This Is War
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Ouverture du forum le 14/11/10. Rejoignez-nous vite pour tuer du zomzom 8D
Version 2 mise en place. Venez commenter iciiiiii.
Un nouveau groupe a vu le jour, dans l'espoir d'éviter la surpopulation des « HIGHWAY TO HELL. ». Il s'agit des « THE KILL. »
Le groupe "HIGHWAY TO HELL" est temporairement fermé aux personnages inventés. Merci de privilégier les autres groupes tels que "ESCAPE" & "SEARCH AND DESTROY" & "SHOOT TO THRILL". Mercii !!
Les inscriptions pour le premier scénario, sont ouvertes. Rendez vous vite ici. + Une nouvelle partie rp a été mise en place. Il s'agit de la réalité alternative. Pour toute question, le staff est là pour y répondre ^^.
THIS IS WAR recrute UN administrateur et UN modérateur. Rendez vous vite ici si vous êtes intéressé par l'un de ces postes :)
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez | 
 

 Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeDim 14 Nov - 10:44

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Because I Like you ...



Un paysage, pas très beau à voir en fait. Un bruit, celui du moteur, simplement lui. Depuis des heures et des heures. Je n’en pouvais plus, je voulais crier, je voulais hurler, je voulais sortir de cette voiture qui m’insupportait. Le bruit de ce moteur me rendait folle dingue. Nous avions changés de voiture car la dernière était… Morte… Oui, Tybalt s’étant amusé à rouler sur des zombies… Nous n’avions pas eu d’autre choix que de la changer. Elle était si confortable notre ancienne voiture, un 4x4 luxueux… Confortable, qui ne faisait pas de bruit comme cette putain de caisse qui était en train de me rendre totalement folle. Inspirant doucement, je gardais les yeux fermaient. La tête appuyait contre la vitre, je me réveillais légèrement. J’avais décidé de dormir un peu pendant le trajet. C’était le seul moment ou je pouvais dormir… tranquillement. Je savais qu’il conduisait, qu’il pouvait semer les zombies sans aucun souci… alors je me laissais aller pendant ce temps là. Nous venions de la côte Ouest, rentrant sur New-York. Sauf que d’après ce que j’avais compris nous devrions s’arrêter vers les alentours de Washington pour se reposer un peu. Il ne pouvait pas non plus conduire non stop. Au moins il était conscient pour cela. Pas comme sa folie de provoquer les Zombies… Heureusement que je l’aime ainsi. Tirant sur ma couverture, je repliais mes jambes sur ma poitrine, je cherchais à tâtons la manivelle pour baisser le dossier du siège. La trouvant je la tournais à fond me faisant baisser d’un coup. Je lâchais un gémissement de surprise et me coucouna un peu mieux sur le siège. Cela faisait trois ans bientôt…trois ans que cette putain de pandémie avait commencé. Trois ans que nous lutions tous contre ces monstres qui voulaient nous bouffer. Ces monstres qui avaient emportés ma famille entière… Je n’avais plus personne, plus sauf une… Celle qui m’avait sauvé il y a un an et demi, celle a qui je devais beaucoup de chose. Cet homme… Gémissant doucement, je me relevais la tête surement à faire peur. Je tournais celle-ci vers celle d’Elli. Je clignais des yeux, le regardant a travers mes lunettes de soleil, qui ne servait pratiquement plus à grand-chose puisque le soleil était déjà en train de ce coucher. Je toussais quelque peu, remontant la vitre. Malgré le mois de Juin j’étais sacrément affaibli en ce moment. Il faut dire que la douche froide la dernière fois ne m’avait pas réussit. « Va vraiment falloir trouver une pharmacie j’en ais marre de tousser… » Dis-je doucement en me frottant le front.

Je me détachais, sachant qu’on ne risquerait rien. On croisait rarement des gens sur la route, y’avait que des fous comme nous pour faire le tour du pays pour tuer ces saletés. J’aurais pu rester à la zone, j’aurais pu choisir la facilité… J’aurais pu décider de rester dans ce studio, le sien d’ailleurs… Dans cette zone si grande ou, plein de monde y était telle une grande ville. Je m’étais… directement senti, de trop, ne connaissant personne… Il m’avait alors, hébergé chez lui. Douce erreur. Je m’étais encore plus attaché à lui. Sa voix, son visage, sa façon d’être avec moi. Je tombais littéralement sous le charme, moi, Jordane la nana qui ne voulait pas de l’amour si jeune… Je l’ai connu a vingt deux ans et demi… Et maintenant… Dans seulement quelques jours… j’allais faire vingt quatre ans… Un pincement au cœur… J’avais toujours rêvé être institutrice, m’occuper des enfants, en avoir… Vie de merde… Je n’aurais jamais d’enfant, je ne m’occuperais jamais d’eux. La vie en avait décidé ainsi. Je n’avais pas touché un pinceau depuis près de trois ans... Le piano n’en parlons pas, j’étais totalement et irrévocablement, en dépression. C’était officiel. Fouillant dans al boite à gant, la ou je rangeais en général ce dont j’avais besoin pour le trajet, je sortis une photo, froissé, une photo vieille, une photo, la seule et unique qui me restait. Le jour de mes vingt ans, un an avant que tout cela se produise. La gorge nouée, je passais ma langue sur mes lèvres. Tybalt, disait ça chaque fois que je la regardais, que je me faisais souffrir. Je n’en avais rien à faire… Il me manquait… Ian… Mon frère. Me tenant dans ses bras, il n’avait que seize ans et il me dépassait déjà de deux têtes. Ce sale gosse était immense… Musclé, le type sportif… Mon frère… C’était de famille. Je déglutissais doucement et le tint du bout de mes doigts la regardant. Il n’avait pas… survécut. Si seulement… J’étais allée plus tôt… Si seulement … avec des si je referais le monde entier. J’avais un désir, un rêve… Je n’en avais jamais parlé à Elli… Aller sur Miami, aller chez mes parents, chez moi, récupérer quelques affaires, quelques souvenirs… J’en avais besoin… Je ne voulais même pas me poser la question du s’ils étaient toujours… vivant… Ils étaient morts… C’était devenus… des… zombies… fermant doucement les yeux je serrais la photo contre moi. Soufflant longuement je la rangeais brusquement de là ou je l’avais pris et balança la couverture a l’arrière de la voiture.

Simplement vêtu d’un short en jean trouée, je portais un débardeur Sali par la poussière et troué au niveau du ventre. Mes cheveux, mis long descendait le long de mes épaules ondulant de temps à autre. Ils étaient foncés, ils n’avaient pas vu l’eau depuis bien trop longtemps. En fait, nous n’avions pas pu nous laver depuis trois jours. Une horreur pour moi, mais nous avions connu pire. Bien pire… au loin je vis la ville de Washington. Je me redressais doucement tout en me frottant le visage. J’enlevais mes lunettes de soleil les posant sur le tableau de bord. Détournant mon regard vers Elli, je pus voir la fatigue sur son visage. Il avait conduit pratiquement toute la journée. Je soufflais longuement passant ma main sur son front et son visage. Il était chaud. Ou alors j’avais la peau froide. Je n’en savais strictement rien. « On s’arrête hum, tu n’as pas le choix… Puis si on peut trouver un appartement, franchement j’en serais plus qu’heureuse. Vraiment… » Dis-je en passant mes mains dans ses cheveux de porc épics tout en rabattant le siège droit de façon à rester assise. Tybalt, ne savait rien, rien de l’amour que je lui portais. Je ne voulais pas qu’une ambigüité se face entre nous… Je ne voulais pas le perdre à cause d’un simple sentiment. Il était… ce qui me restait sur cette terre. Il était mon tout. Croisant les jambes, légèrement bleuté par ci par la, dû à mes chutes ou bien même les objets que je cognais pour prendre la fuite, j’avais une peau qui marqué peu mais… a force… Elle marquait. Trois ans qu’elle n’avait pas eu de traitement, qu’elle n’avait pas trop eu de crème ou produit de beauté. Je détestais ça…. J’étais en short, et je devais m’épiler…. Je m’en fichais un peu, Tybalt m’avait déjà rassuré sur ça, m’ayant dit que je n’avais pas le choix, je n’avais pas besoin d’être honte mais quand même… entrant dans la ville. Il se gara dans une rue qui avait l’air… Paisible. J’attrapais mes affaires et sorti sans faire trop de bruit. Un sac sur les épaules, je tournais sur moi-même pour regarder ce qu’il y avait aux alentours. Je me figeais sur place en voyant un institut de beauté. Bon sang. Je cru défaillir. M’avançant vers la boutique je passais devant lui. « Merde. T’a choisi la bonne place ! » Sans réfléchir je rentrais dans la boutique. Je regardais si personne n’était là. A priori… Personne. J’attrapais de la crème pour le corps, assez pour en avoir un bon moment. Piquant de la cire et une machine pour m’épiler, je fourrais le tout dans mon sac. Le sourire aux lèvres, je fus rapide. Retournant près de lui qui me lançait un drôle de regard je lui tirais la langue. « Ce soir épilation ! » dis-je en le suivant dans un immeuble. Nous marchions sans parler. Sans faire de bruit. Je le suivais de près, poster derrière lui. On montait les étages à ne plus en finir, la tête commençait à me tourner à force. Mais plus on était haut et mieux c’était… Les zombies… c’est tellement con… J’attrapais le bras d’Elli glissant ma main dessus pour attraper sa main. Regardant derrière nous j’avançais jusqu’à ce qu’on se poste devant une porte. Un regard vers lui. J’attendais qu’il me dise quoi faire ou ne pas faire. Inspirant doucement je m’appuyais contre le mur.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeDim 14 Nov - 16:16

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°42 : ne pas oublier de déstresser ...






La route … Encore de la route … C’était à la fois bien et à la fois ennuyeux, lassant, fatiguant, harassant et bien trop long. Le fait de savoir que sans doute plus jamais l’on pourrait se poser dans son appartement, sa maison, ou autre logement personnel, était assez frustrant. Certes à présent il y avait le centre qui permettait aux survivants d’avoir un logement pour le cas où ils voudraient s’y rendre de temps à autre ou même y vivre pour de bon. Mais malgré tout, ces studios restaient impersonnels et parfois, il fallait le partager avec d’illustres inconnus par manque de place. Grâce à ses relations parmi les gens du conseil, Tybalt avait eut la possibilité d’avoir un studio pour lui tout seul. Certes sans doute plus petit que les autres mais c’était déjà largement assez. Il n’avait rien du tout contre les gens. Simplement, depuis qu’il avait quitté le domicile familiale, plusieurs années auparavant, il n’était plus jamais parvenu à vivre avec qui que ce soit d’autre. Peut-être à cause du fait qu’il avait dû vivre entouré par une immense famille trop protectrice, trop douillette et charmante. Certes il ne s’en plaignait pas le moins du monde ! Il aimait sincèrement sa famille et d’ailleurs, il les retrouvait souvent. Aussi souvent que le lui permettait son emploi du temps de chanteur de plus en plus connu et reconnu de part le monde. Cela le contraignait à voyager souvent. C’était tant mieux pour lui qui aimait sincèrement cela. Oui, il les voyait souvent. Mais maintenant qu’il ne les avait plus, qu’il les avait perdu, il réalisait que ça n’avait jamais été assez. Nous n’aimons jamais assez, nous ne profitons jamais suffisamment des êtres aimés. Durant les premiers mois qui avaient suivit l’alerte officielle, il avait voyagé dans le pays entier pour tenter de retrouver ses proches. Il les avait vu … tous, ou presque. Amis, frère, sœur, parents, grands-parents, tantes, oncles, cousins … Il les avait compté à chaque fois qu’il les avait reconnu. C’était un simple besoin de savoir. Plus le temps passait et moins il avait l’espoir de retrouver enfin quelqu’un de vivant parmi toutes ces personnes qui avaient été présentes pour lui dans le passé. Trente quatre … C’était le nombre de proches qu’il avait retrouvé morts … ou plutôt morts vivants puisqu’ils étaient devenus des zombies, ni plus ni moins. Il y en avait encore des membres de sa famille, qu’il n’avait pas trouvé. Et il comptait bien continuer ses recherches. Il avait le besoin de les voir définitivement contaminés, pour se faire à l’idée qu’il les avait perdu .Tout simplement. Certains pourraient s’étonner ou être choqués de cela … Mais il s’en balançait. Surtout si l’on pensait au fait qu’il ne les tuait pas … Non, il en était incapable. Ce n’était pas bien, ç’a n’aidait sans doute réellement pas les américains qui luttaient encore pour leur survie. Mais c’était plus fort que lui … Il préférait se dire qu’ils avaient été tout simplement tués par d’autres personnes, d’autres survivants qui avait tirés sans broncher pour survivre, comme lui-même le faisait peut-être avec leur famille, de son côté. De toute façon, les survivants n’avaient plus le choix à présent. C’était tuer ou être tué. Tuer ou être mordu et transformé. Le choix était vite fait. Il suffisait de regarder l’un de ces êtres ignobles et dégoulinant de sang pour choisir de se battre plutôt que de devenir ainsi.

Calé confortablement dans le fond de son siège, bien qu’ayant les fesses de plus en plus engourdies par la position assise, Tybalt conduisait sans même y réfléchir. Il avait l’air ailleurs, loin de toute cette merde qui représentait leur vie depuis trois longues années. Alors qu’en réalité, il avait tous les sens en alerte, comme toujours. Au moindre ralentissement de la voiture, il devait prendre garde qu’un zombie ne débarque pas d’on ne sait où et brise une vitre … Parce qu’il suffisait de fort peu de chose pour que tout dérape et être contaminé. Une blessure ouverte, du sang de zombie qui entre en contact avec et c’en était fini de la vie de la personne. Les zombies étaient affamés de chair humaine, ils ne pensaient qu’à ça. Si tant est qu’ils soient capables de penser évidemment. Hors, jusqu’à présent, Ty’ n’avait pas franchement eut cette impression. En réalité, ils étaient totalement idiots, de vrais crétins. Tant d’ailleurs, qu’il trouvait terriblement amusant de se foutre d’eux avant de les tuer. C’était mauvais, sadique, peu respectueux de la mémoire de la personne décédée … Mais il préférait rire que souffrir. Plutôt s’amuser que se recroqueviller sur soit même au point de vouloir mettre fin à ses jours. Comme … Jordane. S’il n’était pas tombé par hasard sur elle ce jour là, il savait très bien ce qu’il serait advenu d’elle. Elle se serait donné la mort. Gâchis selon lui. Terrible gâchis ! Elle était jeune et sportive, pour faire court parce qu’inutile d’épiloguer sur toutes ses qualités. En gros, elle avait tout pour survivre à cette foutue pandémie. La seule chose qui lui manquait, c’était une dose de courage. Mais surtout, de l’espoir. Il s’était alors fait un devoir de lui faire comprendre qu’elle ne devait pas faire ça parce qu’elle avait encore une chance de survivre. Oui … elle en avait une, tout comme lui, tout comme tous ceux qui luttaient encore dans le pays et comme ceux qui vivaient cachés dans la zone sécurisée. Lui ne doutait pas là-dessus. Sinon il se serait déjà plombé la cervelle depuis bien longtemps. A la place il avait décidé d’être le plus optimiste possible. Et il l’était toujours autant, trois ans plus tard, même s’il voyait le nombre de zombies grandir de jour en jour. Même s’il savait qu’il serait de plus en plus difficile de circuler dans le pays sans se faire attaquer par l’une de ces abominations, l’espoir restait … Et il grandissait même très légèrement lorsqu’il rencontrait de nouveaux survivants ou parvenait à en sauver. C’était rare qu’il parvienne à sauver des vies de façon directe. Mais lorsque ça arrivait, il éprouvait de drôles de choses. Une euphorie puissante, un regain d’espoir, un nouveau souffle de vie.

La voix de Jordane s’éleva doucement dans l’habitacle de la voiture suite à une toux légère de sa part. Tournant brièvement le regard vers elle, remarqua une nouvelle fois qu’elle semblait malade depuis quelques temps. Peu de choses lui échappaient … Rien la concernant. « On aurait dut aller quelques temps dans la zone au lieu d’aller directement à Washington si tu ne vas pas bien. » La santé et le bien être de la jeune femme comptaient bien plus que du dégommage de zombies, plus que la recherche de survivants, plus que des tentatives de réapprovisionnements pour la zone sécurisée. En fait, elle comptait plus que tout ! Oui … Dit comme ça c’était assez effrayant, dérangeant. Mais ce n’était que la vérité, pure et simple. Il y avait un nombre incalculable de choses vitales que Tybalt pouvait citer et dire sans hésitation qu’elles ne soutenaient pas la comparaison avec elle. Elle qui, à cet instant, était encore en train de regarder une photo. Cette photo, c’était la seule chose qu’il la voyait garder avec elle dans toutes les circonstances, toujours ! Souvent, lorsqu’ils changeaient de voiture par exemple, ils laissaient des choses derrière eux pour ne pas s’encombrer. Parfois même des trucs qui auraient put leur être utiles encore un moment. Mais cette photo … Elle ne l’oubliait jamais. Il comprenait ce qu’elle pouvait ressentir, évidemment. Lui-même avait perdu toute sa famille. Mais contrairement à elle, il refusait de garder des photos ou des objets leur ayant appartenu ou les représentant. Peut-être parce que sa façon de faire son deuil, c’était d’avoir la preuve physique qu’ils étaient morts. Et une fois qu’il le savait, c’était un poids en moins. Parce qu’ils étaient devenus des montres qui ne méritaient pas le moindre amour. Leur âme oui … Mais elle n’était plus là, cette part de leur être était morte et il fallait s’y faire. Il savait que chacun avait sa façon de réagir face à de telles difficultés de la vie. Mais il voyait surtout combien Jordane se faisait du mal avec cette photo. Il le lui avait déjà fait remarquer à plusieurs reprises, ne sachant que faire pour qu’elle réagisse et cesse de trop ressasser le passé parce qu’il savait que ce n’était pas bon. Pas bon du tout même ! Mais elle continuait et ressortait de temps à autre cette photographie d’elle et de son frère, souffrant un peu plus à chaque fois. Il n’allait pas lui interdire de la regarder en la lui confisquant non plus. Même s’il savait que ça ne serait sans doute pas une si mauvaise idée que cela. Voyant la ville de Washington, enfin, Tybalt lâcha un très léger soupir de soulagement. Après une journée de conduite sans s’arrêter, il était physiquement épuisé. Il aurait put laisser le volant à Jordane … Mais il craignait qu’à la moindre frayeur, voir rencontre avec un zombie, elle ne perde tous ses moyens et le contrôle du véhicule. Depuis un an et demi qu’il la connaissait, il commençait à s’avoir à quoi s’attendre. Il ne lui reprochait rien toutefois. Non, rien du tout. Elle était ainsi et il l’avait accepté le jour où il lui avait porté secours. Jour bénit … Ty’ sentit les mains d’Or se poser sur son front puis caresser légèrement son visage. Caresse fraîche, réconfortante et apaisante. Le simple fait d’être ensemble, de voyager ensemble, depuis un an et demi, était réconfortant et apaisant. Ils s’entendaient à merveille, ne s’étaient jamais disputés et entretenaient des conversations légères. Non décidément, Tybalt n’avait jamais regretté de l’avoir sauvé. Il ne regrettait pas non plus d’avoir accepté qu’elle le suive alors qu’il lui avait proposé de rester dans la zone sécurisée pour sa propre survie. Mais elle s’était montrée convaincante. Il était tout ce qui lui restait à présent. Et il avait bien dû avouer que la réciproque était vraie. Il n’avait donc pas hésité très longtemps avant de capituler.

La main de Jordane se faufila doucement dans les cheveux de Tybalt, les ébouriffant plus qu’ils ne l’était déjà. En entendant les mots de la jeune femme, il se mit lui-même à rêver d’une bonne douche chaude et réconfortante avec plein de mousse tellement il aurait utilisé de savon et de shampoing. Et un lit aussi … Ou plutôt d’un matelas par terre puisqu’il laissait toujours le lit à Jordane, refusant de le partager avec elle, de peur de flancher. Ca faisait tout de même … Trois ans et plusieurs semaines qu’il n’avait pas … Stop, il n’avait pas le droit de laisser ses pensées divaguer autant. Surtout qu’ils étaient en train d’entrer en ville. Une grande ville signifiait beaucoup d’habitants. Et beaucoup d’habitants lorsque ceux-ci étaient devenus des zombies affamés de chair humaine … ce n’était pas franchement un bon point. C’était même carrément mauvais et il fallait être fou pour s’y rendre quand même. Mais d’un autre côté, les grandes villes offraient plus de choses pour vivre et plus de lieux où se dissimuler aussi. Des appartements en hauteur par exemple. C’était ce dans quoi se réfugiaient souvent les deux jeunes gens lorsqu’ils allaient dans les grandes villes. Parce que les zombies n’avaient pas l’idée de monter dans les étages, sauf s’ils venaient de les voir faire ! A force de les avoir observé et de s’être joué d’eux, Ty’ avait apprit beaucoup de choses à leur sujet.[color=teal] « Un appart’ … et de la bouffe ! Rhââ qu’est-ce que je donnerais pas pour un steak frites ! Avec de la mayonnaise, beaucoup de mayonnaise ! Un verre de coca et pour finir, de la crème glacée … Milkshake à la banane ! » S’exclame-t-il en frappant du plat de la main sur le volant, semblant retrouver du poil de la bête, simplement en pensant et parlant nourriture. Mais il ne fallait pas rêver non plus … S’ils trouvaient un appartement sans avoir besoin d’alerter tout le voisinage zombie, ce serait déjà pas mal. Pas mal du tout oui ! Ralentissant l’allure du véhicule pour entrer lentement et presque en silence dans la ville, Tybalt le gara de sorte à ce qu’il soit très facile et rapide d’accès en cas d’extrême nécessité. Des fois qu’ils doivent rapidement quitter les lieux. Une fois la voiture arrêtée, il s’empara du sac de provisions qui leur restait, sortant à son tour sans fermer à clé. Encore pour le cas ou il y aurait besoin de fuir rapidement. Il se figea légèrement en entendant la voix de la jeune femme s’élever dans le silence de la rue. Il lui lança un regard irrité, soucieux de passer inaperçu. Il suffisait qu’il y en ait un qui les entende, pour qu’ils rappliquent tous ! Lorsque la brune entra dans l’institut de beauté qu’elle venait de repérer, Tybalt se hâta de la rejoindre, le plus rapidement possible. Se calant contre la porte pour la maintenir ouverte, restant lui-même à demi-dehors et à demi à l’intérieur pour parer à toutes les éventualités. Il attendit sans broncher que la jeune femme le rejoigne, lui lançant un regard incrédule lorsqu’elle passa devant lui. Elle lui parla alors épilation. Un franc sourire étira les lèvres de Ty’ à ces mots. « J’aurais le droit de rire ? Ou je devrais faire semblant de te soutenir ? » demande-t-il l’air faussement sérieux.

Sans ajouter un mot, il prit la direction d’un immeuble dans lequel il entra le premier, la main passée sous sa veste, posée sur l’une de ses armes, toujours prêtes. N’entendant pas le moindre bruit, il entra lentement en scrutant l’obscurité, ne manquant pas le moindre coin de son regard habitué à ce genre d’études. Une fois dans le hall de l’immeuble, ils commencèrent à monter lentement et silencieusement les escaliers, sans s’arrêter sur les paliers, Tybalt toujours sur le qui vive, vérifiant parfois derrière eux mais surveillant principalement les coins sombres. Montant lentement les escaliers, frôlant souvent les murs, il sentait Jordane juste derrière lui, sans doute terrifiée. D’ailleurs, il sentit sa main se poser sur son bras avant de glisser le long de celui-ci pour se refermer autour de sa main. Sans un mot, il noua ses doigts aux siens, la serrant comme pour la rassurer et lui montrer qu’il était là. Enfin, ils arrivèrent au dernier étage, devant une porte close. Lançant un bref regard à Or, il lui fit signe de se placer derrière lui. Lorsqu’elle fut là, il passa une main derrière lui pour s’emparer doucement de son bras, histoire d’être sûr qu’elle le suive bien. S’emparant d’une arme, il souffla un bon coup et baissa la poignée de la porte avant de la pousser. Un silence de mort les accueillit. Mais cela ne voulait rien dire du tout au vu de la situation actuelle. Sans un mot, son regard passant de partout sans manquer le moindre recoin des pièces, Tybalt fit le tour de l’appartement. Il n’y avait plus personne depuis longtemps de toute évidence. Pas de trace de lutte, rien du tout. Les occupants, s’ils étaient morts, ne s’étaient donc pas fait attaquer chez eux. Le tour de l’appartement complet étant terminé, Ty’ retourna dans l’entrée, passant sa main dans le dos de Jordane pour qu’elle continue de le suivre. Là, il ferma la porte et plaça une chaise derrière, songeant que le bruit l’alerterait si quelqu’un, ou quelque chose, venant de l’extérieur, entrait. Il se rendit ensuite dans la cuisine, entraînant toujours la jeune femme avec lui avant de réaliser ce fait. Il était trop habitué à veiller sur elle de façon démesurée. Au point que lorsqu’ils n’étaient plus en danger … il continuait. Il se demandait même comment elle faisait pour le supporter. Se figeant doucement, il tourna le regard vers elle d’un air perplexe avant de rire légèrement en laissant tomber sa main. « Excuse moi ! C’est bon pour l’instant on est en sécurité. Je pense qu’il doit y avoir de quoi faire dans la salle de bain si tu veux aller prendre une douche ! »
Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeLun 15 Nov - 2:27

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 150 : Ne pas oublier de prendre soin de soi...


La vie c’était quoi ? Ce n’était pas grand-chose finalement, si on regardait bien. Elle ne tentait qu’à un fil, vous rappelant constamment que l’on pouvait mourir du jour au lendemain. Il suffisait simplement qu’une bande de fou lâche un virus quelconque et voilà que les zombies débarquent dans votre vie. Ils vous pourrissent la vie, ils vous volent ce que vous avez de précieux, de cher à vos yeux. On souffre, on essaie d’avancer, de rester en vie, de survivre de se faire une place, mais, ce n’est pas si facile que cela. Je n’étais pas ce genre de fille qui pouvait tenir un flingue, ou un fusil en main. Je n’étais pas la nénette a crier pour que le zombie se retourne, pour lui sourire et lui tirer une balle dans la tronche. Non… J’étais la froussarde de service ! Moi Jordane… Une honte… Moi qui n’avais jamais eu peur auparavant… Mais depuis que j’avais vu… ma mère, mon père… Mon frère en zombie… J’étais… devenu trouillarde à souhait. Alors qu’avant… J’étais le genre de fille à crier, à m’affirmer, à dire ce que je pensais. Je l’étais toujours… Mais dès que je voyais un zombie, je perdais toute ms facultés… J’étais pétrifié, j’étais scotché sur place, comme si quelque chose d’invisible prenait possession de mon corps. J’avais survécut un an et demi toute seule, parfois, je me demande comment j’ai pu faire… Si je venais à perdre, mon ange gardian, lui Tybalt, je savais pertinemment que je ne pourrais plus… non, je ne pourrais plus voyager comme nous le faisions aujourd’hui, comme nous le faisions depuis plus d’un an et demi. Trois ans de pur calvaire, trois longues années où tout s’amplifiait. On avait beaux tuer… Enfin… Il avait beau tuer, et j’avais beau regarder, j’avais la fâcheuse impression que les zombies étaient de plus en plus présent. Ils tuaient de plus en plus d’humains, et nous étions de moins en moins à combattre, et bien entendu les tuer. J’étais cruellement consciente que j’étais un lourd fardeau pour Tybalt, il n’avait pas besoin de moi sans sa vie… Il devait constamment me protéger en plus de se protéger… Il faisait trop d’effort… Et ça me rendait de plus en plus malade ! Je n’en pouvais plus…

Je voulais à tout prix… Et je m’en sentais… capable, je l’espère. D’apprendre à me battre. J’étais sportive… Je faisais beaucoup de sport après tout même si j’étais une fugitive, nomade, ou tout autre mots pour désigner mon cas réel… Je ne laissais pas mon corps et ma santé dégringoler… Oh, ça non, il en était hors de question… De toute façon, je courais tellement que je ne pouvais que me muscler. En trois j’avais couru plus de temps qu’en vingt et un an… C’est pour dire… Les zombies, mine de rien c’est bon pour la santé. J’étais… totalement en train de péter les plombs. Il faut dire, que passer une journée entière dans une voiture qui n’était en rien confortable, qui me rendait les fesses totalement carré, je ne pouvais que divaguer. Je ne savais pas pourquoi Ty’, mais là… C’était vraiment urgent, il fallait que je bouge mes fesses et vite… Je n’étais pas le genre de fille à rester dans une pièce toute la sainte journée. Être avec Elli était la plus belle chose qu’il me voit arrivé. De plus… a la base, quand le monde était tout beau tout rose… Elli… Etait mon chanteur préféré… Il y avait des poster de lui dans ma chambre, j’avais tous ses albums, j’avais même des coupures de presses qui parlaient de lui. Sa… je m’étais bien gardé de le lui dire, il n’avait pas besoin de savoir… qu’il était… Qu’il était un homme sur qui… depuis mes quinze ans… je fantasmais… J’adorais sa musique, j’adorais sa façon de jouer. Lorsque j’avais connu ses musiques, il m’avait encore plus donné la niak pour jouer du piano, pour apprendre encore et encore, j’avais soif de connaissance. Il m’avait en quelque sorte aidé, sans qu’il ne le sache. Il avait un doigté… Jouant du piano à la perfection… Mais il jouait encore mieux de la guitare. Un vrai musicien dans l’âme. Il avait accomplit son rêve avant que tout ne s’écroule. Moi… Je n’en avais réalisé aucun. Si ce n’est avoir mon diplôme. Je ne saurais jamais les joies, comme les peines, d’enseigner des cours aux petits. Je ne saurais pas ce que c’est d’exposer des tableaux dans une galerie d’art… Oui, car même si je voulais être institutrice… Peindre n’était pas non plus une option à enlever… Le fait de ne pas avoir fait tout ça de trois ans… me rendait folle… Parfois, je piquais des crises de nerfs, tremblant au point de devoir prendre l’air…

Je voulais tenir un pinceau, sentir l’odeur de la peinture, de l’aquarelle, l’odeur du bois sur lequel je peignais… mais aussi entendre ce doux son que font les notes du piano… Le caresser, le toucher, le voir, rien que le voir serait pour moi l’un des plus beaux cadeaux… Un paradis, sur cet enfer qu’est devenue la terre. Mais, je me faisais trop d’illusion, trop de rêve, trop de tout, telle une fille. Ce que j’étais… Je n’y pouvais rien, c’était ainsi, j’étais programmé pour être de la sorte, j’essayais de changer, d’avancer, d’évoluer, Elli, m’y aidait énormément, mais, je ne pouvais pas non plus lui en demander trop. Il risquait sa vie, tous les jours, pour moi. Il me protégeait contre vents et marées. Il était prêt… a mourir pour moi, et c’est ça qui me détruisait de plus en plus. Moi que pouvais-je faire pour lui ? Rien… Rien… Je ne savais pas me battre, je ne savais même pas tenir une arme bon sang ! J’étais pathétique, j’étais minable, je n’étais pas digne d’être son amie. En un an et demi, jamais je ne lui avais sauvé la vie. Lui ? Il avait dû me la sauvé plus d’une cinquantaine de fois ! J’attirais les zombies comme la peste… L’enfer me voulait, ils m’avaient choisis… je n’étais pas prêt de l’oublier… Mais quel genre d’ami ferait ça pour moi ? Pas tout le monde… Elli, était à part, un homme a part, qui me correspondait, un homme que j’aimais, un homme pour qui j’avais de forts sentiments… Trop même… Je ne savais pas si c’était partagé, mais c’était bien présent en moi et c’est ce qui m’énervait le plus à vrai dire. Je ne voulais pas gâcher notre relation si… harmonieuse, parfaite. J’avais une confiance irréprochable en lui. Il pouvait faire de moi ce qu’il voulait. Combien de fois alors, que nous marchions il me plaqua contre un mur… Sa main sur ma bouche me murmurant de ne pas parler. Je n’avais même pas peur. Je savais qu’il était la. Je me glissais dans ses bras évitant de nous faire remarquer… combien de fois, il m’avait réveillé simplement en plaquant à nouveau sa main sur ma bouche. Je savais que c’était lui, je savais parfaitement qu’il me protégeait. Je m’étais habitué à lui, je savais que quoi qu’il fasse c’était surement la bonne solution. Je l’en remerciais, et pas assez à mon gout… De me sauver la mise à chaque fois, chaque jour qui nous était permis de vivre… C’était mon ange gardien, il était ma priorité, la seule sur cette putain de terre…

J’avais tout perdu… Il était mon seul espoir de vivre. On ne peut pas dire que j’avais le choix de toute façon, j’étais cruellement consciente, que si la pandémie ne c’était pas déclaré… Je ne le connaitrais pas… Il serait toujours… Pâris Spinelli, le chanteur dont je rêvais de croiser la route. Il y aurait de nouveau poster dans ma chambre, un nouvel album dans ma voiture, et peut être même une place de concert s’il passe sur Miami… Je serais institutrice, je l’espère… Caroline serait assistante social… On fêterait les… vingt ans de mon frère. Fermant les yeux j’enfouissais ma tête dans mes mains en pensant à mon frère. Je me faisais du mal, c’était horrible, il avait beau me le dire, me le rabâcher je ne pouvais pas me résigner à oublier mon frère. Il avait été si proche de moi pendant vingt et un an… Le voir… en zombie, le voir…. Me courir après pour me tuer… tout ceci était affreux. C’était il y a trois ans, du passé, oui du passé… Il fallait réellement que je tourne la page. La voix de Tybalt me sorti de mes pensées. « On aurait dut aller quelques temps dans la zone au lieu d’aller directement à Washington si tu ne vas pas bien. » Je me tournais vers lui, plongeant mon regard dans le sien, à travers mes lunettes. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je l’enlevais rapidement. Elli, mon doux Elli, avait l’air de tenir à moi comme à la prunelle de ses yeux. Pouvais-je lui en vouloir ? Non, moi aussi je tenais à lui, d’où ma présence ici, je n’avais pas voulu le laisser partir seul… Je ne voulais pas rester seule à la zone, je voulais être avec lui. Une amitié s’était forgé, une complicité, je savais quoi faire, ne pas faire dans certains cas. Je le connaissais par cœur. Je savais ces réactions et tout le reste. En un an et demi nous ne nous étions jamais disputés. Nous avions une complicité bien trop grande pour ça, et franchement… Pas le temps de se disputer ! Reniflant légèrement, j’appuyais ma tête sur l’appuie tête en soufflant longuement tout en me caressant le mollet gauche. « Arrête de me couver, veux-tu. C’est juste un rhum, mais quelques cachets sont les bienvenues. On fouillera dans l’appartement s’il n’y en a pas. » Dis-je en toussant une seconde fois. J’étais faible, c’était… déroutant. Vraiment, d’être devenu si faible. De vivre ainsi, de ne plus manger assez de vitamines, je donnerais cher pour manger des fruits. Des oranges, des kiwis… tous ce qui peut me donner des vitamines faire le plein d’énergie, revitalisé mes antis-corps.

