L'HISTOIRE DU PERSO
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L' H I S T O I R E D E M A V I E

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CHAPTER ONE ♦♦« when i get sad, i stop being sad and be awesome instead ! true story... »

15.12 à Charlotte, USA. Un petit couple de la bourgeoisie américaine se rend en quatrième vitesse à l’hôpital de la ville. La jeune femme, enceinte jusqu’au yeux, s’apprête à mettre au monde son enfant. Monsieur Ainsworth est tout excité à l’idée de cet évènement. Il attendait cela avec impatience depuis maintenant neuf mois. Chérissant sa petite femme adorée et faisant le maximum pour qu’elle soit en bonne condition, il n’a pas raté une seule occasion de se montrer attentif et compatissant. Madame Ainsworth, elle, désirait un enfant depuis le jour où sa meilleure amie tomba enceinte à dix-huit ans. Materner un petit être, prendre soin de lui et le chérir était tout ce qu’elle désirait. Le couple était bel et bien sur le point d’avoir le petit bout de chou qui comblerait leur vie de bourgeois de la haute société américaine. En salle de travail, la jeune femme donnait tout ce qu’elle avait. Le père, lui, était tombé évanouit dès le début des opérations. Une demi-heure plus tard, une jolie petite fille ouvrit les yeux et poussa ses tout premiers cris. C’est alors que la petite Violence Ainsworth fit son apparition sur la planète Terre, sur le continent Américain, dans la ville de Charlotte. Cependant, on ne peut pas dire que la petite fille soit réellement attendue. Madame avait déjà donné la vie à une fille il y a deux ans de cela. Elle porte même le doux nom de Néméshys. Maintenant, elle attendait simplement d'avoir un garçon, pour être comblée. Quant à son père, il est tout de suite tombé amoureux de sa petite tête d'ange et s'est juré de veiller sur elle.

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CHAPTER TWO ♦♦« t’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! »

Il s'en est passé des choses en dix ans. Beaucoup de choses. Violence Ainsworth a grandit. Elle commence tout juste à prendre conscience de certaines choses de la vie. Mais revenons d'abord sur les dix années que la fillette a traversé depuis sa naissance. Sa mère ne s'est jamais vraiment occupée d'elle, c'est à peine si elle prenait le temps de la nourrir. C'est donc son père qui prit les choses en main et fit en sorte que la petite brunette grandisse avec toute l'attention et l'amour qu'elle méritait. Néméshys s'était elle aussi prise d'affection pour sa petite soeur, donnant ainsi un peu d'aide à son père lorsqu'il en avait besoin. Sa mère était dépitée de voir tout cet amour graviter autour de cet enfant, qu'elle songea parfois à l'abandonner mais elle n'en n'eut jamais le courage, la force. A chaque fois que Violence lui posait une question, madame se terrait dans un silence interminable. Cependant, la petite ne comprenait pas, alors elle insistait et madame finissait par la gifler. Autant dire que sans la présence de son père et de sa soeur, la petite Ainsworth n'aurait jamais vécu assez longtemps pour profiter de la vie.
Dix ans se sont écoulés ainsi. Dix longues années. Aujourd'hui, nous sommes le quinze décembre. Violence a dix ans. Dix ans et toutes ses dents. Elle aurait pu avoir une fête d'anniversaire avec ses amis mais elle ne l'a jamais eut à cause d'une mère trop irritable et sans cœur. Elle aurait pu avoir des tonnes de cadeaux mais elle n'en n'eut que deux à cause d'une mère pleine aux as mais bien trop radine pour sa seconde fille. L'un venait de Néméshys. Elle lui avait acheté un collier identique au sien avec toutes les économies qu'elle avait faites pendant l'année. Ce collier représentait le lien qui les unissait, telle des jumelle avec quatre années de différence d'âge. Le second venait de son père. C'était une magnifique boîte à musique en bois gravé. Il y avait une ballerine à l'intérieur, qui tournait sur elle-même lorsque la musique se déclenchait quand on ouvrait la boîte. La musique était celle du dessin animé Anastasia, que la belle aimait tant regarder. Elle chérirait cette boîte à musique, elle le sait. Il n'y avait pas de troisième cadeaux. Sa mère avait même oublié son anniversaire. Je vous laisse donc imaginer les pensées d'une gamine de dix ans ce jour-là.
Cinq ans plus tôt, madame Ainsworth accoucha d'un petit garçon. Enfin, elle avait eut ce qu'elle désirait. Elle l'avait appelé Ezechiel. Elle était toujours après lui, le pouponnant, le chérissant comme la prunelle de ses yeux. Pendant ce temps, Violence essayait d'avoir l'affection d'une mère qu'elle trouvait en sa soeur aînée. Pourtant jalouse du bonheur de son petit frère, Violence n'a jamais cessé de l'aimer. Il faisait parti de la famille, le sang identique au sien coulait dans ses veines. Elle le protégeait de tout et de rien. Elle avait de l'affection à apporter à un être qui en demandait. Les trois enfants de la famille Ainsworth étaient très proches et le seront pour toujours. Ils se l'étaient jurés.

