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 When we meet again

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Daemon L. Connor

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MessageSujet: When we meet again   When we meet again Icon_minitimeDim 2 Jan - 5:02

When we meet again




Daemon L. Connor && Aileen J. Blackhood
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Comme toutes les nuits depuis quelques années maintenant, je me réveillais en sursaut, le corps transpirant de sueur et le cœur battant à grande vitesse. Le moindre petit bruit, aussi insignifiant soit-il, suffisait à me réveiller et à me mettre sur mes gardes. Cela faisait maintenant une petite semaine que j’avais trouvé refuge dans cette zone sécurisé mais mes habitudes et mes craintes n’en était pas pour autant amoindri. Je savais qu’ici j’étais en sécurité, que je pouvais dormir tranquillement, sans crainte de me faire attaquer par ces zombies qui hantaient les rues en dehors de ses murs. Je le savais et pourtant, j’avais du mal. Mais je savais qu’on ne pouvait pas perdre en une semaine des habitudes et peurs qui ont subsistés pendant plusieurs années.
Me levant de mon lit, car oui maintenant je bénéficiais d’un lit, je partis boire un grand verre d’eau dans la cuisine avant d’aller prendre une douche et me préparer. Il n’était que 4h du matin cependant je n’avais déjà plus sommeil. J’avais dormis bien plus que d’habitude et de plus, sur un matelas et des draps, ce qui avait contribué à me reposer bien plus que je ne le pensais. Une fois propre, j’enfilais alors mes vêtements ainsi que les protections que j’avais pu dérober dans une base militaire durant mon voyage. Un gilet par balle, des protections coudes et genoux ainsi que des gants en mitaine renforcés. Accrochant mes Beretta sur mes cuisses et plaçant mon sabre dans mon dos, je sortis donc de ce petit appartement, enfin, de cette chambre, et pris la direction des quartiers d’administrations et de directions de la zone sécurisé.

Dès les premiers jours de mon arrivé, j’ai du subir des tests médicaux ainsi que physique et de combat pour savoir ce que je pouvais faire pour aider les survivants et cette colonie. Rapidement, on me plaça dans le groupe des militaires et de ceux qui pouvaient partir en mission sur l’extérieur pour récupérer des survivants qui pouvaient communiquer avec nous et nous dire leurs emplacements. La zone sécurisé était immense et pouvait accueillir bon nombre de personne. Je me demandais encore qui avait bien pu bâtir une telle chose. Cependant, cela n’était qu’une simple question qui n’avait que peu d’importance. Cette oasis de pureté et de protection était ce que tout le monde cherchait pour pouvoir survire du mieux possible. Moi-même je l’avais cherché. Même si je ne savais pas qu’elle existait, j’avais longuement cherché un tel endroit pour pouvoir survivre et me reposer auprès d’être humain et non continuer de côtoyer les zombies.
Arrivant dans les bâtiments d’administration, je montais alors à l’étage concernant les missions que les hauts placés donnés à leur troupe. On m’avait dit quelques jours plus tôt qu’on avait besoin de moi, comme de tout le monde et que je me devais de venir voir quel genre de mission on pouvait me proposer. Quelques personnes étaient déjà debout à cette heure et je souris en voyant que je n’étais plus le seul à dormir. En même temps, je me voyais mal commencer une mission à midi passé et n’avoir qu’une après midi pour la remplir voir même coucher dehors. Plus tôt je la commençais, mieux ce serait. Une jeune femme vint alors me voir, certainement une conseillère ou secrétaire qui était chargée de distribuer les papiers des missions, et me brieffa concernant le travail que je devais effectuer. D’après les informations, une jeune femme était partie seule en mission de ravitaillement en Californie et depuis deux jours, plus personne n’avait de nouvelle de sa part. Silence radio, plus rien. Ma mission était donc de partir en Californie à la recherche de la jeune femme et de l’aider, si je la retrouvais en vie, à finir cette mission de ravitaillement et revenir le plus rapidement possible ici. Une mission pas très compliqué en soit. Enfin, je dis ça, je ne dis rien. Sachant que la Californie n’était pas très très proche de là et qu’il fallait que je retrouve une jeune femme blonde parmi des milliers et des milliers de mort vivant… Cette mission s’annonçait au final bien plus long et compliqué que ce qu’elle laissait paraître.