Me donner la pêche… J’en rêvais énormément. Il serait peut être temps de penser à prendre des cachets. Si on en trouvait bien évidemment. Bon, il était clair qu’on trouvait plus de cachets et tous autres trucs que de la nourriture. Nous n’étions pas seuls comme humains… Mais on pouvait tout de même constater que la bouffe partait plus vite que le reste. D’où nos provisions constante avec nous. Nous mangions toujours par date de péremption, reculant au maximum ceux qui en avait une importante. Histoire de ne jamais manquer… Il nous arrivait parfois de ne pas manger de la journée. Comme là en fait. Nous ne nous étions arrêtés que pour le nécessaire. Une envie pressente ou alors se dégourdir rapidement les jambes histoire de ne pas être ankylosé. Je n’avais pas de montre, je ne savais pas l’heure qu’il était, mais sa devait faire, bien bon cinq heures que nous n’avions pas fait d’arrêt. Ma main sur ma bouche je toussais de plus belle. Tirant mes cheveux bouclés en arrière je soufflais lentement, regardant le paysage de désolation qui s’offrait à moi. Je me pinçais les lèvres, d’abord lentement, puis fortement. Elli avait l’air si fatigué, il avait besoin d’une douche, d’une bonne douche et de dormir un peu. A chaque fois que nous dormions dans un appartement, il s’arrangeait pour que je sois sur le lit. Lui il trainait le matelas d’un autre et le mettait par terre au pied de mon lit. On dormait dans la même chambre… J’avais lui dire d’alterner, il ne voulait pas que je dorme à même le sol. Il prenait soin de moi, un peu trop même. J’avais l’habitude, s’il devait s’arrêter du jour au lendemain, sa serait comme… vide. Mais je voulais moi aussi, qu’il ait du confort. Qu’il se sente bien pour dormir. Je ne lui avais jamais proposé de dormir avec moi, j’aurais peut être dû, les lits s’est grand… Il y avait amplement de place pour qu’il puisse se mettre à mes côtés. Tournant la tête vers lui je le regardais le sourire aux lèvres, les yeux pétillants. « Un appart’ … et de la bouffe ! Rhââ qu’est-ce que je donnerais pas pour un steak frites ! Avec de la mayonnaise, beaucoup de mayonnaise ! Un verre de coca et pour finir, de la crème glacée … Milkshake à la banane ! » Le voilà en train de rêver de bouffe.

Et pas n’importe quelle nourriture ! Non… Un steak-frites. Bon sang, il allait me donner faim ! Posant ma main sur mon ventre, j’attendais le moment fatidique ou il allait se mettre à hurler famine. Je fermais les yeux tout en imaginant le plat. Me laissant m’enfoncer dans le siège, je fis une petite moue. « Du coca, avec des rondelles de citron dedans… Et avec plein… Plein de chocolat dans le milkshake. Oh le pied… Tu viens de me tuer Elli… » Dis-je en salivant sur tout ceci. Depuis combien de temps n’avions nous pas manger tout ceci ? J’essayais de me rappeler… Mais… C’était totalement impossible. Passant ma langue sur mes lèvres je tournais la tête vers lui. « Depuis quand on n’a pas mangé de viande ? J’en ais même plus le gout dans la bouche. Et les frites ? Un Macdo… De bonnes frites… » Je salivais encore plus. Ce n’était vraiment pas bon pour mon cas ça. Entrant dans la ville il roula lentement se garant avec précaution. Attrapant tout ce qu’il nous fallait on sorti de la voiture, fermant les portes d’une façon silencieuse. En fait, elles n’étaient pas totalement fermé, juste entre fermé dirons nous… Prêt à repartir en cas d’extrême urgence. Sans plus attendre je filais dans la boutique d’esthétique devant laquelle nous étions. Il avait l’air… irrité. J’avais parlé trop fort. Je m’insultais mentalement. Parfois j’étais conne… Je voulais tellement que tout ceci s’arrête… Remplissant le sac à fond pour avoir de quoi faire pendant longtemps, je le vis se retenir de rire. « J’aurais le droit de rire ? Ou je devrais faire semblant de te soutenir ? » Je secouais la tête en levant les yeux au ciel. Lui donnant une légère bourrasque sur le bras. « Tu auras surtout le droit de m’aider Ouais ! » Dis-je tout en me retenant de rire. Sans plus attendre, nous montions dans cette immeuble. Ce grand immeuble, je n’avais pas compté les étages, mais j’en avais le tournis. On montait d’une façon très, très lente,. Nous n’avions même pas le temps d’être fatigué. On faisait très attention aux bruits. Dans le noir, seulement éclairé par la lumière faible du jour de dehors, je suivais de très près Tybalt. Lui tenant la main, je sentis la pression de la sienne sur la mienne. Une chaleur m’envahissait dans tout le corps. Une chaleur de bien être. Je serrais automatiquement la sienne un peu plus. Une fois en haut je me plaçais derrière lui. Un simple regard de sa part m’avait fait comprendre. Mon cœur battait la chamade. Non pas dû aux efforts pour monter mais, parce qu’on ne savait pas s’il y avait des zombies dans cet appartement. Mon souffle se coupa je tremblais légèrement, prise tout à coup d’une sueur froide.

Son bras tendu en arrière je m’avançais. Me tenant le bras pour que je le suive il sorti son arme. Je me cramponnais à son bras le serrant de mes doigts fins. Je le serrais tellement fort que le bout de mes doigts et mes jointure étaient blanc. Le tour de l’appartement fût assez rapide. J’eu le temps de remarquer qu’il y avait une baignoire dans la salle de bains. Deux grandes chambres avec deux grands lits. Si ça ce n’était pas du luxe… Le bras d’Elli passa dans mon dos, me faisant avancer. Il ferma par la suite la porte, plaquant une chaise tout contre, de la sorte à entendre si quelqu’un oser entrer. Une fois fait il m’entraine dans la cuisine. Un bref rire se fit entendre de sa part. Fronçant les sourcils je me tournais vers lui. « Excuse-moi ! C’est bon pour l’instant on est en sécurité. Je pense qu’il doit y avoir de quoi faire dans la salle de bain si tu veux aller prendre une douche ! » Souriant légèrement à mon tour, je posais le sac sur le sol avec délicatesse. Non, nous n’allions pas prendre de douche… Mais un bain ! Se prélasser… Se détendre, notre peau en avait bien besoin ! M’accroupissant rapidement je sortais de quoi m’épiler, portant le tout vers la salle de bains. Je branchais les deux machine, et attrapa de la cire que je mis dedans. Je ne connaissais rien en température mais, j’avais assez vu l’esthéticienne le faire… à l’époque. J’ouvrais les placards et fut heureuse de voir des médicaments. J’attrapais ceux qui m'intéressée et regarda les dates de péremption. Vive la technologie et leurs dates fulminantes. Ils étaient bons ! Je sentais le regard d’Elli sur moi. Me tournant je lui fit un énorme sourire. « Ouais, mais, toi d’abord, comme ça pendant ce temps… Je m’épilerais les jambes et le visage... J’en ais bien besoin… » Dis-je en faisant la moue. Je me tournais rapidement vers la glace pour me regarder. Erreur… Je la tournais rapidement vers lui. « Puis, prend toi un bain, tu le mérites bien ! On aura qu’à… discuter pendant ce temps ! » Dis-je en rigolant de plus belle. Je me tournais vers la baignoire, elle était intact, seul une couche de poussière y était déposé. Signe que personne n’était venu là depuis très longtemps. Tirant le rideau pour voir toute la baignoire, j’allumais l’eau froide, histoire de ne pas gaspiller l’eau chaude… Et rinça alors celle-ci. Attrapant une éponge posait dessus je me mis à frotter extrêmement fort. La poussière partie rapidement. Je coupais l’eau m’essayant sur le rebord. « Il y a même de quoi faire plein de mousse… Si ça ce n’est pas du luxe… On n’a pas prit de bain… Depuis… Ben moi depuis trois ans…. » Dis-je ne grimaçant. Me tournant je bouchais la baignoire, et mis l’eau chaude à fond, la laissant couler dans la baignoire. Je lui laissais mettre la mousse, comme ça il déciderait de la densité de celle-ci. Me levant je me posais sur le sol a l’entrée de la salle de bains. « Tu me dis quand… Je pourrais me tourner. Enfin, quand tu seras, dans la flotte quoi. » Dis-je doucement en posant ma tête contre le mur, fermant les yeux tout en soupirant de fatigue.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeLun 15 Nov - 15:30

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°23 : Garder l'oeil ouvert ...






Qui que l’on soit … Où que l’on soit, l’on a toujours une raison de vivre. Voir plusieurs avec un peu de chance. Sans quoi, personne ne se battrait pour survivre. Surtout pas en cette période de terreur sans nom, qui secouait le pays, le continent, entier. Pendant un an et demi, la raison de vivre de Tybalt avait plus été le fait d’avoir des objectifs. Un seul à dire vrai. Retrouver chaque membre de sa famille pour avoir la preuve qu’ils étaient bel et bien morts. Il avait réussi à en voir un bon nombre. Il était proche de sa famille avant la pandémie. Les mariages, baptêmes et autres réunions familiales, n’étaient pas rares. Il était même fréquent que tout ce beau monde se réunisse dans une salle des fêtes pour les fêtes de fin d’année, ou plus simplement pour les anniversaires lorsque quelqu’un fêtait sa majorité. Ty’ avait eut le droit à ça … La surprise de se faire embarquer par l’une de ses sœurs alors qu’il rentrait de cours, pour l’entraîner dans un endroit qu’il ne connaissait pas et qui était tout simplement une immense salle des fêtes, dans laquelle leur famille au grand complet se trouvait déjà. Parce que leur vie se résumait à leur famille, plus ou moins. Les liens entre chaque membres étaient réels et ténus, indestructibles. Les familles comme celle-ci étaient sans doute très rares, et plus encore. Chacun avait sa place et la gardait définitivement. Même les époux et épouses qui venaient s’y ajouter, trouvaient rapidement leur place. C’était ainsi … Oui, sincèrement, Tybalt aimait sa famille, comme chaque membre qui la formait. Ils avaient beau tous vivre aux quatre coins du pays, ils se retrouvaient souvent, plusieurs fois par an, comme incapables de rester trop longtemps les uns des autres. A croire qu’ils étaient tous liés par un amour fusionnel. Ce qui n’était pas loin d’être le cas dans le fond. Lorsqu’une personne présentait son petit ami ou sa petite amie au reste de la famille, c’était une façon de demander l’avis, l’accord de tout le monde. Certains trouvaient cela étrange, pas acceptable voir inadmissibles. Alors que pour eux c’était totalement normal. De toute façon il n’y avait pas de monstre dans leur famille et tout nouvel arrivant était rapidement accepté et intégré. Les rares fois où des personnes étaient rejetées, c’était parce qu’elles se trouvaient être des profiteuses, des manipulatrices ou encore d’autres défauts réellement terribles qui n’entraient pas dans les valeurs de leur famille. Mais il fallait réellement être un abruti de première ou le dernier des cons, pour être exclus de leur famille nombreuse. Dans le cas de Ty, il n’avait jamais présenté de petite amie à sa famille. Seulement ses quelques meilleurs amis qui étaient rapidement venus grossir les rangs de la famille.

Il arrivait parfois que Tybalt s’imagine présenter Jordane à sa famille. Il ne doutait pas que tout le monde l’aurait apprécié. Non … carrément adoré et accepté parmi eux, sans la moindre hésitation. Ils l’auraient même trouvés si super et autres, qu’ils auraient été bien capables d’organier une fête à son honneur. Oui, toute la famille de Ty’ était à son image, folle et décalée. Et puisqu’elle semblait s’être faite à cette folie, cela signifiait forcément qu’elle n’aurait pas fuit le reste de la famille en les rencontrant. Elle aurait rapidement trouvé sa place, c’était certain. Mais lorsqu’il réalisait le fil de ses pensées, il cessait aussi rapidement, désireux de ne pas se faire du mal inutilement en pensant à des choses qui n’auraient jamais lieu malheureusement. Et puis il ne devait pas oublier que sans cette foutue pandémie, il n’aurait très certainement jamais rencontré Or. Ou alors peut-être une fois lors de rencontres avec des fans, puisqu’elle lui avait dit apprécier sa musique. Mais il n’était pas le genre de célébrité à profiter de son statut pour coucher avec ses fans. Même si certaines étaient prêtes à aller très loin pour que ça arrive. A un point tel même, qu’il avait parfois un peu peur qu’elles aillent trop loin. Mais tout homme ayant ses faiblesses, il avait réellement faillit craquer une fois, une seule. Cette fille qui avait réussit à entrer dans sa chambre alors qu’il dormait. Tout ça parce qu’il refusait d’employer des gardes du corps parce qu’il trouvait que c’était une effroyable barrière entre ses fans et lui. Et parce qu’il trouvait qu’ils se montraient trop violents vis-à-vis de personnes qui voulaient juste une photo ou un autographe de sa part. Du coup, il avait décidé de s’en passer, jusqu’à ce soir là. Cette fille qui l’avait rejoint dans son lit dans une chambre d’hôtel alors qu’il dormait profondément. Il ne s’était réveillé que lorsqu’il avait sentit une main se poser sur son torse nu, le caressant doucement. Au début, plus terrifié qu’autre chose, il avait allumé la lampe de chevet et s’était retrouvé face à une femme à demi nue contre lui. Plus fille que femme à vrai dire. Mais sur le coup il n’avait pas trop pensé à cela, se contentant de lui demander ce qu’elle foutait dans son lit, totalement éberlué. Riant et sans répondre, elle n’avait pas hésité à utiliser les grands moyens, posant sa main sur l’intimité de Tybalt, en faisant glisser les draps de sur son propre corps, dévoilant une nuisette qui ne recouvrait pas grand-chose. Affolé, il était resté figé sans mot dire devant elle. Elle avait poussé son avantage en l’embrassant et collant son corps au sien, ses mains caressant son intimité. Il avait commencé à craquer, répondant à son baiser avant de la faire basculer sur le lit et se figer en réalisant ce qu’il s’apprêtait à faire.

Au final, il l’avait viré de sa chambre et dès le lendemain avait embauché une armée de garde du corps. Expérience traumatisante selon ses propres dires. Le pire étant sans doute le fait qu’en quelque chose, cela avait fait le tour de la presse à scandales qui affirmait qu’il avait profité de son concert en Philadelphie pour coucher avec l’une de ses femmes. Parce qu’évidemment, aucun journaliste n’avait eut droit à la vraie version, à savoir la sienne. La fille ayant répété à qui voulait l’entendre, qu’elle avait couché avec lui et qu’ils avaient tout autant l’un que l’autre, aimé cela. Comme toujours, Ty n’était pas entré dans le jeu des journalistes et n’avait rien dit à ce sujet là, ne cherchant même pas à se défendre, ce qui avait sans doute fait grandir les rumeurs. Mais il s’en fichait. Que l’on pense de lui ce que l’on voulait après tout ! Tant que sa famille savait reconnaître le vrai du faux dans ce que ces crétins racontaient. Seuls ses fans avaient de temps à autre droit à des démentis de sa part. Malgré tout, nombreux étaient ceux qui pensaient qu’il était un coureur de jupons qui sautait sur tout ce qui bougeait. C’était tellement loin de la vérité, que ça le faisait rire à vrai dire. Pourquoi prendre la peine de démentir des choses aussi stupides ? On l’avait aussi traité d’alcoolique et de drogué comme toute star du rock qui se respecte … Tu parles ! Certes il avait connu ça durant une très brève période de sa vie. Mais c’était des années avant de devenir chanteur et ça n’avait duré que quelques mois. Le temps d’apprendre ce que c’était, histoire de ne pas mourir idiot. Mais c’était tout, ça s’arrêtait là. Il était rare que sa famille lui pose la question de savoir si telle ou telle rumeur était fondée ou non. Ils le connaissaient et n’avaient même plus besoin de poser la question pour savoir ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas. Enfin … le sujet principal vient de s’égarer. Tout cela pour dire que Tybalt n’aurait sans doute jamais autant fait connaissance avec Jordane, s’ils s’étaient rencontrés dans d’autres circonstances. De toute façon, ils ne se seraient sans doute même pas rencontré sinon cela aurait déjà du se produire, à l’époque où il était chanteur. C’était étrange d’essayer d’imaginer sa vie sans elle à présent. En fait, il était même étrange d’imaginer sa vie sans cette foutue pandémie qui les tuait tous les uns après les autres, sans la moindre discrimination. Ty faisait à présent la part des choses entre son passé et son présent. Il ne liait pas les deux, du moins pas en dehors de ses pensées. Or ne savait pas grand-chose à son sujet. Non pas qu’ils n’étaient pas amis et que cela soit un frein. Non … simplement parce qu’il avait l’impression qu’en parler pourrait réveiller des douleurs qu’il préférait garder endormies en lui. Intérioriser ses peines était sa meilleure façon de se sentir faussement bien.

Tybalt resserra les mains autour du volant à s’en faire blanchir les jointures, lorsqu’il réalisa le tour que prenaient ses pensées. Il devait cesser de trop penser à longueur de temps. Ca ne lui réussissait pas et il se faisait autant de mal que Jordane avec cette photo qu’elle trainait de partout. Pour en revenir au sujet des raisons de vivre … La principale qu’il avait à présent, c’était elle. C’était assez effrayant pour lui de réaliser cela. Parce que s’il lui arrivait quoi que ce soit … Non il préférait ne même pas se poser la question. Il ne voulait pas savoir, il deviendrait sans doute complètement fou. Hors, pour qu’il n’arrive rien à Jordane, il était à présent impératif qu’il ne lui arrive rien, à lui. Il en avait affreusement conscience et du coup, luttait pour survivre et la sauver. Et puis ce n’était pas comme si provoquer et tuer des zombies ne l’excitait pas au plus haut point ! Ca, c’était sa seconde raison de vivre. Exterminer ces sales morts vivants répugnants à souhait … quel bonheur ! C’était hilarant même ! Ty ne comptait plus le nombre de fois où il avait explosé de rire après une course des plus terribles dans les rues d’une ville. C’était stupide … Tout comme ces morts vivants auxquels il aimait laisser croire qu’ils allaient pouvoir se nourrir de lui. Dommage pour eux, ce n’était pas prêt d’arriver ! Certes parfois Tybalt entraînait la jeune femme dans ses délires morbides. Mais c’était uniquement lorsqu’il était persuadé qu’ils ne risquaient rien. Sinon, il ne le faisait pas ! Il n’était pas idiot non plus ! Contrairement à ces zombies qui croyaient encore que les humains se donnaient à eux sans broncher. Les pensées de Ty revinrent rapidement sur Jordane lorsqu’elle mentionna le fait qu’elle en avait marre de tousser. Il avait remarqué qu’elle semblait être malade depuis quelques petits jours. Alors, il mentionna le fait qu’elle aurait dû le lui dire et qu’ils seraient alors allés dans la zone, le temps de reprendre des forces pour mieux reprendre leur route ensuite. Il se retint de lever les yeux au ciel lorsqu’elle lui demanda de cesser de la couver autant. Il n’y pouvait, il s’inquiétait toujours trop pour elle. Et comme il s’inquiétait justement trop, elle faisait en sorte de le détourner de ses inquiétudes en se faisant passer pour plus fortes physiquement et moralement, qu’elle ne l’était réellement. L’un des craintes de Ty, était de ne pas mesurer l’étendue des faiblesses de Jordane et d’en être surprit un mauvais jour. Imaginons qu’ils soient en train de courir comme des dératés, suivit de près par des zombies et que la jeune femme craque et s’écroule par manque de forces ? Il n’allait pas la laisser derrière alors que les morts vivants arrivaient … Ca non ! Plutôt mourir avec elle … Après tout, ce serait de sa faute s’il avait alors surestimé ses capacités physiques.

Lorsque la jeune femme mentionna un appartement, Tybalt pensa aussitôt à de la nourriture. Après sa famille et la musique, c’était ce qui lui manquait le plus. C’était horrible pour lui de ne plus pouvoir manger ce qu’il voulait quand il voulait. Avant la pandémie, il mangeait toujours. Mais ce n’était pas bien grave physiquement parlant puisqu’il dépensait toute son énergie lors de ses concerts ou bien même en faisant beaucoup de sport en dehors, dans sa vie de tous les jours. Depuis qu’il ne mangeait plus autant qu’il le voulait, économisant souvent sur les quantités de nourriture pour ne pas en manquer trop longtemps, il avait perdu quelques kilos. Rien de bien grave toutefois. Seulement, ça lui donnait l’air constamment fatigué, épuisé, harassé, éreinté. Si les montées de stress et l’euphorie ne l’avait pas dans chacun de ses moments d’efforts intenses, il ne savait pas si son corps aurait tenu le coup. Heureusement aussi, qu’ils se rendaient durant de courtes périodes, dans la zone sécurisée. La nourriture y était bien plus variées et présentes puisque petit à petit, ils commençaient à mettre en place des jardins et des centres d’élevage et d’abatages d’animaux. Les animaux … eux au moins n’étaient pas dérangés par les zombies. En effet, ces morts vivants étaient difficiles dans leur choix de nourriture, puisqu’ils n’aimaient que la chaire humaine. Foutus zombies ! Un sourire étira les lèvres du jeune homme lorsque Jordane répondit à ses paroles. « Le coca aromatisé vanille … j’en suis fou ! Bon sang … Tu sais de quoi j’ai vraiment envie là ? Me prélasser dans une villa, au bord d’une piscine avec un cocktail fruité … Faut qu’on se trouve une villa ! » Lui superficiel et matérialiste ? Pas le moins du monde ! Mais justement, avant la pandémie il ne s’était jamais permit des choses aussi affriolantes malgré sa fortune grandissante. Sans doute un reste de retenue. Hors, maintenant qu’ils ne savaient pas de quoi demain serait fait, ils pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient. Même des trucs complètement dingues ! Un léger rire franchit les lèvres de Ty lorsque son amie mentionna un MacDo. Bon sang, rien qu’à l’idée, son ventre se tordait ! « Hm … la viande ça remonte à la dernière fois qu’on était au centre ? Et les frites ... Bon sang ils ont intérêts d’avoir des pommes de terre quand on y retourne ! »

Redevenant doucement sérieux, sans pour autant se départir de son sourire de bonne humeur, le chanteur se gara dans une rue à l’apparence calme et abandonnée, en bordure de ville, songeant que c’était préférable s’ils avaient le besoin urgent de fuir en plein milieu de la nuit, par exemple. Un moment plus tard, lorsque la brune eut fait le plein de produits de soin et autres, mentionnant que ce soir là ce serait épilation, il lui demanda s’il aurait le droit de rire ou devrait faire semblant de la soutenir. Il la taquinait bien sûr. Un immense sourire le prouvait d’ailleurs. Lui donnant une légère bourrade dans le bras, elle lui répondit qu’il pourrait l’aider. Il lui lança un regard ironique avant de se diriger résolument vers un immeuble, Jordane le suivant de près. Dans les escaliers, elle s’empara de sa main, signe qu’elle avait peur. Il la connaissait assez pour s’en rendre compte. Par automatisme, il resserra ses doigts autour des siens, pour la rassurer doucement, continuant de monter lentement les étages. Une fois en haut, il lui demanda encore une fois de se placer derrière lui, lui offrant son bras. Ca la rassurait elle mais ça le rassurait aussi, lui, de savoir qu’elle était toute proche de lui et non pas en train de vadrouiller dans l’appartement alors qu’il n’avait pas encore vérifié toutes les pièces. Une fois l’inspection terminée, ils revinrent dans l’entrée où il posa une chaise contre la porte pour le cas où quelqu’un, ou quelque chose, entrerait. Il était toujours sur le qui vive et aucun bruit ou situation étrange ne lui échappait. Suite à cela, il entraina la jeune femme dans la cuisine avant de rire, réalisant qu’il se montrait bien trop protecteur, et sans doute collant. Dans l’immédiat, ils ne risquaient rien alors il pouvait bien lui laisser toutes les libertés qu’elle voulait. Inutile de lui rappeler qu’elle ne devait pas quitter l’appartement sans le prévenir. Non en fait, elle ne devait pas quitter l’appartement sans lui, plus clairement ! C’était déjà limite s’il supportait de ne pas être dans la même pièce qu’elle durant un plus ou moins long laps de temps. Le fait de ne pas l’avoir sous les yeux, lui procurait une certaine angoisse. De la salle de bain dont la porte était toujours ouverte, Ty entendit la jeune femme lui dire que c’était lui qui commençait par prendre sa douche pendant qu’elle-même s’épilerait. Malgré lui il trouvait la situation assez amusante, le fait de n’avoir plus la moindre pudeur l’un envers l’autre. C’était sans doute la fin des Etats-Unis, pour ne pas dire monde, qui faisait que les gens se côtoyaient et faisaient des choses qu’ils n’auraient très certainement pas fait … avant, qui causait cela. Lorsqu’il entendit le mot « bain », il tilta. « Parce qu’il y a une baignoire ? On a tiré le gros lot aujourd’hui ! Bon sang j’avais même pas fais attention ! » Grossière erreur … Toujours vérifier dans les cabines de douches ou baignoires. Terrifié à l’idée d’avoir put manquer une telle chose, il se tourna aussitôt vers la baignoire en question, au moment où Jordane en tirait le rideau. Rien ne se passa, il soupira de soulagement en fermant doucement les paupières. Coup de chance … Non, cela signifiait que leur heure n’avait pas encore sonné !

Rejoignant son amie dans la salle de bain dont il referma la porte. Lorsqu’ils se trouvaient dans la même pièce, il préférait car cela évitait les mauvaises surprises. Un zombie pouvait arriver à tout moment, vraiment n’importe quand. Ils n’allaient pas, par exemple, attendre qu’une personne aie terminé de se laver pour l’attaquer. Histoire d’être loyaux … Non vraiment pas, la loyauté et autres sentiments humains, ils ne connaissaient pas ! Une fois la porte fermée, il ôta sa longue veste en cuir gris sous laquelle se dissimulait une ceinture d’armes et la posa sur le meuble dans lequel se trouvait un lavabo incrusté. Il enleva aussi cette ceinture, qu’il posa dessus. S’emparant de la mousse, il versa la moitié du contenu dans la baignoire, histoire d’en avoir énormément, évitant ainsi toute situation gênante. Non qu’il soit pudique, loin de là. Mais c’était surtout vis-à-vis de Jordane en fait, qu’il avait encore autant de retenue. Etrange mais toutes ses actions, ses décisions, se tournaient vers elle avant tout. Dans tous les cas. Ca en était presque effrayant tant c’était violent et présent en lui. Plus fort que lui et incontrôlable surtout ! Une fois la mousse mise, l’eau continuant de couler pour remplir la baignoire, Ty ôta ses rangers avec un soupir de soulagement. Ces chaussures étaient franchement classes, selon lui, et très pratiques pour courir. Mais c’était un sacré poids de porter toute la journée des chaussures. Otant son tee-shirt qui n’avait plus la moindre couleur ni forme, il le déposa près de sa veste. Avisant ses armes, il songea qu’il allait en laisser une à Jordane, en cas de force majeur. S’emparant de l’une d’elle, il s’approcha de la jeune femme qui attendait sagement, les yeux fermés, qu’il lui donne l’autorisation de les rouvrir. « N’oublie pas, c’est dans la tête que tu dois viser ! » Lâcha-t-il en souriant faiblement et déposant l’arme sur le sol, près d’elle. Entre eux, c’était une blague qui durait depuis un an et demie. Parce que jamais la jeune femme n’avait été capable de tenir une arme pour en faire usage. Lorsqu’il lui en donnait quand même une au cas où, il lui rappelait de tirer dans la tête, tout en sachant très bien qu’elle ne s’en servirait pas. S’éloignant de nouveau pour rejoindre la baignoire, il ôta le reste de ses vêtements sans cérémonie avant d’entrer dans l’eau. Chaude … Réconfort et délassant. Il se laissa entrer totalement dedans, plongeant un bref instant la tête dessous pour en ressortir en se frottant le visage puis les cheveux. De nouveau la tête dehors, il marmonna entre ses dents, se retenant difficilement de rire. « Tu peux ouvrir les yeux … Y’a un tas de mousse pour cacher mon corps d’apollon. » Aussitôt dit, il lâcha un rire sincère qui raisonna un instant dans la salle de bain.

Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeLun 15 Nov - 21:08

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 152 : Rigoler de temps en temps ...


« Ambre ? » Cette voix. Ce son, je n’avais pas besoin de me retourner, pour savoir de qui il s’agissait. Et puis qui d’autre m’appelait par mon second prénom ? Personne sauf lui, non il était le seul et ce depuis toujours. Me tournant, lâchant mon éponge et mon produit de ménage, je croisais son regard d’un bleu azur. Mon sourire se fana instinctivement. Je ne l’avais jamais vu avec cette tête là. Il me souriait tout le temps. Il était toujours celui qui était de bonne humeur. Il inspirait la joie et la gaieté. Il avait toujours été la pour me consoler, me remonter le moral. Il avait été là, à mon réveil à l’hôpital. Il avait été la pour me soutenir à la mort de Bradley. Il était le seul à s’être autant dévouer. Je ne dis pas que les autres n’avaient rien fait, mais c’était totalement différent. Je l’aimais d’un amour, inconditionnelle, immuable, nous avions passés des moments ensemble qui ne pouvaient pas s’oublier de si tôt… Oh, non jamais… Il était mon sang, ma chair, mon oxygène. Il était mon petit frère tout simplement. J’enlevais mes gants mouillés encore, j’étais en train de faire la vaisselle. Il était le seul à avoir les doubles de chez moi. Venant quand il voulait, il squattait même ici de temps en temps. Ramenant quelques amis, pour faire la fête. Depuis mon accident de voiture, mes parents étaient… Beaucoup trop restrictif avec lui. Alors qu’ils savaient très bien, qu’il ne ferait pas la même erreur. Ian était intelligent, il n’était pas stupide comme moi. Penchant la tête sur le côté, j’avançais doucement vers lui. « Ianchou’ ça ne va pas ? » Demandais-je alors inquiète en le prenant dans mes bras pour le serrer d’abord doucement. Quand il m’encercla de ses bras de musclor pour me serrer au point de me soulever je le serrais alors, à mon tour fort. On se demandait qui était le plus grand ici. Il était … si… imposant… Il avait grandit si vite. « Je peux te demander quelque chose de personnel ? » Dit-il d’une voix hésitante.

Il n’y avait jamais eu de gêne entre nous. Le souffle légèrement coupait, par la peur de ce qu’il voulait me demander, je me reculais doucement allant, dans mon salon. « Bien sûr ! Depuis quand tu demandes ! Allez vient tout me dire s’il te plait ! » Dis-je un demi-sourire aux lèvres. Je me postais sur mon canapé, les jambes croisées, je le regardais s’assoir à son tour. Il évitait mon regard. Qu’avait-il de si… Important à me demander pour qu’il en soit à ce stade là ? « Ambre… Est-ce que tu as… Déjà, fait… l’amour ? » Me dit-il en tournant la tête, totalement à l’opposé de moi. J’écarquillais les yeux. Bête, je devais avoir l’air bête. Je passais ma main dans mes cheveux, ne comprenant pas le but de sa question. Il n’avait que seize ans. Bon il allait faire dix sept ans dans quelques jours mais tout de même… « Oui, je l’ai déjà fait, mais... Pourquoi ? » J’étais totalement perdue… « Ça c’est… bien passé ? » je cru mourir sur place. Mes souvenirs remontaient à la surface. Cette nuit, la plage, la fête. Le sang qui coule… L’odeur de cramer, le crash… La mort… Cette soirée, n’était signe que de mort pour moi. Fermant doucement les yeux je me frottais le visage avec difficulté. « Non. J’étais angoissé, Bradley était totalement… Et c’était avant… l’accident. » Répondis-je comme seule réponse. Il se tourna vers moi en se mordant la lèvre. Il venait de comprendre l’erreur qu’il avait faite en me posant cette question, il n’était pas parti du principe que j’aurais pu le faire avec Bradley… Je n’étais pas la petite Jordane sainte ni touche finalement…« Désolé… » Dit-il. Je remuais la tête négativement, signe qu’il n’avait pas besoin de le faire. « J’ai peur… De le faire. Peur de faire mal à Maria. Je ne sais pas quoi faire… » M’avoua-t-il. Alors ce n’était que ça ? Et moi qui pensais qu’il avait déjà couché avec elle… Puisqu’ils avaient dormis ici le week-end dernier. Un léger sourire sur les lèvres je m’avançais vers lui le prenant dans mes bras.

