement et me jetais sur mon débardeur que je mettais le plus rapidement possible, tout en continuant de lui parler. Rectification… Tout en continuant de marmonner sèchement. « On frappe avant d’entrer ça t’évitera de me voir en soutient gorge, imagine un instant que je sois nue sous la douche. Et tu peux ranger ton arme… Je ne vais pas te tuer… Pas de suite en tout cas. »

Une fois mon débardeur enfilé, je me tournais vers lui, énervée… Je n’avais pas à l’être, il ne devait pas ressentir toute cette colère pour lui, mais c’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à agir différemment avec lui, comme si une petite voix me forçait à agir de la sorte, c’était ma manière, certes maladroite de m’exprimer. J’essayais de me calmer et décidais sur un coup de tête de prendre le pommeau de douche et de jeter l’eau en sa direction. Je riais de ma bêtise, mais je voulais m’acharner sur lui… Il me fixait, je le fixais… Une grande histoire…Je décidais de rajouter… « Quoi ? Petterson quoi ? » Soufflais-je cette fois-ci agacée.
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A. Ezeckiel Petterson

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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeLun 27 Déc - 10:28

J’avais beau avoir pris une bonne dose d’adrénaline, je fus quand même rassuré de me retrouver face à Caroline, même si je me serais bien passé de ce regard assassin. Je n’avais pas à me battre pour le moment, c’était le principal, à moins que Mademoiselle se décide à sortir les griffes, avec les femmes on ne savait jamais quand on commençait à les énerver, et je ne sais pas pourquoi mais je devine que rentrer dans la salle de bains alors qu’elle s’apprête à priori à prendre un bain doit faire parti de la liste des choses qui la mettent en pétard. Je ne me sentais pas particulièrement gêné de la situation, ou si je devais l’être ça devait être pour elle. Moi, j’avais l’impression d’avoir encore mis les deux pieds dans le plat, que je m’étais mis dans une situation qui allait faire qu’elle allait me détester un peu plus, et j’étais quasiment sûr que j’allais m’en prendre pleins la tête. Même si ça serait injuste, car je n’avais rien fait de mal personnellement. J’avais entendu du bruit, jamais je n’avais pensé que ça aurait pu être elle, pour la simple et bonne raison que je la croyais à un autre endroit. Finalement, je savais que j’aurais dû m’excuser et m’en aller, ça aurait sûrement été un choix bien plus judicieux que de rester planté là, à ne rien faire, si ce n’est essayer de m’expliquer pour quelque chose que je ne regrettais pas finalement. J’aimais la savoir saine et sauve. Nous étions trois maintenant et si je devais la perdre, je me retrouverai sans rien, j’en étais persuadé. Savoir où elle était, était donc une bonne chose à mes yeux. C’était bien mieux que de s’inquiéter et de patienter. Après tout, je n’ai jamais dit que j’avais cette vertu. Et non, je ne suis pas parfait, je suis même bien loin de l’être et ça ne m’a jamais intéressé de m’en rapprocher. A quoi bon allez chercher quelque chose d’impossible ? J’espérais quand même que le comportement de miss Campbell n’était dû qu’à une fausse et horrible première impression que j’avais faite sur elle lors de notre rencontre, ou à son inaptitude à se lier aux autres. Non, je ne perdais pas espoir qu’elle m’apprécie un jour.

« Je ne suis pas obligée de vous dire ce que je fais tout le temps, je suis assez grande… Puis… » Grande, certes, elle l’était, mais vu les circonstances dans lesquelles nous vivions, ce n’était pas la même chose. Je ne pouvais rien répondre à cela, et puis il était clair qu’elle n’avait pas fini de parler. D’une, c’était une fille et très bavarde qui plus est, et de deux, et bien sa phrase n’était juste pas finie. J’attendis donc la suite, qui ne tarda pas vraiment. « Je n’ai pas envie que vous sachiez quand je prends ma douche ou pas, c’est privé… » Je leva les yeux au ciel une seconde, avant de reposer mon regard sur la jeune femme, remarquant un petit peu tardivement qu’elle avait ôté son débardeur. Je faisais des efforts pour ne pas concentrer mon regard sur cette partie de son corps, mais apparemment je ne réussi pas en l’entendant crier. « Ezeckiel ! » Je releva mon regard pour le plonger dans le sien, paniqué, et son corps affairé à rattraper son débardeur et à se rhabiller. Je ne comprenais qu’à moitié cette pudeur qu’elle ressentait. Après tout, ce n’était pas bien différent que de voir une jeune femme en haut de maillot de bain, et ses cheveux recouvraient, malheureusement pour le bonheur de mes yeux, sa poitrine. Bon d’accord, je méritais des baffes pour voir les choses de ce point de vue, parce qu’ainsi elle m’attirait encore plus. Mais je n’étais pas assez bête pour commettre une deuxième erreur et mettre en péril notre petit voyage à tous les trois. « On frappe avant d’entrer ça t’évitera de me voir en soutient gorge, imagine un instant que je sois nue sous la douche. Et tu peux ranger ton arme… Je ne vais pas te tuer… Pas de suite en tout cas. »

J’obéis bêtement, en rangeant mon couteau. C’est vrai que là, je n’en avais pas besoin. J’espérais juste que ma malencontreuse venue n’allait pas me coûter quelques coups, même si je ne le dirai jamais assez, ce n’est pas ma faute ! « On frappe ? Non, mais tu t’entends ? Comment j’aurais pu savoir que c’était toi ? Et puis, quoi c’est pas la fin du monde non plus… J’en déjà vu d’autres. » Bon, pas depuis 3 ans, c’est vrai, et le manque est bien là. Cela dit, il fait comme parti de moi, et passe bien souvent au second plan quand je dois veiller à survivre à chaque seconde. Enfin, je n’eus pas trop le temps de la rassurer, ou de m’expliquer par la même façon, vu qu’elle prit le pommeau de la douche et décida de m’asperger d’eau. Une réaction complètement inattendue pour ma part, qui me fit crier en premier lieu. « MAIS, t‘es complètement folle… » Ma première réaction fut la surprise, et mon visage en était la preuve, mais finalement de l’eau fraîche ne pouvait que me faire du bien, depuis le temps que je n’avais pas pris le soin de me laver, à part un peu d’eau sur le visage le matin au réveil. Je la regardais, ou plutôt la fixais, alors que l’eau coulait sous mon T-shirt, dans mon dos. J’étais complètement trempé ou presque, je passa ma main sur mon visage, et dans mes cheveux pour les ramener en arrière. « Quoi ? Petterson, quoi ? » Je me retenais pour ne pas faire sortir ma petite vengeance, alors que sa dernière phrase m’irritait quelque peu. Celle-là, je ne l’avais pas venir. « Rien, rien… Juste, si tu voulais vraiment qu’on partage une douche, tu n'avais qu'à demander… » Répondis-je en faisant un pas vers elle, me retrouvant qu’à quelques centimètres d’elle, mon regard fixé dans le sien. Je devais reconnaître que mon humour était assez bizarre, mais je l’assumais, même si je n’aurais pas dis non si elle m’avait fait une quelconque proposition. De toute façon, je savais bien que ça ne lui viendrait même pas à l’esprit. Je choisissais alors une vengeance plus verbale que physique...
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeSam 1 Jan - 4:03

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Le passé nous poursuit… Il frappe comme la foudre dans des moments ou on s’y attend le moins. A l’expression de son visage, je me rappelais de ce jour où seule chez moi, j’écoutais tranquillement de la musique… Jordane n’était pas là, elle travaillait… J’étais enfermée dans ce fauteuil, incapable de voir du positif dans ma vie. Une soirée et ma vie était foutue en l’air, mes séances étaient épuisantes, j’étais un fardeau pour ma meilleure amie, mon frère, pour tous les gens que j’aime… J’étais la seule à pouvoir me sortir de ce pétrin et je me sentais incapable de faire cela… Ma roue se coinça sur le tapis, je détestais cela, quand je me sentais plus faible que les autres. Et voulant, me relever pour prendre le téléphone et appeler Jordane… Le déclic… On y croit, ou on y croit pas, à vous de voir… Mais, moi je compris ce qu’il se passait sous mes yeux, je compris que ma vie n’était pas fini, la sensation de mes deux jambes sur le sol fut une délivrance, mes pas, jusqu’à la table, une renaissance… Mon monde tout entier reprenait forme, je vivais de nouveau… Après des longs mois de souffrance, Caroline marchait… Pourquoi pensais-je à ce moment, alors que j’étais sensée m’énervée contre lui, j’en savais fichtrement rien. Comme par magie, ou tout simplement par obéissance, Ezeckiel rangea son arme… Un couteau, mon corps se détendit légèrement, je ne craignais plus rien, même si Ezeckiel n’était en rien une menace ou quoique ce soit si rapprochant. A vrai dire, depuis le premier jour, je ne l’ai jamais vu ainsi, en réalité, il m’apaisait dans un sens. Oh, je n’allais jamais avouer une chose pareille, je préférais me renfrogner dans cette attitude tout faite où je détestais tout ce qu’il pouvait entreprendre. C’était ma manière la plus simple de me protéger, entourant ainsi mon corps de ma nouvelle carapace. Je n’ai pas toujours été ainsi, mais je ne voulais pas me dévoiler devant lui, je me sentais suffisamment vulnérable près de lui. Comme une toute petite chose… J’étais bien plus grande que lui, j’osais l’espérer en tout cas… « On frappe ? Non, mais tu t’entends ? Comment j’aurais pu savoir que c’était toi ? Et puis, quoi ce n’est pas la fin du monde non plus… J’en déjà vu d’autres. » Ajouta-t-il, ce qui fini de m’énerver définitivement. J’imagine bien… Il était plutôt bel homme… Super sexy, surtout… Il devait connaitre dans son existence beaucoup de jeunes femmes. Je ne voulais pas l’imaginer ainsi, puis il aurait ce genre de discussion avec Joshua, pas moi…

Eurk. Je n’étais en rien différente des autres, je dois l’admettre, mais le geste me gênait. Qu’il puisse entrevoir mon corps meurtris par le temps, l’énorme cicatrice sur mon dos, souvenir de mon accident de voiture. Je ne voulais pas qu’il m’observe de la sorte, j’avais honte de ce que j’étais venue et je ne voulais pas qu’un homme voit ça, surtout Ezeckiel. Mon débardeur de nouveau enfilé, la première chose qui me soit venue à l’esprit fut de l’éclabousser. Je l’admets c’était très puérile, voir enfantin, mais si drôle… Sa tête tout d’abord… De la surprise… Et son cri… Surprenant… « MAIS, t‘es complètement folle… » C’était la première fois que je voyais Ezeckiel agir de la sorte, je trouvais cela tellement drôle, que je ne pus empêcher un sourire de se former sur mon visage, tout naturellement. J’avais gagné à ce stupide jeu invisible que j’imaginais… Je venais de le prendre par surprise, comme lui venait de me le faire à l’instant. Je laissais échappé un léger rire qui disparu bien trop rapidement. En réalité, il passa ses mains sur son visage, ses cheveux, appréciant l’eau que je lui jetais dessus. Son T-shirt était désormais mouillé, laissant apparaitre les formes musclés de son corps, je déglutissais lentement, le fixant également… Je me rendis compte qu’il était très bien sculpté et très intimidant… Je prenais grand soin de ne regarder que ses yeux et ne pas me laisser déconcentrer par son corps et ses hormones qui hurlaient leurs abstinences de trois belles années. « Rien, rien… Juste, si tu voulais vraiment qu’on partage une douche, tu n'avais qu'à demander… » Me dit-il tout en s’approchant d’un pas vers moi… Je ne le quittais pas des yeux, relevant la tête… Il était très proche de moi, trop d’ailleurs et ses paroles m’irritèrent à vrai dire. Ce petit côté séducteur m’énervait car il avait de l’influence sur moi. Je me mordillais la lèvre inférieure, me trouvant devant un ultimatum. Suivre son petit jeu ou le rejeter violemment… Soyons fou !

