L'HISTOIRE DU PERSO
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" Je suis née dans un pays bien loin du votre, je suis née dans un pays ou le soleil et la sècheresse rendent les terres arides et presque incultivables. Je suis née dans un pays qui a une lourde histoire écrite dans le sang. Pourtant je l'aime ce pays...Belle Jérusalem qui m'a vue naître pas un beau jour ensoleillé. Je vous vois sourire vous autres les américains...comment peut-on aimer un pays ou l'on vie dans la crainte de se prendre une bombe sur le coin du nez ou alors une balle de AK 47...ou encore aller faire ses courses et se retrouver soufflé par un attenta suicide? Je vous retourne la question vous américains...comment pouvez-vous aimer votre pays de démesure, ou l'on trouve une population aussi grasse, se complaisant sans l'opulence alors qu'a l'autre bout de la planète des enfants meurent de faim? Enfin nous ne pouvons pas refaire le monde n'est-ce pas? J'aime cependant votre pays autant que le mien...

Je n'ai jamais manqué de rien dans ma famille...je n'ai jamais eu faim, jamais eu soif, lorsque j'étais malade, mes parents on toujours eut recours aux meilleurs médecins pour soigner mes maux. Il faut dire que je suis née dans une famille un peu spéciale. Une famille qui profite du chaos ambiant pour construire sa fortune. Mon père était la tête d'un important réseau mafieux d'Israël. Ma mère l'assistait dans ses démarches. Vous comprenez mieux pourquoi je n'a jamais manqué de rien? Lorsque j'étais enfant, mes parents se sont toujours efforcés de me tenir éloignée de leurs affaires, de leur milieu. Et même si je croisais des personnes étranges, je n'avais pas le droit de leur parler. Ma maison était immense, et c'est pour cette raison que je n'avais pas le droit de sortir. On me répétait souvent que la demeure était suffisamment grande pour que je puisse m'amuser, que le jardin suffisait. Cela me valait de belles crises de larmes car je trouvais cela injuste de toujours rester enfermée. Cela impliquait que je n'avais pas non plus l'occasion de m'amuser avec les gosses du quartier hormis ceux des différents membres appartenant au réseau de mon père. Le temps passa et je me rendis alors compte des actions de mon père. Dans mon pays, on perd vite son innocence pour prendre réellement conscience des choses qui vous entoure. Je pris donc rapidement conscience des actions de mes parents. Nous étions assez proches eux et moi et aucun discours n'était fermé avec eux. Ce qui était plaisant tandis que des milliards de questions à propos de leur "travail" me brûlaient les lèvres. Petit à petit j'appris les activités peu avouables de ma famille.

Malgré cela, je ne les aimais pas moins. Mon père eut alors l'idée me laisser un peu plus d'indépendance, un frère de mon père m'apprit à me battre, me servir de différentes armes. Tout cela dans le but de savoir me défendre lorsque je m'aventurais à l'extérieur. Parce que oui, maintenant que j'étais en âge d'aller au collège, mon père n'avait autre choix que de me faire scolariser là-bas. Ma mère avait aussi beaucoup insisté pour que j'aille là-bas, pour pouvoir me socialiser! Je pus alors profiter de la vie à l'extérieur! Aller à l'école, me faire des amis, mais tout en restant sur mes gardes et en ne parlant pas des activités de mes parents...j'étais une proie facile pour les envieux qui jalousaient les business de mon père...tout comme les flics d'ailleurs!
J'étais plutôt une bonne élève, j'avais une ribambelle d'amis, presque pas d'ennemis (mon nom de famille à beaucoup contribué à cela). J'étais une petite fille heureuse...Du haut de mon petit nuage, je me sentais intouchable...considéré comme une petite princesse par tout le monde! Mais à un moment, la dure réalité fini toujours par faire irruption. Cette réalité me rattrapa alors que j'étais adolescente. Quelqu'un arriva à tuer mes parents...par balle alors qu'ils se rendaient sur un lieu de transaction. Inutile de vous décrire dans quel état j'étais. Dans mon esprit, mes parents ne pouvaient pas mourir, ils étaient comme ces supers méchants que l'on voit dans des dessins animés...ils pouvaient se faire arrêter mais les méchants ne mouraient jamais réellement!