« Préliminaires, sont tes amis, douceur sera à ton avantage. Lenteur, te sera bénéfique. Amour sera grandiose. Protection te serra reconnaissante. Tendresse, tu n’oublies pas… » Dis-je doucement en souriant légèrement. Oui, pour moi, un rapport se devait d’être tout cela. Ce que je n’ai pas eu en fait. J’avais eu tout le contraire… « Hum, je vais retenir, la leçon… Mais… tu ne peux pas me dépanner ? » La j’explosais littéralement de rire. Bon sang ! C’était bien mon frère. Me levant j’attrapais mon porte feuille et lui fila un billet de vingt dollars. « Tiens, va t’en acheter, moi… Je n’en ais pas ! » Dis-je sans préciser que je n’avais jamais refait l’amour depuis. J’avais eu des garçons, des baisers, quelques caresses par ci par la sur les vêtements, mais rien de sexuel. Je me l’interdisais… Mon tatouage voulait tout dire… Je voulais le bon. Se levant il attrapa le billet et me prit dans ses bras. « Tu ne serais pas ma sœur, que tu serais la femme de ma vie ! » Dit-elle alors en plaquant ses lèvres sur les miennes. Petit, nous nous faisions beaucoup de bisous de la sorte. Il n’y avait pas d’arrière pensées, aucune… rien de malsain… juste un baiser. Je partis dans un fou rire et lui fourragea alors les cheveux. « Ouais, mon petit homme de ma vie hm… » Dis-je en le charriant sur son âge. Sans plus attendre il parti de l’appartement. « Jt’aime soeurette ! » « Je t’aime aussi mon gars ! » Dis-je doucement en fermant la porte. Ce fut, notre dernière conversation. Notre dernier moment ensemble. Un souvenir amer. Remplit de tristesse.

Un adieu, sans l’être réellement. Avait-il conclu avec Maria ? Je n’en saurais jamais rien. Maria… Etait-elle ? Je ne voulais pas savoir, je ne voulais pas me plonger là dedans. Je souffrais en silence, je ne disais rien à Elli, je ne voulais pas qu’il m’engueule, ou bien même me sermonne car, je me fais souffrir inutilement. Je ne savais rien de son passé, hormis ce que j’avais lu dans les magazines et tout autre conneries, mais, on sait tous, qu’il ne faut pas se fier aux dires des journalistes. On l’avait très bien vu avec ma grande sœur… Le bruit de la voiture, me rappela ou j’étais. Soufflant légèrement, je cherchais à ne pas penser à tout cela. Le regard rivait sur la ville qui approchait de plus en plus, on se mit, alors à parler de nourriture. Bon sang, s’il savait combien j’aimais manger moi aussi. Etant une grande sportive à l’époque, je mangeais plus que nécessaire. J’enfilais beaucoup de nourriture à moi toute seule dans ce petit corps. On ne dirait pas, mais oui… J’étais ainsi… J’étais aussi gourmande que lui, j’en restais persuadé. J’adorais le chocolat, j’en faisais de réelle overdose gamine. J’en mangeais même en cachette de mes parents… Et quand j’ai eu mon propre chez moi… Mes placards étaient remplit de chocolat. S’il y a bien quelque chose dont il ne manquait jamais, c’était bien ça ! J’avais d’ailleurs fini, mes journées à manger du chocolat lorsque la pandémie avait été annoncée. Mais maintenant… J’en mangeais beaucoup moins. Pourtant c’était un aliment qui n’était pas réellement périssable… Mais, on préférait se ravitailler avec de la nourriture consistante, qui puisse nous donner des forces. Je rêvais de poulet, d’un bon poulet avec de la crème fraiche. Ou bien même de la saute tomate… comme le faisait ma mère. Bon dieu… avec sa ratatouille remplit d’huile. Le truc bien gras qui vous tue en une bouchée, mais qui est tellement bon. Je rêvais de légumes… Nous n’en avions pas mangés depuis la zone… C'est-à-dire longtemps… Trop longtemps à mon gout. Ce qui était bien, c’est que là, dans les grandes villes, nous pouvions trouver par mal de chose. Parfois les magasins avaient encore l’électricité… Du coup, les congélateurs marchaient…

Alors on en profitait pour prendre quelques trucs, mais c’était tout de même rare… Il fallait faire cuir après… et là… C’était autre chose. Le bruit pouvait attirer les zombies de pacotille… Soufflant légèrement, je rigolais lorsqu’il se mit encore plus à baver. « Le coca aromatisé vanille … j’en suis fou ! Bon sang … Tu sais de quoi j’ai vraiment envie là ? Me prélasser dans une villa, au bord d’une piscine avec un cocktail fruité … Faut qu’on se trouve une villa ! » Le coca vanille… bon sang que j’aimais celui là aussi ! Mais je préférais aussi celui au Lemon, ou bien entendu naturel avec un zeste de citron. Fermant les yeux, je m’imaginais en train de borie un coca bien frais avec une multitude de glaçons dedans. Le glingling de ceux-ci, cognant les parois du verre. Je passais ma langue sur mes lèvres. Dieu… Je mourrais. Je sentis mon ventre m’en réclamer… Ce n’était pas près d’arriver… Et les cocktails… Une bonne Margarita comme à Miami… non… Non… Plus d’alcool… je me l’étais promis ! Et la villa… Bon sang… Je voulais retourner sur Miami, rien que pour être à la maison, profitant de la piscine, du soleil… de tout cela… Depuis quand ne nous étions pas baigner ? Trop longtemps à mon gout… « Bon sang, le coca vanille… Les Cocktails… Tu sais que chez moi j’avais une piscine… Bon sang, j’ai envie de plonger dedans, porter un maillot ! Être féminine, me prélasser au soleil sur mon transate, sentir ma peau cramer sous la chaleur du soleil… » Dis-je des étoiles dans les yeux. Mais soyons réaliste, rien de tout cela n’était possible. Il ne fallait pas non plus que l’on se fasse de faux espoirs… « Hm … la viande ça remonte à la dernière fois qu’on était au centre ? Et les frites ... Bon sang ils ont intérêts d’avoir des pommes de terre quand on y retourne ! » Des pommes de terre… Oui, je pourrais faire la cuisine toute la sainte journée même s’il le voulait… Je connaissais très bien Tybalt… C’était un gros mangeur. Il aimait manger, et pas que sainement. Il mangeait de tout, c’était un bon vivant ! Souriant faiblement je m’enfonçais encore plus dans le siège.

« Tu sais quoi ? Quand on rentre chez nous, je te promets de te faire des frites comme tu n’as jamais mangé… Tellement bonne que tu me supplieras de t’en refaire… Et tu sais quoi ? Comme je suis gentille et que je t’aime bien… Je t’en referais autant de fois que tu en voudras ! A condition que tu partages ! Sinon je me casse avec hein ! » Dis-je en rigolant doucement. « Je mangerais pour deux, pour moi et pour moi. Devant toi… Je suis sadique… ?? Non… Jamais… » Dis-je en partant dans un délire totalement fou. J’avais envie de friter, de les sentir croustiller sous mes dents, remplit de mayonnaise, de Ketchup… n’importe quel sauce ferait l’affaire ! Même sans de toute façon, j’étais prête à en manger ! Le temps passait rapidement. Une fois garé, je ne pu m’empêcher d’entrer dans cette boutique, j’étais inconsciente, mais j’avais tout de même regardé avant d’entrer, un zombie caché ? Et puis quoi encore, c’était tellement con… Prenant ce qu’il me fallait pour me faire toute belle… Bon sang j’en rêvais, de me sentir belle, fraiche, une femme quoi… Une femme de bientôt vingt quatre ans. Rien que de penser que c’était bientôt mon anniversaire… Le troisième dans cet enfer, je grimaçais de plus belle. La réflexion d’Elli me fit rire. Lui donnant une légère bourrasque je vis son sourire en coin au bout de ses lèvres. Il ne changerait jamais. Il était fou. Taré, était un mot approprié pour lui. Et je l’aimais ainsi, j’étais tombé éperdument amoureuse de lui, dans son ensemble, sa totalité. Il me plaisait ainsi. Je ne voulais pas qu’il change, bien qu’à mon avis, il ait déjà changé depuis que j’étais avec lui. Je savais qu’il aimait tuer les zombies, il s’était légèrement calmé depuis mon arrivé, mais… je ne pouvais pas lui en vouloir. J’étais tout aussi folle que lui en le suivant. Courir, je savais faire, je ne serais jamais fatigué de courir, c’était mon élément. Je courrais presque aussi vite que lui. Je n’avais donc pas de contrainte sur ce point là. Mais on n’était jamais à l’abri d’un accident. Nous étions épuisé, nous ne mangions pas assez, le corps ne pouvait pas suivre éternellement. Lui comme moi, le savions très bien. On ne jouait pas non plus avec le feu. Soufflant sas faire de bruit, nous montions ses escaliers. Je ne pus m’empêcher de prendre sa main pour la serrer dans la mienne. En fait, c’était une habitude.

J’aimais sentir sa peau contre la mienne, son contact, tout simplement. Une façon de me rassurer… Mais j’étais une fille très tactile… Et avec lui je l’étais totalement, même si je me contrôlais. Je ne l’avais jamais réellement pris dans mes bras. Nous n’avions jamais fait de câlin ou autre truc de ce genre. Juste quelques accolades, mais rien de plus. Parfois, j’avais envie, tout simplement de le serrer dans mes bras, de le remercier d’être dans ma vie tout simplement. Car il était la seule chose qui comptait à mes yeux. Nous étions tous les deux essentiels l’un pour l’autre. Sans lui je ne tournerais plus rond. En fait, sans lui, je mourrais rapidement… Je ne pourrais pas supporter… L’idée… de le voir se faire mordre, ou se faire tuer… Non jamais. Déglutissant doucement, nous faisions rapidement le tour de l’appartement, il était nickel, parfait pour nous. Personne n’était venu depuis trop longtemps même. Tant mieux, réellement ! Sans plus attendre, je pris de quoi m’épiler et fila à la salle de bains, suivis de très près par Tybalt. « Parce qu’il y a une baignoire ? On a tiré le gros lot aujourd’hui ! Bon sang je n’avais même pas fais attention ! » Haussant un sourcil, il était rare qu’Elli, ne remarque rien. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il avait droit d’être fatigué lui aussi. Il fallait vraiment que j’arrête de compter sur lui, que je mette de côté mon côté froussard qui s’était installé ! Il fallait que je l’aide, que je ne sois plus la petite femme peureuse. Fouillant dans les armoires je trouvais des cachets. Je les posais sur le lavabo en même temps qu’il entra dans la pièce nous enfermant dedans. Je n’avais pas peur, je n’étais pas claustrophobe ou bien d’autre chose. Juste, qu’il ne voulait pas qu’on nous voit, si quelqu’un devait arriver… Un zombie par exemple. Il était ainsi, il était très rare de nous voir à plus de cinq mètres l’un de l’autre. Il ne me quittait pas des yeux, il en avait horreur et je le savais très bien. C’était de même pour moi ! Lavant rapidement la baignoire, je fis couler l’eau chaude pour Tybalt. Pendant que ma cire chauffé, de façon à pouvoir m’épiler tranquillement. Les jambes, le visage, les aisselles… tout le corps en fait… J’avais besoin d’une épilation complète… Je ressemblais plus à chubaka de Star Wars… qu’à une vraie femme sensuelle.

Bon ok, je n’avais pas de mec dans ma vie… Enfin, façon de parler… Mais quand même… Je voulais… Plaire… Lui plaire. Je voulais qu’il voit mon côté féminin, qu’il voit que je pouvais être belle, mignonne, coquette… Etais-je folle de vouloir être ainsi ? Pendant une pandémie ? Surement… Mais tant pis… Même si je ne lui avouerais pas mes sentiments… Je voulais… être belle, pour lui mais aussi pour moi. Je le vis du coin de l’œil, commencer à se déshabiller. Je l’avais déjà vu torse nu. Rien de plus. Pour ma part… Il m’avait vu en débardeur culotte… Non seulement parce qu’une fois nous avions dû fuir alors que j’étais en train de m’habiller… Mais parce que je dormais tout le temps en robe simple légère. Je n’étais pas pudique pour un sous. Une culotte, était une culotte… Pour ce qui était du reste… J’avais un peu plus de mal… a la rigueur, en soutiens gorge… Mais… Nue… Non, personne n’avait vu mon corps… Même pas Bradley… Il avait… simplement soulevé ma robe… Il mit de la mousse dans le bain, du moins du produit et continua de se déshabiller tandis que je me postais par terre lui tournant le dos, pour le laisser faire. Je ne voulais qu’une gêne s’installe entre nous. Je lutais quelque peu pour ne pas me retourner. Il faut dire… que son corps… Bon stop… Le sexe, c’est nul, pathétique… S’approchant de moi, il posa une arme à mes côtés. « N’oublie pas, c’est dans la tête que tu dois viser ! » Je me pinçais le nez en ouvrant les yeux. Rivés, sur le révolver… Soufflant doucement, il était vraiment temps… que je change… Je ne savais même pas men servir, ni même tirer… Je restais la, telle une idiote tremblant, sans pouvoir tirer… Et si Ty’ était en danger ? Fermant les yeux j’attrapais l’arme dans mes mains, d’une poigne de fer et me tourna légèrement vers lui. Dos à moi, je le regardais enlever ses derniers vêtements. Rouge de honte, de regarder je me tournais instinctivement et regarda l’arme de plus près. C’était lourd, très lourd. Il fallait… Qu’un jour je lui demande de m’apprendre à m’en servir, d’apprendre à me battre…

Je savais donner des gifles, mais je ne pense pas que cela suffise pour un zombie… Berk… Non, je ne voulais même pas oser en toucher un, dégueulasse… soufflant longuement, je sursautais légèrement lorsqu’il parla. « Tu peux ouvrir les yeux … Y’a un tas de mousse pour cacher mon corps d’apollon. » Je rigolais en même temps que lui et me tourna vers lui. Il était allongé dans le bain, la mousse en pagaille caché en effet pratiquement tout son corps, du moins… La partie importante… « Un corps d’apollon ? » dis-je doucement en levant les yeux comme pour réfléchir. « hum, hum… tu as raison de te mettre en avant de la sorte ! » dis-je un sourire franc aux lèvres. Sa voulait dire ce que sa voulait dire. Il était beau, on ne pouvait pas le nier ! Me relevant je constatais que la cire était assez fondu pour commencer. J’attrapais les bande et les prépara. Sans plus attendre, j’enlevais mon short, le posant à côté des affaires d’Elli. Me retrouvant en simple culotte en dentelle noir, je m’asseyais à nouveau sur le sol et remarqua une machine à laver à mes côtés. « Hum, si elle fait pas de bruit, on pourra même laver nos vêtements… si c’est pas du luxe… Tu as choisis le bon appartement Elli. » Dis-je doucement en attrapant la cire. Je commençais doucement à me l’étaler sur une jambe. De la cheville jusqu’au genou. Une fois fait, je pris une bande et commença à m’épiler. Bon sang, ils partaient d’un seul coup… Faut dire que je ne l’avais pas fait depuis longtemps… Et a force de m’épiler… Je n’en avais plus des masses au niveau des jambes. « Être une fille… sa n’a que des inconvénients… On doit s’épiler… On doit porte le gosse et bien sur… Le sortir… Tous les mois, on a nos règles… Tu m’expliques pourquoi, vous les hommes… Vous n’avez rien de tout cela ? » Soufflais-je en rigolant, m’attaquant à la seconde jambe. J’allais vite, très vite, l’habitude surement… Je regardais de temps en temps vers lui, ses cheveux mouillés dégoulinant sur son front, cette façon de montrer qu’il était bien… J’avais envie… De le rejoindre de prendre un bain avec lui mais… Non, ce n’était pas possible, impossible même… Baissant la tête je m’appuyais contre le mur en soufflant. Baillant à m’en décrocher la mâchoire je me frottais les yeux. « Cette nuit… Je vais dormir comme un bébé… Un lit, un bon matelas… Tu devrais… Réellement dormir sur le lit… Je m’en fou de dormir sur le sol. Mais… C’est toujours moi sur le lit. Tu as plus besoin du lit que moi… Croit moi … » Dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Je le regardais d’une façon sincère, d’une tendresse exemplaire. Je ne voulais que son bien…
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeMar 16 Nov - 13:14

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°89 : Ne pas penser au passé ...






FLASH BACK •• 1ier janvier 2018 •• 09h31

« Tu n’as pas oublié les vêtements que je t’ai lavé hier ?
_Nope !
_Bien … Très bien … OH ! Et les légumes que ta grand-mère a ramené exprès pour toi ?
_Déjà dans le coffre de la voiture !
_C’est bien d’accord…OH et …
_M’man arrête un peu ! J’ai rien oublié arrête de t’inquièter pour rien … Et puis au pire des cas tu me l’enverras par colis … Ou avec un peu de chance je trouverais le temps de revenir entre deux concerts !
_Mais bien sûr oui … Ou alors tu enverras l’un de tes « amis » comme la dernière fois hein ?
_La dernière fois j’avais oublié mon collier ! Je fais comment pour vivre sans collier moi ? Sans ce collier !? Bon allez je dois y aller sinon je vais encore être en retard.
_Et alors ? C’est un jet privé oui ou non ?
_Oui m’man … Mais le pilote est du genre à ne pas supporter les retards !
_Bon file vite alors … Et reviens nous voir vite hein !
_Dès que …
_...la tournée te le permettra, je sais !
_Exact ! Bon j’y vais maintenant. Je t’aime m’man et fais un bisou à Anne’ et Lucie qui ont eut la flemme de se lever ce matin … Vu ce qu’elles ont but hier soir, m’étonne pas ! Oh et à l’oncle Mitch ! Il est pas bien depuis la mort de Greta, faut que tout le monde le soutienne. Je compte sur toi, à bientôt, je t’appelle le plus tôt possible ! »

Nouvel an … Premier jour de l’année 2018. Tout avait l’air pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comme chaque année, Tybalt avait passé sa soirée avec la famille au grand complet. Comme à chaque grosse réunion de famille, il avait dormi chez sa mère et son beau-père. Tout comme ses sœurs et son frère d’ailleurs. C’était donc une journée normale qui commençait. Sauf qu’en temps normal, Ty’ restait toujours quelques jours pour profiter au maximum de sa famille. Mais cette année là, démarrait sa troisième tournée et sa première date était deux jours plus tard, à New-York. Autant dire qu’il avait une pression monstrueuse à l’idée de chanter dans une si grande ville. Certes ce ne serait pas la première fois. Mais à chaque concert il était stressé et le trac montait jusqu’à ce qu’il monte sur scène et découvre les milliers de fans qui étaient venus pour le voir. Cette soirée en famille lui faisait démarrer la nouvelle année d’un très bon pied et il se sentait prêt. A lui la musique, les salles blindées, les fans déchainés, les accrocs de la tentative de monter sur scène, les costumes de fou, les improvisations en plein concert … A lui la tournée !

FLASH BACK •• 30 janvier 2018 •• 17h14

« Bordel de merde Tybalt où est-ce que t’es ?
_Euh … là ? Vancouvers pourquoi ?
_Ramène vite ton cul de chanteur en Arizona. Vite !
_Anya calme toi et dis moi ce qui te prends !
_On est attaqués par une putain d’armée de zombies ! »

Discussion houleuse au téléphone. Anya qui semblait de plus en plus paniquée et au bord de l’hystérie. Il n’était parvenu à la calmer qu’en jurant de partir le soir même. Il tint parole … L’heure d’après, il montait à bord de son jet privé et arrivait en Arizona où il fut rapidement prit en charge et embarqué pour la zone sécurisée. Là, en voyant la pagaille qui régnait, la terreur qui semblait s’être emparée de bon nombre de personnes, il réalisa que finalement c’était encore pire que ce à quoi il s’était attendu. Aussitôt, il avait pensé à sa famille. Sa famille … que leur était-il arrivé ? En pleine discussion avec Anya, il avait fait demi-tour et était parti en courant, passant, frappant qui voulait l’empêcher de sortir. A cette époque, ceux qui entraient ne pouvaient pas ressortir aussi facilement. Tout simplement parce qu'ils ne comprenaient pas encore ce qu'ils étaient en train de traverser et qu'ils pensaient ne plus retrouver de survivants. Ils s'étaient alors coupés du monde, repliés sur eux mêmes, jusqu'à ce que l'armée parvienne à ramener des flots plus ou moins importants de gens terrorisés qui venaient de vivre des choses horribles mais s'en étaient sortis sans morsure, tant bien que mal. Le centre se remplissant affreusement vite, ils avaient prit la décision, très importante, d'accepter que les gens sortent s'ils en décidaient ainsi, à leurs risques et périls. Après tout, ils ne pouvaient pas les empêcher d'aller se battre et tuer du zombies. S'ils mourraient c'était bien entendu une très grande perte. Mais au moins ils mourraient héros ... Enfin de compte, ce n'est qu'un mois après son arrivée dans la zone sécurisée, que Tybalt fut autorisé à en sortir. Un mois c'était long. En quatre semaines, il se doutait que les zombies avaient dû avoir largement le temps de s'installer dans le pays et créer de nouveaux morts vivants. Il ne s'était pourtant pas attendu à tant de désolation, de chaos total ...

FLASH BACK •• 1ier février 2018 •• 13h42

Roulant à bord d’un véhicule de l’armée, Tybalt parcourait les quelques états qui le séparait de sa ville d’origine, Los Angeles. Après un mois de pandémie, il n’avait déjà plus grand espoir de retrouver sa famille en vie. Mais il s’y rendait quand même … Il avait besoin d’en avoir le cœur net, une bonne fois pour toute. Parce que s’il les voyait morts, il saurait avec certitude qu’il ne devait plus s’inquiéter pour eux, parce qu’ils étaient morts et non en train de lutter pour leur survie. Arrivé dans le quartier résidentiel où vivaient sa mère et son beau-père, Ty avait ralenti la voiture, une boule au ventre. Tout avait l’air calme … et pourtant. Il aurait put espérer que la pandémie n’avait pas encore atteint cette petite zone là … sauf qu’il découvrit rapidement qu’il était trop tard. Au moment même où quelqu’un s’était jeté sur sa portière. Un sursaut de frayeur plus tard, il avait tourné la tête … et s’était retenu de hurler en découvrant sa mère, qui n’était plus du tout la même. Sa bouche ressemblait plus à une plaie géante en plein milieu de son visage qu’à autre chose, dégoulinant de sang, des dents manquantes. Ses cheveux étaient pour la plupart absents de son crâne, sa peau était verte violacée, ses vêtements déchirés et son corps recouverts de plaies atrocement laides. Elle tapait contre la vitre du plat de ses mains, laissant de grandes trainées de sang. Elle faisait peur à voir, ce n’était plus sa mère … Une boule dans la gorge, il avait posé ses mains sur la vitre, aux mêmes endroits que les siennes, chacun d’un côté. Les coups de sa mère avaient redoublés, jusqu’à ce qu’il décide de partir. Mettant le contact, il avait fait redémarrer la voiture et avait alors aperçu une masse de zombies arriver droit sur lui, alertés par les hurlements incessants de sa mère. Sans hésiter, il avait fait marche arrière pour quitter le quartier, le regard posé sur cette masse de zombies. Parmi eux, sa mère et son époux, ainsi que le petit frère de Ty. C’était la dernière fois qu’il les voyait …

FIN DES FLASH BACK

« Bon sang, le coca vanille… Les Cocktails… Tu sais que chez moi j’avais une piscine… Bon sang, j’ai envie de plonger dedans, porter un maillot ! Être féminine, me prélasser au soleil sur mon transate, sentir ma peau cramer sous la chaleur du soleil… » Une rire léger franchit les lèvres de Tybalt. C’était bien un truc de fille ça, de continuer de se préoccuper de son apparence extérieure, en pleine fin du monde. Mais il ne disait rien pour l’en empêcher, se contentait seulement de la rassurer en lui disant que ce n’était pas vraiment important. Pour autant, il ne lui interdisait pas de faire ce que bon lui semblait de ce côté-là, quand l’opportunité lui était offerte. Ils avaient la chance d’être encore en vie. Autant en profiter et vivre à fond, jusqu'au bout. Lui-même ne se gênait pas avec ses folies capillaires qui lui prenaient de temps à autre. Parce qu’ils étaient dans une ère où personne ne savait de quoi serait fait le lendemain. « C’est bientôt l’été … On ira à la plage ! Hm … Oui on ira ! Enfin … Toi tu te baigneras moi non … Les armes aiment pas trop la flote ! » Rien qu’à l’idée de se prélasser au soleil et n’avoir rien d’autre en tête que se reposer sans s’inquiéter … Oui ça lui donnait sacrément envie. Mais il était clair que ce n’était pas possible, plus jamais, c’était déjà terminé ça. A moins qu’un remède ne soit trouvé et que tout redevienne comme avant. Mais il ne fallait pas rêver ! Ce n’était réellement pas près d’arriver. La suite des paroles de Jordane, sortirent le jeune homme de sa torpeur. En commençant par le « Chez nous ». Bon sang, pendant une seconde il s’était imaginé avec elle, dans un appartement à leur image, laquelle il n’en savait foutrement rien dans l’immédiat, en train de rentrer du travail, ou autre, et elle s’apprêtant à aller faire des frites. Bon sang, parfois elle ne mesurait pas ses paroles. Ou plutôt, son imagination à lui était bien trop développée !

« Je mangerais pour deux, pour moi et pour moi. Devant toi… Je suis sadique… ?? Non… Jamais… » Tybalt tourna un regard effaré vers elle avant de rire légèrement. « Han ! Mais … t’es cruelle en fait ! J’aurais jamais cru ça de toi … woaw quoi ! » Retrouvant lentement son sérieux pour affronter la ville et ses éventuels occupants, Ty gara la voiture non loin d’un immeuble avant d’en descendre, ainsi que Jordane. Il veilla à ce qui ne lui arrive rien lorsqu’elle décida de prendre de quoi s’épiler, se moquant doucement d’elle, avant de prendre la direction de l’immeuble résidentiel qu’il avait remarqué en arrivant. Sa main serrant la sienne, il monta les étages, les uns après les autres, lentement mais surement. Mieux valait être trop prudent que pas assez et se faire avoir. Il pouvait suffire d’une petite seconde d’inattention. Oui, une seule et tout était foutu. Une morsure était si vite arrivée … Prudent, Ty l’était jusqu’au bout. Après avoir fait le tour de l’appartement qu’il avait choisit pour la nuit, il proposa à Or d’aller prendre une douche, ce moment qu’elle devait tant attendre. Elle se rendit dans la salle de bain, lui proposant d’y aller avant et de prendre un bain pendant qu’elle-même s’épilerait. Bain … Baignoire ! Il n’avait même pas réalisé qu’il y en avait une. Signe de fatigue extrême, il allait devoir se concentrer plus encore pour rester en alerte et ne rien manquer. Mais cette fois ci il eut un coup de chance. Aucun zombie n’était planqué dans la baignoire et ils allaient pouvoir prendre un bain à tour de rôle. A commencer par Tybalt qui commença à se dévêtir. Torse nu, il eut l’idée de laisser une arme près de Jordane. Au cas où ! Même s’il doutait qu’en cas d’arrivée d’un zombie, elle puisse lui tirer dessus. Non … Il savait qu’il aurait le temps de s’emparer de l’une de ses armes posées sur le meuble à côté de la baignoire et tuer le zombie avant même que la jeune femme ne se soit décidée à prendre celle qu’il lui avait laissé. Mais … C’était ainsi, il préférait la savoir avec une arme plutôt que totalement démunie.

Une fois dans le bain, une montagne de mousse dissimulant totalement son corps, Ty se laissa glisser entièrement dans l’eau, goûtant avec plaisir la pression de l’eau sur son corps, son visage. Ressortant la tête de l’eau, il se frotta le visage et les cheveux de façon énergique, déclarant à Jordane qu’elle pouvait ouvrir les yeux, son corps d’Apollon étant caché par la mousse. Il plaisantait bien entendu, il en faisait des caisses, il avait envie de rire, détendre l’atmosphère toujours trop tendue. La jeune femme rit en même temps que lui, rire léger, avant de répondre qu’il avait raison de se mettre en avant. Il fit mine de lever les yeux au ciel, ne mentionnant pas le fait qu’en tant que chanteur … pas moche à regarder, il y avait eut des photos de lui torse nu. Beaucoup trop à son goût même. Mais il s’y était fait. Entre les photoshoot et les paparazzis … Oui, parce qu’il lui arrivait de sortir torse nu dans les rues en plein été, ce que ne manquaient pas ces imbéciles. Et puis en plein concert il lui arrivait de finir torse nu… C’était con mais il aimait bien. Il aimait jouer de son physique, jouer de sa voix, jouer de son humour, de sa prestance. Il savait manier les cartes qu’il avait en main, tout simplement. Qui pouvait le lui reprocher dans le fond ? Personne à n’en pas douter. « Hum, si elle fait pas de bruit, on pourra même laver nos vêtements… si c’est pas du luxe… Tu as choisis le bon appartement Elli. » Redressant la tête, il avisa la machine à laver que la jeune femme mentionnait. Un faible sourire apparut sur son visage avant de reposer la tête sur le bord de la baignoire, fermant doucement les yeux. Ne surtout pas penser à la tenue de Jordane. Il avait beau la voir souvent en petite tenue, il n’en demeurait pas moins que ça continuait de le mettre dans tous ses états. C’était ainsi … Depuis trop longtemps il la désirait et il l’aimait de plus en plus. Mais ça devait rester une sorte de secret pour l’instant. Il ne tenait pas à ce que leur relation se détériore à cause de lui. Ils étaient censés voyager ensemble depuis un an et demi et continuer … jusqu’à ce que mort s’en suive. Il ne voulait pas que quoi que ce soit change entre eux. Non, surtout pas ! « Je te l’ai dis, on a tiré le gros lot … » Marmonna-t-il d’une voix légère.

Il était rare qu'ils aient autant de chances. La plupart du temps, ils tombaient sur des appartements qui avaient été totalement saccagés et qui risquaient d'être visités par des zombies à tout instant. Tybalt préférait ne rien dire à son amie mais bien souvent, il avait entendu rôder des morts vivants juste devant la porte de l'appartement dans lequel ils se trouvaient alors. Petit secret qu'il ne comptait jamais lui dévoiler. Sinon elle risquait de mourir de peur. Encore plus que ce qu'elle subissait actuellement, depuis trois ans. Il ne savait pas ce qu'elle avait vécut, de son côté, pendant la première partie de cette pandémie, lorsqu'ils ne se connaissaient pas encore. Il se demandait souvent si c'était à cause de cela qu'elle était aussi terrorisée à présent. S'était-elle retrouvée affreusement prêt d'un zombie ? Avait-elle dû ... Le frapper, de toutes ses forces, pour lui échapper ? C'était possible ... En tout cas si tel était le cas, elle n'était pas parvenue à le tuer. Elle n'était pas capable de tuer. Elle savait qu'ils étaient entrés dans une ère où l'Homme n'était plus celui qui se trouvait en haut de la chaîne alimentaire. Fini le temps où ils étaient surpuissants et écrasaient le reste des espèces. Fini ... Tout ça parce qu'ils avaient voulut défier la mort. Crétins ... Imbéciles heureux ! A trop jouer avec le feu, on finit forcément par se brûler, c'est l'évidence même ! Et à présent ... Il suffisait de regarder où tout cela les avait menés. Ils se faisaient tous tuer les uns après les autres à cause d'un virus qu'ils avaient eux mêmes mit au point. Ah oui ils pouvaient bien regretter à présent. Maintenant que tout était fait et que tout le continent américain était dévoré, dans tous les sens du terme, par une armée de morts vivants. Les américains ... C'était eux surtout qui voulaient toujours mettre au point les produits les plus sophistiqués, qui espéraient être les meilleurs en tout point, tout le temps. Vive les Etats-Unis d'Amérique ... ! Et sur les autres continents, qu'en était-il ? Il fallait espérer que ces enfoirés de mecs morts ne comprennent pas que s'ils allaient dans l'eau et nageaient assez longtemps, il finirait par trouver des terres nouvelles où leur race n'avait pas encore eut le temps de tout détruire. Bon sang parce que s'ils apprenaient cela et parvenaient à envahir le reste du monde ... Alors cela reviendrait à dire que les Etats-Unis venaient de commettre un attentat suicide à l'échelle mondiale. Et qu'ils y étaient parvenus ! Va arrêter une bande de zombies déchainés quand tu ne comprends même pas ce qui t'arrive droit dessus. Les autres pays étaient-ils seulement au courant de ce qui leur arrivait ? Oui à n'en pas douter. Et c'était pour ça qu'aucun avion ne décollait, que personne ne cherchait à fuir. Il y avait de fortes chances pour que les autres pays les accueillent avec de jolis missiles pour les empêcher d'entrer dans leur territoire, évitant la contamination de leurs propres habitants. Eux, étaient intelligents ...