J’ôtais alors mon débardeur le laissant sur le sol, lâchement… Je ne quittais pas ses prunelles. « Après tout… Tu as raison… » Je lui adressais un clin d’œil et ôtais mes chaussures, puis mon jean pour me retrouver en sous vêtement. Je sentais le rose me monter aux joues, mais j’essayais de rester la même en apparence. J’entrais dans cette baignoire, tenant toujours le pommeau de douche. Souriante… Je me rapprochais de lui, remontant mes doigts sur son T-shirt mouillé, avant d’arriver au niveau de sa bouche que je caressais sensuellement. Soudain, me rendant compte de ce que j’étais en train de faire, je reculais ma main… Ce n’était pas un jeu, il ne fallait pas jouer avec le feu, je n’aurai surement pas la force de me relever convenablement… « Petterson… Tu crois vraiment que prendre une douche avec toi soit dans mes projets… Non… Bien sur que non… » Dis-je sur un ton qui se voulait plus ferme… Mais qui laissais échapper mon mal être, intérieur. « Alors, si ca ne te dérange pas je vais me laver et après tu pourras faire de même… Je… Surveillerais qu’il n’y ait pas de zombie et vice versa… okay ?! » Rajoutais-je cette fois-ci plus calmement alors que le silence envahit la pièce, encerclant nos deux corps, j’attendais avec impatience, sa réponse, même si j’en avais une vague idée… Il fait chaud nan ?
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeMer 12 Jan - 0:40

J’avoue qu’une fois la surprise passée, je ne pouvais qu’apprécier cet eau tiède qu’elle m’avait jetée, une douche j’en avais grandement besoin, mais disons que ça surprenait toujours, et j’avais eu ce réflexe d’essayer de me protéger avec mes bras, mais cela n’avait pas servi à grand-chose. A présent, mon T-shirt était mouillé, mais après tout, ce n’était que de l’eau, ça n’allait pas me tuer, et quant à Caroline, ça avait l’air de lui faire énormément plaisir, et croyez-moi je ne la fais pas sourire autant d’habitude. Je savais pertinemment qu’elle riait de cela, qu’elle croyait avoir gagné en quelque sorte. En temps normal, j’aurai pas apprécié mais il y avait si longtemps que je ne l’avais pas vu comme cela, que je n’avais vu personne rigoler ainsi, en oublier presque le monde dans lequel nous vivions à présent, que je me serais senti mal de lui enlever cela, alors je pouvais supporter moquerie et défaite, si elle voyait cela comme un jeu. Et pourtant, je remarqua que cela ne dura pas bien longtemps. En effet, elle s’arrêta quelques secondes après, pour une raison que j’ignorai encore. Peut-être avait-elle pris conscience que son geste était puéril, et qu’elle regrettait, même si quelque chose me disait qu’elle n’était pas le genre de filles à regretter ses actions, mais après tout, je ne pouvais pas prétendre la connaître. Et pour cause, je ne connaissais rien, ou du moins vraiment pas grand-chose de sa vie passée, et il en allait de même pour elle. Elle ne savait pas ce que j’avais vécu, par quoi j’étais passé, et je ne savais pas vraiment pourquoi mais je n’étais pas pressé de la tenir au courant de ces choses-là. Je préférais garder un peu de mystère.

Bref, peut-être n’aurais-je pas dû dire cela, que si elle souhaitait qu’on partage une douche, elle n’avait pas qu’à me le demander. Il est vrai que Caroline ne me laissait en rien indifférent, qui ne le serait pas ? Elle était ravissante, et je devais bien reconnaître que si c’était le cas, c’était parce que je retrouvais un peu d’Eva en elle. Sauf que si je lui avais dit une chose pareille à ma fiancée, elle se serait tout de suite jeter à mon cou, surtout si je déposais sur elle mon regard pétillant pleins de malice. C’était un jeu auquel je me laissais prendre bien trop facilement, et je ne devais pas. Caroline n’était pas Eva. Elle n’est pas amoureuse de moi, comme cette dernière l’était. Je savais bien que je devais me reprendre, avant de me faire remettre à ma place comme il se devait, c’est pour cela que je ne bougea pas. Mais ce qui suivit me fit encore plus perdre pied. Elle retira à nouveau son débardeur, et j’étais bien trop scotché sur place pour baisser mon regard. De plus, j’avais bien trop peur de faire ressurgir sa colère une nouvelle fois si je m’aventurais à ce genre de regards. « Après tout… Tu as raison… » Et le pire c’est qu’elle ne s’arrêta pas là, elle se déchaussa, puis enleva son pantalon, montant de quelques degrés la température de la salle de bains, enfin à mon goût. Je déglutissais péniblement, incapable d’agir alors qu’elle passait ses mains sur mon corps. J’étais pris entre deux feux, je pensais bien que tout cela n’était pas vrai, qu’elle mettrait un frein à tout cela bien vite, et que j’allais perdre pied… voilà pourquoi je me taisais et ne faisais rien.

« Petterson… Tu crois vraiment que prendre une douche avec toi soit dans mes projets ? Non… Bien sûr que non… » Dit-elle sur un ton un peu plus ferme. Je savais bien que quelque chose avait changé, elle jouait un jeu, ce n’était que ça, une chose qui ne me plaisait pas. J’étais, de toute évidence, complètement sous le charme, et son côté manipulateur et moqueur ne pourrait que me forcer à être plus froid avec elle, plus distant. C’était peut-être ce qu’elle recherchait, après tout. Je me dégageais de ce cercle qu’elle avait créé autour de moi, de son emprise qui me procurait quelques papillons dans le ventre, un charme qu’elle avait jeté sur moi. Je me reculais alors qu’elle finissait de reprendre ses esprits. « Alors, si ça ne te dérange pas, je vais me laver et après tu pourras faire de même… Je surveillerai qu’il n’y ait pas de zombie et vice versa… okay ?! » Je baissais la tête, tentant tout de même de ne pas me montrer déçu de sa réponse. Pas facile, j’avais souvent peine à cacher mes émotions, mais je faisais de mon mieux. Au moins, elle savait qu’elle m’avait troublé, et tout ce que j'espérais, c’est qu’elle ait retenu la leçon. « Parfait ! » Répondis-je doucement en relevant la tête. « Je t’attends dehors ! » Que pouvais-je dire de plus sérieusement ? Je me pinça les lèvres machinalement, avant de reculer encore un petit peu, puis de me retourner et de sortir. Une fois la porte claquée, je m’appuya dessus un moment, réalisant que moi aussi j’avais été un peu loin, avec ce que j’avais dis. Il fallait vraiment que je me contrôle davantage à l’avenir. Je prenais trop souvent mes rêves pour la réalité, et j’interprétais, apparemment, un peu trop à tord.
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeDim 16 Jan - 4:44

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Je n’ai pas toujours été ce bout de femme, tout le temps sur la défensive, n’appréciant pas la présence des hommes ou tout du moins, ayant cette tendance à le repousser sans cesse, avant, je n’étais pas ainsi… Mais c’était avant… Une autre époque, un autre monde… Je me demande bien comment aurions-nous fais si le monde tournait rond, l’aurais-je rencontré ? Il y a de forte chance que non, ma vie ressemblerait à ce que j’avais désiré. J’aurai enfin fini mes études, je travaillerais dans ce que j’aimais le plus, le social, je sortirai le soir avec ma meilleure amie, se racontant nos vies respectives. J’aurai peut-être un copain, dans ce monde là… Je ne serais pas cette femme que j’étais à l’heure actuelle, cette personne que je n’arrivais pas à aimer, mais qui m’était bien utile pour camoufler mes sentiments, ce que je suis réellement. Je m’en voulais, à ce moment précis, je détestais la fille que j’étais, le comportement, le physique, tout… Je me faisais vomir. Pourquoi étais-je entrée dans son jeu, pourquoi avoir franchi la ligne invisible qui me menait directement dans cette situation à là. Je sentais encore mes doigts sur son T-shirt mouillé, mes yeux dans les siens, cette étrange sensation, cette envie indescriptible de coller mes lèvres contre les siennes, comme cette fameuse journée, où je le rencontrais pour la première fois. ASSEZ ! Je devais arrêter cela de suite, il n’était qu’Ezeckiel, il voyageait avec nous, je devais le détester, je devais tout faire pour ne pas m’attacher à lui, comme une bouée au plein milieu de l’océan. C’était Ezeckiel, un point c’est tout… J’en étais pas pour autant convaincu… Je croisais son regard, y voyant une expression que je ne lui connaissais pas. J’avais beau l’observer, je n’arrivais pas à mettre un nom sur ce qu’il ressentait à ce moment précis, comme si je venais de le décevoir.