Jamais je ne me suis retrouvée dans un tel état de solitude, de détresse. Mon oncle me prit alors sous son aile, chez lui. Je partageais alors la maison avec mes cousins et ma tante. Ils étaient tous bons envers moi mais moi, je ne voulais pas de leur affection, je voulais que l'on me rende mes parents. Quelques mois plus tard, mon oncle prit la tête de la mafia, il décida alors, pour ma propre sécurité de me faire partir de pays. Me faire partir de ma douce et cruelle Jérusalem. Ce fut un déchirement supplémentaire pour moi mais dans le fond, mon oncle n'avait pas le choix. Il voulait m'envoyer en Amérique. J'avais de nouveaux papiers d'identité, j'avais appris à parler la langue, il ne me restait plus qu'à préparer mes valises et partir. Après des adieux plutôt froids, je pris l'avion pour le pays de la démesure.
J'avais déjà un pied à terre là-bas, on avait même fait mon inscription dans un nouveau lycée. Je ne m'appelais plus Sara mais Kirsten Abigail, Meyer...

M'habituer à la vie américaine ne fut pas difficile, il faut dire que ces personnes là avaient la vie plutôt facile. Ici pas de risque de me faire attaquer par des ennemis de mon père...mais je vivais tout de même avec cette crainte permanente de me prendre une balle perdue. Dame Paranoïa ne disparait pas d'un seul coup lorsqu'elle a toujours fait partie de votre vie. Le temps passa, j'obtins mon bac...j'étais seule. Et puis un évènement vint une nouvelle fois perturber mon semblant de vie tranquille.
Cependant, cette fois-ci ce ne fut pas un incident qui me toucha personnellement...il toucha l'Amérique toute entière! Les morts se remettaient à marcher. Dieu était-il devenu fou pour permettre ainsi aux personnes disparut de fouler de nouveau la terre des vivants? Bons nombre de mes camarades périrent sous les crocs de ces immondes créatures. L'enseignement de mon oncle dans l'art du combat et de la manipulation des armes me rendit grand service. En Amérique, il est plus facile d'obtenir des armes que des soins médicaux! Je décidais alors de me débrouiller seule, me déplaçant toujours, évitant les grandes villes ou les zombis pullulaient comme les parasites sur les clochards! Je prenais toujours le strict minimum, toujours une réserve d'eau, de la nourriture lyophilisée et des médicaments. Je tentais de survivre comme je le pouvais.
Cela dura quelques années...je me souviens encore du premier zombi que j'ai tué...très traumatisant puisqu'il s'agissait de coller une balle dans le front d'un petit garçon. C'était lui ou moi...j'avais beau me dire qu'il était mort mais je ne pu me résoudre de suite à tirer dans son visage d'enfant. Finalement la raison l'emporta et je lui donnais alors le repos éternel. A partir de ce moment là je n'hésitais plus un seul instant à jouer de la gâchette pour me protéger. Je ne tirais pas vraiment d'exaltation de tirer sur les "fétides", je trouvais même cela répugnant...j'ai en horreur le bruit que fait la balle lorsqu'elle transperce la boite crânienne. Un son flasque...et une odeur pestilentielle s'échappe de leur carcasse putride.

Je pensais finir ma vie en solitaire, attendant qu'un jour les morts ne soient trop nombreux pour moi. C'est alors que j'entendis qu'une zone de sécurité existait. Rester ainsi toute seule ne rimait à rien, il fallait que je potentialise mes chances de survivre. Je pris donc la route pour parvenir jusqu'à la zone de sécurité. Là on m’accueillit en même temps que d'autres rescapés. Cela faisait du bien de voir d'autres personnes bien vivantes elles! "

Bien que jeune à l'époque, elle décida de s'impliquer dans l'accueil et le soin des réfugiés. Elle fit la connaissance du directeur de la zone et lui avoua alors qui elle était réellement, d'où elle venait et ce qu'elle faisait. Après ces révélations, la belle devint l'assistante du directeur. La jeune israélienne s'en était plutôt bien sortie...elle espérait que les choses à présent s'arrangeraient...que l'humanité se relèverait.