« Être une fille… sa n’a que des inconvénients… On doit s’épiler… On doit porte le gosse et bien sur… Le sortir… Tous les mois, on a nos règles… Tu m’expliques pourquoi, vous les hommes… Vous n’avez rien de tout cela ? » Tybalt ouvrit grand les yeux avant de tourner un regard ahurit vers elle, souriant d’un air ironique. « Non mais écoutez là ! Espèce de féministe enragée ! Crois moi les hommes ont leur quota de trucs bien chiants. » Oui … et des choses qu’il n’allait pas lui citer, histoire de ne pas lui faire trop peur. Un bâillement de la part de Jordane, le fit bailler lui-même, une main devant la bouche. Si long qu’il lui fit monter les larmes aux yeux. « Arrête de bailler tu me fais bailler ! » Marmonna-t-il doucement avant de se figer. Bordel ! C’était ce que disait tout le temps sa mère, dès que quelqu’un baillait devant elle. Le regard perdu, totalement ailleurs, il ne pipa mot de la suite des paroles d’Or, détournant le regard pour qu’elle ne remarque rien de son agitation intérieure. Lentement, les mots de la jeune femme arrivèrent à son esprit. Elle voulait que ce soit lui qui dorme sur le lit pour une fois. « Non, non c’est bon ! Que le matelas soit par terre ou sur une structure de lit, ne change rien. De toute façon on en a déjà parlé un tas de fois. Le lit c’est toi. Point ! » Il ne comprenait même pas qu'elle tente encore de le convaincre de dormir sur le lit. Pourtant elle devait bien se douter à force, qu'il n'en démordrait pas. Elle commençait à le connaître à force et à savoir qu'il était plus que têtu comme une mule. Oui bien plus. Il était même un sacré cas dans son genre. La seule fois où elle était parvenue à le faire changer d'avis, c'était lorsqu'elle avait absolument tenu à le suivre dans son aventure de fou tueur de zombies, alors qu'il insistait pour qu'elle reste au centre sécurisée où elle ne risquait absolument rien. Finalement elle avait gagné puisqu'il avait fini par accepter qu'elle le suive. Etait-il déjà amoureux d'elle à cette époque ? Non pas aussi vite ... Certes il venait de la sauver et ils avaient traversés le pays entier, ensemble, s'arrêtant souvent pour se ravitailler et se reposer. Elle avait eut le temps de découvrir la folir de Ty et lui, il avait découvert qu'elle était réellement pétrifiée devant les zombies. Personne ne pouvait le lui reprocher d'ailleurs. Mais c'éatit à cause de cette peur terrible, ancrée en elle, qu'il avait autant insisté pour qu'elle reste au centre. Au final, elle avait gagné face à lui. Etait-elle plus têtue que lui encore ? Peut-être ... En tout cas elle avait eut des arguments de poids. Il était tout ce qui lui restait. Oui et c'était de plus en plus vrai avec le temps. Et la réciproque était totalement vraie. Sans elle il perdrait le goût de beaucoup de choses. Sans doute même de la vie elle même. Il deviendrait un tueur de zombies froid et sans sentiments, sans doute. Juste hanté par sa traque de morts vivants. Autant dire ... Que pour son propre bien être, elle devait rester en vie !!


Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeMer 17 Nov - 3:37

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 149 : Ne pas se rapprocher de l'homme qu'on aime ...


Parfois la vie était faite de façon à nous surprendre, on pouvait remarquer bon nombre de chose dont on n’aurait jamais cru que cela puisse exister un jour. La vie peut prendre des tournures tout à fait différentes. Ma vie en avait prit une alors que je n’avais que dix sept ans… J’étais jeune, insouciante, pensant connaitre la vie alors, qu’en fait je ne connaissais strictement rien. Je n’étais pas ce genre de fille à faire la pimbêche ou tout autre truc, mais. Je m’étais fait une promesse, ma vie avait prit une tournure bien trop mauvaise à mon gout. Règle numéro un… Ne plus jamais boire une seule goutte d’alcool. Règles numéro deux. Ne plus conduire super vite et toujours porter sa ceinture. Règles numéro trois. Ne plus s’attacher aux gens quand on sait qu’on peu les perdre… aussi… brutalement et rapidement. Voilà pourquoi… Je ne voulais pas m’avancer vers Elli. Faire en sorte qu’il ne voit pas que je l’aimais, je savais que dans le monde dans lequel nous vivions, il était inconcevable de tomber amoureux. Je serais totalement anéanti, mais, plus on avancer et plus je m’apercevais, que c’était trop tard. L’engrenage était déjà lancé. Je tenais à lui de façon démesurée… J’étais prête à tout pour lui, même à sacrifier ma propre vie pour que lui puisse vivre la sienne. A quoi je servais dans ce monde ? A rien, j’aurais dû mourir il y a bien longtemps quand je l’avais décidé avant qu’il ne me sauve la vie. J’aurais dû me tirer cette balle, cette toute petite balle qui était seule dans ce flingue qui était là, pour moi. Il me tendait les bras, m’appelant m’intimant d’appuyer sur la gâchette pour mettre fin à mes jours. Mauvais jours. J’avais lutté, j’avais trop bien luté contre cette horde de zombie. J’avais tout fait jusqu’au jour ou j’avais craqué. Je n’étais pas faite pour luter, me battre et tout ce qui s’en suis. Je ne savais même pas tenir une arme alors tirer… Non, je ne pouvais pas tuer. Je pensais trop aux gens qu’il y avait derrière, ces humains qui ne l’étaient plus… J’avais vu la mort de près, j’avais été choqué. Horriblement torturé… Peut être que si je n’avais pas eu cet accident de voiture, peut être que si je n’avais pas vu tout ce sang, cette odeur de cramer, de plastique fondu, se corps coupé en deux, cette image d’horreur dans ma tête, je pourrais tuer les zombies ? Mais… Non, je revoyais toujours cette image dans ma tête, pourquoi ? Je n’en savais rien, elle me hantait tel un passé collant. Je me souvenais encore très bien de la fois ou à Savannah, je m’étais arrêté pour prendre de quoi manger.

J’avais fait très attention. Mais il faut croire que non. J’avais ce couteau de cuisine dans la main, il ne me servait à rien d’ailleurs… Il ne m’avait servis à rien… habillé d’une simple chemise à carreau rouge, un short et des bottes, je marchais doucement, pas par pas dans le magasin, n’arrêtant pas de tourner pour avoir un champ de vision assez ample. Je ne voulais pas que l’on m’attaque par derrière, je ne supportais pas ça. Mon ventre criait famine, j’avais une tête de mort vivant, sans l’être, mes cheveux horrible, une mine pâle, si pâle, des cernes par le manque de sommeil, je ne dormais plus, je survivais, je luttais, je ne pouvais pas fermer un seul œil la nuit, bien trop apeuré que l’on puisse m’attaquer pendant mon sommeil. Un zombie ce n’était pas intelligent, du moins pour moi ça ne l’était pas. C’était… bête comme leurs pieds. Ils ne pouvaient pas évoluer, du moins c’est ce que moi j’en pensais… Cela faisait maintenant trois mois que je survivais à cette pandémie… toute seule. Je n’avais croisé aucun humain, horrible terrifiant, à croire que j’étais seule sur cette terre, à croire qu’on m’avait épargné et qu’on m’avait jeté dans la fausse au lion. Un jeu, j’étais le pion parmi tout ces intrus. On me testait, on voulait voir mes capacités de survie… J’en devenais folle, je ne comprenais plus rien à la vie, j’étais totalement défoncé au cachet. Volant des vitamines pour ne pas dormir, ne pas flancher, ne pas être faible… J’aurais peut être dû rester à Miami. Dans mon appartement, faire des provisions en allant dans la boutique de la rue… Mais non, bizarrement mon instinct de survie avait voulu que je parte loin de là. Pourquoi ? Je n’en savais rien… surement pour que je croise le regard de Tybalt… Savannah était une ville que je redoutais… Mon passage dans ce local… Immense… Mes pas, lent et sans bruit. Mon regard apeuré, mon souffle inexistant, je ne voulais pas me faire repérer. Je tremblais telle une feuille morte. Regardant partout autour de moi. Comment aurais-je pu prévoir qu’un zombie pouvait être en fait allongé sous une étagère ? Je n’avais pas pensé à regarder dessous, j’étais pathétique… Simpliste, je n’étais pas faite pour la lute vraiment pas.

Alors que je marchais tranquillement dans les rayons de sucrerie… J’avais vraiment envie de chocolat, et puis on savait tous, que les aliments non périssable était tout ce qui était a base de sucre en général… Mon cœur battait la chamade, bien trop à mon gout, tellement que mon sang coulait de plus en plus fort en moi, me faisant mal aux oreilles me donnant des bourdonnements. Un pas, deux pas. D’un seul coup quelque chose me tira le pied me faisant tomber sur le sol. Je me mis à crier. Je n’aurais pas dû… Je n’aurais pas dû extérioriser ma peur. Ce bruit ce cri. J’avais lâchais mon couteau comme une idiote. Je sentais la pression sur mon pied. Me tournant, je pouvais voir ce zombie, sa main tirant sur mon pied pour m’emmener avec lui dessous. Je cherchais à m’agripper quelque part, mais le sol… Je n’avais que le sol. Me mettant à pleurer je me sentis reculer de plus en plus, j’allais mourir, j’allais me faire mordre devenir un zombie tout comme lui. Je ne voulais pas. Je tendais le bras pour essayer d’attraper le couteau mais en vain, il était bien trop loin de moi. Je me débattais essayant de lui donner des coups de pieds. De mon pied libre je réussi à lui toucher le visage. Mes hurlements redoublaient, se faisant entendre dans toute la boutique. Pourquoi ne me taisais-je pas ? La peur prenait le dessus. Je me sentais mourir. Je me sentais faible. Il me lâcha sous mon coup de pied. Rampant d’une vitesse phénoménal, j’attrapais le couteau me mettant face à lui pour reculer. Je voulais l’avoir en visu, je ne voulais pas qu’il me prenne de surprise. J’aurais peut être dû finalement… J’aurais pu oublier ce zombie, finalement il était inoffensif contrairement à ceux qui étaient derrière moi. Mon dos buta quelque chose de bizarre. Me figeant j’avais très vite compris de quoi il s’agissait. Serrant le couteau j’étais incapable de bouger. J’avais signé ma mort en entrant dans ce local. Des cris se firent entendre, leurs cris si spéciaux. Ma chemise tirait en arrière je me relevais sous la pression. Je sentis son corps sur le mien. Le repoussant je pouvais voir ses dents près de mon cou. Il s’acharnait sur moi, d’autre tirait le zombie comme s’ils se battaient pour m’avoir. Oui c’était ça, chacun voulait sa part.

Bon sang j’étais un bout de viande pour eux, simplement de la nourriture, j’étais écœuré, j’avais envie de vomir. Tombant en arrière ma tête cogna violemment le sol. Je me sentais faible, le zombie sur moi, mes mains sur sa gorge je le reculais du mieux que je pouvais. J’étais sportive, j’avais des bras légèrement musclé, et je remerciais mes parents de m’avoir fait ainsi. Les larmes coulaient le long de mes joues, je hurlais, je lui hurlais dessus comme s’il pouvait comprendre. Je ne voulais pas me faire tuer. Je ne voulais pas mourir ainsi. J’avais encore de la force. Le zombie se fit tirer en arrière par les autres. Ils voulaient tous me tuer. Lorsque j’en eus l’occasion, je me relevais courant comme jamais. Je cognais toutes les allées, déchirant ma chemise plus qu’elle ne l’était déjà. Cette rue, qui commençait à être bondé de zombie… Je comprenais que mes cris, les avaient alertés. Entrant dans ma voiture… Je partis tellement vite… La seule fois de ma vie où j’avais conduit aussi vite. Je ne savais pas comment j’avais survécut, j’y étais arrivée ce n’était peut être pas mon heure… Mais je savais que si cela se répétait je n’y survivrais pas avec autant de volonté qu’il y a pratiquement trois ans… Non… J’étais de plus en plus faible, je ne supportais plus ces êtres, cette mort qui s’offrait à moi. J’avais beau avoir Elli près de moi, j’avais une constante peur qui se logeait dans tout mon corps me tiraillant comme jamais. Je savais que je ne vivrais pas vieille. Tybalt n’était pas insurmontable, je le trouvais même affaiblis par rapport à avant. Fronçant les sourcils j’essayais de me concentrer sur notre conversation. Je ne devais pas y penser. Je ne voulais pas penser à lui à moi, a ce que nous aurions dû être si tout cela ne c’était pas produit. Lui, toujours chanteur, moi simple institutrice… vivant dans mon appartement, m’occupant de Caroline, vivant ma vie au jour le jour m’occupant des enfants, une de mes passions. J’aurais peut être trouvé un homme, je me serais marié avec lui sans pour autant l’aimer d’une façon passionné et démesuré… Il m’aurait fait des enfants, je les aurais élevés avec tout mon amour, et le divorce aurait été prononcé. Je suis méchante, mauvaise de penser cela… Mais… je restais convaincu, que pour moi, la personne qui était faite pour moi... Etait Elli, Tybalt… Mon Tybalt. Mais il ne faut pas rêver… Lui chanteur, moi simple femme banale de la société il ne se serrait même pas tourné vers moi, j’aurais été une simple femme le regardant chanter pendant un concert, une simple femme le croisant dans la rue comme tant d’autre. Je m’en voulais de penser cela, je m’en voulais à ce moment précis d’aimer… la situation…

Car c’était cruelle, nous avions tout perdu, absolument tout. Notre famille que sa soit lui comme moi… Je n’avais plus que lui et je m’y accrochais un peu trop fort à mon gout. Il n’était pas raisonnable de m’attacher à lui de cette façon. J’aurais dû mettre mes distances, mais on dit que l’amour est plus fort que tout ? On dit que lorsqu’on aime on ne compte plus le reste. C’était vrai. Je ne m’étais pas réellement rendu compte dès le début que je l’aimais. Je tenais à lui sa s’arrêtait là. Mais au fur et a mesure je découvrais que sa façon d’être, d’agir, lui tout simplement…. Me plaisait énormément. Il était fait pour moi. J’aimais sa folie, même si pour le moment elle se centrait sur le fait de tuer des zombies. Il était comme il était et je l’aimais ainsi. Il était toute ma vie à présent. « C’est bientôt l’été … On ira à la plage ! Hm … Oui on ira ! Enfin … Toi tu te baigneras moi non … Les armes aiment pas trop la flotte ! » Je sursautais légèrement au son de sa voix. Mon cœur se mit à battre la chamade. Bon sang, comment avais-je pu me plonger avec autant d’intensité dans mes pensées ? Je fermais quelques secondes les yeux, essayant de me concentrer sur la conversation. Une plage, oui, une belle plage, lui et moi, moi et lui, nous… Je le voulais, je le désirais. Plonger dans l’eau salée, sentir l’eau caresser mon corps. Je voulais… Tellement de lui près de moi. Je n’osais pas imaginer ma vie sans lui… Et si tout cela finissait ? Que ferions-nous ? Partirait-il ? Pour refaire sa vie de chanteur ? M’abandonnerait-il ? Je sentis ma gorge se nouer doucement. C’était peut être égoïste de ma part… Mais… Si tout redevenait normal, je crois que je ne pourrais pas m’éloigner de lui pour autant. Mais, je serais un lourd fardeau pour lui… J’en étais consciente, j’en étais un là, je me sentais comme tel, un fardeau qu’il trainait, je savais qu’il tenait à moi, mais, sa serait mieux s’il n’avait pas à me protéger à chaque fois… « Han ! Mais … t’es cruelle en fait ! J’aurais jamais cru ça de toi … woaw quoi ! » Je tournais la tête doucement vers lui, seconde fois que je le zappais. Bon sang j’étais réellement plongeais dans mes pensées. Inspirant doucement, je souriais franchement me détournant pour regarder la route devant moi.

« Tu ne le savais pas encore ? Je suis cruelle j’aime être…. Sadique avec toi… Je sais que tu aimes manger, alors… Te faire souffrir en mangeant des frittes… » J’explosais de rire en me frottant le visage, comme pour m’empêcher de rire plus. J’inspirais doucement me calmant et retrouva rapidement mon sérieux. Une fois entré dans la ville, je partis chercher quelques produits de beauté, sous le sourire de Tybalt. Il se foutait de ma tête… Le mauvais. Je souriais à mon tour. Me retenant de ne pas me jeter sur lui pour le taquiner. Ce n’était pas le moment. Les seuls moments ou nous rigolions à en perdre haleine c’était à la zone. La on savait qu’il n’y avait pas de zombies que nous étions tranquille… Et même la on ne se quittait pas, on dormait dans la même pièce, les habitudes… On rigolait on se lâcher on s’amusait… On essayait d’avoir une vie normale… M’enfin le mort normal ne faisais plus trop parti de mon vocabulaire. Il était impensable qu’un jour la vie redevienne normale… Soufflant longuement nous montions rapidement dans un immeuble, le dernier étage. Faisant rapidement le tour mais avec précaution, il ferma la porte avec la chaise pour ne pas être dérangé par les zombies. Comme cela si quelqu’un entré nous pouvions l’entendre. Personnellement, je n’avais jamais eu de souci, je ne m’étais jamais réveillé la nuit … On en avait jamais croisé en pleine nuit. Mais… Malheureusement contrairement à avant, j’avais le sommeil lourd. Elli lui se réveillé au moindre bruit, même quand je me tournais dans mon lit il se réveillait. Alors que moi… Je me reposais sur lui. Car j’avais pratiquement un an et demi ou mon sommeil se faisait rare. Une heure par ci une heure par là, contre ma volonté. Mon corps ne tenant plus. J’étais affaiblis, mes nuits étaient dur, et même aujourd’hui il m’arrivait d’être réveillé par Tybalt m’annonçant que nous devions partir. Il me laissait dormir autant qu’il pouvait, me réveillant dans des cas d’extrême urgence ou bien entendu quand nous devions reprendre la route. C’était un amour… Simplement l’homme de ma vie. Une fois dans la salle de bains je pris des cachets les mettant bien en vue pour ne pas les oublier et fit couler un bain pour Elli.

Une fois près je me tournais pour qu’il se déshabille. Une arme dans ma main, je l’avais prise plus par effort qu’autre chose, il fallait que je m’y fasse. Que je lute que j’apprenne à me battre, ce que Ty’ n’aimerait pas forcément, je le savais parfaitement. Lui qui me surprotégeait… Soufflant doucement je commençais à m’épiler tranquillement. « Je te l’ai dis, on a tiré le gros lot … » Son sourire léger, simple, son visage. Je le regardais tendrement. Il était magnifique dans ce bain. Me secouant doucement la tête, une fois le devant des jambes faite, je me fis le visage j’en avais cruellement besoin, depuis quand n’avais-je pas fait mes sourcils ? Cela ne me prit pas beaucoup de temps. Je me sentais… Bien, je me sentais même plus légère ! Comme si j’avais perdu du poids… Non juste mes poils en fait ! Soufflant doucement je me contournais pour essayer de m’épiler l’arrière des jambes. J’enlevais ce que je pouvais mais… malheureusement je n’y arriverais pas toute seule. « Non mais écoutez là ! Espèce de féministe enragée ! Crois moi les hommes ont leur quota de trucs bien chiants. » Ecarquillant les yeux je me levais rapidement. Lui sautant dessus je posais mes mains sur sa tête la lui mettant sous l’eau. Un rire raisonna dans la pièce, le mien. L’eau était chaude, brulante j’avais envie de l’y rejoindre. Non… Ne pas penser à cela. « Féministe enragé toi-même… je râle car moi je m’épile… toi tu ne t’épiles pas… Tu n’en as même pas besoin… Bon ok, tu as de la barbe… Mais sa te va… Super bien cette barbe négligé, je l’adore moi… » Soufflais-je quand sa tête ressortais de l’eau. « Puis, j’aime bien te tirer les poils ! » Dis-je en attrapant ses quelques poils sur la joue les tirants doucement. Un sourire aux lèvres, je me levais attrapant ma cire la lui tendant. « Bon fini de s’amuser… Je n’arrive pas à m’épiler… Tu pourrais étaler la cire s’il te plait ? Après tu colles la bande et tu tire d’un coup sec… N’hésite surtout pas… J’ai pas mal j’ai l’habitude hum… » Dis-je ne posant le sticker de cire sur le rebord de celle-ci avec les bandes. Dos à lui je croisais doucement les bras sous ma poitrine. Penchant la tête en arrière je baillais encore plus.

« Arrête de bailler tu me fais bailler !. » Souriant doucement je murmurais un simple d’accord en clignant des yeux. Ce soir, ma nuit serait formidable… un bon coussin, une bonne couette, un matelas… Bon sang j’en rêvais ! « Non, non c’est bon ! Que le matelas soit par terre ou sur une structure de lit, ne change rien. De toute façon on en a déjà parlé un tas de fois. Le lit c’est toi. Point ! » J’inspirais fortement, le débat était fermé. J’avais beau le lui dire à chaque fois, c’était la même chose. Bon sang qu’il était têtu ! Il était plus borné que moi… Parfois j’avais envie de le secouer de lui dire d’arrêter de ne se préoccuper que de moi et pas assez de lui… Il était nul de faire cela vraiment… Pathétique… Me mordant la lèvre j’inspirais doucement. « Elli ? » Dis-je d’une voix qui se voulait douce et sérieuse. Finit le moment de rigolade. Mon cœur se serra doucement. « Si… Si tout redevient un jour… Comme avant… Si on arrive à se débarrasser de ces zombies… Tu… t’éloignerais de moi ? Enfin, est ce que… Chacun reprendrait sa vie ? Je m’exprime mal… je ne trouve pas les bons mots, mais en clair… Me quitterais-tu ? » Dis-je en baissant la tête. La dernière phrase faisait penser à un couple mais, nous ne l’étions pas. Je voulais savoir, je voulais être sûre d’une chose… Car moi je ne pourrais pas l’abandonner, je ne pourrais pas vivre sans lui, sa présence, sa voix, sentir sa main contre la mienne quand je ne suis pas bien… tout ça je m’y étais attaché et pas qu’un peu… Mon souffle se faisait saccadé. Comme pour ne pas avoir sa réponse, comme si je pouvais lui faire oublier mes paroles, j’enchainais sur autre chose. « Après j’irais fouiller dans la cuisine, si dans le congélateur il y a de quoi manger… après tout on a tirait le gros lot, si la chance est avec nous… On pourra manger de bonne chose ! » Dis-je en rougissant. Heureusement qu’il ne me voyait pas…
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeJeu 18 Nov - 4:04

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°102 : Ne pas oublier les vengeances bon enfant ...






Il avait beau avoir tué un nombre incalculable de zombies en trois ans, il n'en demeurait pas moins que Tybalt se rappellerait toujours du premier qu'il avait tué. La première fois, c’était de la légitime défense. Alors que par la suite, ce serait plus par rage et désir de s'amuser. A l'époque, il venait de quitter le quartier résidentiel où vivait sa mère et son beau-père, à vive allure à bord de la voiture militaire. Il n’avait plus en tête, que l’image de tous ces zombies. C’était la première fois qu’il en voyait et autant dire que ce n’était pas beau à voir. Non vraiment pas. En fait, pour être plus précis, c’était atrocement laid. Tellement d’ailleurs, que Tybalt s’était arrêté au bord de la route, une fois les zombies semés. A peine était-il descendu de voiture, qu’il avait vomit tout ce qu’il n’avait même pas mangé. Il lui suffisait de se remémorer leurs visages … Ou plutôt ce qu’il en restait, pour que les nausées le secoue tout entier au point de vomir durant plusieurs minutes. Il était resté un long moment penché en avant, les mains sur les genoux, attendant que sa tête cesse enfin de tourner. Paupières closes, il n’avait pas vu le danger arriver. En revanche, il l’avait entendu, un peu trop tard toutefois. Entendant les broussailles s’agiter, il s’était redressé et avait vu avec horreur, un zombie arriver en courant vers lui, bras en avant pour l’attraper, hurlant des sons incompréhensibles. Surtout, Ty avait pivoté face au mort vivant, ne sachant que faire. Il avait alors reculé de plusieurs pas, rapidement, dans l’espoir de lui échapper. Mais la distance entre eux s’amenuisaient de façon effrayante. Trébuchant sur une pierre trop grosse, Tybalt était alors tombé lourdement sur le sol, fesses les premières. La chute avait été assez brutale mais il n'en demeurait pas moins que la terreur l'avait secoué. Il avait aussi rapidement, relevé le regard. Il avait ainsi pu voir, avec horreur, le zombie presque sauter sur lui. En geste d’autodéfense, Ty avait alors levé une jambe très haut, contre son corps et propulsé de toutes ses forces au moment où le zombie atterrissait à sa hauteur. Il s’était retrouvé à plusieurs mètres de là, le sang dégoulinant plus encore de son visage devenu tordu. Sans plus attendre, craignant qu'il ne se relève alors que lui même était toujours au sol, il s'était relevé et avait foncé en direction du véhicule. Alors qu’il montait dans la voiture en quatrième vitesse, la portière avait était impossible à fermer puisque le zombie la retenait de ses deux mains, par le bas, commençant à entrer, lentement mais sûrement, à la force de ses deux bras. Alors, plutôt que de démarrer, secoué par une rage froide, Ty avait sorti le pied du véhicule et frappé … frappé … frappé encore. Jusqu’à ce que la tête du zombie n’ait plus rien de solide. Jusqu’à ce que son corps ait cessé de bouger, totalement et que son cerveau soit ... désolé pour les détails, répandu sur le sol. Trempé de sueur par la rage et les forces utilisées mais aussi la terreur, Tybalt avait soupiré et refermé la portière en la claquant doucement. Rapidement, il avait mit le contact et avait redémarré pour rentrer à la zone. Il n’allait pas s’y réfugier … Non, il allait s’armer !

En ce qui concernait les trois dernières années de sa vie, Ty avait l’habitude de les séparer en deux. Deux parts égales actuellement d’ailleurs. D’un côté il y avait une année et demie durant laquelle il n’avait songé qu’à retrouver sa famille, dégommer un tas de zombies et ce, peu importait avec qui. Que ce soit avec des personnes qui partageaient son désir de s’amuser en tuant ces morts vivants ou des gens qui le faisaient uniquement pour survivre ou défendre les Hommes. Ca lui importait peu. Lui s’amusait c’était l’essentiel. Evidemment, le fait de sauver des vies le ravissait au plus haut point. Trouver des survivants était, au départ, assez fréquent. Mais à présent, il était presque impossible d’en trouver encore, à moins qu’ils ne soient bien cachés dans des caves ou autres. Mais l’espoir était perdu, chaque jour un peu plus. Plus personne ne s’attendait encore à retrouver qui que ce soit. Bien sûr il arrivait encore, de temps à autre, que ce soit des personnes elles mêmes qui arrivent au centre. Mais il s’agissait forcément de personnes qui étaient déjà fortes de caractères, et autres, pour avoir survécut là dedans aussi longtemps. Après une année et demie de terreur sans nom dans tout le pays, Tybalt ne s’était pas douté un instant qu’il pourrait encore trouver des survivants, à New-York. Il s’y était rendu pour retrouver une partie de sa famille qui vivait là depuis un sacré bout de temps. Une grosse armée de zombies se trouvait en plein centre ville, courait de partout, hurlait, cherchait de la chaire fraîche. Du coup, Ty avait décidé de passer sous la terre. A savoir, dans les bouches de métro, dans l’espoir qu’ils n’y descendraient pas eux aussi. Une arme en main, prête, au cas où, il marchait tranquillement dans les tunnels, sachant parfaitement à quelle station il devait ressortir. Toutefois, restait à espérer qu’il n’y aurait pas encore plus de zombies par là bas. Sinon … il était mort ! Mais contre toute attente, il n’en rencontra pas un seul. En fait … Il ne rencontra qu’une femme, une humaine, Jordane. Et c’était là que démarrait la seconde partie des trois années de pandémie, selon lui. Une simple rencontre qui bouleversa tout. Il n'y avait pas d'autre mot pour décrire cette rencontre. Elle avait tout changé, elle l'avait changé lui. Et il ne le regrettait pas le moins du monde puisqu'à présent, tout tourner autour d'elle, pour lui.

Jordane … Jeune femme à l’apparence forte mais totalement démunie face à des zombies. Ce qui la sauvait, sans aucun doute, c’était son côté sportive mit en avant par un désir farouche de ne pas finir zombifiée comme trop de gens l’avaient été avant elle. Après l’avoir empêché de mettre fin à ses jours, lui jurant qu’elle pouvait encore s’en sortir, il l’avait fait sortir de la bouche de métro avec elle. Certes ils avaient du courir … Mais ils s’en étaient sorti au final et c’était tout ce qui comptait. Ils s’en sortaient toujours. Du moins jusqu’à présent ça avait toujours été le cas. Ce n’était pas une question de chance. Ty refusait de le croire. Certes il pouvait arriver de temps à autre que la chance leur sourit. Mais la plupart du temps, ils ne pouvaient que se féliciter eux-mêmes. Si au fil du temps ils commençaient à s’épuiser physiquement, Tybalt trouvait qu’ils assuraient plus encore au niveau de leur organisation et autres. Autant dire qu’il ne s’inquiétait toujours pas le moins du monde par rapport à leur survie. Il savait qu’ils continueraient d’aller bien tous les deux, tant qu’ils resteraient vigilants et ne feraient pas d’erreur. Jamais Ty n’avait regretté le fait d’avoir accepté que Jordane le suive. Bien au contraire même. A présent il ne pouvait même plus s’imaginer sans elle, pas une seule seconde. Il suffisait de voir l’état dans lequel il se trouvait dès qu’il la perdait de vu même le temps d’une petite minute. Parce que sans elle il était seul. Sans elle il n’était rien. Il refusait tout simplement de la perdre, ce n’était pas envisageable. Parce que chaque jour, il l’aimait un peu plus et savait que ce n’était pas un sentiment passager. Non ce n’était pas une amourette qui était partie pour durer quelques petites semaines. Ce qu’il ressentait pour elle était bien au-delà de ça. Il était totalement et irrémédiablement amoureux d’elle. Il n’avait jamais été amoureux dans sa vie, malgré les petites amies de passage. Alors autant dire que pour lui, ces sentiments sonnaient comme quelque chose de définitif. Il n’était pas tombé amoureux sur un coup de tête, loin de là même ! Ca s’était fait lentement, au fil du temps, en apprenant à la connaître petit à petit. Certes dès qu’il l’avait vu il avait remarqué sa beauté. Mais ça ne faisait pas tout. Vraiment pas ! La suite il l’avait donc découvert en apprenant à la connaître. Et à présent, elle représentait tout pour lui. Il ne pouvait pas s’imaginer sans elle une seule seconde. C’était sans doute pour cela qu’il avait tendance à toujours être dans l’excès lorsqu’il était question de la protéger.

D’un côté, il avait eut la faiblesse d’accepter qu’elle le suive. Alors à présent, c’était à lui d’assurer pour qu’il ne lui arrive rien. Même s’il devait s’épuiser lui-même et prendre le risque d’être transformé ou tué. Certes il lui arrivait très souvent de déborder un peu et d’entraîner Jordane dans des délires fous. Souvent ça les mettait très en danger même. Mais il mesurait toujours le risque qu’ils couraient avant de faire quoi que ce soit. Oui il était complètement fou et aimait provoquer les zombies. Mais seulement s’il était sûr que la vie de Jordane n’était pas en danger. C’était la seule chose qui lui importait. La sécurité d’Or. Et il savait que sa vie dépendait de la sienne. S’il lui arrivait quelque chose à lui, il craignait ce qu’il adviendrait d’elle. C’était fou de voir la force de leur lien qui s’était tissé en un an et demi. Un lien qui semblait ne pouvoir être détruit que par la mort en fait. Et il semblait que ce lien prenait un peu plus d’importance et de force, chaque jour passant. Tybalt ne se sentait rassuré que lorsque la jeune femme était non loin de lui, dans son champ de vision même. lorsqu’elle devait se rendre dans une pièce seule, salle de bain et toilettes, il était obligé de vérifier minutieusement ces pièces, les plafonds aussi des fois que, avant de la laisser s’enfermer dedans. Mais là encore, il restait à une distance respectable, le regard posé sur la porte fermée. Comme s’il pouvait encore arriver quoi que ce soit alors qu’elle était enfermée dans une pièce se trouvant dans un logement que lui-même prenait bien garde de surveiller. Certes il en faisait sans doute toujours trop lorsque ça concernait sa sécurité. Mais il valait mieux trop que pas assez. Il ignorait ce qu’il lui arriverait si elle venait à se faire attraper par les zombies. Il resterait jusqu’à ce qu’elle se transforme et ne la tuerait pas. Ca non, jamais, il en était incapable. Parce qu’il l’aimait, en était tombé amoureux, comme l’abruti qu’il était. Ca ne s’expliquait pas, c’était comme ça tout simplement. Mais jusque là, il était parvenu à le lui cacher, par peur que cela ne casse quelque chose dans leur relation et qu’elle décide de tout lâcher, de le lâcher, pour rentrer à la zone. Après avoir voyagé avec elle pendant dix huit mois, il ne supporterait pas de continuer seul, il le savait parfaitement. Surtout pas sans elle.