Souvent, je mourrais d’envie de lui demander, pourquoi, avait-il agis de cette manière durant notre première rencontre, était-ce juste une envie soudaine d’embrasser la femme que je représentais, lui qui n’en avait pas vu depuis si longtemps, ou était-ce autre chose, que je lui plaisais ? Je n’osais jamais, ayant une trouille bleue de la réponse, l’éviter, l’engueuler, crier, l’ignorer, étaient bien plus intelligent que lui poser ce genre de question. Croyez-moi. Il baissa la tête, alors que je me demandais si la déception que je lisais sur son visage était du à mon comportement ou tout autre chose. C’était un pervers, persuadée que j’étais la fille qui se douche avec n’importe qui ? Je me calmais cependant, il avait l’air réellement différemment, je m’en voulais… Je ne devais pas, pourtant c’est exactement ce que j’étais en train de ressentir… « Parfait ! » Me Dit-il tout en relevant la tête, je croisais son regard… J’eus la nausée… Ce regard, cette façon de ne rien dire, mais de me regarder ainsi, j’avais terriblement mal et je me rendais compte combien j’étais bête et inconsciente de jouer avec le feu, aussi loin. La situation était assez compliqué comme cela, je n’avais pas besoin d’en rajouter un couche, en entrant dans son jeu, en me perdant dans ses sentiments, bien trop dangereux, néfaste pour moi, pour lui, pour nous. Non ! Soyons clair, je ne devais plus agir de la sorte, je m’en excusais… Sans dire mot, pourtant mon regard fut lourd de sens. Je ne faisais pas ma fière, loin de là… « Je t’attends dehors ! » Ajouta-t-il avant de reculer d’un pas, me laissant seule désormais dans la salle de bain. Il claqua la porte, je sursautais légèrement avant de me tourner et d’observer mon reflet dans le miroir. Je me dégoutais tellement… « Parfait ! » Dis-je ironiquement avant de me déshabiller entièrement. Je ne pensais pas réagir comme cela, je ne pensais pas le prendre aussi mal, me sentant sale désormais… Je laissais l’eau ruisselé le long de mon corps dévêtue, alors que je savais, je l’imaginais de l’autre côté de cette porte. J’étais complètement obsédée par mes paroles, par ce comportement que je venais d’avoir, voulant par-dessus tout, m’excuser de mon comportement… Je passais mes mains sur mon corps, quand soudain, j’eus cette envie, insensée…

Je posais la pomme de douche dans la baignoire, prenais la serviette qui n’avait pas servit, j’entourais mon corps de cette dernière j’ouvrais à la volée la porte, ne lui laissant le temps de rien. Je sautais pratiquement dans ses bras, sur la pointe des pieds, j’entourais son corps de mes bras, l’embrassant avant qu’il ne dise quoique ce soit. J’en mourais d’envie, je le désirais tant. Mes lèvres s’accrochèrent aux siennes, manquant pratiquement d’air, tant tout ceci fut précipité et insensé… « P’tain de m**rde ! » Le cul dans la baignoire, je venais de tomber dans cette dernière, alors que j’étais en train de rêvasser. Non, je ne m’étais pas rendu dehors, non je ne venais pas de sauter à son cou, telle une femme désespérée. Mon esprit venait de me jouer un sale tour… J’entendis du bruit de l’autre côté de la porte, il est vrai que je venais de faire un sacré rafus… « Ça va… Je vais bien… » Je coupais l’eau, et sortais de la baignoire, regardant le bleu que je venais de faire. Pff… Je soupirais, et m’habillais le plus rapidement possible, j’ouvrais la porte, les cheveux mouillés, le débardeur tout juste mis, laissant apparaitre de l’humidité au niveau de mes cheveux. Je le regardais alors… « Je suis tombée dans la baignoire, pas de commentaire… Je te laisse prendre ta douche, je vais t’attendre et faire le guet… Si tu veux après, je pourrais… J’ai vu des ciseaux, si tu veux… » Je lui montrais mal à l’aise ses cheveux… « … Je peux te les rafraîchir… » Je me mordillais les lèvres, alors que je prenais la serviette pour me sécher les cheveux, attendant une réponse, essayant de rejeter cette image de nous en train de s’embrasser.
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeVen 21 Jan - 10:56

Appuyé contre la porte de la salle de bains fermée, je ne cessais de me demander pourquoi elle avait agi comme cela. Elle ne m’avait pas habitué à un tel comportement. Je ne savais pas trop si je n’étais qu’un jouet pour elle, ou alors une sorte de défi personnel à relever, parce qu’elle avait une dignité à sauvegarder, ou bien juste le désir sadique de me faire tourner en bourrique. Oui, il y avait beaucoup d’incertitudes sur ce qui venait de se passer. Et j’étais comme incapable de passer à autre chose. En même temps, qu’est-ce-que je pouvais faire pendant qua la miss prenait sa douche ? Je finis tout de même par partir, car je ne pouvais tout simplement attendre devant cette porte. Je partis donc en visite des lieux. La première pièce que j’ouvris était une jolie chambre, bien décorée même si c’était de toute évidence une chambre de fille. Cela me faisait bizarre d’entrer dans l’univers de quelqu’un que je ne connaissais pas, et qui n’était peut-être plus de ce monde. J’avais comme l’impression de violer une intimité, je n’aurais pas apprécié qu’on entre chez moi de la sorte, mais pourtant la vie n’était plus la même depuis ces trois dernières années. Tout avait changé ! Aujourd’hui, nous entrons chez les gens pour survivre, trouver des vivres, ou se reposer, même si je ne pouvais me sentir en totale sécurité nulle part. Je vivais avec ce sentiment, cette impression de pouvoir être attaqué 24 heures sur 24, voilà pourquoi je n’étais jamais serein, jamais totalement endormi, et encore moins rassuré. Je savais que si j’étais en vie c’est parce que j’avais eu de la chance en grande partie, que j’avais pris les bonnes décisions au bon moment, et que je ne me considérais comme jamais perdu, même si j’avais déjà vu ma vie défiler devant les yeux bien des fois.

Je me dirigea directement vers la fenêtre, ne pouvant m’empêcher de m’assurer qu’il n’y avait aucun zombie. Mais la rue était déserte, cela ressemblait à un véritable film d’horreur. Mais après tout, on vivait un cauchemar chaque jour, et il semblait n’avoir jamais de fin, ou en tout cas aucun happy end nous concernant. Parfois, je me disais, pourquoi lutter ? Mais je ne pouvais tout simplement pas me laisser mourir, je me battais encore et toujours, instinct de survie ou plus, je ne pouvais pas le savoir précisément. Je me demandais alors si Joshua avait terminé de réparer la voiture. J’espérais juste qu’il ne s’inquiète pas pour sa sœur ou pour nous. J’avais un peu perdu la notion du temps, il me semblait être parti depuis une dizaine de minutes, mais j’avais peut-être traîné dans les rues avant d’entrer dans cette maison. Je m’inquiétais également pour lui. Je détestais cela, dépendre de quelqu’un. Avant que mon chemin ne croise celui de ces frère et sœur, je n’avais à me soucier de rien et de personne, mais en deux mois je ne m’étais pas inquiété autant pour quelqu’un dans ma vie que pour eux deux. Et je savais parfaitement que c’était une faiblesse. Même si cela prouvait que je m’étais attaché à eux, j’avais beau essayé de prendre mes distances pour me préserver, cela n’avait servi strictement à rien. « P’tain de m**rde !  » Un bruit, une chute, une plainte me sortirent de mes pensées instantanément. Je me mis directement en alerte, sortant de la chambre pour revenir vers la porte de la salle de bains. « Ça va… Je vais bien… » Dit-elle comme si elle avait anticipé ma réaction. Et oui, je m’inquiétais encore et toujours, et apparemment elle avait saisi ce trait de caractère qui prenait de plus en plus d’importance dans ma personnalité, et mon comportement.

Je ne posa aucune question, je ne préféra pas en fait. Je repartis dans une autre pièce, une autre chambre, ne m’attardant pas autant que la première fois. Je savais ce que je recherchais, rien d’étonnant à ce que j’aille directement ouvrir les tiroirs d’une commode. Je ne mis pas longtemps à mettre la main sur un t-shirt d’homme tout propre, et un caleçon. Je revenais tout juste lorsque la porte de la salle de bains s’ouvrit, et je me retrouvais face à Caroline, me stoppant dans mon élan. Je la regardais comme si je m’étais attendu à la voir blessée ou quoique ce soit, mais elle me paraissait aller très bien. J’eus même pas à la questionner que j’eus déjà une réponse. « Je suis tombée dans la baignoire, pas de commentaire… Je te laisse prendre ta douche, je vais t’attendre et faire le guet… Si tu veux après, je pourrais… J’ai vu des ciseaux, si tu veux… » Je ne pus m’empêcher de la regarder avec surprise, me demandant tout de même quel était la suite de sa phrase, ça ce n’était pas tout à fait clair. Enfin avant qu’elle ne désigne mes cheveux, ajoutant : « Je peux te les rafraîchir. » Mon réflexe fut de sourire, presque prêt à rire. A vrai dire, je ne savais pas comment prendre sa remarque, même si le geste était gentil. Et c’était encore plus étrange de sa part. Depuis quand me proposait-elle des services ? « Je te remercie. Tu peux me le dire si ça ne ressemble plus à rien ! » Ce n’était pas une attaque, même si j’avais un peu jouer sur l’ironie, mais j’avais gardé le sourire. « Enfin, ouai… pourquoi pas ?! » Répondis-je, car finalement elle ne pourrait pas faire pire que ce que je faisais. Je ne tarda pas, et je pris sa place dans la salle de bains, fermant la porte derrière moi.
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeDim 30 Jan - 6:21

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

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Je détestais faire cela, prendre une douche et porter de nouveau des affaires sales. Je comptais chercher de quoi me vêtir autrement, ne supportant plus l’odeur nauséabonde de ses vêtements, regrettant à ce moment précis ma vie d’avant, où je pouvais me vêtir comme je voulais, sans me soucier de manquer de quoique ce soit, où je pouvais porter des affaires différentes chaque jour, que cela pouvait me manquer. Dehors, en face de lui je me fis violence pour ne pas me jeter sur lui telle une adolescente aux hormones complètement chamboulé, ma faiblesse de toute à l’heure ne devait en rien recommencer, je mettais un point d’honneur sur cet aspect de mon existence, ne voulant en rien que cela change. Je me construisais doucement, j’essayais de me protéger de la meilleure façon possible, ne jamais laisser mes sentiments prendre le dessus, voilà ce que je me répétais sans cesse, je ne voulais plus avoir de vision de moi, lui sautant au cou afin de plaquer mes lèvres contre les siennes, il était fini ce temps-là, je devais avancer. Mais en observant l’expression de son visage, ce regard dévastateur qu’il pouvait parfois avoir envers moi, je me sentais fondre complètement. Il y a trois ans de cela, je me connaissais… J’aurai céder à la tentation de ses lèvres et plus, mais c’était un autre temps, une autre époque. Je devais rayer cela de mon esprit et maintenant. Je me sentais toujours sale, lavée certes mais sale. Nez à nez avec lui, je me rendis compte qu’il tenait de nouveaux vêtements dans ses mains, ce qui fit naitre en moi de l’espoir, l’espoir de me trouver autre chose à me mettre. J’évitais avec soin son regard, me répétant sans cesse que je devais le haïr, haïr les hommes qui voulaient m’approcher, haïr Ezeckiel pour tout ce qu’il représentait dans mon monde, haïr ce monde que je ne supportais plus, emprunte d’une volonté que tout cela cesse, il était temps d’en finir.