Souriant à la jeune femme, j’acceptais alors la mission et cette dernière m’accompagna jusqu’à l’armurerie où j’allais pouvoir prendre les armes que je voulais et m’équiper pour cette mission. Etant seul, je me devais d’être protéger au maximum et mettre toute les chances de mon cotés. Après quelques minutes de marches nous arrivâmes enfin dans la pièce d’arme et mes yeux se baladèrent de toute part devant le nombre invraisemblable et incroyable d’arme et de munition dont disposait la zone sécurisé. Sans trop réfléchir d’avantage je pris alors des munitions pour mes Beretta, m’équipa de deux fusils à canon sillés ainsi que d’un fusil d’assaut à tir rapide et à chargeur grande capacité. Plaçant tout ceci sur moi, je pris alors place dans un véhicule blindé d’intervention rapide et pris la route en direction de la Californie.
Il était 7h du matin et le soleil commençait à se lever. Mes yeux se baladaient tranquillement entre la route et les alentours pour voir s’il n’y avait personne alors que les premiers zombies se faisaient voir plus j’approchais des anciennes grandes villes. Le sourire aux lèvres, j’en écrasais quelques uns qui se trouvaient sur mon passage et continua ma route. Le nombre des mort vivant augmentait à vitesse grand V plus j’approchais de la Californie et je me demandais alors comment je pouvais faire pour retrouver la jeune femme. Continuant de rouler, je branchais ma radio sur le canal qu’elle devait normalement utiliser et lui envoya un premier signal de ma présence sur les lieux.

« Ici Daemon, envoyé par la Zone Sécurisé pour te retrouver et t’épauler. M’entends-tu ? »

Les secondes passèrent, puis les minutes et aucune réponse ne parvint. J’entrais alors dans les frontière californienne et brancha mon canal sur celui de la Zone sécurisé pour leur faire part de mon avancement.

« Maman ours ici ourson, je répète, maman ours ici ourson. Arrivé en Californie et rien à signaler, aucune présence humaine parmi la horde anormalement importante de zombie. Je continue la mission. »