En plus de cela, un dilemme de taille. Comment se mettre en couple dans de telles circonstances ? Tout ça, c’était prendre le risque que l’un des deux meurt, laissant l’autre seul. Mais d’un côté, Ty’ avait violemment conscience que même en restant amis ça revenait au même, au vu de la puissance de leur lien. Mais c’était sans doute de la vantardise de penser ainsi alors qu’il ignorait les sentiments de la jeune femme. Pour elle, il devait plus être un protecteur, frère, ami, meilleur ami ou ange gardien même. Mais de là à être amoureuse de lui … Non il ne devait surtout pas se faire de films parce que la chute serait douloureuse pour lui. Comme si la situation ne l’était pas déjà bien assez. Mais profiter au maximum de la complicité qui les unissait n’était sans doute pas une mauvaise chose non plus. Ils ne savaient pas de quoi demain serait fait alors autant en profiter jusqu’au bout. Tybalt fut violemment ramené sur terre lorsque Jordane lui sauta brusquement dessus pour appuyer ses mains sur sa tête et le faire couler dans l’eau de son bain. Il ne lui opposa aucune force, se laissant faire. « Féministe enragé toi-même… je râle car moi je m’épile… toi tu ne t’épiles pas… Tu n’en as même pas besoin… Bon ok, tu as de la barbe… Mais sa te va… Super bien cette barbe négligé, je l’adore moi… » Ressortant la tête de l’eau, Tybalt la secoua, envoyant quelques giclées d’eau sur Or. De ses deux mains, il repoussa ses cheveux en arrière tandis que la jeune femme approchait une main de son visage pour tirer sur sa barbe de plusieurs semaines. Le regard de Ty’ se fit ironique lorsque Jordane lui tendit la cire. « Bon fini de s’amuser… Je n’arrive pas à m’épiler… Tu pourrais étaler la cire s’il te plait ? Après tu colles la bande et tu tire d’un coup sec… N’hésite surtout pas… J’ai pas mal j’ai l’habitude hum… » Il eut besoin de toute la force de sa volonté pour ne pas lever le regard au-dessus de ses jambes alors qu’elle était à présent dos à lui. Sans un mot, mâchoires serrées, il lui obéit, étalant doucement la cire avant de coller les bandes et tirer. Lorsqu’il lança à la jeune femme d’arrêter de bailler, parce que ça le faisait bailler aussi, il tenta d’oublier que ses paroles étaient souvent lancées par sa mère, de son vivant. Il suffisait qu'elle voit ou entende quelqu'un bailler pour être elle même, submergée par un bâillement. Elle lançait alors cette simple phrase sur le ton de la plaisanterie. Phrase qui avait, par la suite, était souvent reprise par tous les autres membres de la famille. Il n'était pas rare d'entendre un neveux de six ans dire ça à sa mère ou à son oncle. Ou encore, la grand-mère qui balançait ça à son fils. En fait ... Cette phrase avait fait le tour de la famille et Tybalt ne faisait pas exception. Et la dernière fois qu'il l'avait dite, c'était la veille du jour où il avait apprit pour la pandémie, par son amie Anya. C'était pendant le repas, l'un de ses musiciens ayant baillé devant lui.

Qui dit bâillement dit sommeil donc, lit. Une nouvelle fois, le sujet du lit fut lancé. Comme toujours, c’est Tybalt qui eut le dernier mot. En fait il n’était pas seulement trop protecteur … Il était bien pire que ça avec elle. Même dans leur situation, il pensait encore à son confort. Il savait qu’elle dormait peu à cause de la peur et du besoin continuel de fuir. Du coup, il faisait tout pour qu’elle dorme au moins, bien, en lui laissant toujours le lit. Lui-même dormait alors sur un matelas par terre. Ca ne le dérangeait pas le moins du monde de toute façon. Il le plaçait aussi entre le lit et la porte, pour le cas où un zombie qu’il n’aurait pas entendu entrer, s’attaque à lui en premier lieu. Ca leur laissait une chance de survivre, puisqu’il maîtrisait assez bien les combats au corps à corps ce qui n’était très certainement pas le cas de Jordane. Et il avait aussi plus de forces physiques qu’elle, malgré la fatigue et le manque de nourriture qui l’affaiblissait trop souvent. Quoi qu’il en soit, il continuerait de veiller à son confort, qu’elle le veuille ou non. Même si cela signifiait mettre le sien de côté. Il s’en fichait totalement, n’y pensait même pas. « Elli ? » cette voix sérieuse, calme et posée. Légèrement anxieuse aussi. Tybalt fronça légèrement les sourcils, se contentant d’un bref « Hmm ? interrogatif, ne sachant pas quel sujet sérieux allait bien pouvoir aborder la jeune femme. Elle semblait être brusquement redevenue sérieuse. Surprenant après les rires et plaisanteries. « Si… Si tout redevient un jour… Comme avant… Si on arrive à se débarrasser de ces zombies… Tu… t’éloignerais de moi ? Enfin, est ce que… Chacun reprendrait sa vie ? Je m’exprime mal… je ne trouve pas les bons mots, mais en clair… Me quitterais-tu ? » Tybalt eut un temps d’arrêt, restant plusieurs secondes immobile, stupéfait, presque choqué par les paroles et inquiétudes de Jordane. Sans un mot, il tira sur la dernière bande avant de se laisser tomber dans son bain, le regard posé sur le plafond de la salle d’eau, laissant le silence s’installer petit à petit. La mine songeuse, il tentait de mettre un sens sur les mots de la jeune femme, ne comprenant même pas comment de tels doutes avaient put entrer en elle. Avait-il fait ou dit quelque chose, un jour, laissant à supposer qu'il espérait un jour se débarrasser d'elle, ou autre ? C'était pourtant l'exact opposé de la vérité. Il la voulait, toujours, la garder pour lui, près de lui. Il était peut-être égoïste mais il refuserait, si la pandémie cessait, de la laisser partir. Il voudrait la garder, lui avouer ses sentiments, l'aimer au grand jour ...

La quitter … Entendre ses mots … C’était comme s’ils étaient ensemble. Et qu’ils soient en couple ou non, ne changeait rien à la situation. Il était fou d’elle, accroc à elle. Dans ces cas là … Comment se séparer d’elle ? C’était tout bonnement impossible, elle était folle ! Si elle était au courant de ses sentiments pour elle, s’inquièterait-elle toujours autant quant à une éventuelle « séparation » ? Quoi qu’il en soit, il ne voulait pas prendre le risque de toute lui avouer. « Après j’irais fouiller dans la cuisine, si dans le congélateur il y a de quoi manger… après tout on a tirait le gros lot, si la chance est avec nous… On pourra manger de bonne chose ! » Un faible sourire étira les lèvres de Tybalt. De toute évidence, elle regrettait déjà d’avoir posé une telle question, en était très certainement gênée au plus haut point. Retrouvant son sérieux, Ty soupira avant de prendre la parole. « Cherche pas à changer de sujet après avoir posé une question aussi … bizarre ! A laquelle je vais répondre d'ailleurs. Donc ! Déjà … On ne pourrait pas reprendre notre vie … On en a plus. Enfin si on a celle qu’on est en train de se construire depuis trois ans. Si la pandémie venait à prendre fin, ce dont je doute dans l’immédiat, il faudrait recommencer encore une nouvelle vie. Enfin bref … non, je ne te quitterais pas. Je ne pourrais pas. T’es la seule personne que j’ai…je ne vois pas comment je pourrais m’éloigner de toi. Tu le pourrais toi ? » De nouveau, Tybalt se tu et laissa retomber le silence. Mais rapidement, trouvant l’ambiance trop perturbée à son goût, il empoigna la jeune femme par la taille et la fit basculer dans le bain, se reculant pour qu’elle tombe au niveau de ses jambes. On est jamais trop prudent … L’eau s’agita lorsqu’elle tomba dedans, envoyant de grosses vagues sur le sol. « Tu ne pensais quand même pas que j’allais laisser passer ce que tu m’as fais tout à l’heure hm ? » Alors qu'il se retenait de rire devant la tête ahurit de Jordane, il n'y tint plus et explosa littéralement de rire, mettant ses mains devant sa bouche pour étouffer le bruit, fermant les paupières pour ne pas regarder Or, sans quoi son rire risquait de décupler. Retrouvant difficilement son calme, le souffle coupé et les larmes aux yeux, il regarda la jeune femme, fut secoué d'un nouveau rire plus léger et marmonna d'une voix étouffée, un bref « Désolé mais... » avant d'être secoué par un nouveau rire à s'en mordre le poing.

Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeJeu 18 Nov - 8:32

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 180 : Ne pas oublier de vivre des moments intenses, magiques... Inoubliables.


Zombie… Un seul mot… Ce simple mot qui durait depuis trois ans dans ma tête. Un mot que je n’aurais jamais cru prononcé dans la vraie vie… La seul foi ou je le prononçais c’était devant la télévision, en voyant un film tel que résident evil… Ou bien d’autre film sur les zombies… Qui aurait pu croire qu’un jour ou serait envahit comme dans ces films ? C’était totalement impensable… Du moins pour moi. Parfois j’espérais de tout cœur, me réveiller, sursauter dans mon lit dans le noir complet et m’apercevoir que tout ceci n’était qu’un simple cauchemar… Être dans mon appartement, entre la télévision de Caroline marcher alors qu’elle s’est endormie… entendre les ronflements de mon frère si c’est le week-end… Je voulais tout cela… Je voulais entendre mon chat ronronner sur le lit à mes côtés… Je voulais tant de chose… J’étais surement la fille la plus capricieuse sur terre en ce moment précis, tout ça pour avoir une vie normal, tout ça pour essayer de m’en sortir… Mais… Il était normal de vouloir une vie… Comme avant, simple, avec nos histoires à deux balles… On se plaignait de tout et de rien, alors que maintenant on est envahit par les zombies… Si seulement on avait su, on aurait surement mené une autre vie ! Oh oui, on aurait jamais eu la vie qu’on à eu. On se serait attendu à être envahit par des hordes de ces morts vivants. Ou les scientifiques auraient trouvés de quoi les exterminer, un remède qu’ils nous auraient injecté dans le corps pour être immunisé contre la contamination de ces être gluant, puant et moche. J’avais espoir qu’ils trouvent bientôt, mais les dégâts étaient déjà bien trop avancé, il y avait eu trop de mort. Nous étions combien d’être vivants pour d’être non vivant ? Il suffisait d’aller dans les grandes villes pour s’apercevoir des dégâts qu’il y avait eu… Du nombre de zombie qui pouvait apparaitre d’un seul coup. J’en avais fait les frais à Savannah en voulant partir sur le nord… J’avais failli mourir, j’avais failli me faire mordre par plusieurs zombies…

Ce fut la seule fois ou j’eu droit à un corps à corps avec l’un d’eux. Une horreur, un moment que je ne pourrais jamais oublier, par peur par crainte que tout cela ne recommence, une nouvelle fois. Je me rappelais pourtant tous mes moments avec Tybalt, cet homme qui m’avait sauvé, lui qui avait changé ma vie à tout jamais. Un homme que je ne voulais pas perdre pour rien au monde, je serais capable de m’agripper à lui pour ne pas le laisser partir. Je ne pouvais même pas imaginer la scène, non je savais pertinemment que si je me mettais à imaginer, je me mettrais à pleurer… hors pleurer devant lui était inconcevable, je ne l’avais jamais fait et ce n’est pas aujourd’hui que je le ferais. Non, je préférais faire cela sous la douche, la ou il ne verrait rien, ou bien même quand je suis derrière la porte a l’attendre… Non… Non je ne pouvais pas… Je ne pouvais pas montrer plus de faiblesse de ma part envers Tybalt, il n’avait pas besoin de cela… Il avait besoin d’une femme courageuse à ses côtés, il avait besoin d’un soutiens permanent, et pas d’une fille comme moi. Je devais changer, je devais m’améliorer je devais tout faire pour me renforcer, faire en sorte de pouvoir me défendre toute seule, je lui devais bien ça ! Je devais apprendre à me battre, comme lui savait le faire. Je devais lui demander de m’apprendre… Les coups fatals. Ceux qui tue… je devais apprendre à tirer… Car charger une arme je savais très bien faire… Il n’y avait aucun souci. Je pouvais même le faire très rapidement pour l’aider quand lui n’avait plus de munition. Je m’étais entrainer à charger un flingue en peu de temps mais des qu’il s’agissait d’appuyer sur la gâchette… Je perdais le contrôle de mon corps. Impossible de le faire, impossible, figé telle une statue, je n’arrivais à rien. Il était obligé de me porter pratiquement, je ne pouvais même plus courir, rien, j’étais… une incapable, un poids pour lui. Un poids qui lui resterait à vie, qui pouvait lui couter la sienne tout simplement… combien de fois m’avait-il sauvé in-extrémis ?

Combien de fois avait-il dû me tirer, me porter pour que nous échappions de peu aux zombies ? Trop de fois, sa me tuais, sa me démangeait… je ne voulais qu’une chose… L’aider, devenir comme lui, mon modèle… Mon unique raison de vivre… Celui qui faisait battre mon cœur, qui me rendait heureuse, il me donnait la force de sourire. De le regarder droit dans les yeux. Quand je voyais son regard, tout s’effaçait en moi. Comme si toute douleur partait. Comme si un simple regard échangé était mon … remède. Oui c’était tout à fait ça… Il pouvait faire n’importe quoi… M’engueuler me traiter de tous les noms s’il le voulait… Mais un simple regard pouvait tout changer. Il ne le savait pas, pourquoi je le lui dirais… Je ne voulais pas me faire de faux espoir… Je ne voulais pas qu’il sache ce que je ressentais pour lui, dans la peur de le perdre t’entendre sa voix me dire que je devais rentrer à la zone… qu’il me ramenait… simplement pour ne pas me donner de faux espoir. Bon sang que c’était horrible, dur, horrible… Fermant les yeux il fallait que j’arrête de me torturer l’esprit, vraiment… qui était assez bête pour tout gâcher ? Nous étions en pleine survie, nous étions en train d’essayer de combattre ce chaos total… Alors si je devais le perdre, autant mourir… Autant, ne pas avancer, ne pas améliorer ma vie. Moi sans lui ? C’est comme un drogué sans sa drogue, un alcoolique sans sa boisson, un sumo sans sa nourriture… Un mannequin sans sa beauté, un photographe sans son appareil… Non ce n’était pas faisable… être avec lui ‘était mieux que tout autre activité ! Mieux que le sport, mieux que l’adrénaline, mieux que peindre ou jouer du piano ! Mieux que tout ce qui pouvait m’exciter ou me rendre heureuse… Punaise… Il m’enlevait toutes mes peurs… Si seulement il pouvait le voir… Mais en même temps, non il avait raison de garder les yeux fermaient de la sorte, de ne pas voir l’amour que je lui portais, de ne pas voir simplement que Jordane celle qu’il croit le pendre comme son… meilleur ami, l’aime comme une folle. Je me rappelais encore de cette soirée… Une de nos premières vraies soirées où nous avions put trouver un appartement décent pour passer la nuit. Nous étions dans le noir, totalement dans le noir, seul la lumière de la lune nous éclairait quelques peu.

Je pouvais voir l’expression de son visage, je pouvais voir son regard d’un bleu azur qui me rendait folle. Assise sur le lit contre le mur face à lui nous discutions de tout et de rien, son matelas était contre la porte comme d’habitude pour prévoir au cas ou un zombie viendrait nous embêter. Les jambes repliaient sur ma poitrine, simplement vêtu d’une robe légère pour dormir, lui était torse nu vêtu d’un jean gris moulant. Je m’en rappelais comme si c’était hier… comme si tout ces moments venaient simplement de ce passé à l’instant. Le yeux rivés sur le lit j’avais reniflé doucement, toujours enrhumé pour ne pas changer. J’étais mal en point, nous étions en pleine saison d’automne c’était il y a huit mois pour être exact… « Elli ? » Avais-je dis d’une douce voix, légère, fluette, a peine audible pour ne pas se faire repérer. Lui les bras croisaient sous sa tête, allongé sur le lit les yeux rivés sur le plafond, détourna légèrement ses yeux vers moi. Relevant la tête, je me mordis doucement la lèvre inférieure. « Faut que je te dise un truc… » Dis-je le cœur battant la chamade, tellement fort, que j’étais sûre et certaine qu’il pouvait l’entendre… C’est dire à quel point j’étais affolé de le lui dire. « Hm ? » Avait-il dit alors que je pouvais voir dans son regard de l’inquiétude. Il s’inquiétait tout le temps… Je m’avançais doucement vers lui croisant mes jambes. Me penchant vers lui j’attrapais son bras le tirant doucement pour entrelacer nos doigts, serrant doucement sa main. « Tybalt Pâris Morrisson… Vous êtes celui qui compte le plus pour moi ! Mon meilleur ami… » Dis-je doucement en m’avançant vers lui. Me redressant je baissais mon visage sur le sien. Déposant mes lèvres sur son front je l’embrassais doucement, tendrement, laissant mes lèvres sur sa peau, les yeux fermaient fortement. Je sentais sa main se resserrer sur la mienne. Son autre main se posant sur mon menton pour relever ma tête. Sans rien dire il m’embrassa a son tour sur mon front. Je tremblais légèrement, me reculant pour rompre le lien. « Dors bien Elli… » Dis-je en me faufilant dans les draps. Fermant les yeux, je l’entendais me répondre tout en allant sur le matelas au sol. Je m’enfonçais rapidement dans les abysses du sommeil.

Oui, ce moment je pouvais m’en rappeler toute ma vie… absolument… Tout à coup je sentis quelque chose me tirer sur les cuisses. J’ouvrais les yeux. Bon sang… Il était en train de m’épiler. Passant mes mains sur mon visage, je soufflais longuement. J’avais encore une fois perdu le fil du temps en pensant, je ne faisais que ça depuis ce matin, ma nostalgie allait me tuer encore une fois, j’étais crever fatigué… Il me fallait a tout prix ma dose de sommeil, pourtant j’avais dormi légèrement dans la voiture pendant qu’il conduisait. Il avait dû s’ennuyer le pauvre… Parfois on s’amusait pendant les trajets extrêmement longs… Du genre, faire un pendu, ou n’importe quel autre truc qui pouvait nous distraire… Du moment que l’on voyait la route, nous ne craignions rien. Les zombies ne nous feraient pas de mal… Un coup d’accélérations et on les tuait en leur roulant dessus… Si ce n’est pas mignon… C’était dégueulasse mais, je préférais les tuer, eux, que me faire mordre et devenir l’un d’eux. Si je devais mourir, je voulais que cela soit de mort… naturelle… J’aurais dû mourir dans cet accident de voiture, j’aurais dû partir à la place de Bradley et de tous les autres… sept morts… Deux survivantes… Caroline et moi… un honte, la seule qui aurait pu conduire, c’était moi… j’aurais dû mourir dans ce carambolage… J’aurais pu éviter l’accident… Je n’en savais rien, je me sentais toujours coupable de cet évènement… Même si à l’époque Line’ n’arrêtait pas de me dire que c’était faux, je ne pouvais pas m’empêcher de culpabiliser. Maintenant elle était elle aussi parti… J’étais la seule en vie… mon cœur se serra. Ma respiration se coupa légèrement. Bon sang, c’était horrible… Je sentais Kristopher étaler la cire sur ms jambes posant les bandes pour les tirer rapidement. Il avait vraiment choppé le coup ! Il ferait un bon esthéticien. Cette idée me fit sourire légèrement. Au moins je savais que je pouvais compter sur lui pour m’épiler… Je remerciais mon argent de côté à l’époque pour m’avoir permis de faire une épilation définitive sur mon intimité totale et mes aisselles. Bon sang, je pouvais prier… je n’étais plus entêtée avec ça au moins. Plus de poils, à dieu la misère… soufflant longuement, je me mis alors à poser une question a Tybalt… J’étais peut être folle de lui parler de cela, j’étais folle…

Sa folie déteignait sur moi, j’en étais persuadé ! Il était aussi taré que tous les gens que j’ai pu rencontrer sur cette terre, et le pire… C’est que j’aimais réellement cela ! Je l’aimais comme il était et je ne pouvais pas nier cela. Sa folie me rendait heureuse, même si pour cela je devais jouer avec le feu pour les zombies… Il m’entrainait dans ses délires complètement fous et c’était… excitant à vrai dire, même si j’avais peur… Qu’est ce que je ne ferais pas pour lui ? Sincèrement… Je ferais tout pour lui, pour cet homme que j’aime, à la folie… Je changeais rapidement de sujet… Oui, je ne voulais pas trop qu’il me donne sa réponse finalement… j’avais réellement peur de ce que je pourrais entendre… La nourriture, Elli aimait manger, c’était un gros mangeur… Dès que je le pouvais j’essayais de lui préparer des choses enrichissante, et qu’il aimait… J’aimais lui faire plaisir, le voir manger jusqu’à ne plus avoir faim. J’aimais, voir son visage, tout simplement… Sa façon d’être, son regard sur moi, pour me dire que c’était bon. En général on mangeait très bien à la zone, la je passais parfois mes journées entières au fourneau rien que pour lui, rien que pour nous régaler et prendre des forces… Car soyons honnêtes… Nous ne restions jamais bien longtemps là-bas. « Cherche pas à changer de sujet après avoir posé une question aussi … bizarre ! A laquelle je vais répondre d'ailleurs. Donc ! Déjà … On ne pourrait pas reprendre notre vie … On en a plus. Enfin si on a celle qu’on est en train de se construire depuis trois ans. Si la pandémie venait à prendre fin, ce dont je doute dans l’immédiat, il faudrait recommencer encore une nouvelle vie. Enfin bref … non, je ne te quitterais pas. Je ne pourrais pas. T’es la seule personne que j’ai…je ne vois pas comment je pourrais m’éloigner de toi. Tu le pourrais toi ? » Mon cœur cessa de battre. Je ne sais pas comment je tenais encore debout… Mais je tenais. Un miracle. Tous ces mots, chacune de ses paroles raisonnèrent dans ma tête, je mettais tout de côté pour ne rien oublier. J’étais une fille brillante avec une mémoire du feu de dieu… Je n’allais pas oublier de si vite ce qu’il venait de me dire. Fermant doucement les yeux, j’inspirais longuement, comme pour profiter de cette magie, de ce qu’il venait de me dire… tout ça… Me rendait folle, euphorique…

J’étais la femme la plus heureuse sur terre. Il n’y avait pas d’autre mot pour qualifier ce que je ressentais, de toute façon j’étais dans l’incapacité la plus totale de lui déballer tous mes sentiments, et ressentis sur ce sujet là. Mon amour pour lui était bien trop grand… bien trop puissant pour que je puisse tout sortir d’un coup… entrouvrant la bouche pour lui répondre, je fus tout à coup prise par la taille, tirait en arrière je sentis l’eau m’envahir. Un léger cri de surprise s’échappa de ma bouche. Les yeux écarquillaient mes fesses heurtèrent les jambes de Tybalt. L’eau gicla sur le sol provocant des bruits de vagues. Surprise j’essayais de me relever mais glissa m’enfonçant encore plus dans l’eau. Les jambes d’Elli s’écartèrent doucement a fin que je puisse m’assoir sur la baignoire et non sur lui. Il replia un peu plus les jambes je fis de même. Le corps tout trempé, mon débardeur collait sur ma peau. Je ne supportais pas ça. « Tu ne pensais quand même pas que j’allais laisser passer ce que tu m’as fais tout à l’heure hm ? » Relevant la tête je le regardais se mordre le poing pour se retenir de rire, ce n’était pas drôle… mais… Mais… Je restais sans voix, ne m’attendant pas à pareille chose de sa part. Un léger sourire fendit mon visage. Il était réellement beau à voir ainsi. Il était sublime même. Ses cheveux plaquaient en arrière. « Désolé mais... » Bon sang, il n’arrêtait pas de rire… je lui jetais de l’eau dessus pour le faire taire, un sourire sur mes lèvres. « Arrête de rire ! Ta pas honte de t’attaquer à une fille comme moi ? » Dis-je ne posant mes mains sur ses genoux pour serrer légèrement. Sans plus attendre j’enlevais mon débardeur l’essorant pour le jeter dans le lavabo. Dévoilant ma poitrine orné d’un simple soutiens gorge push up en dentelle noire, légèrement transparent, assorti a ma culotte. C’était la première fois qu’il me voyait en soutiens gorge quand j’y pensais. Bon… Cela ne me gênait pas plus que cela, puisque bon, un jour ou l’autre il m’aurait vu en maillot de bain…

Plongeant mon regard dans le sien je pris de l’eau dans mes mains pour mieux me mouiller les cheveux. « L’eau est super chaude, c’est vraiment parfait. Pourquoi on n’a pas pensé à prendre le bain ensemble comme deux gosses ? » Dis-je en lui tirant la langue avec douceur. Me relevant je me penchais doucement vers le lavabo pour attraper son boxer. Je le lui jetais rapidement dans l’eau. « Tiens… Met ça. Je pense que… Tu te sentiras … plus à l’aise ! » Dis-je en explosant de rire. Chacun son tour. J’évitais de le regarder pour ne pas le gêner encore plus. Alors qu’en faite, je n’avais envie que d’une chose… Lui, le voir, voir son corps, autre que son torse… Me rasseyant dans la baignoire j’écartais doucement les jambes les positionnant sur celle d’Elli. Me penchant pour être bien dans l’eau, je remerciais l’acheteur de cet appart pour avoir pris une assez grande baignoire. Je posais ma tête sur le rebord de celle-ci. Le sourire aux lèvres, je posais mon pied sur la taille d’Elli le remontant vers son bras pour le chatouiller. « Désolée… J’avais une envie comme ça… de te taquiner ! » Dis-je alors en souriant de plus belle. Sortant mon pied, pour le remettre la ou il était, je penchais la tête bien en arrière tout en fermant les yeux. Profitant de ce bain… Depuis quand n’en avions pas nous pris ? Trop longtemps pour compter… Trop longtemps à mon gout. J’attrapais le liquide pour la mousse et en remis dans le bain. Battant des mains dans l’eau, de la mousse se reconstitua doucement. J’en mis dans mes mains et souffla sur Tybalt. « Tu me rend heureuse… Tu es au courant de ça ? » Dis-je alors, en plongeant mon regard dans le sien, sincère, franc, aimant. Un sourire en coin, je me penchais vers lui pour entrelacer nos doigts. Fermant les mains je regardais alors son collier que j’aimais tant.

Me rappelant qu’il m’avait demandé mon avis, je souriais doucement me rapprochant un peu plus de lui. Nos jambes étaient sacrément entrelaçaient, mais je faisais abstraction. Nos cuisses se frôlaient de temps en temps mais rien d’autre. « Elli, tu es entré dans ma vie, il y a un an et demi, tu as su me convaincre, de ne pas me tuer… tu as su… Faire de moi une autre femme, tu m’as changé, tu m’as… Elli, je peux plus vivre sans toi… C’est con, je sais, on s’attache alors que c’est surement la fin du monde ou je ne sais quoi… Mais tu es… la seule personne sur cette terre qui est la avec moi, la seule pour qui je pourrais mourir… Merde Tybalt ! Jusqu’à ma mort je te suivrais ! Tu ne pourras pas te défaire de moi ! Même quand je serais une vieille petite mamie croulante ! Crois-moi… Je tiens trop à toi pour partir… à la vie à la mort ? » Dis-je en lâchant sa main la mettant en l’air pour qu’il la serre comme pour faire une promesse.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeVen 19 Nov - 10:52

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°222 : Ne faites des promesses que si vous êtes sûrs de pouvoir les tenir ...






Le plus difficile avec les zombies, c’était de parvenir à oublier le fait qu’ils avaient un jour été de simples humains, pour parvenir à se convaincre de les tuer. Certes il suffisait de les regarder pour se dire qu’ils n’avaient vraiment plus rien d’humain et donc, qu’il fallait les tuer sans la moindre gêne, ou être tué. Contrairement aux personnes vivantes, ces foutus zombies n’avaient pas la moindre conscience humaine et ne culpabilisaient donc pas du tout. Alors pourquoi eux-mêmes devraient-ils s’inquiéter du nombre d’entre eux qu’ils tuaient ? Ils étaient en temps de guerre. Chacun ses problèmes. Zombies contre humains, humains contre zombies. Tout simplement … Il n’y avait pas à chercher plus loin ! C’était soit les uns tuaient les autres … Soit ces derniers mangeaient les premiers. A voir ce qui était le mieux. Tuer tous ce qui bougeait et ne marchait pas droit ou se laisser avoir pour devenir pareil. Autant dire que le choix de Tybalt avait été vie fait. Dès cette première rencontre, seconde du moins, alors que le zombie avait voulut lui bondir dessus pour se nourrir de lui. Poussé par une rage sans limite et un instinct de survie très développé, Ty lui avait envoyé son pied dans la tête, l’envoyant voltiger à plusieurs mètres de lui. On dit que l’adrénaline peut permettre de sacré choses …Ce n’était pas faux du tout et Tybalt l’avait découvert rapidement, lorsqu’il avait fracassé le crane du zombie par terre, à coup de pieds répétés. Oui, c’était horrible, franchement dégoûtant et ça pouvait même paraître cruel. Mais c’était le zombie ou lui … Et le choix avait été vite fait. Plus que rapidement même ! Il choisissait sa vie à l’existence de milliers de morts vivants qui ne subsistaient sur terre que pour se nourrir de ceux qui avaient le culot d’avoir encore un cœur et une conscience en état de marche. De toute façon il n’y avait plus d’espoir pour eux, sans aucun doute ! Le seul remède qui pouvait encore être mit en place, selon Ty’, c’était un qui permettrait de cesser la propagation du virus ou encore, l’élimination du virus dans le corps d’une personne sur le point de se transformer en mort vivant. Mais il doutait que l’on puisse encore en faire un pour rendre leur humanité aux zombies. Il était bien de garder espoir … mais il était mauvais d’en garder trop au point de croire que tout était possible. Tybalt gardait l’intime conviction que tous les survivants actuels, pouvaient rester en vie. A présent, plus personne n’était prit par surprise par les zombies puisqu’ils étaient bel et bien présents dans leur vie depuis trop longtemps. Donc … Tout le monde pouvait se promener dans le pays. A condition de savoir courir vite, d’avoir des armes et de rester constamment sur le qui-vive.

Il était rare que Tybalt ait à se battre au corps à corps avec les zombies. Pour la simple et bonne raison qu’il avait toujours une arme sur lui et ne se faisait jamais prendre par surprise par l’un d’eux. Il fallait croire qu’il était de plus en plus attentif à ce qui l’entourait, au fil du temps. Et peut-être même encore plus depuis que Jordane était avec lui puisqu’il n’avait plus une, mais deux, vies à conserver et sauver. Et c’était loin de le déranger puisqu’il était tombé … totalement amoureux d’elle. Comme l’imbécile qu’il était, il n’était pas parvenu à s’en empêcher. En même temps, il n’avait pas franchement le contrôle sur ses sentiments. C’était la là preuve d’ailleurs. Puisqu’il avait conscience de l’aimer chaque jour un peu plus. Il aurait put lutter contre … Avait bien tenté au début. Mais il n’y pouvait rien, c’était plus fort que lui. Et puis finalement … ça lui donnait une raison de plus d’être très, voir trop, prudent, que ça la concerne elle ou lui. Il ne voulait pas se retrouver sans elle … et il refusait qu’elle finisse sans lui. Parce qu’il avait conscience que s’il mourait, elle risquait d’y passer aussi. A moins qu’il ne parvienne à la sauver elle, en se sacrifiant lui-même. S’il n’avait pas d’autre alternative, il le ferait sans broncher le moins du monde. Même si elle devait par la suite, passer sa vie à lui en vouloir de s’être sacrifié pour elle. Ca n’avait clairement pas la moindre importance pour lui. Il préférait qu’elle soit énervée contre lui mais en vie et en sécurité plutôt que … Lui sans elle parce que morte. De toute façon il ne lui demandait pas le choix … elle obéissait point ! Même s’il lui demandait d’avancer sans lui, elle avait plutôt intérêt de lui obéir sans se plaindre ni broncher. De toute façon … elle ne pouvait rien lui refuser. Et puis ça faisait parti du contrat, le fait de lui obéir. Contrat qu’ils avaient passé le jour où il avait accepté qu’elle quitte le centre sécurisé pour le suivre. Il lui avait fait une longue liste de choses à faire et ne pas faire. Elle avait accepté. Et en une année et demi, pas une fois il n’avait eut à lui rappeler la moindre règle puisqu’elle les suivait toujours scrupuleusement. Et quand il lui demandait de faire quelque chose, elle obéissait toujours. Autant dire qu’elle ne lui posait aucun problème et que la garder en vie n’était pas chose impossible. Certes elle était incapable de tirer avec une arme pour tuer le moindre zombie. Mais ça ne lui posait pas de véritable problème. En fait il trouvait même que ça la rendait encore plus attachante. Etonnant mais vrai. Il trouvait que c’était … mignon, le fait que cette guerre contre les zombies, ne l’empêchait pas d’avoir un cœur et une sensibilité.