L’expression de son visage changea, je le vis en effleurant de mon regard le sien, il était amusé de ma réplique, ce foutait-il de ma gueule ou quoi ? Je ne recommencerai plus jamais de la sorte, proposer mes services pour qu’ils se moquent ouvertement de moi, non merci. « Je te remercie. Tu peux me le dire si ça ne ressemble plus à rien ! » Je posais mon regard, alors qu’il me lançait ce qu’on pourrait appeler un pic, je l’avais mérité dans un sens, même si je proposais cela plus pour lui qu’autre chose. Certes, je préférais quand il avait les cheveux un peu plus courts, mais je disais cela pour son propre plaisir. Je m’imaginais un fragment de seconde chez un coiffeur, pouvant porter une coupe de cheveux plus légère, sentant mes cheveux doux et soyeux sous la caresse de mes mains, un monde bien lointain, dirons nous. Je le regardais alors, sans changer l’expression de mon visage, lui faisant donc comprendre que ce n’était pas drôle, même si au fond il avait raison. « Enfin, ouai… pourquoi pas ?! » Dit-il alors que j’ouvrais rapidement la bouche. « Okay, va te laver avant ! » Sous entendant tu commences à puer, ce qui n’était pas vraiment le cas. Il ferma la porte, alors que je regardais autour de moi, me demandant qui pouvait bien vivre dans un tel lieu. En poussant la première porte, j’eus un pincement au cœur en observant cette chambre, une chambre de fille a priori, je détestais faire cela, violer l’intimité des gens, même si j’étais persuadée qu’à chaque fois, ils n’étaient plus de ce monde, ou devenu des êtres abominables, des zombies. Je me ruais rapidement dans la commode souhaitant, priant de trouver des affaires à ma taille, avec le temps… Je dois avouer être devenue beaucoup moins difficile en ce qui concerne les vêtements, je prenais ce que je trouvais, pouvant porter toute sorte de vêtements, ayant perdu énormément de poids. Je trouvais une merveilleuse robe, bleu avec des fleurs. J’eus un nouveau pincement au cœur… Elle était merveilleuse et je crevais d’envie de la porter…

Me rappeler juste une fois ce que cela pouvait bien faire de porter une robe, alors que je ne le faisais plus depuis tant de temps. Je trouvais non loin de là des sous-vêtements que je pris de suite, enfila non sans mal tant je me sentais vraiment sale. Je regardais mon reflet dans le miroir non loin de la commode, regrettant le temps qui passe amincissant de trop mon corps déjà bien affaiblit par l’accident de voiture. Rapidement, j’enfilais la robe, appréciant la courbe qu’elle pouvait avoir sur mon corps, je paraissais si féminine que j’en perdu la tête très rapidement. Je fouillais rapidement dans la commode afin de trouver des vêtements beaucoup moins féminin, rien… La jeune fille qui vivait ici auparavant, ne portait pas grand-chose, hormis des robes et jupes. Je pris rapidement les affaires en mains, quand j’entendis du bruit. Inquiète, je reprenais mon arme, retrouvais la salle de bain persuadée qu’un zombie venait d’entrer dans les lieux, pointant mon arme, je me rendis compte qu’il s’agissait d’Ezeckiel sortant de la douche. Je me sentis étrange, habillée de la sorte en face de lui, et comme toujours je me mis sur la défensive quand je vis son regard se poser sur moi, sans arrière pensée j’étais persuadée. « Il n’y avait rien d’autre à mettre que cette robe, je voulais du propre… C’est affreux, mais je vais faire avec… Tu as fini ? » Je le regardais alors, déglutissant rapidement, baissant par la même occasion mon arme que je pointais non sans mal vers lui, je regardais ses cheveux me demandant comment j’allais faire pour couper cela, je n’avais jamais suivi de cours particulier pour couper les cheveux, encore moins ceux des hommes. Je me sentais gauche, mais ce qui était dis était dis… Je le regardais… « Toujours sur de vouloir que je te coupe les cheveux, tu risques d’avoir une coupe… » Je soupirais légèrement… « Pas terrible, regarde les cheveux de Josh’. » Finis-je par rajouter en ricanant légèrement.
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeDim 6 Fév - 8:40

Une douche ! Le bonheur absolu de nos jours… Je pouvais presque compter le nombre de fois que j'avais pu prendre une douche dans un mois. Le luxe d’une douche par jour n’avait pu lieu d’être depuis ce changement brutal, ce renversement complet de situation d’il y a trois ans. Je profitais, donc, un maximum de cette eau tiède qui coulait à flot sur mon corps. Je mouillais mes cheveux, fermant les yeux avant de placer le pommeau de douche au-dessus de ma tête. L’eau faisait un bien fou, quelque chose qu’on avait tendance à oublier avant toute cette pandémie. On avait tendance à prendre bien trop de choses pour acquises, et la différence entre ces deux vies : celle qu’on a mené et celle qu’on mène à présent peut parfois être brutale. Comme le simple fait de prendre une douche, un pur plaisir… J’utilisais les produits que je trouvais à proximité, ne lésinant pas sur le shampoing, ni sur le gel douche. Lorsque l’eau chaude commença à réellement manquer, je me décidai à sortir de la douche, attrapant une serviette dans un placard qui était resté ouvert. Je m’essuyai entièrement, puis enroulai la serviette autour de ma taille, alors que j’inspectai mon visage un instant dans un miroir suspendu au-dessus du lavabo. J'ouvris tiroir après tiroir, n’osant pas réellement fouiller. Je désirais juste mettre la main sur un rasoir, pas trop sale, pas trop rouillé, de préférence rien qui ne marche à l’électricité, puisque nous étions revenus à une ère ancestrale. Je trouvai plutôt rapidement des rasoirs jetables, ainsi que de la mousse que j’étalai sur mes joues et menton. Je me rasai en prenant mon temps, je n’aimais pas bien ce type de rasage, bien trop coupant à mon goût car je n’avais simplement pas l’habitude, et ce n’était pas forcément fait pour un usage quotidien du visage, mais je détestais porté une barbe de plus de trois jours.

Une fois le rasage fait, je me rinçai à l’eau claire, et m’essuyai. Puis, j’enlevai la serviette qui était autour de ma taille, et m’habillai des affaires que j’avais trouvé. Habillé, je me sentais maintenant bien mieux. Même si j’avais l’habitude de cette vie, ses difficultés (en particulier celles d’hygiène), c’était toujours comme une renaissance dès qu’on se sentait propre et qu’on changeait d’affaires, de préférence propres bien évidemment. Faute d’avoir un peigne, je passai mes mains dans mes cheveux pour les ramener en arrière et les démêler un peu avant de les faire couper. Mais même mouillés, ils n'en faisaient qu’à leur tête, et reprenaient quasiment leur position de départ. Bref, je finis par sortir de la salle de bains, me retrouvant dans le couloir face à une Caroline qui arrivait, habillée différemment de tout à l’heure, tout en pointant son arme dans ma direction. Je me stoppai, face à cette situation, mais je ne pus m’empêcher d’en rire. C’était on ne peut plus absurde de voir une fille avec une arme auparavant, ce ne l'était plus dans mon quotidien actuel, mais aussi parce que je ne l’avais jamais réellement vu aussi féminine. Sa robe était adorable, certes. Mais choisir un fusil pour accessoire était complètement dérisoire, d’où ce fou rire que je ne pouvais retenir. Ce n’était en rien un rire moqueur, même si j’étais sûr à presque cent pour cent qu’elle allait l’interpréter de cette façon. « Il n’y avait rien d’autre à mettre que cette robe, je voulais du propre… C’est affreux, mais je vais faire avec… Tu as fini ? » Je calmais mon rire, tentant de la regarder tout autrement. Comme une fille, et non comme une tueuse acharnée de zombies. Je doutais qu’elle puisse terrasser une de ces choses en cette tenue, mais bon…

« J’ai fini, oui ! Et non, t’inquiète… Elle est jolie, seulement pas vraiment adéquate pour combattre. A moins que tu sois décidée à rester dans la voiture ! » Il y avait bien longtemps que j'avais abandonné le côté de Joshua quand celui-ci lui demandait de ne pas prendre part au combat. C’était fichu d’avance… Elle n’écoutait rien, ni personne. Pas que j’étais de son côté à elle, mais je ne souhaitais en aucun cas qu’elle me fasse des reproches sur mon côté protecteur, qu’elle me dise que je n’avais rien à lui dire, car je ne la connaissais pas et tout cela. Tout simplement parce que c’était vrai ! Et à trois, le combat était plus vite gagné. C’était effrayant de voir une personne à laquelle on tient en danger, mais tellement rassurant de savoir que l’on n'était pas seul. « Toujours sûr de vouloir que je te coupe les cheveux, tu risques d’avoir une coupe… » Elle soupira légèrement avant de terminer sa phrase. « Pas terrible, regarde les cheveux de Josh’. » Finit-elle par dire en ricanant, et je ne pus vraiment m’empêcher de rire, en imaginant la coupe de cheveux de Joshua. C’est vrai que ce n’était pas d’un grand coiffeur mais il fallait faire avec les moyens du bord. « Faut faire avec ce qu’on a, et puis j’ai confiance en toi… » Lui répondis-je, noyant mon regard dans le sien. J’aimais me perdre dans ses yeux, savoir que même si elle ne me voulait pas à ses côtés, elle était toujours là, et elle me l’avait prouvé plus d’une fois. « En plus, c’est pas avec les rencontres qu’on fait en ce moment, que j’ai vraiment besoin de faire attention à ce genre de détails aussi futiles qu’une coupe de cheveux… On se met où ? » Lui demandai-je en souriant. Là où elle serait plus à son aise, un endroit avec un meilleur éclairage serait préférable.


Dernière édition par A. Ezeckiel Petterson le Ven 18 Fév - 11:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeVen 11 Fév - 23:08

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Je regrettais mon geste, c’était officiel… Je regrettais d’avoir fais, mis une chose pareille. Son air amusé quand je venais de me positionner devant lui, mon arme entre les mains, ma robe. Je regrettais et je voulais retourner dans cette chambre, afin de trouver quelque chose, quitte à porter mes affaires sales, même si cette idée me répugnait. Droite, mon arme vers lui, une multitude de grossièretés envahissaient mon esprit, souhaitant qu’il cesse à tout prix de se moquer de moi. Je n’aimais plus mon corps, il était meurtri, trop maigre, sans forme… Je n’avais plus cette poitrine qui me qualifiait tant auparavant, je n’avais plus cette merveilleuse chute de reins qui en faisait fondre plus d’un, je n’étais qu’un sac d’os, alors porter une robe, même si cette dernière était plus petite que ma taille initiale, ne me mettait en rien en valeur. Je ne me sentais pas moi-même et se rapprocher de trop près d’un passé douloureux, où je pouvais porter ce genre de robe sans aucun complexe, parce que c’était normal et que je ne devais pas tuer les zombies à longueur de journées. Je me pinçais les lèvres de colères alors que j’abaissais mon arme, m’excusant pour mon accoutrement des plus ridicules. Il calma son rire, ce qui me réconforta, même si je me demandais ce qui pouvait bien le faire rire de la sorte. Moi qui suis moche en robe, ou moi qui tente de me battre habillée de la sorte. « J’ai fini, oui ! Et non, t’inquiète… Elle est jolie, seulement pas vraiment adéquate pour combattre. A moins que tu sois décidée à rester dans la voiture ! » Finit-il par dire, alors que j’ouvrais automatiquement la bouche, comme pour exprimer mon avis, qui je suppose ne servait à rien, puisqu’il savait pertinemment qu’elle était mon point de vu sur tout cela, bien évidemment. « Je la garde en attendant de laver mes affaires, faut bien que je veille sur tes arrières Petterson, qui le ferait quand un zombie veut te bouffer ? » Finis-je à mon tour par dire en ricanant, ne mentant pas sur le principe.