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CHAPTER THREE ♦♦« un cœur qui a cessé de battre peut-il encore se briser ? »

Dix années ont passées. Dix années pendant lesquelles Violence a changé radicalement de comportement. Dix années durant lesquelles la jeune femme a énormément grandit, murit et prit en assurance. Aujourd'hui, elle ne parle plus à sa mère et cela ne la dérange pas. On dit toujours que l'on n'a qu'une seule mère et qu'un seul père. Violence, elle, n'a qu'un père. A ses yeux, sa mère n'existait pas. Cela dure depuis qu'elle a quinze ans. En effet, elle a compris, cette année-là, que sa mère n'avait jamais désiré avoir une seconde fille.
__ VIOLENCE « Très bien, dans ce cas, considère que tu n'as jamais eu qu'une seule fille. Moi, je n'ai jamais eut de mère et cela ne me dérange en aucun cas puisque c'est papa et Aylinn qui se sont occupés de moi depuis quinze ans ! »
Ceci est la dernière chose que la brunette ait dit à sa mère. Autant dire que depuis ce jour, elle se sent mieux, plus légère, plus libre. Par ailleurs, et pour la première fois depuis sa naissance, elle organisa une immense fête pour ses seize ans. Fête qui se déroula chez elle, bien évidement. Néméshys était présente, en cas de problèmes, et son père avait été avertit. Vous n'imaginez même pas la tête de sa mère lorsqu'elle rentra chez elle. En ce qui concerne sa relation avec sa soeur, Violence ne s'est jamais sentie aussi proche d'elle. Les deux demoiselles ont fait les quatre cent coups ensemble. Elles se confient tout et se protègent mutuellement. Quand Violence a coupé les ponts avec sa mère, Néméshys l'a soutenu, bien qu'elle continuait d'aimer sa mère comme sa génitrice, sa créatrice, sa mère.
__ NEMESHYS « Je te protégerai toujours, quoi qu'il arrive. Tu es ma petite soeur et je t'aime. Mais ne m'empêche pas de continuer ma vie avec maman. »
Violence comprenait parfaitement et ne lui a jamais reproché sa proximité avec leur mère. Quelque part, la brunette était jalouse. Mais elle ne le montrait pas. Elle, elle avait la personne la plus chère à ses yeux : son père. Ils se sont toujours très bien entendu. Il est comme son meilleur ami et son confident. Il faut cependant bien avouer que parfois, elle abuse de sa gentillesse afin de lui demander un service ou obtenir ce qu'elle veut. Une chose est certaine, lorsqu'elle quitterait la maison, elle l'appellerait tous les soirs. Le plus dur fut de le dire à son petit frère, mais celui-ci fut bien plus compréhensif qu'elle ne l'aurait pensé.
Aujourd'hui, Violence a dix-huit ans. Elle est à New-York et a intégré une prestigieuse école. Il ne lui a fallu que quatre mois pour trouver un petit ami. Seulement, entre eux, cela ne pourrait pas marcher. Après six mois de vie en tant que couple, l'heure des séparations était arrivée.
__ VIOLENCE « Écoute. Je n'aime pas dire ça mais ... Il faut que l'on arrête là. Crois-moi, ce n'est pas de bon cœur que je fais ça mais toi et moi, on n'y arrivera jamais. »
__ JILLIAN « C'est à cause de lui que tu me quittes ? »
__ VIOLENCE « Mais de qui tu parles ? »
__ JILLIAN « Bamey, qui d'autre ? »
__ VIOLENCE « Arrête, nous ne sommes que de simples amis rien de plus et tu le sais, merde. »
__ JILLIAN « Alors c'est comme ça ? C'est fini ? »
__ VIOLENCE « Oui, c'est fini ... »
La jeune femme lui déposa un léger baiser sur la joue, tourna les talons et s'en alla sans jamais se retourner. Et s'il avait raison. Si c'était à cause de lui réellement ?

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CHAPTER FOUR ♦♦« parce que quand on est accroc, même si ça fait mal... parfois ça fait encore plus mal de décrocher. »