Accélérant, je continuais ma route alors que mon blindé écrasait avec facilité les groupes de zombie qui avaient pris place dans les rues de Californie. Le soleil commençait à taper fort et je décidais alors de changer de direction pour me trouver un endroit plus calme. J’empruntais alors le chemin principalement étudié que la jeune femme avait du suivre pour sa mission et essaya dès lors d’avoir de ses nouvelles et de la retrouver. Garant le blindé dans un coin assez calme, je me mis alors à marcher en restant dans les coins d’ombre pour éviter les zombies et farfouilla un peu les alentours du premier quartier qu’elle avait du visiter. Une pharmacie, pratiquement vide de médicament, une épicerie ou encore une petite armurerie de quartier. Mais il n’y avait rien. Aucune trace d’activité humaine récente dans les environs. Reprenant ma marche, je partis dans un autre quartier aux alentours et me remis à la recherche de trace ou encore d’indices susceptible de me donner des informations concernant la présence ou non de la jeune femme sur les lieux. Il y avait quelques traces de sang ci et là mais cela ne pouvait m’indiquer s’il s’agissait de son sang à elle. Soudain, j’entendis un bruit dans la rue à coté. Des grognements en plus d’un bruit de ferraille qui se faisait trainer sur le bitume. Me cachant derrière un comptoir, je laissais mes yeux sortir légèrement pour voir de quoi il s’agissait. Une petite bande d’une dizaine de zombies, si je comptais bien, traversait les lieux surement à la recherche de chair fraiche. Et il y en avait un bien plus gros que les autres qui avait l’air de trainer une arme assez imposante. Je retins alors mon souffle, évitant de faire le moins de bruit possible avant de rebrousser chemin et de me faufiler ailleurs, restant toujours dans les zones d’ombre.
Deux jours sans nouvelle. Etait-elle toujours en vie ? Comment avait-elle fait pour survivre dans un endroit pareil où le nombre de zombie était tel qu’il était pratiquement impossible de bouger ou de rester plus de quelques minutes au même endroit. Si elle était encore en vie, alors elle avait du trouver une planque assez bien isoler et protéger du reste où aucun zombie ne pouvait la trouver. J’espérais que ce soit le cas et que je n’ai pas à rapporter son cadavre. Continuant ma route, je faisais attention tout autour de moi, le fusil d’assaut dans les mains prêt à m’en servir en cas de besoin. Mais je devais éviter le plus longtemps possible d’attirer l’attention sur moi sinon je ne retrouverai pas cette jeune femme et serrai obligé de partir d’ici avant de me faire bouffer. Je devais cependant la retrouver et l’aider avant de la ramener en sécurité. J’espérais qu’elle avait survécut à cet amas de mort vivant. Je continuais alors tranquillement ma route en faisant le moins de bruit possible avant qu’un flash ne m’aveugle l’espace de deux petites secondes. Comme si le soleil avait reflété sur une vitre et était venue sur mon visage. Croyant cela, je ne m’arrêtais donc pas sur ce détail jusqu’à ce qu’un second flash m’aveugle. M’arrêtant alors, je me mis à regarder de toute part tout autour de moi jusqu’à repérer la position de ce flash. Un troisième flash vint transpercer mes yeux et c’est en courant et en faisant extrêmement attention que je me dirigeais vers une petite maison d’un quartier résidentiel. Un humain ? Y avait-il un humain de caché là dedans ? Pénétrant dans la maison, je me dirigeais rapidement vers l’étage et chercha avec beaucoup de difficulté une trappe menant au grenier d’où provenait le flash. Enfin… je pensais qu’il y avait un grenier mais je n’en savais que trop rien. D’après la direction du flash, cela venait de la toiture mais il n’y avait aucune fenêtre. Donc il devait provenir d’un trou dans la toiture et le soleil avait du se reflétait sur un bout de verre ou alors la lunette de viser d’un fusil de précision. Je tâtais alors doucement le plafond de l’étage dans l’espoir de trouver une ouverture et de découvrir si oui ou non, il y avait un être humain…






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Aileen J. Blackhood

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MessageSujet: Re: When we meet again   When we meet again Icon_minitimeMer 5 Jan - 8:30