J’avais toujours peur de les perdre, Joshua tout comme lui, les appréciant plus que la raison me l’ordonnait je dois avouer. Alors, il était tout naturel de le lui dire, de manière qui m’était tout à fais approprié. Je le détaillais alors, me rendant compte qu’il avait rasé sa barbe naissante. Il faisait toujours cela, trouver un endroit pour la raser, il ne devait pas s’aimer ainsi, moi je me foutais bien. Mais il est vrai qu’il avait beaucoup plus de charme de la sorte, même si ces cheveux devenaient trop longs. Je me perdais dans la profondeur de ses yeux, me laissant doucement partir, sentant le sol se dérober sous mes pieds, perdant plus que tout, ma ligne de conduite. Je revenais à moi, soudainement, alors que nous parlions de ses cheveux. Les cheveux… Je devais les lui couper, ce qui était en soit une bonne et mauvaise idée. Je sentais ma maladresse me prendre, coupant ses cheveux n’importe comment. Je pourrais très bien lui rater la coupe, mais j’imagine les vannes qu’ils allaient me faire tous les deux, insupportable. « Faut faire avec ce qu’on a, et puis j’ai confiance en toi… » Me dit-il alors que j’esquivais un sourire bien malgré moi. Il plongea son regard dans le mien, alors que je sentis de nouveau le sol se dérober sous mes pieds. Je secouais la tête, rompant alors nos regards, par la même occasion. « Tu ne devrais pas me faire confiance. » Confiance… POAW ! Le pauvre s’il savait… J’entrais alors dans la salle de bain, afin de trouver de quoi m’occuper de lui. Les ciseaux que j’avais ultérieurement tenus en main se trouvaient là, alors que je vis ses poils un peu dans le lavabo. Je cherchais un peigne, ce qui manquait cruellement. « En plus, c’est pas avec les rencontres qu’on fait en ce moment, que j’ai vraiment besoin de faire attention à ce genre de détails aussi futiles qu’une coupe de cheveux… On se met où ? » Je m’arrêtais de chercher un peigne, et je me tournais vers lui intriguée.

Des rencontres ? Ce n’était plus pour nous, rencontrer la personne de notre vie, non merci. Le monde tournait suffisamment mal pour compliquer les choses un tant soit peu. Pourtant, je ne pouvais réagir à sa phrase… Voulait-il vraiment faire des rencontres ? J’oubliais trop souvent que je vivais avec des hommes, avec des besoins. Nous venions tous de foutre en l’air notre vie, de perdre notre jeunesse et innocence, à cause des zombies, afin de survivre au lieu de vivre tout simplement. « On va se mettre pas trop loin de la fenêtre en face du miroir. Je ne voudrais pas qu’un zombie voit nos silhouettes au travers de la fenêtre. » Lâchais-je alors… Je cherchais encore un peigne sans grand succès. Il y avait énormément de choses, mais pas de peigne, à en perdre la tête. Je me pinçais les lèvres alors que je me tournais vers lui, observant son reflet dans le miroir. « Tu es grand… Hum, il nous faut un tabouret… » Je regardais autour de moi et vis sous la pile de linge quelque chose ressemblant à un tabouret, ou boite pour le linge sale. Je le lui tendais alors que je me retrouvais en face de lui, me pinçant les lèvres comment faire. Je passais mes mains dans ses cheveux pour les démêler, sans grand succès. « Tu nous as bien rencontré, Joshua et moi. Ca ne compte pas ? On ne sait pas sur qui tomber, imagine que tu tombes sur ton âme sœur. » Je relevais la tête, croisant son regard dans le miroir alors que j’avais toujours ses cheveux entre mes doigts. Je riais bêtement de ma phrase, persuadée que c’était fort improbable de rencontrer des gens, dans ce nouveau monde qui nous appartenait. « Tu es prêt pour le massacre ? » Dis-je une dernière fois avant de prendre les ciseaux. Il pouvait reculer à tout moment…
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeDim 20 Fév - 6:45

J’aurais certainement dû me taire. Mais c’était plus fort que moi… Finalement, je ne pouvais me passer de la taquiner, et puis il fallait dire qu’elle ne marchait pas, elle courrait carrément; raison de plus pour me faire adorer ces moments-là. Je savais, de toute façon, que jamais elle ne me considérerait plus que comme un chieur, un chien errant qu’elle aurait pris sous son aile bienveillante. Je n’avais donc aucune bonne raison pour me comporter comme son meilleur ami, je n’étais même pas certain qu’elle me voyait comme un ami, alors de ce côté-là, je n’avais rien à perdre. Et personnellement, il n’y avait rien de méchant, d’offensant dans mes paroles… D’une, je ne me permettrait pas, et de deux, ce n’était juste pas dans ma nature. Sa réponse ne me surprit pas, dans la mesure où je la connaissais tout de même un petit peu et que j’avais titillé un point sensible. « Je la garde en attendant de laver mes affaires, faut bien que je veille sur tes arrières Petterson, qui le ferait quand un zombie veut te bouffer ? » Elle aimait croire que sa présence lors de mauvaises rencontres jouait fortement sur ma survie. Bien sûr, je n’étais pas fier au point de dire qu’elle ne m’avait jamais tiré d’affaires. Plus d’une fois, j’avais été heureux qu’elle ne soit pas bien loin de moi. Mais je pensais lui être aussi utile qu’elle me l’était. Je décidais de ne pas la contredire, peut-être pour me faire pardonner le rire incontrôlable que j’avais eu lorsque je l’avais vu dans cette tenue, fusil à la main. « Hey, tu fais ce que tu veux, Caro… » Je ne préférai même pas répondre à sa question, qui n’en était pas réellement une, tellement la réponse attendue était évidente. J’attendais qu’elle me propose à nouveau pour me couper les cheveux. Ca ne me ferait pas de mal, certes, mais je n’étais finalement pas certain qu’elle ait proposé par plus que simple politesse, ou alors pour me faire maladroitement comprendre que ma coupe devenait vraiment insupportable pour ses pauvres petits yeux.

« Tu ne devrais pas me faire confiance. » Ca, je le savais. Je ne devrais pas m’attacher à ce point, mais difficile quand on vit 24h/24 -ou presque- avec des personnes. Je leur faisais confiance, j’aurais pu les suivre les yeux fermés, me mettre en danger pour eux s’il le fallait… Je la suivis dans la salle de bains, la regardant se mettre à la recherche de quelque chose, certainement un peigne ou une brosse, quelque chose pour l’aider dans sa tâche qu’elle s’était elle-même donnée. Je la laissais faire, après tout, je ne savais pas bien de quoi elle aurait besoin, une fois les ciseaux en mains. « On va se mettre pas trop loin de la fenêtre en face du miroir. Je ne voudrais pas qu’un zombie voit nos silhouettes au travers de la fenêtre. » Et oui, encore les zombies. Ils réglaient nos vies à présent. On ne pouvait agir sans se mettre en sécurité, une habitude que j’avais vite pris, dès les premiers jours de cette galère. « Tu es grand… Hum, il nous faut un tabouret… » Elle ne mit pas longtemps à dénicher sous une pile de linge ce qui ferait l’affaire. Je le pris ensuite et m’assis dessus faisant face au miroir. Je n’étais pas réellement à l’aise. Pas parce que j’avais peur de ce qu’elle allait me faire, mais quand je levais les yeux vers elle, il m’était difficile de rester de marbre, tant je la trouvais proche de moi, dans une tenue qui me donnait des idées que je devais repousser à tout prix. Je fermai les yeux une seconde pour éviter de regarder où je ne devais pas. C’est alors que je l’entendis dire : « Tu nous as bien rencontré, Joshua et moi. Ca ne compte pas ? On ne sait pas sur qui tomber, imagine que tu tombes sur ton âme sœur. »

Ce sont surtout ses derniers mots qui provoqua chez moi quelque chose de tout sauf agréable. La peine, le remord, la colère, le mépris, etc… Une foule de sentiments qui me rappelait ma douce Eva. Je n’avais jamais parlé d’elle… Son souvenir n’était que le mien. En parler ne me la ramènerait pas… J’avais perdu toute ma famille, tous mes amis, mais sans elle je m’étais retrouvé abandonné. J’étais complètement perdu ! Elle me manquait atrocement. C’est pour cela que je ne pus pas tout de suite répondre à sa remarque, à sa question. Mon âme sœur, je l’avais perdu. Elle était morte, difficile de se dire qu’on pourrait rettomber sur quelqu’un qui compterait tout autant, ou même plus. « Faut-il encore y croire… » Lâchais-je, ouvrant doucement les yeux, pour fixer mon reflet dans le miroir. Je relevai les yeux pour m'apercevoir qu’elle me regardait. J’espérais n’avoir pas répondu trop bizarrement et je comptais me rattraper. Je n’étais pas seul dans cette aventure, et c’était finalement le plus important. J’avais eu envie plusieurs fois de laisser tomber, mais je continuais à me battre. Je vivais au jour le jour, sans but précis. « Disons juste Joshua et toi, ce n’est pas pareil, hein ?! » Je ne savais pas pourquoi j’avais terminé ma réponse sur ce ton interrogatif. Je déviais mon regard, me concentrant sur mes cheveux. « Tu es prêt pour le massacre ? » Dit-elle en prenant les ciseaux dans ses mains. Je lui répondis alors, retrouvant progressivement le sourire : « Vas-y, je t’en prie ! Fais toi plaisir. » Je la laissais faire, sans grimacer, sans froncer les sourcils. Je me fichais bien du résultat, j’étais même persuadé que ce ne serait pas aussi terrible qu’elle pouvait le penser.
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MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeVen 25 Fév - 10:50

