L'HISTOIRE DU PERSO
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WASHONGTON, Il y a 4 ans

"Bienvenue dans cette vie Sharon Elizabeth Katherine Del Norton.

Tu parle d'un nom à rallonge pour une petite fille de 37cm et de seulement 39 kilos. Ma mère avait souffert 15 heures sur la table d'accouchement pour donner naissance à un tout petit bébé. La vie est parfois irronique."

Relevant la tête de mon journal, je fixais la porte de mon appartement que je venais de prendre pas loin de celui de mes parents et de mes deux petits frères, les jumeaux de la famille. J'avais voulu prendre mon indépendance à seulement 21 ans et c'était aujourd'hui chose faite. J'attendais d'une minute à l'autre la visite de mes jumeaux préférés qui fêteraient demain leur 19 ans et moi, mes 21 ans. Le temps qu'ils arrivent, je me replongeais dans l'écriture de ma première partie de vie dans mon tout nouveau journal intime.

"C'est ainsi que je vis le jour, dans une clinique privée de Washington DC, pas très loin de la maison blanche cela dit en passant. Mes parents étaient tous deux bien intégré dans la vie de Washington malgré qu'ils soient français et donc pas nés aux Etats-Unis. Ils étaient notaires dans le même cabinet mais ne travaillaient pas sur les même dossiers. J'ai ainsi grandit entouré de l'amour de mes parents. Et seulement 2 ans après ma naissance, j'eus droit au plus beau cadeau d'anniversaire: deux petits garçons, des jumeaux. Ils sont nés le même jour que moi. Je fus de suite proche d'eux et je pris grandement soin d'eux quand ma mère me demandait de garder un oeil sur les jumeaux turbulents comme on les surnomma assez vite."

Soudain, des coups furent frappés à ma porte. Reposant mon journal, je le rangeais dans un des tiroirs de mon bureau et me levais de ma chaise: mes frères étaient arrivés. Je leur ouvris la porte et les laissais s'installer dans mon salon. Comme je l'avais écris dans mon journal, nous étions très proches tout les trois. Je leur servis un verre de coca à chacun et je me permis un petit verre de vin. Nous avions tous les trois été dans les même écoles tout au long de notre scolarité et ce n'était que dernièrement que nous étions séparé, moi ayant commencé des études d'infirmière et eux, c'étant tourné vers le cinéma et les cascades. Comme quoi ils étaient de vraies têtes brûlées. On passa l'après midi ensemble, à bavarder. La soirée étant bien commencé, ils décidèrent de partir pour ne pas inquiéter les parents. De vrais poules ces deux là d'ailleurs. Je décidais d'ailleurs d'aller me coucher, voulant être en forme pour la journée de demain, qui allait être riche en émotion.



ZONE SECURISEE, Aujourd'hui

Me détournant de mon ordinateur, je me permis un regard par la fenêtre. Depuis trois ans, ma vie avait bien changé. Déjà, la vie que j'avais avant n'existait plus: je n'étais plus infirmière et j'avais à jamais perdu ce qui comptais le plus pour moi. Ma famille avait été contaminé par le virus qui s'était répandu et j'avais perdu mes deux jumeaux préféré. Me levant donc, je passais ma blouse et je pris la direction du laboratoire de recherche. Je voulais mettre la main sur le remède qui pourrait guérir ma famille et me faire retrouver mes deux jumeaux. Parce que bon, j'aimais mes parents mais je préférais de loin mes deux jumeaux. Mes parents avaient leur vie et je voulais que mes frères aient la même chance. Dans les couloirs, je croisais quelques personnes que je connaissais et les saluais d'un signe de tête.

J'espère que nous trouverons vite le remède pour que l'humanité se relève. Je ne m'étais que très rarement le nez hors de la zone sécurisée et je ne sortais jamais seule car la seule fois où cela m'étais arrivé, j'avais bien faillit y perdre la vie. Je me baladais mais pas sur l'avenue, cherchant des survivants... mais mon chemin croisa celui d'un zombie. Croyez moi, je m'en serais bien passé. Sans l'arrivée d'un humain, je serais morte. Je n'eus pas le temps de remercier cet homme que déjà, il repartait... Je ne sais toujours pas qui il était et pourquoi il m'a aidé. Toujours est il que depuis ce jour, je ne quitte jamais la zone sécurisée sans être accompagné d'un homme. Mais je ne désespère pas de pouvoir, un jour, ressortir toute seule sans craindre pour ma vie.