C’était l’une des nombreuses qualités qu’elle avait. L’une des raisons pour lesquelles il l’aimait démesurément et chaque jour un peu plus. Or … son Or. Elle était tellement importante à ses yeux, irrésistible et tout un tas d’autres choses, qu’il se demandait souvent comment il faisait pour supporter ça sans jamais en parler, depuis un an et demi. Avec quelle force parvenait-il à garder le silence sur ses sentiments et à faire comme si de rien n’était, comme si elle n’était qu’une très bonne amie pour lui ? Souvent, il craignait que cela ne se voie. Pourtant il n’en fut jamais question, elle n’avait pas conscience de tout ce qu’il pensait et ressentait pour elle. Il n’arrivait pas à savoir si c’était bien ou non. C’était peut-être le refus farouche de l’aimer, qui faisait qu’elle ne se rendait pas compte que pour sa part, il était déjà trop tard. Parce qu’il savait qu’il n’était qu’un ami pour elle. Son meilleur ami comme elle le lui avait déjà dit. Bien sûr, cette déclaration lui avait réellement fait plaisir lorsqu’elle la lui avait dite. Pour autant … Il aurait préféré entendre d’autres mots de sa part. Même s’il refusait qu’elle l’apprenne à présent. Il savait parfaitement que c’était un amour à sens unique. Raison pour laquelle il ne le lui avait jamais avoué. Inutile de tenter le tout pour le tout quand on sait qu’au final on va se ramasser. S’il tentait, il la perdait. C’était clair ! Paupières closes dans son bain, durant une pause dans la conversation, il retraça ses traits dans son esprit, à la perfection, sans avoir à la regarder. Il connaissait par cœur son visage aux traits fins. Ses yeux en amande de couleur vert gris, une forme de visage parfaite, des lèvres légèrement pulpeuses, son nez fin, ses sourcils légèrement arqués, ses longs cheveux qui sembler foncer et se lisser au fil du temps. Elle ne le supportait pas … ça ne le dérangeait pas lui. Et tout ça sans parler de son corps… Parce que oui, il avait beau se montrer comme un véritable gentleman protecteur et tout ce qui va avec, avec elle, il n’en demeurait pas moins qu’il était un homme normalement constitué, qui n’avait pas fait l’amour depuis plus de trois ans. Pouvait-on lui reprocher de fantasmer sur une femme qu’il protégeait et protégerait jusqu’à ce que mort s’ensuive ? Pouvait-on lui reprocher de désirer cette femme qu’il aimait comme il n’avait jamais aimé une autre ? Lui reprocher d’avoir le regard curieux lorsqu’elle se trouvait en petite tenue ? Il n’y pouvait rien, c’était plus fort que lui. Il l’aimait, elle était … toujours trop belle et sexy à son goût et il n’avait pas fait l’amour depuis plus de trois ans. Bordel il n’avait que 27 ans et il menait une vie de moine avec à ses côtés, une femme atrocement belle ! On ne pouvait pas le lui reprocher … Ca non ! Surtout qu’il ne l’avait jamais touché d’une autre façon qu’amicalement ou pour la protéger. Jamais il ne lui avait montré qu’il la désirait. Il savait que certains crétins qui avaient sauvés des jeunes femmes, exigeaient une petite récompense par la suite. Ben oui temps de guerre on prend ce qu’on a ! Mais lui non, jamais ! Au départ, son seul objectif avait été de rendre son espoir et sa confiance en la vie, à Jordane. Ce n’était pas ensuite pour profiter d’elle. Le simple fait de s’imaginer profiter d’elle, de son corps … Le répugnait ! Le jour où il lui ferait l’amour il lui laisserait le temps de s’accoutumer à lui, retrouver les bons gestes après trois ans d’abstinence. Enfin non ! Si un jour il venait à lui faire l’amour, plutôt. Mais … ça n’arriverait jamais, pas la peine de rêver. Seul le fantasme était autorisé. Et encore !

Ses longues jambes fines … Bon sang combien de fois avait-il eut du mal à détourner le regard lorsqu’il osait les regarder ? Bien trop souvent à son goût, elle l’envoûtait littéralement ! Sans parler du reste de son corps. Ses fesses parfaitement arrondies, sa taille marquée, ses seins qu’il devinait sous ses vêtements … Mais stop ! Il devait cesser de penser à cela. Surtout dans la situation actuelle. Merde il était nu, dans la même pièce qu’elle ! Certes il était dans le bain et elle non. Mais mieux valait prévenir que guérir. Il ne regretta pas d’avoir changé le fil de ses pensées lorsqu’elle se tourna dos à lui, lui offrant une merveilleuse vu sur ses fesses, en lui demandant de terminer de l’épiler. Voilà exactement le genre de comportement de sa part qui lui faisait comprendre qu’elle le considérait plus comme un frère que comme un éventuel ami. Pas de doute là-dessus … pas le moindre ! Sinon elle aurait prit garde dans ce qu’elle lui demandait et sa façon d’agir avec lui. Lorsqu’elle lui demanda s’il la quitterait, si jamais un jour la pandémie prenait fin, il resta un moment silencieux à méditer, terminant d’épiler l’arrière de ses jambes sans un mot. Pour être honnête, il ne comprenait même pas comment elle osait lui poser une telle question. Contre toute attente il lui répondit, terminant par une question, lui demandant si elle, elle pourrait faire cela, le quitter pour reprendre sa vie de son côté. Il y avait des situations qui créaient et resserraient définitivement des liens. Une attaque de zombies en faisait indéniablement parti, à n’en pas douter. Oui … parce qu’ils luttaient ensemble pour leur survie, s’accrochait à leur vie de façon très surprenante. Ensemble, côte à côte, sans jamais se quitter même du regard. Sans attendre de réponse de sa part, lorsqu’il tira une dernière fois sur la bande de cire, il l’attrapa par la taille pour la faire tomber dans l’eau du bain, avec lui. Sur ses jambes, évidemment … Il avait tout de même calculé le coup pour éviter toute situation trop gênante entre eux. La gêne ne devait pas apparaître dans leur relation. Surtout pas ! En voyant son visage ébahit, au regard remplit de stupeur, il explosa de rire, se mordant le poing pour ne pas faire de bruit. Rapidement les larmes montèrent à ses yeux et de légères crampes se firent ressentir dans ses joues et ses abdos. Bon sang d’ordinaire il ne riait ainsi que lorsqu’ils se trouvaient en sécurité, au centre. Jamais en dehors. Parce qu’en dehors … le danger de se faire entendre et surprendre, était de partout, beaucoup trop présent. La menace flottait continuellement dans l’air. « Arrête de rire ! T’as pas honte de t’attaquer à une fille comme moi ? » Tybalt se mordilla violemment la langue pour se retenir de rire davantage, faisant mine de reprendre une mine des plus sérieuses, malgré sa joue qui tressautait parfois, légèrement, signe que le rire n’était réellement pas loin du tout. « Une fille comme toi… C’est-à-dire ? Une féministe enragée qui a tenté de me noyer ? Non … pas honte ! » Un sourire étira ses lèvres, signe qu’il plaisantait, bien entendu. Il n’avait jamais pensé d’elle qu’elle était une féministe enragée. Il n’en savait même foutrement rien, si c’était le cas ou non.

Tybalt retrouva réellement son sérieux lorsque Jordane ôta son débardeur, dévoilant pour la première fois, son soutien gorge, sous le regard du jeune homme, sa poitrine mise outrageusement en valeur. Un *merde* résonna dans son esprit à cette vision … enchanteresse. Mais il détourna rapidement le regard pour éviter de gêner Or. Ce n’était réellement pas le but ! Au contraire, le fait qu’elle l’adore au point de ne pas être gênée de se montrer si peu vêtue devant lui … Lui plaisait assez. Cela signifiait clairement, qu’elle avait une confiance absolue en lui. Il aimait cela. Il adorait même ! Mais ce n’était pas la seule raison pour laquelle il devait arrêter de la regarder de la sorte. Il savait que s’il continuait de la regarder ainsi … Son corps ne tarderait pas à réclamer violemment le sien. Hors … C’était de plus en plus frustrant de ne pas répondre à ce foutu désir, à chaque fois. « L’eau est super chaude, c’est vraiment parfait. Pourquoi on n’a pas pensé à prendre le bain ensemble comme deux gosses ? » Il ne prit même pas la peine de lui répondre, laissant sa tête retomber en arrière, la posant sur le bord de la baignoire. La réponse n’était que trop évidente. Ils n’étaient en rien des gosses … Non ils étaient deux adultes, jeunes, dont l’un des deux désiraient beaucoup trop l’autre. Autant dire qu’une situation toute simple pouvait déraper à tout moment, ce que refusait Tybalt. « Tiens… Met ça. Je pense que… Tu te sentiras … plus à l’aise ! » Remettant son boxer qu’elle venait de lui filer, il lui lança un regard ironique, se demandant lequel des deux étaient le plus gêné par la situation. Pour sa part ça allait, tant qu’elle ne s’approchait pas trop près de lui, au risque de réveiller son désir. Non, sans ça, tout allait très bien pour lui. « Oh mais j’suis très à l’aise moi ! J’étais naturiste avant. Mais bon avec les zombies c’est un peu plus chaud … » L’air parfaitement sérieux, il reposa sa tête sur le bord de la baignoire, paupières closes. Il lui fut difficile de ne pas rire au silence qui suivit. Sentant le pied de la jeune femme se poser doucement sur son ventre et remonter lentement, il se figea. Il était plus perturbé qu’autre chose par ce contact. Il était certes chatouilleux mais là … Là ça risquait d’éveiller autre chose en lui. « Hm…sale gosse ! » marmonna-t-il doucement entre ses mâchoires serrées. Ne surtout pas penser au fait qu’ils étaient tous les deux en sous-vêtements, dans la même baignoire, leurs corps atrocement proche. Au point de lui en faire perdre la raison. Bon sang …. Il devait arrêter d’y penser et plus vite que ça ! Il ne devait surtout pas penser au fait qu’il aurait suffit d’un rien pour qu’il l’embrasse et parvienne même à réveiller le désir en elle pour lui faire l’amour dans cette baignoire. Certes … cela pouvait paraître vantard de penser avec autant de certitude. Mais après tout, elle aussi n’avait pas fait l’amour depuis longtemps. Elle devait forcément avoir envie … Stop ! Il ne profiterait pas de la situation … Jamais !

« Tu me rend heureuse… Tu es au courant de ça ? » Redressant la tête, il plongea son regard dans le sien et lui adressa un large sourire. « C’est bizarre de dire ça au vu de la situation actuelle … Mais je suis heureux aussi ! Heureux de dégommer les zombies en ta compagnie … Heureux de parcourir les Etats-Unis de long en large et en travers, avec toi ! Je n’aimerais sans doute pas autant si c’était avec une autre personne que toi. » Evidemment … Puisqu’il était complètement et définitivement dingue d’elle. Mais ça, il le gardait pour lui. Comme depuis de très nombreux mois. « Elli, tu es entré dans ma vie, il y a un an et demi, tu as su me convaincre, de ne pas me tuer… tu as su… Faire de moi une autre femme, tu m’as changé, tu m’as… Elli, je peux plus vivre sans toi… C’est con, je sais, on s’attache alors que c’est surement la fin du monde ou je ne sais quoi… Mais tu es… la seule personne sur cette terre qui est la avec moi, la seule pour qui je pourrais mourir… Merde Tybalt ! Jusqu’à ma mort je te suivrais ! Tu ne pourras pas te défaire de moi ! Même quand je serais une vieille petite mamie croulante ! Crois-moi… Je tiens trop à toi pour partir… à la vie à la mort ? » Tybalt sourit doucement, ces paroles lui faisant atrocement plaisir. Bon sang qu’il aimait lorsqu’elle lui disait ce genre de choses, lui disant le fin fond de ses sentiments et pensées à son égard. Même si ça lui aurait plut davantage encore, qu’elle l’aime d’amour. Mais on ne peut pas tout avoir non plus, c’était déjà énorme ! Lorsqu’elle leva la main, il en fit de même, liant ses doigts aux siens en souriant faiblement. Sous ses yeux, il voyait ses bracelets. Il y avait ceux qui n’étaient que de simple fils larges colorés et ceux qui étaient ornés de plus ou moins grosses perles en plastique, de plusieurs couleurs. Il ne les portait pas comme cela juste pour faire beau. Certes ça correspondait à son style vestimentaire, c’était lui. Mais ils avaient tous une signification. Pour la plupart, il s’agissait de bracelet offert par ses fans qui avaient rapidement découvert son habitude de porter des bracelets presque enfantins. Encore aujourd’hui il les portait … Parce que chaque fan qui n’était plus, c’était comme avoir perdu un membre de sa famille pour lui. Et il n’oublierait jamais, tout simplement …

Sa main toujours liée à la sienne, il murmura doucement, le regard plongé dans le sien. « A la vie à la mort … » Gardant sa main dans la sienne, il se recula de nouveau, posant son dos dans le fond de la baignoire comme plus tôt. Prenant une mine songeuse, il reprit. « Par contre … Je sais pas toi mais moi je nous voit mal courir tous les deux avec nos déambulateurs, dans les rues, pour échapper aux zombies … Quoi que … Ils auraient peut-être peur de nous en fait … »


Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeVen 19 Nov - 14:48

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 199 : Être la meilleure auprès de l'homme qu'on aime


Six lettres, six petites lettres, pour certaines personnes cela pourrait être dérisoire, peut être voir abusé, ou tout simplement pathétique, de ne compter que pour six lettres. Mais dans la vie, si on ne s’accroche pas réellement à un espoir à quelque chose d’important on se laisse périr. On se laisse tomber au fond du gouffre, on oublie rapidement toutes convictions qu’on a pu se faire dans le passé. On devient faible, on devient une moins que rien. Pour ma part, j’avais assez donné, je ne voulais plus de cette vie, je ne voulais plus être une femme faible, je voulais pouvoir m’accrocher à ses six putain de lettres ! Parce qu’elles veulent tout dire, parce que ce mot ce putain de mot me plaisait ! Il raisonnait dans ma tête, il était en constance dans ma tête. J’y pouvais quelque chose ? Non, bien sur que non bon sang ! Il était là car je l’aimais, il était la car je le voulais, car je n’avais fait aucune limite pour moi… Non, je ne m’étais jamais dit… allez Jordane, ne tombe pas amoureuse, pas là, pas maintenant, jamais, ce n’est pas pour toi… Pourquoi ça ne serait pas pour moi ? Car la situation était complexe… Merde, on vivait dans un monde de fou, dans un monde ou les zombies dominaient l’être humain… Il était tout bonnement impensable que je puisse tomber amoureuse, sur un fantasme de jeunesse... Car oui ce putain d’amoureux n’était autre que mon chanteur favori… Ce garçon qui était en poster dans toute ma chambre. Ma chambre de gamine, d’adolescente… Ma chambre ou mes parents habitaient. Je me souvenais de ma chambre, comment l’oublier ? J’avais tout de même passé dix huit ans dedans… Elle était grande, spacieuse, un lit assez grand, d’une couleur, pale, histoire d’éclaircir la chambre, après tout je vivais à Miami… autant avoir autant de lumière que possible, la pluie, je ne connaissais que depuis que j’étais parti de ma ville natale… Il était rare qu’il pleuve ou qu’il neige dans la Floride… Les zombies me faisaient vraiment découvrir pas mal de chose.

Pas forcément mal… Je ne pouvais pas … Merde… Je n’allais pas aimer ces putains de zombies parce que… Parce que j’avais connu Tybalt… MERDE… J’en devenais folle, je ne pouvais plus réfléchir aisément comme je le faisais avant. Il me faisait perdre la tête, complètement. S’il savait… S’il voyait qu’il pouvait prendre possession de moi entièrement… Dans tous les sens du terme… Pour lui, je serais capable de le laisse me toucher … voir mon corps nu, avoir cette possibilité de me toucher une partie plus qu’intime de mon corps. Voir mon intimité, avoir la chance de pouvoir unir nos corps… simplement. Je m’étais fait un tatouage, quatre mots, quatre signes chinois… amour, péché, innocence et orgasme… Tant de chose qui voulait tout dire… tant de mot qui en voulait dire long pour moi. L’amour… Car seule la personne que j’aimais et qui m’aimait pouvait voir cela, toucher… Péché, car le sexe est un péché, j’en étais consciente… Et je savais que… bizarrement, si je faisais l’amour avec un homme que j’aime… J’aimerais forcément lui faire l’amour… L’innocence… Car je ne connaissais rien, j’avais tellement souffert lors de ma première fois, souffert car on s’y était mal prit… Tout simplement. Orgasme… Car, je rêvais de connaitre ce plaisir, cette douce jouissante qui nous envoyait dans un autre monde, tellement loin, cette chose euphorique, plaisante… bon sang j’en rêvais… Mon corps me lança quelques pulsions… Des pulsions si nouvelles. Je ne me reconnaissais pas. Plus le temps avançait et plus je tombais amoureuse de lui… Plus je tombais amoureuse de lui et plus j’avais envie de connaitre son corps, de découvrir plein de choses avec lui. Découvrir son corps… Le toucher, le regarder… Sentir sa peau glisser sous mes mains… fermant les yeux, j’essayais de ne pas trop y penser. Pourquoi… Pourquoi maintenant plus qu’avant ? Pourquoi tout venait d’un coup… Je n’y comprenais plus rien, il faut dire que cela faisait un an et demi maintenant que nous vivions ensemble et pour la première fois depuis un bon moment nous reprenions notre complicité. D’habitude, nous nous lâchions réellement à la zone… Mais la bizarrement ce soir tout était différent. Nous avions gagnés le gros lot en tombant sur cet appartement particulièrement alléchant.

Si nous avions été… Réellement en couple… Je l’aurais pris… Je l’aurais proposé… Si seulement ces zombies ne faisaient pas partis de nos vies… Mais malheureusement, il fallait que je retombe sur terre, si rien de tout cela n’existait pas, je n’aurais jamais connu le fameux Pâris Spinelli… Le chanteur le plus connu à l’époque… Un chanteur qui perçait énormément, à sa voix suave, sensuelle, sa prestance sur la scène. Sa façon de déliré, d’être fou… Il était fabuleux. Il jouait du piano d’une façon jouissante. J’aurais tant voulu lui montrer comment j’en jouais… Mais aucune occasion ne s’était présentée… Non jamais aucune. Comme pour la peinture, je crevais d’envie de le dessiner… De peindre son portrait sur un plateau en bois, sur un tableau… Bordel je voulais sentir l’odeur de la peinture, de l’aquarelle, de la pastelle… Des craies… De tout… Je voulais sentir la texture de la peinture sur mes mains… Je voulais crever d’overdose par cette odeur qui me plaisait… Je voulais entendre le couteau gratter sur le tableau pour donner un effet, un rendu d’ombre… Je voulais… trop de chose, tant de chose… Je voulais… revivre des moments plaisant, je voulais composer, je voulais chanter mes chansons favorites au piano, je voulais qu’il me découvre entièrement. Je voulais lui montrer mes côtés qu’il n’avait encore jamais vus. Les verrait-il un jour ? J’en doute fortement, c’était ça le pire. Il fallait vraiment qu’on aille sur Miami… mais le voudrait-il ? On évitait nos villes natales…. Los Angeles, Miami, on n’y était pas allés. On n’osait pas… Il fallait qu’on y aille, que je franchisse le pas. Quitte à souffrir en voyant des gens que je connais transformé en zombie en monstre, en mort vivant… Je voulais revoir la plage, entendre le bruit des vagues, sentir cette odeur iodée… Si seulement elle existait toujours, car avec le paysage de désolation… Il était très rare de revoir les mêmes choses ou de ressentir les mêmes odeurs… Passant ma langue sur mes lèvres, j’essayais de penser à autre chose, mais c’était totalement impossible, comment le pouvoir ? Mon centre du monde ne tenait qu’à six lettres, Tybalt… Lui cet homme qui à ce moment même me rendait folle, totalement et irrévocablement folle.

Folle amoureuse de lui. Bon sang, parfois je voulais extérioriser… Ce sentiment qui me couvrait entièrement, qui coulait dans mes veines, qui me faisait avoir espoir, confiance en lui. Parfois je savais quand un simple regard je pouvais me vouer à lui. Simplement… Parfait, la perfection incarnée était la dans la même pièce que moi. Tout à coup, je me sentis partir en arrière. Me retrouvant dans la baignoire avec lui. Stupéfaction, je n’en revenais pas de ce qu’il venait de faire ! bon sang, c’était la première fois qu’il me faisait un coup de la sorte. Je le regardais, tendrement, tout sourire aux lèves. Sans plus attendre j’enlevais alors mon débardeur. L’essorant doucement pour ne pas qu’il soit trop imbibé d’eau et le jeta dans le lavabo. Passant mes mains dans mes cheveux je les mouillais, histoire qu’ils soient vraiment bien collé en arrière. Retombant sur mes épaules, je n’aimais pas mes cheveux, long, qui perdait leurs boucles… Ils étaient fades, il était temps que je fasse une couleur comme Tybalt par exemple qui lui avait les cheveux blond, et plus brun. Je le regardais se retenir de rire. Bon sang quand il rigolait… Il me… Sa langue… Ses dents, sa regard pétillant… dieu tout puissant, il allait me tuer là… Lui parlant tranquillement, je le vis me regarder droit dans les yeux. Soutenant son regard je souriais en coin. « Une fille comme toi… C’est-à-dire ? Une féministe enragée qui a tenté de me noyer ? Non … pas honte ! » Je rigolais tendrement, penchant ma tête en arrière tout en me mordant la lèvre inférieure. Une féministe enragée ? Moi ? Jamais… je n’étais pas dans cette catégorie de femme, loin de là. Je me fichais de devoir faire tout cela… du moins en temps normal. J’adorais me rendre belle, allait me faire masser, prendre soin de mon corps. Mais la, en temps de crise. Pouvait-on appeler ça un temps de crise ? Je prenais la situation un peu trop à la rigolade… soufflant doucement, je ne supportais plus l’idée de ne pas pouvoir faire de mon corps ce que je voulais.

Depuis combien de temps n’avais-je pas porté une vrai robe simple sexy ? Ou une jupe courte avec des talons aiguilles ? Depuis combien de temps n’avais-je pas porté de botte ? Des cuissardes ? Je voulais simplement… J’étais une fille… Simplement une fille. Il n’y avait pas d’autre mot pour expliquer cela. Je rêvais de sous vêtement en soie, comme j’aimais les porter avant. Pour qui ? Pour moi car j’adorais la texture… M’étirant doucement, je soupirais. « Moi une féministe enragée ? hum, non je ne l’ai jamais été. J’ai toujours aimé, ce côté chez la femme… de devoir… Prendre soin de son corps, de prendre soin de soit pour… éblouir un homme ? Pour se plaire soit même… Avant, j’allais une fois par semaine dans des sauna, des hammams… Je me ruinais pour y aller… Je prenais vachement soin de mon corps… J’adorais bronzer sur la plage, sentir le sable blanc de Miami sur mon corps. Juste simplement… Pour moi et pour… Plaire surement… Bon, je te l’avoue… y’avait personne dans ma vie ! Donc c’était plus pour moi ! » Dis-je en lui dévoilant une part de mon passé. Je n’avais personne… Oui, il pourrait voir que même avant… Même avant la pandémie, j’étais seule, je n’avais pas de mec, juste moi, moi et mon chat, moi et Caroline. Bon sang, en fait, depuis que je suis amoureuse… Je me demande comment j’ai pu être seule pendant toutes ses années… Ne plus vouloir un simple petit ami… Ne serait-ce que pour avoir de l’affection… Mais depuis… la mort de Bradley, je ne voulais plus… je ne voulais plus être avec des hommes que je n’aimais pas. Je ne voulais pas de cela… Je ne voulais pas être avec un mec que j’adorerais sans plus et le voir partir d’une façon brutale… telle que Bradley… Cela m’avait détruite… J’avais quand même grandit avec lui, nous étions du même quartier… Et… Je n’aurais jamais dû accepter. Faiblesse de ma part. Bradley… si tu me vois… Je m’excuse … Pathétique… Comme s’il pouvait me voir…

J’inspirais doucement, essayant de faire le vide dans ma tête. Pour le faire je me levais et chercha du regard le boxer de Tybalt pour le lui tendre de façon à ce qu’il le mette histoire qu’il ne se sente pas non plus mal à l’aise. A sa place je serais… Mal à l’aise si j’étais nue… Enfin… Il y avait de la mousse mais tout de même… « Oh mais j’suis très à l’aise moi ! J’étais naturiste avant. Mais bon avec les zombies c’est un peu plus chaud … » Je le regardais. Non pas possible… Je me sentais blêmir quelque peu. Il mentait, il se foutait royalement de ma tronche à ce moment précis… Non, il n’était pas naturiste… Lui Tybalt... Non, impossible, il ne pouvait pas l’être... Toute la terre entière l’aurait su, les paparazzis seraient allés le chasser sur les plages pour nous montrer ses photos plus qu’alléchantes… Je passais ma langue sur mes lèvres, cherchant quoi dire. Je plissais les yeux, dans l’espoir de voir en lui. Oui, il faisait mine d’être ultra sérieux, mais, en fait il se foutait littéralement de ma gueule. Oh le méchant. Je me retenais de ne pas partir dans un fou rire foudroyant. Serrant mes mains sous l’eau. Inspirant longuement je m’avançais vers lui. Mes jambes sur lui j’attrapais ses mollets musclés comme jamais. C’était la première fois que je lui touchais cette partie de son corps. « Toi, naturiste ? Sans blague… Dommage que tu ne sois pas venu sur celle de Miami à l’époque… On se serait surement croisés alors. » Dis-je un sourire franc au bout des lèvres. Le lâchant doucement je m’étirais une seconde fois, faisant légèrement craquer les os de mon dos et m’allongea un peu plus. Mes pieds posaient tout autour de sa tailles je fermais les yeux profitant de la chaleur de l’eau sur mon corps. La vapeur humidifiant la peau de mon visage. Je me prélassais longuement dans le bain. Bon sang que c’était bon. Je me sentais apaisé, je me sentais parfaitement bien. Comme si tout le reste n’existait plus. Nous étions là, tel un couple. Deux amoureux prenant leurs bains ensemble.

Si seulement cela pouvait être… vrai… Me redressant pour le regarder je lui mis un coup de pied léger sur le bras. « Au fait… qui t’a dit que moi je n’étais pas à l’aise ? Je ne suis pas du tout… Mais alors… pas du tout pudique ! » Dis-je en posant mes mains sur mes bretelles. Les enlevant de façon sensuelle, lentement, je plongeais mon regard dans le siens. Une fois enlevait, je dégrafais doucement mon soutiens gorge et fis mine de l’enlever cachant toujours ma poitrine.« Tu y a cru hein … ? Ne rêve pas Elli… » Dis-je en le remettant aussi rapidement que je venais de le défaire. Un sourire en coin au bout de mes lèvres je partis dans un rire enfantin et reposa ma tête sur le rebord de la baignoire. Le pauvre… Il devait être… tout… Perturbé… Depuis combien de temps n’avait-il pas… Fait l’amour ? Bon sang, et moi alors… Sept années…. Sa ne me manquait pas… Non, j’avais trop souffert… Mais il me rendait tellement curieuse que s’en était frustrant au plus haut point. Pourtant… On m’avait déjà touché, Bradley l’avait fait, bien avant que l’on fasse l’amour. Sa donnait envie, certes, mais quand on voit le rapport… Merci bien… Mais non… Il m’en avait écœuré. Pourtant plus tard, je sortais je flirtais… On m’avait touché, mais jamais… Je n’avais eu ces frissons dans le corps, jamais je n’avais eu la subite envie que l’on me fasse l’amour… jamais… Etais-je normale ? C’est à ce demander… Soufflant doucement, je passais mon pied sur son torse, comme pour le chatouiller. « Hm…sale gosse ! » souriant doucement j’entrouvrais la bouche. « Moi aussi je t’aime mon petit Ty… » Soufflais-je d’une voix basse comme a moitié endormi sur place tant je me sentais apaisé dans ce bain. La chaleur me faisant un bien fou. Discutant de tout et de rien… bizarrement ce fut ce moment, que je choisissais pour me confier à lui, lui ouvrir en quelque sorte un peu plus mon cœur. Mon cœur qui lui appartenait depuis bien longtemps. « C’est bizarre de dire ça au vu de la situation actuelle … Mais je suis heureux aussi ! Heureux de dégommer les zombies en ta compagnie … Heureux de parcourir les Etats-Unis de long en large et en travers, avec toi ! Je n’aimerais sans doute pas autant si c’était avec une autre personne que toi. »

M’arrêtant de respirer, mon cœur eu un raté, un énorme raté. Je sentis mon sang ce glacer dans mon corps et s’activer à faire le tour de celui-ci. Quatre vingt dix secondes. Le temps qu’il fallait au sang pour faire le tour de notre corps. La… Il venait surement de le faire en dix… bons sangs. Que j’aimais ça… Qu’il me rendait heureux, il ne s’en rendait pas compte mais, j’avais envie de pleurer… De me mettre a pleurer de joie, simplement parce qu’il me rendait heureuse, la femme la plus heureuse sur terre, a ce moment précis c’était moi ! Putain nous étions en train de vivre l’enfer, la fin du monde s’il le faut et il me rendait heureuse. Voilà ce que j’aimais chez lui, cet homme… Je ne pouvais pas… ne pas lui dévoiler ce que je ressentais… Non, il était tout pour moi, mon centre du monde, mon univers, ma seule et unique raison de vivre, mon oxygène, mon soleil, ma lune, mon ami, mon meilleur ami, mon confident, ma vie, mon amour… L’homme de ma vie. Je le savais, je le sentais… Tybalt… Mien… Alors que je levais ma main, pour faire une promesse… a la vie à la mort. Il plongea son regard dans le mien. Quelque chose se passa en moi. Un frisson, j’avais envie… De l’embrasser. Je ne bougeais pas, ne sillant pas à l’envie qui se faisait de plus en plus forte. Sa main se leva alors à son tour. Mon cœur s’arrêta. Il enlaça nos doigts de manière douce, simple, naturelle. Je fermais alors les yeux. J’étais… Bien, entière. Il était là, il me tenait la main, plus rien ne pouvait m’arriver. Non j’étais en totale sécurité avec lui. « A la vie à la mort … » Ces mots… je penchais la tête en arrière, j’étais plus que bien, heureuse… Mon corps était… ailleurs. Je serrais doucement ma main dans la sienne, caressant celle-ci de mon pouce. Tybalt était vraiment l’homme de ma vie. « Par contre … Je sais pas toi mais moi je nous voit mal courir tous les deux avec nos déambulateurs, dans les rues, pour échapper aux zombies … Quoi que … Ils auraient peut-être peur de nous en fait … »

Je me redressais en rigolant. Bon sang, je ne voulais pas avoir de déambulateurs, oh non jamais ! On serait… pathétique… je me redressais doucement, m’asseyant en face de lui gardant sa main dans la mienne. « Arrête. Je suis trop sportive pour avoir ce genre de chose ! Et toi aussi. Je n’ose même pas imaginer… sinon je vais exploser de rire ! » Dis-je en me redressant sur mes pieds. Accroupie au dessus de lui, je déposais mes lèvres sur son front lui faisant un tendre baiser. Souriant doucement, j’en déposais un second sur sa joue barbu. Me relevant, j’attrapais le pommeau de douche et alluma l’eau. Pour me mouiller un peu plus les cheveux. Attrapant le shampoing j’en mis une sacré dose dans ma main et me massa le cuir chevelu pour faire mousser doucement. « J’ai toujours adoré sentir l’odeur du shampoing… Surtout depuis trois ans… On se demande pourquoi… » Dis-je en finissant de me shampouiner la tête. Enlevant la mousse de mon front je me trempais les doigts dans l’eau du bain et me retins de bailler pour ne pas faire bailler Tybalt. M’asseyant sur le rebord de la baignoire je croisais les jambes laissant le shampoing poser un bon moment. Portant ma main sur mon nombril, je me mis alors, à trifouiller mon piercing, le faisant tourner m’amusant avec comme j’avais l’habitude de faire a chaque fois que je m’ennuyais ou méditais. Inspirant longuement je regardais le mur en face de moi, l’air ailleurs. Souriant en coin, j’attrapais le pommeau de douche, mis l’eau… froide et l’alluma sans trop de pression sur Tybalt. « Désolée mon chou… Mais… L’envie était bien trop… puissante ! »
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeSam 20 Nov - 8:48

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°216 : Cacher ce qui doit être caché.






Jordane et Tybalt, c’était une très grande, non une immense en vérité, histoire d’amitié depuis un an et demi. Plus le temps passait et plus le lien entre eux semblait se resserrer. Le fait qu’ils soient de simples amis et non un couple, ne changeait rien au fait que si l’un deux mourait ou était transformé, l’autre ne supporterait pas une telle perte. Leur complicité était totale et parfaite, sans la moindre imperfection. Malgré les mois passant, ils ne s’étaient absolument jamais disputés, sur quelque sujet que ce soit. Et tout portait à croire que ça resterait ainsi entre eux. Oui, ils s’entendaient merveilleusement bien. Tellement, qu’à la zone, on les prenait soit pour un frère et une sœur, soit pour un couple. Combien de fois Tybalt avait-il eut à répondre non à l’éternelle question : Vous êtes en couple ? Un nombre incalculable de fois. Et pour être honnête, il se sentait à chaque fois un peu plus frustré d’avoir à répondre non à cette question. Tout simplement parce que lui, il avait fini par se faire prendre au piège des sentiments, en tombant amoureux d’elle, de plus en plus. Il ne pouvait plus faire machine arrière à présent. De toute façon il ne le voulait pour rien au monde. Il n’était jamais au grand jamais tombé amoureux d’une femme de toute sa vie. Pas même à l’adolescence ! Enfin bien sûr il avait eut des petites amies en se pensant amoureux. Mais il se rendait toujours rapidement compte que non, ce n’était pas de l’amour puisqu’il se lassait vite. Il avait beaucoup de petites amies par la suite, sa relation la plus longue ayant duré six mois mais s’étant terminée lorsqu’il était devenu chanteur. Il n’était pas tombé amoureux de la moindre des filles avec lesquelles il était sorti. Cela pouvait le faire passer pour un type sans cœur mais ce n’était pourtant pas le cas. Surtout si l’on considérait le fait qu’à chaque rupture, il faisait en sorte de ne pas blesser la fille qu’il laissait tomber. Non il n’était pas sans cœur … Il attendait juste le jour où il saurait que c’est Elle et pas une autre ! Il était patient et ne s’était jamais inquiété de ne pas tomber amoureux. Selon lui, ça arriverait lorsque ça arriverait, inutile de chercher. Et puis il avait découvert quelques mois auparavant, qu’il avait eut sacrément raison d’attendre en sachant que ça arriverait tôt ou tard. Il avait rencontré Jordane … Son Or ! En la voyant, il l’avait trouvé magnifique … Et au fil du temps, il avait découvert qu’elle n’était pas juste une jolie jeune femme. Non, elle était plus que cela. Elle était … Parfaite surtout les plans, pour lui !