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Avec le temps, je devenais une personne que je ne reconnaissais plus, j’étais mauvaise avec les personnes qui essayaient de casser cette carapace que je prenais grand soin d’établir autour de moi, comme si je souhaitais me protéger des autres. Mais, ce que je ne comprenais pas, c’est que les autres, les humains étaient de moins en moins et à les repousser de la sorte je risquais de rester seule, aigrie et bouffée par les zombies. Heureusement, que j’avais mon frère, mais là encore je le repoussais à chaque fois que j’en avais l’occasion, dans l’espoir qu’il ne souffre pas trop s’il m’arrivait quoique ce soit. Puis, dans ma vie était entrée Ezeckiel et cette façon déroutante qu’il avait de me rendre aussi énervée, en colère auprès d’une seule et même personne. Quand je me trouvais près de lui, j’avais envie de m’énerver contre lui, comme si tous les maux de ce monde n’étaient que de son entière responsabilité. Il n’avait rien fait, je le savais… Nous le savions tous les deux, mais c’était plus fort que moi, comme si une toute petite voix s’entêtait de me répéter sans cesse toujours la même chose, me rappelant qu’il ne fallait pas être aimable avec qui que ce soit, qu’il pouvait disparaitre à cause d’un zombie et que par conséquence pleurer quelqu’un ne faisait pas parti de mes plans, je ne voulais plus souffrir à cause d’une personne, ils partent tous d’une certaine manière et je ne voulais plus de cela, je ne supportais pas la douleur, elle était partout, en permanence… Je me protégeais d’une certaine manière, pourtant je n’arrivais pas à me blinder complètement. Je tenais trop à eux, Joshua… Ezeckiel, il était trop tard… A chaque fois que nous sortions quelque part tous les trois, je ne pouvais m’inquiéter pour eux, comme si nous étions liés intimement tous les trois, comme s’il fut logique que tout cela soit ainsi. Puis, il y avait eu ce baiser… Cette première fois que je le vis, cette fois où il s’approcha dangereusement de moi, afin d’y déposer un doux baisé sur mes lèvres. Cent fois j’ai fais comme si de rien était, pourtant la question me brule les lèvres sans cesse, pourquoi ? Pourquoi ? « Hey, tu fais ce que tu veux, Caro… » Dit-il alors que je ne cessais de penser à cela, tout en préparant la pièce. Je devrais peut-être lui poser la question, si ça se trouve la réponse était toute simple…

Elle l’était… Il n’avait pas vu d’humains depuis tant de temps, il est logique de ce comporter de la sorte. J’ose l’imaginer ainsi, pourquoi un jour, je devrais lui poser la question, un jour je devrais franchir la frontière invisible et aller sur ce terrain glissant que je mets grand soin de ne pas dépasser. Mais pour l’heure je devais m’occuper de ses cheveux, et aussi étonnant que cela puisse paraitre, je n’avais pas envie de me rater. Je sentais les vannes me tomber dessus une fois l’acte fait, et tous les deux. Ezeckiel et Joshua ne pourraient s’empêcher de me rappeler combien j’ai raté tout cela. Soit… Je me concentrais alors… Installé, je passais ma main dans ses cheveux, admirant les traits de son visage au travers du miroir en face de nous, ainsi je ne pouvais dissimuler un regard dans le coin. Pensive, je parlais de choses que je ne comprenais pas, que je ne croyais pas. L’âme sœur ? Nous ne pouvions compter là-dessus en ce moment, comme toujours. Nous devions survivre, comment rencontrer nos âmes sœurs, comment aimer alors qu’on a peur de perdre les seules personnes qui nous sont chères. Je relevais la tête vers lui, il semblait si pensif, qu’un frisson vint parcouru mon échine, j’aurai aimé pouvoir déchiffrer les traits de son visage, pouvoir lire dans ses pensées tant il ne semblait en quelques instants n’être plus le même. Je me demandais si je ne venais pas de dire une ânerie, il n’en fut rien… Enfin, je crois. « Faut-il encore y croire… » Dit-il alors qu’il rouvrit les yeux, me fixant au travers du miroir. Je partageais son opinion, je n’y croyais pas et cela depuis toujours, je n’ai jamais rêvé du prince charmant qui vient dans sa belle voiture décapotable blanche me sauver. Et cela depuis le jour, où il m’a quitté parce que j’étais dans un fauteuil roulant. On ne peut pas compter sur les hommes, sur l’amour et toutes ses foutaises près conçu. « Je n’y ai jamais cru et je n’y croirais surement jamais. »

Lâchais-je plus pour moi-même qu’autre chose, une constatation d’un fait bien établi. Je ne serais jamais de ses filles à vivre uniquement par amour pour quelqu’un. Je tenais fermement le ciseau entre les mains, me demandant comment j’allais faire, rien n’était gagné pour le moment. Un seul geste et je pouvais massacrer sa belle gueule. Je ricanais légèrement à cette pensée, regardant toujours son reflet dans le miroir. « Disons juste Joshua et toi, ce n’est pas pareil, hein ?! » J’hochais la tête, en acquiesçant ce qu’il était en train de dire. C’est exacte, mais bon… Il nous avait nous, c’était déjà agréable je pense… Différent de devoir survivre tout seul, ce que je n’avais jamais fais, dieu merci ! « Pas faux, Joshua est un garçon, moi une fille. » Je lui lançais un clin d’œil, alors que je commençais à lui couper les cheveux, le ciseau grinçait fortement, alors qu’il lâchait complètement « Vas-y, je t’en prie ! Fais-toi plaisir. » J’allais réellement me faire plaisir, après tout je n’avais rien à perdre. Il serait conciliant avec moi. Et c’est ainsi que je me mis à couper ses cheveux, tournant autour de lui, afin d’égaliser le peu que je pouvais. Il les avait plus long que Joshua, plus difficile, mais j’arrivais tout de même à les rendre plus souple et surtout plus agréable pour lui. Alors que je tournais autour de lui, telle une danse envoutante, je me surpris à passer un peu plus les mains dans ses cheveux, alors que je descendais désormais le long de sa nuque. Je posais le ciseau près du lavabo, regardant ce que ça pouvait donner, ce n’était pas trop laid, pas parfait et heureusement qu’il ne peut voir derrière, mais ça tenait la route. J’ôtais les petits cheveux qu’il pouvait y avoir avant de descendre un peu plus mes mains sur son corps, les laissant remonter rapidement tout de même. « Je peux te poser une question Ezeckiel ? » Ma voix fut douce et rompit le silence qui entourait nos deux corps dans cette salle de bain. Je me pinçais un instant les lèvres n’attendant en aucun cas son accord pour reprendre la parole. « Pourquoi m’avoir embrassé la toute première fois qu’on s’est rencontré ? » Mon cœur eut un raté à la prononciation de ses paroles, persuadées finalement que je ne voulais pas connaître la réponse. Je le fixais tout de même, curieuse…
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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeMar 1 Mar - 6:26

Je n’appréciais pas ce sujet. Parler d’âme sœur dans le monde dans lequel nous vivons à présent, c’était absurde, cruel à mes yeux. Parler d’amour, de sentiments, de chemins destinés à se croiser étaient réellement dur pour moi. Je ne connaissais pas la vie de Caroline avant tout cela, du moins sa vie amoureuse m’était totalement inconnue, et je n’avais posé aucune question. Pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas qu’elle me retourne les mêmes questions. Je ne voulais pas y penser, et pourtant toutes mes pensées allaient vers Eva quand je me couchais, m’obligeant bien souvent à cauchemarder sur ce qui c’était passé le soir où j’ai tout perdu, où je l’ai perdu. Je la voyais mourir devant mes yeux tous les soirs, je ne pouvais rien faire, j’étais impuissant face à cette situation. J’ouvris difficilement les yeux, pour me rendre compte que Caroline me regardait. J’espérais qu’elle ne se pose pas trop de questions à mon sujet, ou alors qu’elle les garderait pour elle. Elle n’était au courant de rien concernant la femme qui avait partagé ma vie pendant des années, et je comptais bien que cela reste ainsi, pour aussi longtemps que je le pouvais. Mais notre avenir était si incertain. Nous risquions notre vie à chaque instant, nous avons frôlé la mort plus d’une fois. Elle faisait partie de notre quotidien, elle nous entourait, nous menaçait constamment. Aucun de nous trois ne savait de quoi serait fait demain, peut-être serai-je mort, ou pire avant que des questions indiscrètes ne s’échappent de leur bouche. « Je n’y ai jamais cru et je n’y croirais sûrement jamais. » Je posai mon regard sur elle, la trouvant soudainement triste, mélancolique d‘un passé qui ressurgissait. Je me demandais ce qu’elle avait pu vivre pour être aussi amère concernant ce sujet-là. Ce n’était pas possible de penser ainsi sans avoir été au moins une fois déçue, et généralement une fois suffisait. « C’est triste… » Là, je parlais d’elle, mais également de ce que j’avais traversé. Il y avait une chance pour que nous nous ressemblions, finalement.

« Pas faux, Joshua est un garçon, moi une fille. » « Certes ! » Répondis-je en baissant le regard, pas certain qu’elle ait compris ce que je voulais dire par là. Elle faisait une distinction entre elle et son frère, alors que je les considérait tous les deux comme un tout, deux amis, ou deux alliés dans cette guerre tout de moins. Enfin, je n’avais pas envie d’éclaircir la situation. Ce n’était pas un sujet qui m’intéressait, et qui méritait une petite précision. Je n’argumentai donc pas, relevant la tête doucement pour regarder ce qu’elle faisait. Elle mit un certain temps avant de commencer à couper, ce qui ne me rassura pas puisque cela confirmait qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Enfin, je n’allais tout de même pas reculer maintenant. J’avais le réel besoin d’avoir une nouvelle coupe. Même si je ne voulais plaire à personne, ils devenaient maintenant de plus en plus gênants. Elle tournait autour de moi, au sens littéral du terme. Elle faisait effectivement le tour du tabouret où j’étais assis, et j’avais de plus en plus du mal à voir ce qu’elle faisait, à me consacrer sur cette tâche plutôt que sur elle. Elle était ravissante dans cette robe, mais je n’étais pas sûr que ce soit la robe qui me faisait cet effet. Depuis notre rencontre, je la trouvais belle. Elle avait ce petit quelque chose, une dose de charme non négligeable. Et elle me tapait bien souvent sur les nerfs, je ne pouvais qu’être plus attiré. Mais j’avais très vite réalisé que rien ne se passerait, qu’importe ce que je ferais. Le monde dans lequel nous vivons n’était en rien idéal pour vivre quelque chose de la sorte. Je ne savais même pas si je pourrais, à vrai dire. Et puis, il y avait le point le plus important de l’histoire : ce n’était pas réciproque. Je fermai donc les yeux, et attendit qu’elle finisse.