DAEMON & AILEEN


Aileen aimerait avoir l'autorisation de garder constamment une arme sur elle. Et si les zombies réussissaient à entrer dans la zone ? S'ils étaient envahis ? Comment feraient-ils pour survivre ? Des dizaines, pour être gentil, de personnes mouraient suite à un tel incident. Après tout, la plupart des survivants étaient totalement apeurés à la vue d'un zombie, si, en plus, ils n'avaient pas la permission de garder une arme sur eux, ils couraient tous à la catastrophe. Evidemment, Aileen pouvait également comprendre pourquoi les armes étaient interdites dans la zone, mis à part les militaires, évidemment. Après tout, personne n'était à l'abri d'un incident. Les névrotiques étaient nombreux ici et ils leur seraient tout à fait possible de confondre un survivant avec un zombie, tant la terreur régnait toujours, malgré la sécurité presque infaillible de la zone. Et puis, les suicides aussi devaient être évités. Toujours est-il qu'Aileen n'en avait que faire. Elle n'était pas névrotique, ni suicidaire, alors pourquoi devrait-elle ne pas être protégée en permanence en ayant une arme sur elle ? Ce n'était pas une arme à feu, elle ne voulait pas non plus qu'on la vire de la zone, en revanche, c'était un couteau, qu'elle gardait dans sa chaussure ou caché sur elle, là où personne ne pourrait la voir. Ainsi, si elle se faisait attaquer, elle pourrait se défendre. Car elle savait très bien que se prendre à un zombie à main nus relevait du suicide pur et simple. Et puisqu'elle n'avait nullement l'intention de mourir dans les années à venir, elle devait faire attention à tout ce qu'elle faisait. A commencer par ça. Bien sûr, cela ne signifiait pas pour autant qu'elle comptait rester en permanence dans la zone, protégée par des militares, loin de là. Elle sortait souvent, pour aller accomplir des missions qu'on lui donnait ou tout simplement pour aller tuer quelques zombies, une mission qu'elle se donnait elle-même. Pas parce que ça l'amusait, après tout, les zombies restaient des humains comme tout le monde à la base, simplement parce qu'elle savait que c'était nécessaire, si elle voulait retrouver, un jour, une vie normale. Ou du moins, aussi normale qu'une vie ne pouvait l'être.

De nouveau, Aileen se réveilla en sursaut, revivant encore et encore la même scène, celle du décès de sa mère. Ou plutôt, celle du meurtre de sa mère. Aileen l'avait tuée. Certes, la femme qui l'avait mise au monde, à ce moment là, n'avait plus toute sa tête, bien au contraire. Venant d'être transformée en zombie, elle n'avait plus conscience de ce qu'elle faisait. Mais jamais Aileen n'aurait pu la laisser tuer son propre fils. Elle tenait beaucoup trop à son père, elle avait la certitude que sa mère n'était pas elle-même et elle ne voulait pas également perdre son frère. Cela aurait été trop dur, pour elle. Et d'ailleurs, c'était trop dur. Chassant ces sombres pensées de sa tête, Aileen sortit de son lit, attrapa quelques vêtements au passage, et se rua dans la salle de bain se trouvant à côté de l'endroit où elle dormait. Elle prit une longue douche chaude, qui permirent à ses muscles de se décontracter. L'eau emmena avec elle les souvenirs de ce cauchemar atroce, et elle se détendit. Plus de trente minutes plus tard, elle sortit enfin, prête à partir. Evidemment, elle savait déjà où elle passerait cette journée : hors de la zone. Et ce, sans plus attendre. Elle portait un jean, une veste noire sur un tee-shirt simple et des bottes. Elle glissa dans sa botte droite son couteau, qu'elle ne quittait plus désormais, même pour sortir. Elle se rendit dans le bâtiment où se trouvait la femme qui se chargeait de donner des missions aux volontaires. Elle y allait souvent, la jeune femme connaissait bien Aileen à présent. Cette dernière n'eut pas à attendre longtemps, à peine était-elle arrivée dans ledit bâtiment qu'elle se faisait accoster. Une mission urgente, apparemment. Ils leur manquaient quelques vivres, médicaments, nourritures, quelques vêtements aussi si Aileen avait la possibilité dans rapporter. La jeune femme n'hésita pas une seule seconde, elle accepta. Elle en profiterait pour tuer quelques zombies. On lui prêta une voiture, et des armes. Sniper et fusil à pompe, avec des munitions. Heureusement, elle savait s'en servir. La secrètaire, ou la chargé de missions, Aileen ne savait pas comment l'appeler, lui proposa de trouver un autre volontaire, pour l'accompagner, histoire qu'elle ne fasse pas ça seule. Mais Aileen refusa net. Elle travaillait seule, et sortait seule. Elle préfèrait que ça reste comme ça et ne voulait pas avoir à s'inquièter à propos de quelqu'un. Surtout pas.