Finalement, il n’avait pas mit longtemps à tomber amoureux d’elle. D’un amour complet et très fort qui ne le surprenait même pas parce qu’il savait, se doutait, sentait que ce serait ainsi lorsqu’il aurait rencontré celle qu’il aimerait. La seule qu’il puisse réellement et définitivement aimer. C’était l’une des raisons qui faisait qu’il ne le lui avait jamais avoué. Il ne voulait pas lui faire peur au point qu’elle décide de le fuir en regagnant la zone et le laissant seul, derrière. Non … à choisir il préférait l’aimer en silence en sachant que s’ils s’étaient rencontrés dans d’autres circonstances, ça ne se serait pas passé ainsi. Il ne doutait pas que dans une situation normale, il lui aurait fait ce qu’on appelle la cours, l’invitant au restaurant, au cinéma, dans un parc … Bref, tout pour qu’elle tombe à son tour amoureuse de lui. Un vrai romantique dans l’âme ! Cela pouvait paraître étrange et complètement démesuré, voir beaucoup trop. Mais pas pour Ty. Non, lui il trouvait que rien n’était de trop pour la seule femme qu’il puisse aimer d’amour. Elle était même la seule qu’il aurait présentée sans la moindre hésitation à sa famille. Jordane … Il l’aurait épousé et lui aurait fait des enfants. Un … Deux ... Trois … Même quatre ! En tant que chanteur, il gagnait très bien sa vie. Il aurait acheté une maison à Miami et une autre à Los Angeles. Ils auraient régulièrement fait les allés et retours, sans problème, avec son jet privé. Ils auraient faits l’amour aussi souvent qu’ils en avaient envie. C'est-à-dire très régulièrement. Tybalt n’était pas un accroc du sexe mais il était persuadé qu’il ne pourrait jamais se lasser de le faire avec celle qu’il aimait. Et depuis un an il désirait Jordane, comme jamais il n’avait désiré une femme avant elle. C’était elle qui lui faisait cet effet là. C’était elle … La femme de sa vie. Il aurait aimé la demander en mariage sur un plateau tv devant le monde entier pour que tout le monde sache que c’était elle et pas une autre. Il aurait aimé la voir en robe blanche, l’embrasser devant leurs familles réunis, lui jurer de l’aimer jusqu’à la mort. Il aurait aimé lui faire l’amour toute la nuit durant leur nuit de noce, l’emmener au bout du monde pour leur lune de miel, la rendre heureuse comme jamais. La voir porter leurs enfants, poser sa tête contre son ventre arrondi, lui rappeler chaque jour combien il l’aimait comme un fou, lui prouver qu’il la désirait toujours autant …

Mais stop ! Il devait tout de suite arrêter de rêver une vie aussi idyllique. La situation ne s’y prêtait vraiment pas, il devait cesser de fantasmer autant. Et puis Jordane ne l’aimait pas et le considérait comme son meilleur ami, tout simplement, rien de plus. Elle le lui avait clairement dit donc aucun doute là-dessus. Il aurait donc eut l’impression de la trahir au plus haut point en lui avouant ses véritables sentiments. Tout comme le fait qu’il la désirait de plus en plus et que ça n’avait rien avoir avec ses trois années d’abstinence. Si elle l’apprenait … elle aurait encore une raison de le fuir. Mais jusque là, heureusement, il s’en était plutôt bien sorti et était toujours parvenu à le lui cacher. Et il comptait bien continuer ainsi encore très, très, longtemps. Toujours en réalité. Jordane pouvait avoir toute confiance en lui, comme il le lui prouvait depuis leur rencontre, et dormir sur ses deux oreilles. Jamais il ne viendrait la rejoindre dans son lit pour profiter d’elle, de son corps, de sa faiblesse, de la situation. Ca ne lui avait absolument jamais traversé l’esprit. Même si en cet instant, dans l’espace exigüe et humide de la salle de bain, l’envie de lui faire l’amour était bel et bien présente. Là dans ce bain … Il se voyait déjà s’approcher lentement d’elle pour s’emparer avec douceur de ses lèvres, tendrement. L’embrasser avec lenteur et douceur pour ne rien brusquer et ne pas aller trop vite. Après trois années sans rien … Il était si facile de s’emballer. Mais s’il craquait à cet instant là, non, il ne s’emballerait pas et prendrait son temps. Parce que c’était ce qu’elle méritait. Elle n’était pas n’importe qui bon sang ! Une fois que leurs mains auraient eut découvert totalement le corps de l’autre, s’y habituant rapidement, il l’aurait attiré vers lui, sur lui. Avec douceur, il serait entré en elle, lui laissant ensuite le contrôle sur leurs ébats qu’elle aurait elle-même guidé à sa vitesse, à ses envies. Ils seraient partis ensemble, dans une extase la plus totale. Mais … Ca n’arriverait jamais. Parce que là, il allait rester sagement assit de son côté de la baignoire et oublier le fil de ses fantasmes avant de perdre la tête et de les réaliser. Non … Il ne les réaliserait même pas puisque rien ne venait lui laisser croire que Jordane était sur la même longueur d’ondes que lui, ou non. Ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas fait l’amour depuis trois ans, qu’elle accepterait de le faire avec lui. Et puis de toute façon c’était impossible. Elle ne prenait pas la pilule et il ne se voyait pas courir dans une pharmacie à la recherche de préservatifs. Insensé … Ridicule … Pathétique !

« Moi une féministe enragée ? hum, non je ne l’ai jamais été. J’ai toujours aimé, ce côté chez la femme… de devoir… Prendre soin de son corps, de prendre soin de soit pour… éblouir un homme ? Pour se plaire soit même… Avant, j’allais une fois par semaine dans des sauna, des hammams… Je me ruinais pour y aller… Je prenais vachement soin de mon corps… J’adorais bronzer sur la plage, sentir le sable blanc de Miami sur mon corps. Juste simplement… Pour moi et pour… Plaire surement… Bon, je te l’avoue… y’avait personne dans ma vie ! Donc c’était plus pour moi ! » Malgré lui, Tybalt marqua un temps d’arrêt. Il était en train de réaliser qu’en trois ans, il ne s’était jamais posé la question de savoir si Jordane avait un petit ami lors du début de la pandémie. Elle aurait put en avoir un et l’avoir perdu à cause de l’attaque des zombies. Oui c’était même plus que probable. Les gens qui avaient connu la souffrance de perdre leur moitié devaient être plus que nombreux à vrai dire. Cela aurait même put expliquer pourquoi il ne s’était jamais rien passé entre eux malgré les situations qui, parfois, s’y prêtait. La souffrance constante, la pensée toujours tourné vers un petit ami qui lui aurait été arraché par les zombies. Oui ça aurait put expliquer qu’elle ne le considère que comme son meilleur ami. Enfin, de toute façon elle venait d’exclure définitivement cette hypothèse. Se remémorant le début de ses paroles, il arbora un léger sourire moqueur. « Tu prenais soin de toi et pourtant aujourd’hui tu ne plains pas tant que ça … T’es pas superficielle. J’admire et je t’aime encore plus pour ça ! » Il n’était pas rare qu’ils se disent qu’ils s’adoraient donc pas de sous-entendu dans ses paroles. Elle penserait très certainement qu’il parlait d’amitié voir même, fraternité. Oui, elle était à mille lieux de se douter comment et combien il l’aimait en réalité. Et c’était voulu. Il ne voulait pas qu’elle l’apprenne et que leur relation change à cause du fait qu’il parlait trop et était trop impatient ou attendait trop d’elle. Parce qu’il n’attendait rien de sa part. Juste sa présence à côté, sa joie de vivre résistante à toute épreuve. Juste ce qu’elle était capable de lui donner donc.

Lorsque Jordane se leva pour lui donner son boxer, il ne tourna pas le regard vers elle, gardant les yeux clos. Il ne tenait pas à poser son regard sur elle, son corps qui l’attirait irrésistiblement. Il ne fallait pas que son corps se réveille maintenant. Pas là, pas dans cette situation. Sinon … Comment le lui cacher ? Lui donnant son sous-vêtement, elle avait soufflé qu’il serait plus à l’aise comme ça. Moqueur mais gardant l’air sérieux, il lui annonça qu’il était naturiste avant. C’était évidemment totalement faux. Un chanteur naturiste ça aurait fait le tour de la presse à scandales. Tout le monde aurait eut l’occasion de voir son corps nu. Surtout un chanteur qualifié de « sex symbol » que certaines fans n’appréciait que pour sa belle gueule et son corps. Il en avait totalement conscience puisqu’il en jouait justement. Mais se retrouver, nu, dans les magasines … Plutôt mourir ! Il n’était même jamais arrivé qu’on le voie en sous-vêtements ou maillot de bain, malgré les demandes incessantes de certains photographes et même de son producteur. Ils étaient tous persuadés que les ventes de ses albums décolleraient. Mais lui ne lâchait pas l’affaire et refusait toujours catégoriquement. Et ça n’avait jamais porté préjudice à sa carrière puisque les fans se faisaient de plus en plus nombreux au fil du temps. « Toi, naturiste ? Sans blague… Dommage que tu ne sois pas venu sur celle de Miami à l’époque… On se serait surement croisés alors. » Il redressa la tête, toujours aussi sérieux, à ces mots. Il se garda bien de dire que s’il l’avait croisé nu sur une plage … Les magazines auraient eut encore plus de choses à raconter sur lui. Quelque chose comme le fait que, rongé de désir, Pâris Spinelli, faisait l’amour à une illustre inconnue, dans un coin reculé de la plage. Oui, il garderait ça aussi pour lui ! Le simple fait de la voir en sous-vêtements, le mettait déjà dans tous ses états. A travers ses paupières à demi closes, il la regarda s’étirer, son regard se posant sur sa poitrine qui se leva à ce geste. Sa poitrine … Bon sang elle était encore plus parfaite que ce qu’il pensait en les devinant à travers ses vêtements. Ronde, haute … De taille plus que correct. Il rêvait de refermer ses mains dessus, l’embrasser avec sensualité, la parcourir de la pointe de sa langue et la mordiller tendrement. Stop, encore une arrivée massive de fantasmes. Décidément il n’aurait jamais du la faire tomber dans ce bain avec lui ! Soupirant très légèrement, il détourna le regard avant de se tourner à nouveau vers elle lorsqu’elle lui donna un léger coup de le bras, de son pied. « Au fait… qui t’a dit que moi je n’étais pas à l’aise ? Je ne suis pas du tout… Mais alors… pas du tout pudique ! » Il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit, que son regard descendit sur les mains de la jeune femme qui étaient en train de faire glisser lentement, les bretelles de son soutien-gorge avant d’en dégrafer l’attache, le regard posé sur lui. Il sentit son sang battre violemment à ses tempes, son cœur s’emballer, son souffle se couper sous l’afflux du désir. Merde il avait envie de lui sauter dessus et de lui faire l’amour, sauvagement … Merde son corps était en train de se réveiller à ce puissant désir ! Heureusement qu’il y avait autant d’eau dans ce foutu bain. Heureusement qu’il y avait une tonne de mousse pour cacher tout ce qui se trouvait sous cette eau. Sinon … Jordane aurait découvert qu’elle venait de le mettre dans tous ses états.

« Tu y a cru hein … ? Ne rêve pas Elli… » Remettant son sous-vêtement en place, la jeune femme partie dans un éclat de rire, sous le regard médusé et rempli de désir, de Tybalt. Bon sang … Il devait vraiment avoir une résistance hors normes pour ne pas craquer après cela. L’air totalement perdu, luttant contre lui-même et son désir, il porta une main à sa bouche comme totalement choqué, en fermant les yeux. Remontant sa main sur son visage, il se frotta les yeux avant de se pincer l’arrête du nez, les paupières toujours closes, son coude posé sur le rebord de la baignoire. D’une voix un poil plus rauque que d’habitude, il prit la parole. « Or … Tu sais que je ne te demande jamais rien qui ne concerne pas notre sécurité à tous les deux ! Mais là … je vais te demander un service. S’il te plait … Ne me refais … plus jamais … un truc pareil ! Il ne lui expliqua pas les raisons d’une telle requête. A son âge, elle n’était tout de même pas innocente au point de ne pas comprendre qu’il puisse être en train de la désirer comme un malade. Ca le tuait qu’elle sache qu’il était en train de désirer et que l’envie de lui faire l’amour était bien présente en lui. Mais il préférait cela plutôt que de la laisser refaire ce genre de chose, en sachant qu’il pourrait bien craquer, dans un moment de faiblesse. Un moment plus tard, la jeune femme se redressa pour qu’ils se fassent la promesse de rester ensemble et que leur amitié était à la vie à la mort. Sa main attendant la sienne, Tybalt noua ses doigts aux siens, doucement, tendrement, naturellement, son regard bleu plongé dans le sien, gris vert. Retrouvant leurs places initiales dans la baignoire, ils gardèrent leurs mains nouées, leurs doigts croisés. Prenant un ton plus léger, d’une voix dans laquelle l’humour perçait, le jeune homme déclara qu’il se voyait mal en train de courir pour échapper aux zombies, à l’aide d’un déambulateur. « Arrête. Je suis trop sportive pour avoir ce genre de chose ! Et toi aussi. Je n’ose même pas imaginer… sinon je vais exploser de rire ! » Un lent, très lent, sourire, apparut sur les lèvres de Ty. Sourire qui eut beaucoup de mal à ne pas se transformer en rire. « Tu sais quoi ? Je crois que je n’ai jamais vu une personne rester aussi sérieuse que toi en disant qu’elle pourrait bien exploser de rire ! »

Le rire qui menaçait Tybalt, disparu à l’instant même où la jeune femme s’approcha de lui pour déposer ses lèvres sur son front. Elle était … Complètement inconsciente bon sang ! Elle ne réalisait donc réellement pas le désir qu’elle suscitait en lui ! Il cessa totalement de respirer, s’empêchant de bouger d’un millimètre, jusqu’à ce qu’elle s’éloigne de lui pour se mouiller davantage les cheveux et les shampooiner avec vigueur et un plaisir apparent. « J’ai toujours adoré sentir l’odeur du shampoing… Surtout depuis trois ans… On se demande pourquoi… » Un nouveau sourire, plus léger et plus tendu cette fois, apparut sur les lèvres de Ty. Il avait à présent du mal à se dérider. « Moi … L’odeur d’un savon naturel suffit à me faire monter au septième ciel. » A peine avait-il lâché ces quelques mots, que Tybalt se figea totalement. Merde … Pourvu qu’elle ne se mette pas à penser à autre chose. Il fallait vraiment qu’il fasse attention à ses paroles. Surtout … paraître naturel ! Difficile de se comporter normalement pourtant, lorsque Jordane quitta l’eau du bain pour s’asseoir sur le rebord de la baignoire, sous ses yeux. Détourner le regard, une nouvelle fois, et vite ! Il sursauta en sentant l’eau froide lui couler brusquement dessus. Lançant un regard faussement menaçant à la jeune femme, un léger sourire en coin, il souffla doucement. « Je pensais que tu avais compris qu’il fallait te méfier de mes vengeances... » Se redressant en position assise comme s’il allait lui faire quelque chose, il ne fit finalement que pivoter dans la baignoire, un sourire au coin des lèvres, pour aller s’installer du côté où se trouvait Jordane un instant plus tôt. « Termine de te laver petite fille. Avant que le désir de vengeance ne soit trop … Puissant ! »

Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeDim 21 Nov - 9:28

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 142 : Agir, montrer, proposer des solutions dans des situations complexes et ambiguë.


Tybalt, un prénom. Tybalt, un tout, Tybalt, un avenir, Tybalt, cet amour, Tybalt… Lui tout simplement. Son prénom n’arrêtait pas de raisonner dans ma tête, inlassablement, oh que oui… je ne m’en lasserais jamais de ce simple prénom, comment le pourrais-je de toute façon ? C’était littéralement impossible, à croire que j’étais capable d’oublier ma seule raison de vivre sur cette terre… Non, bien entendu, je n’étais pas si folle que cela tout de même ! J’étais cruellement consciente, je savais pertinemment que lui et moi c ‘était tout bonnement impossible. Non seulement parce que je ne voulais pas aller plus loin. Pourquoi ? Pourquoi vouloir alors que je risque de le perdre ? Pourquoi vouloir alors que j’allais peut être mourir, ou bien lui-même… Nous n’étions à l’abri de rien, on le savait lui comme moi. Mais était-il conscient que je l’aimais ? Non, je ne laissais rien paraitre, j’en étais même venu, un jour à lui dire qu’il était mon meilleur ami. Ce qui en soi est vraie, mais il était tellement plus… Beaucoup plus même ! Il était l’amour de ma vie. Comment ne pas le voir ? Je ne pouvais pas le rater ! Même lui ne pouvait pas le rater, comment faisait-il pour ne rien voir ? L’avait-il vu mais, avait gardé le silence ? Oui c’était surement cela. J’étais d’une naïveté… Pathétique. Non, il n’avait pas pu le voir, c’était impossible, on dit que les hommes sont trop naïf… Il le fallait, il fallait qu’il soit naïf, ne serait-ce que pour cela, simplement cela, ne pas voir que je l’aimais plus que nécessaire, plus qu’il ne le croit. Que ferias-je si jamais il le découvrait, si jamais il s’apercevait réellement que j’étais raide dingue de lui, que j’étais amoureuse de cet homme, que je le voulais plus qu’il ne le croyait, que j’étais éperdument tarée de lui. Parce qu’être avec lui c’était plus jouissant que jouer du piano, que peindre, que faire du sport, que faire l’amour. Bon ok, la il n’y avait pas photo. Je ne pouvais que l’aimer plus…

De toute façon Tybalt était au premier rang, il était en haut de l’échelle en haut de tout et personne ne pouvait le dépasser ni même l’atteindre à la cheville. C’était tout bonnement impossible. J’imaginais tellement de chose avec lui… une vie parfaite, une maison, grande maison… Vivre avec lui, dormir avec lui dans ses bas et non pas dans un lit différent… J’imaginais très bien Elli me faire l’amour… J’en avais bizarrement, envie… Envie d’y goutter de savoir si j’allais avoir mal ou pas… Je me voyais être avec lui, le suivre pendant ses tournées, lui faire des enfants, des tonnes d’enfants, j’adorais les enfants, je n’avais pas de limite… Tant qu’on pouvait en éduquer alors autant en avoir… Mais soyons lucides, malheureusement… tout cela ne serait pas possible et même sans les zombies cela n’aurait jamais eu lieux. En effet, lui sur Los Angeles, moi sur Miami… C’était totalement et irrévocablement impossible. Il ne fallait pas être dupe… Il aurait forcément trouvé une autre femme, il en aurait aimé une autre, plus belle, plus riche avec plus d’intérêt que moi. C’était forcé… Obligé même. Mes préjugés… 2taient peut être mal placé, mais depuis quand on voit des célébrités avec des gens comme moi ? Je n’étais ni riche ni pauvre, j’étais juste… Une femme travaillant dans une crèche, gardant des enfants, changeant des couches et tout le tralala… Comment pouvait-il aimer cela ? Les gens riches allaient avec les autres riches. Il se serait trouvé un mannequin, une actrice, une chanteuse, une femme célèbre, serait resté avec quelqu’un de connu… Je me faisais du mal, mais c’était ainsi, je n’avais qu’à voir avec ma sœur à l’époque. Dès qu’elle à commencé à devenir célèbre, elle a totalement ignoré les gens… normaux comme nous, a ne sortir qu’avec la gente masculine connu, comme s’il n’y avait que cela. Comme si tout cela était un cercle fermé. J’aurais pu être mannequin… Mais avec mon mètre soixante six, je ne risquais pas d’aller bien loin… Il faut une taille minimum et je ne l’atteins même pas.

Puis moi dans ce monde ? Non… j’aimais trop le piano et la peinture pour me propulser la dedans… Artiste, je rêvais d’être une artiste… Avoir une galerie à moi, exposer mes œuvres à côté de mon métier d’institutrice… Un rêve, qui ne se réaliserait jamais. De toute façon, qui voudrait de mes peinture ? Des portrait pour la plus part du temps. A l’heure qui l’est je n’avais plus rien, mes seuls portraits étaient dans mon appartement, et pour peu que des gens s’y soit réfugiés ou des zombies entré dedans… J’en avais tellement dans le placard. Il y avait, mes parents, mon frère, ma sœur, Caroline, Bradley, mais il y avait aussi… Tybalt. Bon sang ! J’en avais fait pas mal de lui reprenant de simple photo ou alors, calé devant la télévision pendant qu’il faisait une interview. J’aimais bien peindre rapidement, peindre sous l’effet de l’adrénaline qui me disait que je n’avais pas beaucoup de temps. Cela rendait le portrait encore plus beau. Du moins je trouve. Bon sang, si on va sur Miami, me rappeler d’entrer avant lui… chose tout bonnement impossible… Donc, ne pas aller chez moi. Tant pis on irait que chez mes parents. Et bien entendu on éviterait ma chambre… Parce que, que ça soit chez moi ou chez mes parents mes deux chambres étaient… Remplit de poster de Tybalt… J’étais une vraie fanatique à l’époque… Bon je le suis toujours, mais, j’avais quinze ans quand il a perçait… J’étais jeune, les poster et les fantasmes étaient de sorties… Même si… A vingt ans, je fantasmais toujours sur lui. Et… à vingt quatre ans, bientôt… je fantasmais toujours sur lui. Bon sang… comment était-ce possible de pouvoir fantasmer sur un homme alors qu’on vit avec depuis près d’un an et demi… C’était vraiment bizarre. Je me rappelais encore, les nombreux rêve, ou je le voyais me prendre dans ses bas, simplement comme si nous allions faire un câlin. Sauf que tout dérapait très vite. Ses baisers langoureux, ses caresses, il était si doux avec moi. Comme si intérieurement je rêvais que de ça. Mon subconscient m’envoyait un message.

Tous rêves de la sorte sont en général des envies refoulées… Le corps nous envoi plusieurs message à travers les rêves, ou bien même cauchemars. C’est fou comme l’être humain peut développer certaines choses… Je n’avais jamais vu… Elli autrement qu’en jean. Je n’avais jamais vu autre chose du moins. Sauf aujourd’hui ou je l’avais vu en boxer pour la première fois de ma vie. Il était sublime, parfait, musclé à souhait, on ne pouvait pas le nier. J’aurais pu… Garder la tête légèrement tourner pour voir, ce qu’il y avait dessous, mais, j’avais tout de même du respect pour lui, et je ne voulais pas me sentir faible. Parce que je savais que dès que j’aurais vu plus… J’aurais envie de plus… Je n’avais jamais vu d’homme nu, enfin, hormis à la télévision… Je n’avais jamais vu dans la vraie vie… un homme nu devant moi. Bon, je ne comptais pas mon petit frère, pour moi ce n’était pas pareil, puis je ne regardais pas… Non, alors qu’un autre homme, j’aurais forcément baissé le regard, pour contempler, pour scruter... alors qu’avec Tybalt… Merde je savais que j’en deviendrais accroc, je voudrais le voir, le toucher, m’approcher de lui pour lui dire que je n’avais jamais vu d’homme nu, qu’il était réellement le premier, et que je voulais découvrir tout cela avec lui. Oh oui, je me voyais le lui dire… Ironie. Comme si j’étais capable d’une telle chose… Comme si j’étais folle au point de lui demander de me faire découvrir le corps d’un homme et en l’occurrence le sien si possible. Non mais, n’importe quoi, je divaguais totalement. Il fallait que je pense rapidement à autre chose. Le fait qu’Elli me fasse tomber dans la baignoire avec lui n’était peut être pas la bonne solution. Me pinçant la lèvre, je le regardais attentivement, ses cheveux tiraient en arrière, me plaisait. J’aimais bien les coupes qu’il se faisait. Soit long, soit mi long en porc épic. Soit court mais tout de même assez long pour faire quelques légers pique. J’adorais toucher ses cheveux, glisser ma main dedans, les tenir doucement.

J’adorais les cheveux, j’étais une fille qui touchait cette partie du corps assez souvent. Je ne saurais expliquer pourquoi mais c’était ainsi. Les cheveux, c’était mon domaine, court, long, bouclé, lisse, n’importe comment j’aimais. Et ceux de Tybalt n’échappait pas à la règle. Assise dans la baignoire j’enlevais sans plus attendre mon débardeur l’essorant et le jeta dans le lavabo. Je ne voulais en aucun cas avoir un truc qui me colle à la peau, je ne supportais pas cela. Je ne pouvais pas. C’était, étouffant… Non que je sois claustrophobe ou quoi que se soit… Mais c’était désagréable. Alors que nous discutions tranquillement, je ne remarquais pas de suite que je venais de lui dire, qu’avant tout cela j’étais seule. J’ai toujours été seule. Mais ça il ne le saurait pas, quelle honte… Non… Il ne savait pas réellement grand-chose de mon passé, du moins de ma vie personnelle de ce point là. Je n’aimais pas réellement en parler… Pourquoi faire ? Montrer que j’étais une fille solitaire, qui ne connait rien à la vie contrairement à lui ? Non, je ne voulais pas de ça. Je savais qu’il ne me jugerait pas, loin de là même… Mais, je ne me sentais pas capable de le lui dire, de montrer qu’en fait il est le premier mec avec qui je suis aussi proche, avec qui je pourrais passer toute ma vie. Celui que j’aime tout simplement. « Tu prenais soin de toi et pourtant aujourd’hui tu ne plains pas tant que ça … T’es pas superficielle. J’admire et je t’aime encore plus pour ça ! » Plongeant mon regard dans le sien, je me mordais légèrement la lèvre en souriant légèrement gênée. Détournant le visage je regardais le mur. Non, je n’étais pas le genre de fille superficielle, loin de là. Je n’avais jamais été comme cela et ce n’était pas près d’arriver. Si je me cassais un ongle, je n’allais pas pleurer en criant à tout vas que je venais de casser mon pauvre petit ongle qui avait mit tant de temps à être si long et beau… Je ne pourrais pas être ce genre de femme.

Regardant à nouveau Tybalt, je fronçais doucement les sourcils. Il avait dit… Je t’aime. Je venais de capter… De comprendre. Je sentis mon cœur s’emballait doucement. Baissant le regard je regardais la mousse qui se propageait et tournez sur l’eau. Je t’aime… Ces mots… Je les aimais. J’aimais les entendre de sa bouche, j’aimais qu’il me les dise à moi et pas à une autre… Je voulais qu’il le dise encore et encore, qu’il me le chuchote au creux de mon oreille, qu’il me le dise d’une voix sensuelle et charmante, je voulais qu’il le susurre, qu’il m’en rende totalement accrocs, folle à ses je t’aime. Posant mes mains sur ses genoux, je les caressais doucement du bout de mes doigts. Mon regard gris vert dans le sien d’un bleu azur, acier, qui me clouait sur place, je m’arrêtais de respirer. Il n’avait pas le droit d’être aussi beau, sa devrait être interdit, oui interdit de me tuer de la sorte, d’être aussi beau, au point de me tuer sur place en un simple regard. Me pinçant la lèvre, je me rapprochais de lui, le regardant attentivement, un regard sincère. Bizarrement, sans que je ne le contrôle, je me mis à le regarder amoureusement. « Non, je ne suis pas ce genre de femme. Je ne l’ai jamais été, je trouve cela pathétique. Puis, tu sais… J’ai grandi avec mon petit frère, alors, dans le fond, j’ai toujours été un peu garçonne. Mais en ayant une touche de féminité… » Dis-je doucement, un sourire en coin au bout des lèvres. Celles-ci tremblant doucement du fait de parler de mon frère, je fermais quelques secondes les yeux. Soufflant légèrement, j’ouvrais rapidement les yeux, pétillant doucement de joie. Heureuse d’être à ces côtés, heureuse d’être avec lui et pas un autre. « Elli ? Tu peux le redire… Me redire… que… Que tu m’aimes. S’il te plait. J’ai envie de l’entendre. J’ai envie, juste envie… de t’entendre me le dire. » Dis-je d’une voix basse, comme si cela était un secret. Fronçant les sourcils, je lui lançais un léger regard de chien battu pour qu’il craque. Je voulais qu’il me le dise, encore et encore.

Je me sentais, telle une gamine réclamant un jouet dans le super marché alors que sa mère ne veut pas le lui acheter. Je me mis à rougir, bêtement et détourna alors le regard. Il ne devait pas y avoir de gêne entre nous, pas pour si peu. Si cela commençait a s’installer, nous étions cuit… Non… Penchant la tête en arrière nous continuâmes à parler comme si de rien était de tout et de rien, j’aimais réellement être avec lui, vivre ses moments avec lui. Partant dans un réel, délire totalement fou, je me mis à le provoquer. Je n’avais même pas réfléchis à mon acte. Faisant mine d’enlever mon soutiens gorge je le dégrafais même, laissant tout de même le bonnet sur mes seins. Lui annonçant qu’il ne devait pas rêver je le remis sans plus attendre. Son visage était a la limite de celui d’un fantôme. Il était pâle. Je n’aurais peut être pas dû. Je me mordais doucement la langue, espérant que sa ne change rien entre nous. « Or … Tu sais que je ne te demande jamais rien qui ne concerne pas notre sécurité à tous les deux ! Mais là … je vais te demander un service. S’il te plait … Ne me refais … plus jamais … un truc pareil ! » Je ne savais pas quoi dire. Je savais qu’à ce moment précis, j’avais la certitude, qu’il avait envie de moi. Bon sang, nous étions deux. Et le pire dans tout ça c’est que nous étions dans la même baignoire… Se désirant comme deux fous. Je ne pouvais pas le faire, je ne voulais pas le faire et voir que je souffre. Je ne voulais pas rompre quelque chose entre lui et moi. Le sexe n’était pas fait pour moi, je l’avais très vite vue avec Bradley. Déglutissant je cherchais quoi lui répondre, quoi lui dire pour le rassurer. Je ne pouvais pas lui dire un simple, d’accord, ok, ou oui… non, cela ne se faisait pas… Sa main nouait, à la mienne, je regardais ses yeux. Je m’excusais doucement, en lui lançant un regard sincère et remplit d’excuse. « Désolée... Promis, je ne recommencerais pas, j’ai tendance à oublier… Que… Cela fait trois ans que tu n’as pas… Enfin… sur ce coup là… J’avoue, je suis un peu blonde… J’aurais dû réfléchir avant d’agir. Ce que je n’ai pas fait. » Dis-je d’une voix basse sans le quitter du regard une seule seconde.

Inspirant longuement, je me mordis la lèvre inférieure. « Ecoute Elli… Si jamais… Il y a d’autres choses, qui … te perturbent, n’hésite pas à me le dire. Je n’ai pas envie, que quelque chose se brise entre nous à cause de… moi. On peut toujours trouver un… Arrangement. Mais, je ne peux que te comprendre… » Je m’insultais intérieurement pour ma dernière phrase. Merde… Je ne pouvais que le comprendre, mais, ça voulait tout dire ça ! Merde… merde… sans rien laisser paraitre sur mon visage, je penchais à nouveau celle-ci en arrière histoire de ne pas me trahir. Partant dans un nouveau délire, je lui intimais d’arrêter pour ne pas partir dans un fou rire. Je me retenais comme je le pouvais. J’avais mal au ventre, mes lèvres souriaient toute seule, voulant partir dans un fou rire des plus expressifs. Je ne le pouvais pas. Il ne fallait pas que l’on fasse trop de bruit. « Tu sais quoi ? Je crois que je n’ai jamais vu une personne rester aussi sérieuse que toi en disant qu’elle pourrait bien exploser de rire ! » Je le regardais tout sourire, aux lèvres. « Arrête, je me retiens car y’a des zombies de fou sur terre ! Parce que sinon… je serais déjà loin… Rigolant comme une tarée a en pleurer… » Dis-je doucement. Sans plus attendre je me relevais pour me shampouiner la tête. Il fallait tout de même qu’on prépare le repas avant que le soleil ne se couche. Parlant sur le fait que l’odeur du shampoing me faisait trembler tellement j’aimais ça, je me posais sur le rebord de la baignoire, les jambes toujours dans l’eau chaude. « Moi … L’odeur d’un savon naturel suffit à me faire monter au septième ciel. » J’écarquillais les yeux rigolant doucement en secouant la tête. Il lui en fallait peu pour partir au septième ciel. Lui au moins l’avais connu… « Et ben… Il t’en faut peu mon Ange. » Dis-je en me frottant le visage de mes mains. Ma peau était humidifiée grâce à la vapeur de l’eau, je me sentais tout de même mieux. L’envie de m’amuser un peu pour enlever cette ambiance… Sexuelle ? Pouvais-je dire cela ? Pour moi… Oui ! J’attrapais le pommeau de douche et l’arrosa gentiment d’eau fraiche. « Je pensais que tu avais compris qu’il fallait te méfier de mes vengeances... » Me dit-il en me lassant un regard faussement menaçant.