« Je peux te poser une question, Ezeckiel ? » Demanda-t-elle en rompant le silence qui avait envahi la pièce à présent, même si le silence n’était pas si désagréable que cela à mes yeux. Disons que j’en avais pris l’habitude. Je ne répondis pas, je savais bien qu’elle n’allait, de toute façon, pas se gêner pour poser toutes les questions qu’elle voulait. « Pourquoi m’avoir embrassé la toute première fois qu’on s’est rencontrés ? » Très honnêtement, je ne m’attendais pas à cette question. Je touchais du bois parce qu’elle n’avait jamais osé poser la question, et je pensais à une bonne dizaine de questions qu’elle aurait pu poser à ce moment-là. Je gardais les yeux fermés, me demandant tout bonnement ce que je pouvais répondre, la scène de notre rencontre surgissant du passé dans mon esprit soudainement. Elle qui se faisait attaquer par l’un de ces montres, moi qui arrivait par chance au bon moment. Je l’avais sauvée ce jour-là, et la première chose que j’avais faite avait été de l’embrasser. Je ne savais pas encore bien ce qui m’avait pris. La surprise de voir une femme, le soulagement de trouver quelqu’un comme moi, le bonheur furtif également de voir qu’elle était là, que je n’étais pas seul… Et c’était de cette façon que je l’avais exprimé, ce besoin d’extérioriser tout ce que je pouvais ressentir à ce moment-là. Je ne savais pas bien s’il y avait de quoi en discuter. J’ouvris les yeux avant de lui répondre, en balbutiant dès les premiers mots. « Pourquoi je t’ai… je t’ai… ? Hum, bonne question ! Tu sais, la fatigue ou la faim. J’ai peut-être cru que… enfin que je rêvais, que j’hallucinais… Alors, j’ai pas vraiment réfléchi, je suis désolé. » Explication minable, je m’en rendais compte au fur et à mesure que je débitais ce tissu de mensonges, cette réponse qui ne tenait pas réellement debout. Peut-être y avait-il un peu de ça finalement ? Aucune conséquence dans les rêves, sauf que c’en n’était pas un. Même si bien souvent, j'aurai aimé que ces trois ans ne soit qu’un cauchemar un peu trop long. Je ne pouvais pas non plus nier la sensible ressemblance de Caroline et de celle que j'avais perdue. Au moins, ce jour-là, j'étais arrivé à temps pour la sauver…
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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeVen 4 Mar - 7:24

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Comment ne pas croire en l’amour quand on est une jeune femme ? Je dois être la seule dans ce monde, même avec tout le mal qui se trouve autour de nous à ne pas croire en ce sentiment unique qu’un homme et une femme partagent ensemble. Tout le monde espère dans un sens, que tout cela prendra enfin fin, que le monde pourra reprendre son cour, que notre équilibre précaire cesse enfin, pour laisser place à du bonheur, tout le monde souhaite dans un sens retrouver le gout de vivre et cela doit passer dans un certain sens, à de l’amour ? Je n’étais pas faite pour cela, je me suis toujours persuadée que ce sentiment-là, ne pouvait m’atteindre… Mes parents, ceux qui auraient du me montrer le chemin, la voie… Ce qu’est vraiment l’amour entre deux personnes, je ne les ai jamais connus… Nous abandonnant, mon frère et moi-même par la même occasion. Je ne connaissais pas ce sentiment, persuadée que je ne pourrais le ressentir, encore moins maintenant. Je me refermais dans cette simplicité, sans amour, aucune souffrance. Je tenais bien trop à mon frère, pour aimer une autre personne. Aimer comporte tellement de choses, ne pas avoir peur de perdre une personne chère, ne pas avoir peur qu’elle meurt, qu’elle ne devienne un monstre, un zombie, peur de souffrir si cette personne décidait de ne pas ressentir exactement la même chose, la peur par la suite d’être repoussée comme une pauvre petite chose, comme si nous n’avions jamais réellement vécu. J’étais cette personne et je le serais toujours, je ne voudrais pas aimer pour souffrir par la suite, je ne voudrais pas m’ouvrir aux autres, pour ne pas recevoir les répercussions de ce bien qui peut-être trop précieux. Seule, nous souffrons moins ? « C’est triste… » Je le fixais alors, ne comprenant pas si ce que je disais le chiffonnait, si je lui faisais pitié d’une certaine manière où qu’il ne pouvait comprendre mon point de vu. J’étais perdue et je n’osais lui demander de se justifier, ne comprenant pas moi-même ce que j’essayais de me prouver en étant là, à parler…

Comme si nous pouvions avoir ensemble une conversation civilisée. J’allais commencer à couper ses cheveux quand il prit la parole, comme pour confirmer ce que j’étais en train dire. Il est vrai que nous étions différents Joshua et moi-même et sur beaucoup de points. Je ne voyais qu’une différence physique, pouvait-il y avoir autre chose ? D’un point de vu logique, non… « Certes ! » Le temps filait alors que je lui coupais enfin les cheveux, je ne sais exactement combien de temps je mis avant de lui poser cette question, qui me tracassait plus que de raisons. Je n’aurai pas du la poser, ce n’est qu’une fois les paroles dans l’air ambiant que je me rendis compte de ma bêtise. Le silence qui régnait dans la pièce jusque là, me paraissait agréable et je regrettais aussitôt de le rompre en un claquement de doigt comme si je venais de tout foutre en l’air. Les yeux clos, je me demandais s’il avait entendu ma requête, ou tentait-il de se dérober tel un voleur ? Je le fixais au travers du miroir, mon ciseau dans les mains, le cœur au bort du gouffre, je tentais de ne pas m’emporter, de ne pas dire d’ânerie ou de penser à toutes autres choses improbables. Il les ouvrit enfin, ouvrant par la même occasion sa bouche, laissant échapper une réponse… « Pourquoi je t’ai… je t’ai… ? Hum, bonne question ! Tu sais, la fatigue ou la faim. J’ai peut-être cru que… enfin que je rêvais, que j’hallucinais… Alors, je n’ai pas vraiment réfléchi, je suis désolé. » Une réponse ? Celle que je n’attendais foncièrement pas. Comme un coup de massue, je le regardais tentant de ne pas montrer ma déception qui était bien trop présente. Je refusais qu’elle ne m’envahisse de peur de ressentir de mauvais sentiments à son égard, pourtant… La vérité était-elle, que ce n’était qu’une accumulation de circonstances. J’espérais intérieurement lui avoir fais de l’effet ce jour-là, qu’il ressente à mon égard, un certain besoin de gouter mes lèvres, ceci expliquant mon comportement à son égard, on ne me touchait pas sans mon accord. « Je vois… » Réussis-je à marmonner cependant. Mais, sur le coup, je lui en voulais d’avoir déposé ses lèvres salissantes sur les miennes, de ne pas m’avoir laissé le temps de réagir, de diriger tout comme il le désirait. Je détestais ne pas être maitre de mon destin et il l’avait fais, sans réfléchir…

Je détestais sa réponse, et je retournais sur ses cheveux, les couper était la meilleure chose à faire, je ne devais pas m’empêtrer dans cette discussion qui ne mènerait à rien de logique. Hors, alors qu’il se trouvait en face de moi, j’avais énormément de mal à ne pas penser à tout ce que je désirais ardemment. A cette vision d’un nous nous embrassant de nouveau, lorsque j’étais sous la douche, de cette volonté de fer que je prenais grand soin de mettre en place entre nous, cette distance qui m’empêcherait de céder aussi facilement. Mais mon esprit tordue et en mal de réconfort affectif avait soudainement eu raison de moi, comme si je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Je déposais les ciseaux près du lavabo alors que je le contournais afin de lui faire face, essayant de ne pas m’emporter, voulant éviter que la colère ou l’envie ne gronde un peu plus fortement. Silencieuse, je pris bien le temps de peser chaque mot que je comptais lui dire, comme si tout cela avait eu de l’importance. Ca en avait… « Je pensais te plaire… Que tu avais eu une pulsion, purement… sexuelle, quelque chose du genre. » Dis-je directement sans passé par les détours, sans tourner joliment ma phrase, ce qui n’était pas le cas de toute manière. Je me rapprochais dangereusement de lui, ne me laissant guider que par mes instincts assez déroutants. Soit je tombais dans une merde pas possible, soit j’allais vivre l’une des expériences les plus enrichissantes de ses trois dernières années. Pourquoi maintenant ? Pourquoi le dire à voix haute ? Pourquoi plonger ? Je ne sais, mais je le devais… Il n’aurait pas le dernier mot. « Si je voulais que tu recommences, tu le ferais… Ou ta raison te l’interdirait ? » Je me rapprochais encore plus de lui, sentant désormais son souffle contre mon visage, ce n’était plus un de mes stupides rêves, j’entrais dans la réalité et je ne sais ce qui me prenait. Le manque ? L’envie ? La stupidité ? Je le détestais, il m’énervait pourtant je ne quittais pas des yeux ses lèvres. « J’ai finis de couper tes cheveux, et j’ai réellement envie que tu m’embrasses… »
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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeJeu 10 Mar - 10:07

Je n’osais pas demander plus. Depuis les quelques semaines que je la connaissais, je n’avais jamais osé m’aventurer sur un sujet aussi sensible que le passé. Je n’avais sincèrement aucune idée de ce qu’elle avait vécu, ou ce qu’elle n’avait pas vécu, et donc je n’avais aucune idée de ce qui lui traversait l’esprit alors qu’elle parlait. Je ne mourrais pas envie de savoir. Après tout, notre passé était le notre et rien ne nous obligeait à le révéler. Nous recommencions une nouvelle vie. Nous avions le choix de mettre notre passé de côté, même si ce n’était pas évident de tirer un trait sur le passé, et même si celui-ci était douloureux. Je ne pouvais pas renoncer aux souvenirs que j’avais. Je refusais d’en oublier n’en serait-ce qu’un tout petit peu. J’avais eu une vie heureuse, remplie de moments de joie, de pur bonheur. J’avais eu mon lot de mauvaises journées, de déceptions, de malheurs comme tout le monde, mais mon passé m’aidait, d’une certaine façon, à continuer. J’avais besoin d’un moteur, c’était certain. J’imaginais qu’il en allait de même pour Caroline, ainsi que pour Joshua. Qu’est-ce-qui la poussait à se battre, à ne pas juste abandonner, quand cela semble la solution la plus facile ? Je supposais tout seul qu’avoir son frère près de soi était la raison la plus logique. Je donnerai tout pour revoir le visage ne serait-ce que d’un de mes frères ou de mes sœurs. Tous les jours, j’avais une pensée pour eux, pour tous mes proches qui n’étaient plus là. Je me demandais pourquoi j’étais le seul à vivre, à respirer. Était-ce une chance ou étaient-ils les plus chanceux ? Cette question ne me quittait quasiment jamais. Je vivais dans le passé, j’en avais conscience, mais je ne pouvais m’en détacher. C’était mon seul lien à une vie heureuse, ma seule raison de continuer d’essayer de survivre. Je ne voulais plus y penser, voilà pourquoi je reportai mon attention sur Caroline, ses mains et les ciseaux qu’elle tenait. Elle m’avait surpris en posant cette question, c’était le moins que l’on puisse dire.