Aileen ne mit pas longtemps à arriver dans la ville où elle devait se rendre, évidemment, il n'y avait plus de circulation, et donc, plus aucun problème sur la route. Tout ce dont elle avait besoin se trouvait sur le siège arrière. Elle gara la voiture sur le bord du trottoir, mit sur son épaule le fusil, prit le fusil à pompe dans sa main, tout le reste se trouvant dans un sac à dos, elle mit ce dernier sur son dos. Elle ouvrit la portière de la voiture, attrapa la radio pour indiquer à ceux avec qui elle était en contact qu'elle venait d'arriver sur place mais un bruit la fit sortir de la voiture. L'arme pointée devant elle, elle observa le coin, et avança de quelques pas. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve nez à nez avec un zombie. Elle n'hésita pas une seule seconde et tira. Déjà, un deuxième mort-vivant arrivait. Puis un troisième. Un quatrième. Etc. Il y en avait plein à présent, et ils lui barraient la route jusqu'à la voiture. Elle n'avait plus aucune chance d'espèrer y retourner pour l'instant. Et il y avait bien trop de zombies pour qu'elle les tue tous. Elle tourna sur ses talons après avoir tiré quelques balles supplémentaires et partit en courant. Elle n'alla pas trop loin, en tout cas, suffisamment pour qu'ils n'arrivent pas ici tout de suite. Elle entra dans la première maison qu'elle croisa et s'y réfugia sans attendre. Elle posa le sac, le fusil et le fusil à pompe et verouilla toutes les portes. Evidemment, tout ceci ne lui serait pas d'une grande aide. Elle déplaça quelques meubles devant les fenêtres et monta à l'étage. Elle tenait son fusil à pompe, prête à tirer au cas où elle aurait de la visite. Après tout, elle ne savait pas si quelqu'un était déjà passé par là, et puis peut-être qu'un zombie se trouvait ici, qui sait ? Personne à l'étage, heureusement. Elle visita rapidement la maison et estima qu'il serait plus sûr pour elle d'aller dans un endroit encore plus isolé. Elle trouva relativement facilement le grenier, pas tant que ça en fait, il lui fallut pour ça beaucoup de patience. Mais elle finit par le dénicher. Il était temps. Des grattements se faisaient entendre sur la porte, et les zombies se déchaînaient pour tenter d'entrer. Elle réussit à grimper dans le grenier et referma la trappe derrière elle. Elle eut une bonne surprise en constatant que l'endroit était grand. Avec une fenêtre et un meuble plein de réserves. Ainsi que des munitions et un silencieux. Apparemment, quelqu'un était venu se réfugier ici avant elle. Peut-être traînait-il toujours dans le coin ? Mais non. Elle inspecta chaque coin de la pièce. Elle était seule. Totalement seule. Elle n'avait plus la radio pour communique avec les survivants et vu le peu de nourriture qu'elle avait, elle ne tiendrait pas trois jours. Vraiment super ! Elle n'avait plus qu'à espèrer que les zombies seraient coopératifs et disparaîtraient sans plus attendre. Quelle bonne blague !