Deux ans. Deux ans que Violence est à New-York, dans son propre appartement. Un an qu'elle est célibataire. Un an que sa vie sentimentale se résume à du grand s'importe quoi : plan cul, coucherie et histoire d'un soir. Mais si elle se comporte ainsi, c'est de sa faute. C'est lui qui la pousse à passer sa jalousie sur d'autre. C'est lui, toujours lui, encore lui, rien que lui.
__ VIOLENCE « Raaaaaaah, je le déteste ! »
Allongée sur son lit, la brunette jeta son stylo contre le mur. Elle avait un devoir à rendre pour le lendemain et n'arrivait pas le moins du monde à se concentrer. Pourquoi avait-il toujours cette manie de la hanter quand il ne le devait pas. En même temps, entre les précieuses nuits qu'elle passe dans ses bras et le reste, on ne peut pas vraiment dire qu'ils se quittent souvent. La brunette soupira et se leva. il fallait qu'elle le voit si elle voulait finir ce travail. Vêtue d'un jean simple, de converses hautes et d'un chemisier blanc, Violence quitta sa chambre. Tout au long du trajet, elle se demanda pourquoi elle y allait. Elle savait très bien qu'il aurait passé la nuit avec une autre qu'elle. Avec qui cela avait été hier soir ? Elle la connaissait ? Toutes les questions banales d'une femme jalouse se bousculaient dans sa tête. Elle ignorait vraiment pourquoi elle se demandait tout cela mais c'était un fait, il hantait son esprit. Jusqu'à ce qu'elle arrive devant la porte de son appartement, elle était décidée à lui parler. Seulement, au moment de poser sa main sur la poignée de la porte, le doute l'envahit. Elle n'eut cependant pas l'occasion de fuir. La porte s'ouvrit et une jeune femme blonde quitta la chambre. Violence le va les yeux au ciel, soupira et entra sans crier garde.
__ VIOLENCE « Non mais c'est pas possible, je ne vois jamais la même... Bamey chéri arrête un peu de changer... J'arrive pas à suivre et puis tu devais me réserver cette nuit... »
Avant de venir elle avait tout de même pensé à lui acheté un paquet de cigarette. Elle le connaissait par cœur et savait très bien qu'à cette heure-ci il allait se lever et donc, allumer sa première clope. Elle l'observa allumer sa cigarette et tirer une bouffée de fumée. Elle aimait tant le voir faire. Un petit sourire en coin vint s'installer sur son visage.
__ BAMEY « Tu viens quand tu veux, je suis toujours libre pour toi et tu le sais aller raconte moi ta soirée... »
Elle soupira. Très tactile, la jeune femme vint s'allonger tout contre lui, posant sa tête sur l'épaule du jeune homme. Elle était bien, elle ne pouvait pas le nier. Cependant, jusqu'à quand ce cinéma allait-il durer ?

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CHAPTER FIVE ♦♦« peut-être donnons-nous tous le meilleur de nous-mêmes à ceux qui de leur côté, ne nous accordent que rarement une de leurs pensées. »

Deux ans. Deux ans de pur bonheur. Après avoir passé trois années de plus dans cette école de New-York, Violence est enfin rentrée chez elle, à Charlotte. Elle s'est jurée d'y retourner aussi souvent que possible. Là-bas, elle a trouvé un asile à tous ses soucis. Là-bas, elle était en mesure de fuir sa mère. Là-bas, elle avait tout oublié de son passé chaotique. Bien évidement, elle était sans cesse restée en contact avec Néméshys, Ezechiel et son père. Elle ne pouvait pas faire autrement. Elle avait besoin d'eux pour avancer dans cette jungle incroyable. Cela fait maintenant un an qu'elle a retrouver sa douce Charlotte à elle. Avec son diplôme en poche, elle a pu être embauchée d'abord dans un cabinet d'avocat qui avait besoin de ses services en tant qu'interprète, ensuite dans une agence de voyage - toujours en tant qu'interprète - et enfin dans le monde politique. Elle sert donc d'interprète pour les hommes politiques américains. Cependant, comme ce travail ne lui suffit pas pour vivre tous les jours parce que oui, les interprètes ne sont pas toujours demandés non plus, elle fait de la traduction dans les meetings, elle traduit des livres, sert de guide pour les visites de monuments pour les étrangers, et parfois même, elle retourne donner un coup de main dans son ancienne agence de voyage. Cette jeune femme totalement épanouie est donc pleine de ressources et saura, j'en suis certaine, vous montrer toutes les facettes de sa personnalité. Elle est fiancée à Bamey et est plus proche que jamais de sa soeur aînée. Comme quoi, on peut être brune, épanouie et intelligente. Cependant, mademoiselle se demande encore comment tout ce bonheur peut durer sans embuche ...
En fait, il n'a fallut que quelques secondes pour que sa petite vie rêvée ne se transforme en pur cauchemar. C'était un matin comme les autres. Elle allait chercher le journal, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Mais, contrairement à l'habitude, sur son pallier, un zombie se tenait là, prêt à l'agresser. Son premier réflexe fut tout simplement de lui coller un coup de poing dans la figure. Cependant, il ne fallait pas croire que cela s'arrêterait ainsi. Quelques jours plus tard, elle rentrait chez elle après avoir fait les courses avec sa soeur et son fiancé. Elle trouva ses parents et son petit frère dans un état incomparable. Ils avaient été transformé en zombies. Ce fut horrible. Elle ne savait pas trop quoi faire. Bamey étant devenu agent de police, il fut relativement facile de trouver un moyen d'en finir. Cependant, ce fut la chose la plus difficile qu'elle n'a jamais eu à faire dans sa vie. Bamey se chargea de la mère, Néméshys du père et elle du frère. Elle se s'en ait pas encore remise et ne s'en remettra probablement jamais.
Aujourd'hui, Violence et les autres survivants tentent tant bien que mal de sauver leur peau, chacun ayant choisit leur moyen de se préserver de la mort. La jeune Ainsworth, elle, à choisit de se battre contre ces revenants sans pitié. Et quoi qu'il advienne, elle se battra jusqu'à son dernier souffle ...