Bien sûr, j’avais trouvé quoi dire. Valait mieux dire n’importe quoi que de rester muet. La vérité était que je ne savais pas bien pourquoi j’avais agi tel un animal ne répondant qu’à ses pulsions. Je ne savais pas ce que j’avais espéré en faisant cela, si j’avais voulu qu’elle me rende mon baiser… En tout cas, je pensais sincèrement que cela n’aurait aucune conséquence après coup. Je ne pensais sincèrement pas continuer la route avec elle, et donc qu’un jour cette question pourrait être posée. Je détournai le regard, alors que sa réponse ne se fit pas attendre bien longtemps. « Je vois… » Je la vis déposer les ciseaux. Cela n’avait pas duré longtemps, en même temps il n’y avait pas de quoi. Je lui demandais juste de me les rafraichir, pas de faire une œuvre d’art. Je ne lui demandais même pas de me les sécher. Je n’allais pas abuser. Ils sécheraient tout seul, et puis même si elle tentait de les coiffer un tant soit peu, ils finiraient par s’emmêler. Ils étaient indomptables, mais ce n’était pas le propos. J’aurais préféré car finalement je n’étais pas très à l’aise. Je n’aimais pas vraiment le regard qu’elle posait à présent sur moi. Moi assis, elle debout… Je n’étais pas maître de la situation et c’était on ne peut plus frustrant. « Je pensais te plaire… Que tu avais eu une pulsion, purement… sexuelle, quelque chose du genre. » Très honnêtement, je ne pus retenir ce rire. C n’était pas drôle, juste inhabituel d’entendre ces mots dans sa bouche. Mais ce rire était plutôt le reflet d'une grande gêne de ma part. Je la regardai sans vraiment comprendre où elle voulait en venir. Et cela devait se voir, on m’avait souvent dit que mon visage était très expressif. Qu’est-ce-que cela pouvait faire, franchement ? C’était du passé ! Elle se rapprocha doucement, tout en continuant de parler. « Si je voulais que tu recommences, tu le ferais… Ou ta raison te l’interdirait ? » Non, mais sérieusement, c’était quoi cette blague ?

Là, à cet instant, elle m’avait complètement perdu. Elle était si proche de moi, j’en étais déstabilisé. C’était dingue ! Je ne devais pas la laisser me perturber ainsi. Et sa question… En avais-je seulement envie ? J’essayais de ne plus y repenser, étant donné le désastre total que ça avait été la première et unique fois, mais je ne me contrôlais pas, j’avais envie d’elle. Quand elle me regardait et que je ne savais pas comment l’interpréter, je me laissais quelques fois aller à divaguer, à me dire qu’elle me scrutait, qu’elle me voyait plus que comme Ezeckiel, le jeune homme qui faisait route avec elle et son frère, ce jeune homme sur qui elle pouvait compter. Je voulais plus, c’était une évidence pour moi au vue des choses qui traversaient mon esprit. Ses lèvres, si douces et si fines, je voulais les faire miennes. Je voulais la prendre dans mes bras et oublier que nous vivions dans cet enfer juste l’espace d’un instant au creux de son étreinte. « J’ai finis de couper tes cheveux, et j’ai réellement envie que tu m’embrasses… » Une seule chose pouvait m’empêcher de rétrécir ces quelques centimètres entre ses lèvres et les miennes. Les craintes, cette peur incessante qui vous broyait les entrailles, entièrement incontrôlable… Je ne craignais plus grand-chose, sauf peut-être le fait qu‘elle joue avec moi à cet instant. Je me demandais d’où venait ce renversement de situation. Des tonnes de questions que j’aurais dû mettre de côté, et à la place en profiter. Au lieu de ça, je répondis : « Non mais pour qui tu te prends ? J’imagine qu’on ne devait pas te dire souvent « non », seulement je ne suis pas vraiment adepte du un jour c’est « oui », un autre jour c’est « non » ! Et je me rappelle très bien notre rencontre, ta réaction. En même temps, difficile d’oublier… » Voilà ce que j’aurais dû dire, juste avant de me lever et de partir. Mais j’étais attiré par elle, tel un aimant. J’allais peut-être le regretter par la suite, mais je ne pouvais plus reculer. Je m’étais levé et j’avais déposé mes lèvres contre les siennes. Je l’embrassais fougueusement, comme si j’en rêvais depuis une éternité…
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C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. _
MessageSujet: Re: C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches.   C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Icon_minitimeVen 18 Mar - 2:52

C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288752-100-100 C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. 001c22sy C & E ♦ La haine et l'amour sont si proches. Soph-sophia-bush-17288753-100-100

‘‘La haine et l'amour sont si proches. La passion nous charrie sans ménagement de l'une à l'autre. La haine serait-elle donc la plus violente, la plus exacerbée des formes de l'amour ?’’

Doucement, sans même réfléchir, je glissais sur cette pente dangereuse de la vie, j’y allais tête baissé, sans vraiment penser aux répercussions. Il est vrai que j’avais tout mon temps pour penser à ce genre de choses, nous perdions trop facilement de temps dans ce nouveau monde qui nous entourait. Pourtant, j’étais là en face de lui, finissant de lui couper les cheveux, posant la question qu’il ne fallait pas poser. Pourquoi ? Pourquoi avait-il poser ses lèvres sur les miennes durant notre première rencontre, pourquoi agir de la sorte alors qu’il y avait tant de manière de s’exprimer, tant de choses à dire qu’un simple baisé. Avec du recul, je regrette parfois mon comportement avec lui, cette façon que j’ai de le repousser sans cesse, de lui faire comprendre que nous ne serions jamais amis, encore moins amants. Pourtant, il était indéniable qu’en d’autre circonstance j’aurai réagi différemment… Quoique, j’étais déjà bien brisée avant l’arrivée des zombies, je ne crois pas en la bonté de l’homme, entre l’amour de deux personnages. Je n’avais que peu d’expérience dans ce domaine, étant tombée amoureuse de la mauvaise personne. Etais-je pour autant amoureuse de cette personne, avec le temps et du recul, je me demande si j’ai vraiment aimé un jour, mes parents m’ayant quitté bien trop tôt, mon frère que j’aime au-delà de toute logique, mais d’un amoureux passionné, je ne connais pas. Je ne veux pas connaitre, je ne veux pas souffrir, j’ai passé tant d’épreuve dans ma vie, l’accident, le mal… La rééducation, qu’il n’était pas tant de se poser des questions, je trouvais mes priorités, laissant le superflus de coté, ne cherchant pas à aimer mais à passer du bon temps. Je me retrouvais alors dans cette position délicate… Lui, trop proche de mon corps, moi et mes questions sans intérêt. Je me demandais s’il n’était pas tant de mettre un point à cette discussion, pourtant la réponse ne me plaisait pas, la frustration était énorme… Je ne l’attirais pas autant que je l’avais imaginé. J’avoue avoir longtemps songé à cette possibilité, de lui plaire, qu’il est un petit intérêt pour moi, j’étais loin de m’étonner qu’il aurait réagis de la sorte avec toutes les femmes existant dans ce monde. Il n’était qu’heureux de cela, avoir rencontré un être humain. Je ne peux lui en vouloir.

A vrai dire, je m’en voulais à moi-même… De rater les opportunités qui s’offraient à moi, pourquoi changer aujourd’hui ? Je n’avais pas d’explication logique… Mais, l’observer en cet instant, me pousser de faire le premier pas, me rapprocher de lui, parler de ce sujet que nous voulions surement tous les deux rayer de notre esprit entendre les bons mots. J’attendais une réponse qui ne viendrait, une réaction qui se fit attendre. Je me lâchais, j’essayais de le séduire. A me voir comme ça, je me sentais idiote et maladroite dans ce comportement, redoutant inconsciemment qu’il décide de ne pas jouer, de m’arrêter sur le champ. Tout était possible, ce qui donnait au jeu une toute autre saveur… Parfois agréable, parfois effrayante dans son fond. Je ne pouvais cacher plus longtemps mon envie de gouter à ses lèvres et je me demandais cent fois comment j’avais pu y résister aussi longtemps, elles m’appelaient à l’aide, où était-ce juste un tour de mon esprit ? Je ne savais réellement pas où j’allais, mais je m’y avais à grand pas, ne désirant qu’une chose mettre fin à ce supplice, arrêtons cette douce folie. En face de lui, sentant son souffle sur mon visage, je me liquéfiais sur place, en attente d’une réponse à ma requête, en attente d’une réaction, telle qu’elle soit. Mon orgueil en prendrait un coup s’il comptait me repousser avec gentillesse ou non, mon cœur se romprait surement dans ma poitrine, s’il se levait pour aller en rire avec mon imbécile de frère. Les secondes semblaient s’étirer inlassablement. Soudain, il se leva de sa chaise… Soudain, son visage se rapprocha du mien, je ne fixais plus ses yeux dans l’espoir d’y voir une réponse, je regardais avec délectation ses lèvres se rapprochant des miennes.

Son regard perçait mon visage avec transcendance, aucune de mes pensées n'étaient cohérentes, non pas à cause de mon état mental limité, mais plutôt à cause du désir que j'éprouvais en cet instant et que j'étais foutrement incapable de dompter, je ne sais pour quelles raisons. J'enfouis alors mes doigts dans ses cheveux, plaquant ses lèvres avec poigne contre les miennes et aspirant avidement l'air qui parfois s'en échappait. Sa main gauche vint retrouver ma nuque, sous mon épaisse chevelure alors que je passais ma main sur son visage afin de lui donner une réalité. J’aimais cela… Ma langue se heurta à la sienne, alors que je manquais d’air à mesure que nous nous embrassions. Je n’étais plus réellement présente dans cette salle de bain, je possédais enfin ce dont je désirais depuis des minutes, il répondait positivement à ma requête, je m’en sentais d’autant plus heureuse. Dans un mouvement rapide mes jambes vinrent enrouler son corps, alors que je me retrouvais pratiquement assise sur ce lavabo. Comme des animaux qui n’auraient pas ressentirent pareille sensation, mes mains vinrent caresser chaque parcelle de son corps, se faufilant doucement sous son T-shirt, avant de perdre ses lèvres afin de reprendre mon souffle. Toujours aussi proche de lui, mon regard s’accrocha au sien… Longuement… « Ceci aurai dû être notre premier baiser. » Finis-je par souffler avant de plaquer de nouveau mes lèvres contre les siennes. Pour le moment, je me foutais bien du après, de ce qui pouvait bien se passer, je ne voulais que ses lèvres contre les miennes de son corps contre la chaleur du mien. Je ne sais ce qu’il pouvait être, je ne sais ce que je ressentais réellement, mais j’avais ce besoin incandescent de continuer, qui a m’y bruler les ailes. J’attendais avec hantise le moment, où se rendant compte de ce que nous étions en train de faire, ses mains se poseraient sur les miennes pour me refouler une première fois, donnant-donnant… Avec ce passé familier…
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