Un jour. Une nuit. Une journée. Aileen ne voyait pas le temps passer. Elle avait l'impression que tout était au ralenti depuis qu'elle était ici. Des cernes violets soulignaient ses yeux, impossible de dormir dans de telle condition. Elle avait installé son sniper devant la fenêtre et elle passait toute sa journée à tirer sur les zombies qui tentaient de pénétrer dans la maison. Apparemment, les fenêtres et les portes n'avaient pas résistés très longtemps. Mais quelques zombies traînaient dehors, à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Et la nourriture aussi diminuait considérablement. Surtout qu'elle n'avait que des vieilles choses, peut-être moisies. ça, elle ne pouvait l'affirmer avec certitude. Elle avait l'impression de planer, et sa tête tournait dangereusement quand elle se levait. Elle ne tiendrait plus très longtemps, elle en était certaine. Mais que pouvait-elle faire ? Sa seule consolation, c'était qu'elle pouvait se défouler sur les zombies. Les tuer d'une balle dans la tête à l'aide de son sniper. Occassionnellement, elle utilisait son fusil à pompe, cela dépendait. Il faisait nuit dehors quand elle réalisa qu'elle dormait à moitié. Mais elle ne devait surtout pas dormir ! Et si les zombies attaquaient pendant son sommeil ? Et s'ils parvenaient à trouver une solution pour monter au grenier ? Et puis quoi encore ? Elle ne voulait pas être à leur merci mais leur offrir un peu de résistance ! Quelle résistance oui ! Elle n'arrivait même pas à tenir debout et elle tenterait de faire face à une horde de zombies ? Quelle ironie ! Si elle le voulait réellement, elle savait qu'elle pouvait le faire. Elle s'en savait capable. Elle voulait se lever, tuer quelques zombies supplémentaires mais elle n'en trouva pas la force. Elle était à présent allongée sur le sol, ses paupières se fermaient dangereusement. Oh et puis, après tout, à quoi bon lutter ?

La jeune femme s'endormit très vite et ne se réveilla que de très longues heures après. Donner une heure avec précision ? Elle en serait parfaitement incapable. Elle ouvrit les yeux, constatant qu'il faisait jour. Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre, et quelle fut sa surprise en remarquant que les zombies n'étaient plus là ! Ils avaient dû sentir une autre cible quelque part. Une autre vie humaine ailleurs. Aileen ne devait pas attendre. Elle devait partir. Au plus vite. Elle se leva d'un bond et dut se retenir au mur pour ne pas retomber tout de suite. Elle souffla, reprit son souffle et prit sur elle. Elle devait tenir et réussir à sortir de ce pétrin dans lequel elle s'était encore fourrée. Dire qu'elle devait encore se lever, ouvrir la trappe, et sauter jusqu'au premier étage de la maison. Elle n'était pas certaine d'en être capable. Et si elle y parvenait, elle aurait beaucoup de chance. Elle se leva, lentement, en prenant milles précautions et s'apprêta à ouvrir la trappe quand elle hésita. Si elle l'ouvrait, serait-elle ensuite capable de descendre de ce grenier ? Elle inspira, s'apprêta à l'ouvrir quand elle entendit des bruits de pas. Venant de dehors. Les zombies n'étaient pas de retour, quand même ? Elle alla aussi vite qu'elle le put jusqu'à la fenêtre. Personne n'était là mais à présent, les bruits de pas venaient de l'intérieur de la maison. Soit c'était un zombie isolé, soit c'était un survivant. Le deuxième cas était-il envisageable ? Elle en doutait. Peu importe. Elle n'avait plus la force de lever le petit doigt. Elle se laissa tomber contre le mur, replia ses jambes contre sa poitrine et posa son front sur ses genoux, ses bras enroulés autour de ses jambes. Elle avait une atroce envie de vomir. Une fois de plus, elle avait voulu aller trop vite, pour vérifier que les zombies n'étaient pas de retour. Elle voulait dormir. Dormir, c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour l'instant ! Tant pis si les morts vivants étaient de retour quand elle se réveillerait. Et ce mystérieux inconnu n'aurait qu'à la tuer, en la prenant pour un zombie en pleine mutation, ça lui épargnerait bien des souffrances. Son envie de se battre s'était envolée aussi vite qu'elle était arrivée.
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MessageSujet: Re: When we meet again   When we meet again Icon_minitimeDim 9 Jan - 9:51

When we meet again




Daemon L. Connor && Aileen J. Blackhood
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La peur de retourner dans ce monde était toujours présente. Elle ne partirait sans doute jamais, mais elle était désormais bien différente. Bien sûr, j’avais toujours peur de mourir et de me faire avoir par ces zombies, de me transformer en l’un d’entre eux et de pouvoir faire du mal à mon entourage. Mais cette peur était désormais différente. Maintenant que je vivais dans la zone sécurisé, je pouvais faire des connaissances, créer des liens avec d’autres personnes et avoir un ou une complice pour les futures missions à l’extérieur des murs de la zone. Ne plus être seul en dehors, et jouir d’un arsenal impressionnant, cela était bien différent de mes jours passés à l’extérieur, seul, sans munition et sans vivre. Si j’avais pu survivre jusque maintenant sans rien, je ne pouvais décemment pas me laisser emporter maintenant alors que j’avais de quoi vivre et me protéger. Une chambre, assez grande pour y vivre tranquillement, une douche, de l’eau, de la nourriture, des armes, de quoi se protéger… Mais tout ceci n’était pas « gratuit ». Enfin, ça l’était en quelque sorte, puisque depuis l’incident, il n’y avait plus d’emploi et plus de production. Donc, plus de salaire, plus d’argent. Mais pour cela, je me devais, et je voulais, aider, en faisant quelques missions à l’extérieur de la zone. Bien sûr, il y avait des risques, mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je me devais d’aider tout le monde, comme tout le monde m’aidait, et pour cela je m’étais engagé à faire des missions sur l’extérieur. La plupart du temps, cela consistait simplement à aller chercher des munitions, des vivres ou tout autre matériel susceptible de nous aider, dans une autre ville aux alentours. Ne pas non plus trop s’éloigner et faire le plus attention et le plus vite possible, chaque minute en dehors étant des minutes de danger en plus et d’insécurité.

Aujourd’hui alors j’étais de sortie pour une mission d’aide et de sauvetage en quelque sorte. D’après les informations, une jeune femme était partie en mission seule et devait nous ramener du matériel. Rien de bien méchant en soit mais la dite jeune femme n’avait plus donné signe de vie depuis quelques temps maintenant et les dirigeant de la zone craignaient qu’elle se soit faite attaqué. Dans un sens, cela était normale de se faire attaquer à l’extérieur. Je devais alors partir à sa recherche et retracer son itinéraire pour essayer de la retrouver et lui porter main forte. Une mission de secours aurait, normalement, dû être réalisé à plusieurs, au moins deux ou trois personne avec si possible, un ou une médecin pour nous venir en aide en cas de blessure. Même si les blessures faites par un zombie étaient difficilement soignable. Du moins, pas pour le moment. Prenant un matériel assez avancé pour partir, j’avais réquisitionné un blinder et était partis à toute hâte dans l’espoir de la retrouver, saine et sauve et la ramener avec du matériel dans la zone. Le blinder nous serait assez utile, surtout contre les zombies qui pouvaient se trouver sur notre chemin.
Arrivant dans la ville, j’avais alors commencé mes recherches tout en faisant attention de ne pas attirer l’attention des morts vivants qui arpentaient les rues de la cité des Anges. Bizarrement, du moins c’est comme ça que je le voyais puisque je n’avais pratiquement plus mis les pieds dans une grande ville depuis longtemps, il y avait un nombre incroyable de zombies dans cette ville. C’était même impressionnant. Et l’un d’entre eux me faisait aussi froid dans le dos. Avec ma carrure, je n’avais pratiquement jamais eu peur de personne. Mais là, cette chose était… immense. Et avait l’air doté d’une puissance redoutable. Je me disais alors que s’il venait à faire de moi sa proie, j’allais certainement galérer pour pouvoir le battre ou fuir cette chose. Surtout en plus avec les autres tout autour, qui serait une gêne. C’est pourquoi, alors que je n’étais pas là pour chasser, je faisais extrêmement attention à mon entourage en me fondant dans les zones d’ombres. Le temps passait et je me demandais alors si j’allais réussir à la retrouver. Rien, toujours rien. Regardant sur la droite, puis sur la gauche, j’entrais doucement dans une rue assez ouverte où il n’y avait aucune trace d’ennemi. Me collant contre les murs des bâtiments, je restais sur mes gardes tout en faisant attention de ne pas passer devant une vitre ou une fenêtre. On ne savait jamais à quoi s’attendre. Cependant, mon attention fut attirée lorsqu’un flash passa dans mes yeux. Au début, je n’y prêtais pas vraiment attention jusqu’à ce que ce flash se répète et que j’arrive à le localiser. Sans savoir réellement pourquoi, certainement en pensant qu’il s’agissait de la jeune femme, je partis rapidement vers la maison d’où provenait le flash avec l’espoir de la retrouver.

Sans faire réellement attention à mon entourage, alors que je trouvais quand même les cadavres de plusieurs zombies sur le chemin, tous la tête éclatées par une balle, j’arrivais dans le petit quartier résidentielle dans lequel logeait la maison et m’empressa d’y pénétrer. Du moins, j’essayais pendant quelques minutes puisque toutes les entrées avaient été scellées de l’intérieur. Je pouvais voir à travers les fenêtres des planches pour barrer les entrées mais aussi quelques meubles sur des portes. Cependant, il y avait une porte légèrement fracassé. Je me dirigeais alors vers elle et découvris le cadavre d’un zombie, la main enfoncé dans la porte. Prenant le plus de précaution possible, je sortis mon sabre et trancha la main du cadavre avant de le décapité, pour être sûr qu’il soit réellement dans l’autre monde. Regardant autour de moi, je m’assurais qu’il n’y avait aucune présence avant d’enfoncer la porte, utilisant le trou déjà créé pour mettre la porte en lambeaux et ainsi repousser les meubles en usant de ma force physique. Doucement, j’entrais dans l’enceinte de la maison et fis consciencieusement le tour du propriétaire, voulant m’assurer qu’il n’y avait aucun zombie dans les parages. Même si j’avais remarqué le fait que la maison avait été inviolable, je ne pouvais être sûr de ce qui se trouvait à l’intérieur. Passant dans la cuisine, je regardais dans le frigo pour voir s’il y avait toujours de quoi manger mais ne trouva rien. Je montais alors à l’étage, faisant encore un tour pour vérifier la non présence de ses satanées bestioles, puis me mis à la recherche de la trappe au plafond me permettant de monter dans le grenier, là où j’avais cru voir le flash. L’oreille tendue j’essayais d’entendre quelque chose, un craquement, une respiration mais rien. S’il y avait quelqu’un il devait bien faire le mort.
Après plusieurs minutes passées à rechercher cette trappe, je mis finalement la main dessus et, souriant doucement, l’ouvris pour ainsi pénétrer dans le grenier. Une fois encore, je pris le fusil d’assaut et monta lentement en faisant attention. Je regardais de tout les cotés puis me mis finalement debout jusqu’à ce que je vois enfin le corps d’une jeune femme, recroquevillé sur elle-même. Mes yeux se posèrent sur elle, alors que j’avais du mal à la discerner correctement tellement il faisait sombre, et je m’avançais lentement en restant sur mes gardes. Etait-elle encore en vie ou faisait-elle partie de ces monstres ? Je ne pouvais le dire et c’est pourquoi je m’avançais avec précaution pour éviter qu’elle ne me saute dessus. Posant le canon de mon fusil sur elle, je la poussais un peu et vis alors son visage. Ses yeux bleus me transpercèrent littéralement et son visage si fin cadré par cette chevelure doré me fis repartirent dans mes souvenirs. Je revoyais ce visage parmi tout les autres et me rappela rapidement, en moins d’une seconde, qui était cette jeune femme. Mais elle était en piteuse état et c’est alors que je sortis rapidement ma gourde ainsi que quelques provisions que j’avais pris. Barre de vitamine etc… et lui tendis.

« Aileen. C’est moi. Daemon. Ressaisis toi… »






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