Je fis mine de trembler en reculant. Lui tirant doucement la langue, je lui lançais un regard amusée. « Même pas peur mon chou. Je n’ai pas peur de toi. Es-tu au courant ? » Lui dit-elle un sourire aux coins des lèvres. Je le laissais se positionner a mes côtés, me laissant le côté douche, pour mieux me laver. Je le regardais longuement. Il était beau… Très, très beau. Laissant mes yeux trainer, je me figeais en voyant… qu’au dessus de sa partie intime la mousse n’était plus trop présente. J’entrevis son intimité. Serrant la mâchoire, je détournais le regard vers le sien, sans laisser paraitre quoi que se soit. Je ne voulais pas qu’il pense que…. Que je le matais. Merde… Je voulais voir une nouvelle fois. Non, non… Ne pas craquer, ne pas glisser ma main sous l’eau pour empoigner son sexe, ne pas lui faire de vas et vient, ne pas vouloir durcir cette partie pour le remplir de désir, ne pas l’exciter, ne pas s’assoir sur lui pour unir nos corps. Mince, pourquoi je rêvais si facilement de chose que je n’avais jamais faite ? C’était déroutant… Merde… J’avais envie… Mon corps tremblant sa voix me fit revenir quelque peu sur terre. « Termine de te laver petite fille. Avant que le désir de vengeance ne soit trop … Puissant ! » Souriant doucement, j’attrapais le shampoing et en mis dans mes mains. Sans rien dire je les posais sur ses cheveux. Je frottais doucement, lui lavant alors son cuir chevelu. Fermant les yeux, je fis en sorte d’être très douce, telle une coiffeuse professionnelle… ce que je n’étais pas. Faisant mousser ceux-ci, je lui fis pencher un peu plus la tête en arrière. Enlevant la mousse de son front, je rinçais mes mains dans l’eau. Posant mes doigts sur ses tempes, j’entrepris un léger massage de la tête. Il en avait bien besoin. Mon souffle se fit doux, calme, lui faire ça, bizarrement m’apaiser moi aussi. « Ne dis rien. Juste… Profite, tu en as besoin Tybalt. » Dis-je doucement. J’étais douce, sensuellement, mes doigts massant son crâne, ses tempes son front, je voulais qu’il se détende, qu’il se sente extrêmement bien. Au bout d’un long moment, je ne saurais dire combien. Je pris le pommeau et alluma l’eau a pression basse. Je lui rinçais alors la tête en douceur. Sans plus attendre, je pris un après shampoing et le lui mit. « Ok, c’est pour les filles, mais, tes cheveux ont besoin d’être choyé, profite, je suis d’humeur câline aujourd’hui. » Annonçais doucement en me relevant.

Me rinçant à mon tour, je me fis un second shampoing. Prenant le savon, je me mis à me savonner le corps, frottant aussi fort que possible pour me décrasser à fond. Sans trop de honte, je passais mes mains sous mon soutiens gorge pour me laver, faisant de même pour mon intimité. Je faisais en sorte d’être dos à Elli histoire de ne pas le mettre mal à l’aise comme tout a l’heure. Le savon sentait la vanille, un de mes parfums favoris. J’humais comme une idiote le pot me le mettant sous le nez. Je me rinçais rapidement le corps et me refis une second lavage de corps. Je me sentais tellement sale, qu’un second n’était pas de refus. Le laissant poser sur le corps, je me posais contre le mur le regardant. « Je pense que c’est bon pour tes cheveux. » dis-je doucement. Me baissant je tirais sur le fermoir de la baignoire pour que l’eau se vide. Empoignant le pommeau je rinçais alors, une seconde fois les cheveux de Tybalt. Frottant lentement je lui tendais le savon. « Tiens, je t’ai certes lavé les cheveux mais… Le reste, je te laisse faire, hum. » Dis-je en lui faisant un clin d’œil. L’eau coulant dans les canalisations, je me rinçais alors, une dernière fois le corps. Le laissant en un sourire au bout des lèvres, je vis des peignoirs dans le placard. En prenant un je me l’enfilais rapidement. Le fermant, j’enlevais ma culotte trempait et défis mon soutiens gorge les posant dans le lavabo. Sans plus attendre, je mis toutes nos affaires dans la machine à laver. Lisant un peu les notices dessus. Silencieuse. Les humains étaient de vrais génies ! « Attend deux secondes… Je reviens ! » dis-je en ouvrant la porte doucement. Regardant a droite et a gauche, personne. Je pris nos valises et pris nos vêtements sales ainsi que des propres pour lui comme pour moi. Revenant je nous enfermais a nouveau dans la pièce. Mettant le tout à laver. « Tu peux me donner ton boxer s’il te plait ? Histoire que je le lave. » Dis-je en tendant la main la tête tournait, alors vers le mur pour ne pas le regarder.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeDim 28 Nov - 13:40

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°63 : Oublier le sexe ...






Est-il vrai qu’une situation très dangereuse et complexe accélère la formation des liens entre personnes ? Tybalt était persuadé que oui. En temps normal, il aurait sans doute affirmé que non. Mais depuis le début de la pandémie, il se rendait compte qu’il aurait eut tort en affirmant une telle chose. Il aurait pourtant juré que le fait de risquer sa vie et de ne pas savoir combien de temps vivrait la personne d’en face, ferait l’effet totalement inverse. Il pensait qu’au contraire, il était impossible de s’attacher, justement à cause de la crainte d’une perte violente, brutale et définitive. Et pourtant … pourtant tous les liens qu’il avait crée depuis la pandémie, avec de nouvelles personnes, semblaient définitifs et totalement indestructibles. Sauf bien entendu, cette fille qu’il n’avait côtoyé qu’une seule et unique journée. Il se remémorait souvent cette journée là d’ailleurs. Non de façon positive et nostalgique. Mais plutôt … Il était dégoûté, nerveux, déçu et triste lorsqu’il y pensait. Il n’oublierait jamais la balle de l’arme de la femme, se loger dans le front de cette fillette. Certes un zombie … Mais une fillette tout de même. Pas plus de dix ans. Il s’était figé devant elle, totalement incapable de lui tirer dessus et celle qui l’accompagnait depuis quelques heures à peine, était arrivée à ses côtés et avait tiré sans la moindre hésitation, sans même sembler réfléchir une seconde. Certes elle avait sans doute eut parfaitement raison puisqu’après tout, cette fillette n’avait plus rien d’humain et était tout autant dangereuse pour eux que n’importe quel autre zombie. Mais malgré tout cela et malgré cette violente conscience, Ty n’avait pas pu mettre fin définitivement à ses jours et n’était pas parvenu non plus, à pardonner à la jeune femme qui l’avait fait à sa place. Oui c’était un zombie … mais elle avait d’abord était une fillette. Une petite fille qui n’avait même pas eut le droit de connaître la vie qu’elle aurait put avoir si elle avait eut l’honneur de vivre plus longtemps. Elle n’avait pas eut le temps de grandir, s’affirmer en trouvant sa place dans ce monde, trouver sa voie, connaître l’amour de sa vie, se marier, faire des enfants, vieillir et apprendre de la vie tout simplement. Et malheureusement, elle n’était pas la seule. Loin de là … Combien d’enfants avaient survécu à cette terrible pandémie ? Fort peu sans aucun doute … Ils étaient les plus faibles et ne pouvaient courir suffisamment vite pour échapper aux zombies. Donc forcément, ils devaient être fort peu à avoir survécut …

En fait, à bien y réfléchir, les seules personnes qui avaient put survivre à toute cette erreur, étaient celles qui étaient sportives. Des hommes et des femmes ayant au moins quinze seize ans, sachant courir vite et longtemps sans s’arrêter. Assez vive pour réagir en cas d’attaque surprise. Mais aussi, et surtout, des gens capables de tuer les zombies sans trop prendre le temps de réfléchir. Des gens qui n’avaient pas peur de mettre fin à des vies qui, de toute façon, n’étaient déjà plus depuis longtemps malheureusement. En fait … Jordane était beaucoup trop sensible, et non pas faible comme elle pouvait sans doute le croire, pour tuer des zombies. Mais ses grandes capacités physiques parvenaient à compenser, ce qui expliquait pourquoi elle était parvenue à survivre jusque là. Et puis elle avait fini par avoir la chance de rencontrer Tybalt qui tuait bien assez de zombies pour deux. Mais surtout, qui trouvait toujours le moyen de s’éclater comme un gosse en le faisant. Non pas qu’il soit sans cœur. Loin de là même ! Simplement il avait bien comprit que c’était eux ou les zombies. Hors, il tenait trop à sa vie, à leurs vies, pour se laisser attraper sans rien dire et se laisser dévorer puis transformer en être puant, dégoulinant de sang et recouvert de plais affreuses. Non, honnêtement, très peu pour lui. Malgré tout cela, il n’était jamais parvenu à tuer un zombie enfant. C’était comme par rapport à sa famille. Quand il en voyait un, il préférait s’en aller et le laisser errer encore un peu plus longtemps sur cette terre, sans doute en attendant d’être tué par un autre survivant. En espérant très fortement, qu’aucun non contaminé n’ait à souffrir de sa propre lâcheté. En revanche, s’il y avait bien une seule et unique raison pour laquelle Tybalt pourrait tuer des enfants et même sa famille, sans sourciller, c’était bien pour sauver Jordane. Parce qu’elle était son présent et qu’elle serait son avenir quoi qu’il arrive. Parce qu’elle représentait absolument tout pour lui. Il l’aimait, il la voulait toujours à ses côtés et ne pourrait pas survivre à cette pandémie sans sa présence, il n’en doutait pas. Elle était devenue sa seule raison de vivre et de se battre alors qu’il aurait été si aisé de tout laisser tomber et d’accepter la mort sans un mot. Oui pour elle il ferait réellement tout et n’importe quoi. Même se sacrifier sans la moindre hésitation, du moment qu’elle-même était sauve.

Tybalt savait bien que Jordane n’avait pas conscience le moins du monde, du fait qu’il était totalement et définitivement amoureux d’elle. Mais se rendait-elle compte qu’il était réellement prêt à tout et à n’importe quoi pour elle ? Savait-elle qu’il tuerait même un non contaminé pour elle s’il venait à vouloir profiter d’elle ou pour toute autre raison ? Se rendait-elle seulement compte qu’il devenait chaque jour un peu plus taré et accroc à elle ? Au moins, elle savait qu’il pouvait tuer encore et encore pour la protéger. Elle savait aussi qu’il veillait plus que de raison sur elle au point de ne dormir que fort peu et uniquement d’une oreille. Elle avait très certainement conscience du fait qu’il pensait toujours à son confort à elle avant le sien. Parfois même, il ne pensait pas du tout à son confort. Il n’y avait que sur la nourriture qu’il était prêt à faire partage équitable parce qu’il savait très bien qu’il avait besoin de manger s’il voulait éviter que son corps ne le lâche à n’importe quel moment. Ce serait bien trop risqué pour eux, pour lui, pour elle. Hors, il restait excessivement prudent pour éviter tout accident malencontreux. Il ne voulait pas que l’un d’eux soit blessé, ou pire, mordu. Jamais, pas tant qu’il serait assez en forme pour éviter cela ! Et puis lorsqu’il se sentirait trop faible, en manque de force ou autre, il ne prendrait pas de risque et rentrerait au centre, entraînant Jordane avec lui. De toute façon, il savait parfaitement qu’elle le suivrait sans broncher, où qu’il décide de se rendre. Elle ne le quitterait pas aussi facilement, même si la vie devait devenir ennuyeuse pour eux, au centre. Il n’en doutait pas, pour la simple et bonne raison que s’il n’en tenait qu’à elle, ils cesseraient sans doute de voyager et rentrer dans la zone sécurisée pour ne plus en sortir et avoir davantage de chances de survivre. Il savait sans le moindre doute, qu’elle resterait avec lui au centre s’il décidait lui-même d’y rester et de ne plus le quitter. Rien qu’en sachant cela, il aurait sans doute dû prendre la décision, depuis longtemps, d’y rester, pour qu’elle soit en sécurité. Mais il ne le pouvait pas, c’était plus fort que lui. Il avait cet étrange besoin de bouger et parcourir les Etats-Unis pour éliminer le plus de zombies possible, espérant en même temps sauver des vies. Ce qui, malheureusement, se faisait de plus en plus rare.

Malgré sa notoriété qui n’avait eut de cesse de grandir au fil du temps, Tybalt avait su rester une personne simple, sans prise de tête. Certes il fréquentait de temps à autre les soirées privées. Mais ça faisait partie de son boulot, il était payé pour cela. Et puis ça lui permettait d’être vu, ce qui était nécessaire pour une star. Mais ses soirées favorites étaient celles où il se mêlait discrètement avec les gens dits « normaux ». Ceux qui ne faisaient pas partie du show bizz. Il avait violemment conscience qu’à trop fréquenter les autres célébrités, il risquait un peu trop de prendre la grosse tête, ce qu’il refusait par-dessus tout. Il tenait à rester lui-même, simple, sans histoires ni quoi que ce soit. Il n’appréciait pas plus que cela le monde des strass et des paillettes. Ce n’était pas le fait de gagner des masses d’argent qui lui plaisait, même si ça l’arrangeait évidemment. Non, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était chanter pour lui-même et pour ses fans. Prendre un violent plaisir en chantant sur scène et partager cela avec ceux qui appréciaient sa musique. Il conservait les pieds sur terre et ne voulait pas devenir un être froid, calculateur, n’appréciant les sortis qu’avec les gens comme lui et se fichant de ses fans, voir devenir juste un chanteur commercial. Il pouvait bien lui arriver n’importe quoi, il resterait toujours lui-même, fidèle à son style et à ses propres envies, sachant que ses vrais fans le suivrait toujours quoi qu’il décide de faire. C’était pour toutes ces raisons, que les amis et petites amies qu’il avait eut par la suite, ne sortaient pas tous du monde des célébrités. Certes il n’allait pas chercher parmi ses fans, il ne voulait pas sembler profiter de son succès auprès d’eux. Mais il arrivait encore, rarement certes mais ça arrivait, qu’il rencontre des gens qui n’avaient jamais entendu parler de lui. Il appréciait de temps à autre, le fait de se sentir comme n’importe qui d’autre, ne connaissant pas la célébrité et tout ce qui allait avec. Mais cela ne signifiait évidemment pas qu’il regrettait sa condition de chanteur célèbre. Loin de là même. Il acceptait tout ce qui allait avec. A savoir, les journalises, les photographes, les paparazzis, les fans hystériques même ! Tant qu’il avait la possibilité de continuer de faire ce qu’il aimait par-dessus tout. A savoir chanter et partager cette passion dévorante, avec tous ceux qui appréciaient sa musique. De toute façon, il n’était pas naïf et avait une conscience aigüe de ceux qui l’entourait. Il était impossible de se jouer de lui et de vouloir l’approcher simplement pour profiter de son argent ou de sa célébrité.

Un an et demi … Cela faisait très exactement dix huit mois que Tybalt fantasmait sur Jordane sans jamais pouvoir répondre à ses désirs de plus en plus présents en lui, au point de le hanter. Il préférait ne même pas se remémorer les trop nombreuses fois durant lesquelles il avait faillit commettre une imprudence tant ses pensées étaient prises par son désir pour elle. Parfois, souvent en réalité, il songeait à dire à la jeune femme que pour leur sécurité à tous les deux, il était préférable qu’il puisse enfin assouvir son désir qu’il avait d’elle pour être enfin comblé et que ses pensées se tournent un peu moins sur ce point là. Mais bien entendu, ils devraient recommencer à chaque fois que l’envie serait là, par la suite. Oui il pensait souvent à dire ça … Mais à chaque fois il se ressaisissait rapidement en songeant qu’il était idiot et qu’il aurait plus l’air de profiter de la faiblesse et de la dépendance à lui de Jordane, en agissant ainsi. Et puis, rien ne lui laissait croire qu’elle puisse éprouver le même désir. Hors … Le viol ce n’était vraiment pas son truc. Mais lui faire l’amour que ce soit lentement et tendrement ou violemment simplement pour répondre à ce désir qui le rongeait, était devenu son seul et unique fantasme. Comment oublier cela alors qu’elle se promener sans gêne, devant lui, en tenue bien trop légère à son goût ? Il ne comptait plus le nombre de fois où son regard s’était posé sur ses jambes fines et parfaitement galbés, son corps se figeant sous l’afflux brutal du désir. Lorsque ce genre de chose arrivait alors qu’ils se trouvaient dans un logement pour la nuit, ça allait. Mais quand c’était dans une zone dangereuse … C’était tout de suite moins plaisant. Comme par exemple, la fois où ils avaient fuit un magasin de vêtements et que Jordane n’avait pas eut le temps de mettre son pantalon. Dans la voiture, il avait marqué un sacré temps d’arrêt avant de démarrer enfin. Oui, trop souvent, son désir les mettait en danger, même s’il tentait encore et encore de le lui cacher, par peur qu’elle ne commence à avoir peur et se méfier de lui. Ils étaient si proches l’un de l’autre, qu’elle pourrait parfaitement décider d’installer une certaine distance entre eux, de peur qu’il ne craque. Il ne pourrait alors pas lui en vouloir même s’il regretterait évidemment la situation. Voilà pourquoi il évitait de faire la connerie de lui demander s’ils pouvaient faire l’amour ensemble histoire de satisfaire son envie d’elle. De toute façon, le simple fait de penser ainsi, était stupide et ridicule. Elle se moquerait sans doute ouvertement de lui et le remettrait gentiment à sa place. Certes il aurait put, s’il avait voulut, trouver une autre femme, à la zone sécurisée. Une femme qui voulait de lui, une fois, rien qu’une, pour répondre à la nécessité de faire l’amour, le besoin pressant. Mais non … il ne voulait et ne pouvait pas. Ce n’était pas parce qu’il ne l’avait pas fait depuis trois ans, qu’il était à présent hanté par son désir. Non … c’était à cause de Jordane. C’était elle qu’il voulait et pas une autre. C’était aussi simple que cela. Il ne pourrait jamais coucher avec une autre alors qu’il la voulait et l’aimait elle. Il aimait tout chez elle. Son physique, son corps, son odeur, sa présence, sa voix, son regard, son comportement, son caractère, sa façon d’être, sa personnalité … tout, absolument tout !

Difficile de résister à l’envie de la faire sienne quand elle se trouvait dans la même baignoire que lui, en sous-vêtements, en face de lui. Malgré lui, il ne put s’empêcher de baisser le regard vers son corps, heureusement, dissimulé par l’eau et la mousse du bain. Lorsqu’elle mentionna longuement le fait qu’avant la pandémie elle aimait prendre soin d’elle et de son physique, Tybalt ne put s’empêcher de déclarer qu’il l’aimait encore plus d’apprendre qu’elle n’était pas superficielle et qu’il l’aimait encore plus pour cela. Il avait lâché cela en toute honnêteté, pensant réellement ce qu’il disait, bien que ses sentiments ne soient pas ceux auxquels Jordane pouvait bien penser. Il l’aimait d’amour, et plus encore, alors qu’elle s’imaginait que c’était simplement de l’amitié, voir fraternité. Ty n’avait pas songé un seul instant que la jeune femme pourrait mal réagir à ses paroles. Certes d’habitude ils se disaient qu’ils s’adoraient et non qu’ils s’aimaient. Mais pour lui ça lui paraissait tellement naturel de lui dire ça … De une parce qu’il l’aimait bel et bien. Et de deux parce que dans sa famille dire ses sentiments était tout à fait normal et pas du tout une gêne. Non c’était tout à fait normal pour eux, de se dire ses sentiments. Les « je t’aime » et les « je t’adore » fusaient naturellement dans toutes les bouches. Pourquoi être gêné d’aimer quelqu’un ? Pour sa part, il n’était pas gêné le moins du monde d’aimer Jordane. Ce n’était pas du tout pour cette raison qu’il taisait ses sentiments. Pour la première fois de sa vie, Tybalt voyait une personne à qui il venait de dire qu’il l’aimait, paraître … gênée. Il se figea quelque peu, le regard planté sur la jeune femme qui regardait à présent le mur, comme si elle évitait son regard. Malgré lui, il se sentit blêmir légèrement, se demandant si elle avait réalisé qu’il l’aimait d’amour ou si elle n’était simplement pas habituée à ce qu’on lui dise ce genre de choses. Toujours aussi figé, Ty resta sans mot dire, attendant que la jeune femme reprenne la parole ou daigne plus simplement le regarder de nouveau. Enfin, elle tourna de nouveau les yeux vers lui, bien que conservant les sourcils froncés. Elle fini par poser ses mains sur ses genoux, à lui, les caressant doucement. Le regard de Tybalt se posa sur ses mains, fines, féminines. Lentement, elle s’approcha de lui ce qui eut le don de lui faire oublier de respirer, son cœur manquant un battement. Lorsqu’il releva la tête, il croisa son regard et se sentit faible en voyant ses magnifiques yeux gris verts qui semblaient … remplit d’amour. Mais non ce n’était pas possible, elle ne l’aimait pas. C’était plutôt de la tendresse, à n’en pas douter. Il devait arrêter, et vite, de prendre ses désires pour des réalités.

« Non, je ne suis pas ce genre de femme. Je ne l’ai jamais été, je trouve cela pathétique. Puis, tu sais… J’ai grandi avec mon petit frère, alors, dans le fond, j’ai toujours été un peu garçonne. Mais en ayant une touche de féminité… »Lentement, Tybalt retrouva une respiration normale, pensant que la jeune femme n’avait même pas fait attention à son je t’aime, contrairement à ce qu’il avait pensé. C’était peut-être le fait de parler vaguement du passé, qui avait fait qu’elle détourne ainsi le regard. Il ne sut que répondre à ses paroles et fini par choisir de se taire en songeant qu’il devait faire plus attention à ce qu’il disait s’il ne voulait pas foutre en l’air leur relation si intime et en même temps distante. « Elli ? Tu peux le redire… Me redire… que… Que tu m’aimes. S’il te plait. J’ai envie de l’entendre. J’ai envie, juste envie… de t’entendre me le dire. » Tybalt tourna un regard ahurit vers la jeune femme, presque choqué de voir qu’elle n’avait, en réalité, rien manqué de ses paroles. Malgré lui, il eut un sourire attendri pour elle. Même si, encore une fois, ils n’entendaient pas la même chose par ce je t’aime, ça ne le dérangeait pas de le lui dire, si ça pouvait la rassurer de le savoir. Il sourit légèrement en la voyant détourner le regard en rougissant fortement. Visiblement, elle était gênée de lui faire une telle demande. Un léger sourire aux lèvres, il pencha légèrement la tête de côté en plissant le nez d’un air moqueur. « Je t’aime Jordane et heureusement que je t’ai ! » Certes, Tybalt n’était pas gêné le moins du monde de dire je t’aime lorsque c’était le cas. Il n’y avait même, en réalité, pas grand-chose qui le gênait. Mais lorsque la jeune femme commença à ôter son soutien gorge, se contentant de le maintenir sur sa poitrine avec son bras, il se sentit blêmir. Totalement incapable de détourner le regard, il resta totalement immobile un long moment, son désir se réveillant brutalement à lui. L’envie d’ôter pour de bon ces foutus sous-vêtements du corps de Jordane pour lui faire sauvagement l’amour, était beaucoup trop forte. Difficile de ne pas réagir et pourtant il devait se retenir de toutes ses forces. Détournant le regard, le visage blême, il enfouit son visage dans sa main, demandant faiblement à Jordane de ne plus jamais faire ce genre de chose. « Désolée... Promis, je ne recommencerais pas, j’ai tendance à oublier… Que… Cela fait trois ans que tu n’as pas… Enfin… sur ce coup là… J’avoue, je suis un peu blonde… J’aurais dû réfléchir avant d’agir. Ce que je n’ai pas fait. » Ty resserra fortement les mâchoires à ces paroles. Etait-elle réellement obligée de lui rappeler qu’il n’avait rien fait … sexuellement parlant, avec aucune femme ?

« Ecoute Elli… Si jamais… Il y a d’autres choses, qui … te perturbent, n’hésite pas à me le dire. Je n’ai pas envie, que quelque chose se brise entre nous à cause de… moi. On peut toujours trouver un… Arrangement. Mais, je ne peux que te comprendre… » Tybalt se figea totalement sur place, semblant se statufier littéralement. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise lorsqu’il regarda la jeune femme. Presque malgré lui, il lâcha sa main pour la ramener sur son genou près de l’autre. Son esprit s’était arrêté sur la partie concernant l’arrangement. Quelque chose lui disait qu’il n’entendait pas la même chose par cela et pourtant il y avait comme un espoir fou en lui. Mais il ne devait rien laisser paraître. D’une voix légère, il demanda doucement, comme si la conversation ne le perturbait pas plus que cela. « Un arrangement ? C'est-à-dire ? Coucher ensemble ou plutôt te couvrir de fringues pour cacher chaque parcelle de ton corps à ma vu ? » Soupirant légèrement, il leva les yeux au ciel avant de la regarder de nouveau « Or t’inquiète pas pour moi va ! Ca fait trois ans que ça dure et un an et demi qu’on passe tout notre temps ensemble et il n’y a jamais eus de problème non ? C’est bon hein je vis très bien sans … sexe ! Tu sais bien que t’as pas de souci à te faire … Tu risques rien avec moi …» Mine de rien, la conversation continua, concernant le fait qu’ils finiraient peut-être bien par être des personnes âgées fuyant les zombies à l’aide d’un déambulateur. Cessant doucement leurs conversations, la jeune femme se redressa pour se laver les cheveux, soufflant qu’elle adorait sentir l’odeur du shampoing. Souriant faiblement, ayant du mal à oublier la conversation, il lâcha que pour sa part, la seule odeur d’un savon naturel suffisait à le faire monter au septième ciel. « Et ben… Il t’en faut peu mon Ange. » Soufflant légèrement, il lui répondit. « On n’a pas trop le choix actuellement … Mais on ma apprit à me contenter de peu. » Un moment plus tard, la jeune femme s’empara du pommeau de douche et balançant de l’eau froide sur Tybalt qui mentionna ses vengeances. Il ne lui répondit pas lorsqu’elle déclara qu’elle n’avait pas peur de lui. Il aurait put se moquer et l’embêter en lui disant qu’elle devrait pourtant. Mais il garda le silence, changeant de place dans la baignoire pour laisser à Or, la possibilité de se laver.

Inconscient du trouble qui avait gagné la jeune femme, Tybalt lui dit de prendre sa douche avant que son désir de vengeance ne soit trop puissant. Bien sûr, il se moquait d’elle gentiment. Même s’il venait à se venger ce ne serait rien de bien méchant. Jamais ! Lorsqu’il sentit les mains de la brune sur sa tête, commençant à lui laver doucement les cheveux, il se laissa faire sans mon dire, fermant les yeux en sentant son massage réconfortant et apaisant. Il lâcha un léger gémissement de bien être lorsqu’elle pressa doucement ses tempes de ses doigts, les massant doucement. Il ne dit mot durant tout le temps que dura le doux massage de la jeune femme. Lorsqu’elle s’interrompit, il lâcha un long soupir de plaisir. « D’humeur câline ? Si je te demande de me prendre dans tes bras, tu le feras ? » Demanda-t-il d’un ton léger, ayant déjà oublié leur conversation assez tendue d’un instant plus tôt. Il avait simplement réagit sans réfléchir, laissant parler son désir. Non pas son désir sexuel à cet instant là mais un autre, plus innocent. C’était plus fort que lui, il aimait bien le contact physique et là … ça faisait longtemps qu’il n’avait pas simplement profité d’une étreinte simple et sans arrière pensée. Mais réalisant ses paroles, il se mordit férocement la langue. « Oublie ce que je viens de dire Or, je plaisantais ». Laissant le silence revenir peu à peu, Tybalt tenta de ne pas oublier de respirer avec lenteur et profondeur. Malgré lui, il laissa courir son regard sur le corps de Laety lorsqu’elle se leva, dos à lui, pour se savonner doucement sous le jet d’eau. Il ne manqua rien de sa plastique parfaite. Ses épaules rondes, ses bras fins, sa taille fine, ses hanches, la courbe de son bassin, ses fesses parfaitement rebondies, ses cuisses fine, ses mollets parfaitement galbés. Sans le moindre mal, il pouvait penser à sa poitrine … Parfaite, elle aussi. Haute, de toute évidence ferme. Il s’imaginait très bien empoigner ses seins de ses mains, les embrasser de ses lèvres, de sa langue, de ses doigts et les mordiller doucement … Tentant de redescendre sur terre, il laissa Jordane lui rincer une nouvelle fois les cheveux, enlever le bouchon de la baignoire pour qu’elle se vide et lui tendre un savon. « Tiens, je t’ai certes lavé les cheveux mais… Le reste, je te laisse faire, hum. » Le regard posé sur le savon dont il s’empara sans un mot, Tybalt resta un moment immobile, semblant ne rien comprendre. Rapidement, le jeune homme ramena ses genoux à son torse, peu désireux que la brune réalise le désir qu’elle avait réveillé en lui un instant plus tôt. Ils avaient déjà suffisamment atteint les sommets de la gêne et du tabou par rapport à la relation qu’ils entretenaient depuis un an et demi. Rien de sexuel, jamais !

Lorsque la jeune femme quitta la baignoire, Tybalt ne perdit pas une minute avant de se relever et fermer le rideau d’un geste sec, baissant ensuite son regard sur son intimité gonflée de désir. Il lâcha un « merde » silencieux, grimaçant de dépit en posant ses mains sur le carrelage froid de la douche, la tête baissée, laissant l’eau couler sur ses cheveux puis son visage, paupières closes, une grimace toujours accrochée à ses lèvres. Lorsqu’il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir doucement, il se redressa aussitôt, tous les sens en alerte, ne supportant pas de se trouver vulnérable sous cette douche alors que la jeune femme était en dehors sans lui. Si un zombie entrait à présent dans l’appartement, Ty n’aurait pas le temps d’arriver avant qu’il ne soit trop tard … Il se décontracta brusquement lorsqu’il entendit la porte se refermer à clé une fois qu’elle fut de nouveau dans la pièce. Sans un mot, il ôta son boxer qu’il lui fit passer en passant son bras à côté du rideau, le rabattant tout aussi rapidement. Peu désireux de lui laisser voir qu’il la désirait physiquement, il arrêtant l’eau chaude pour que seule l’eau froide demeure. Il retint un gémissement en sentant la froideur sur sa peau. Rapidement, il ne sentit plus rien, comme étant anesthésié tant l’eau était glaciale. Mais cela eut au moins le mérite de calmer son corps. Rapidement, il se savonna et se rinça avant d’arrêter l’eau. Soufflant et frissonnant longuement, il tira un peu le rideau, le gardant dans ses mains pour ne cacher que l’essentiel. A savoir, uniquement son intimité, ne cachant pas son torse. A quoi bon de toute façon puisque peu de gens ne l’avait pas encore vu, grâce à la presse people. « Tu peux me filer une serviette s’il te plait ?» Malgré lui, son regard descendit le long du corps de Jordane, le peignoir ne dissimulant pas grand-chose de ses jambes parfaites. Déglutissant péniblement, il releva la tête pour la regarder dans les yeux, ayant de plus en plus de mal à dissimuler le désir qui brillait dans son propre regard. Il se força à lui adresser un léger sourire, faisant mine de rien.
Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeLun 29 Nov - 7:38

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 100 : Ne pas penser au sexe devant une personne ... orgasmique !


Il parait que quoi que vous fassiez vous êtes pardonné. Quelqu’un en haut, vous regarde, et vous pardonne. Il parait qu’il s’appel le dieu suprême. Que si nous jugeons notre acte mauvais, ou bien même malsain ou je ne sais quoi, on se fait pardonner, enlever de tout pêcher pour partir tranquillement au paradis. Etait-ce réellement vrai ? Je n’en savais rien, je n’étais en rien croyante. Pourtant, j’étais baptisée. Oui, mais avais-je eu le choix ? Non, je n’étais simplement âgé de quelques mois quand tout cela c’était produit. Tout comme ma sœur ou bien même mon frère. Je m’en souvenais encore du baptême de mon frère, j’avais pratiquement cinq ans. L’église, la famille, trop de famille, des cris de partout, des sourires, des courses entre cousins et cousines, pas mal de chamaillerie, pour au final, devoir entrer dans ce lieu monotone froid, glacial même. L’odeur de la cire incrustée dans les murs, ces vitraux qui font peurs, ces rangées de bancs, et votre mère qui vous dit de vous mettre tout devant car vous êtes la sœur. Main dans la main avec Karen nous nous étions approchés, sans aucun souvenir de notre propre baptême, regardant attentivement le curé faire son discours, auquel nous ne comprenions absolument rien. Les heures passaient, pourtant ce n’était que des minutes, mais quand on est gosses… On voit le temps passés trop lentement quand on s’ennuie. Le temps passe si lentement, et quand on grandit, on aimerait qu’il redevienne comme quand on était môme… Un temps lent, qu’on ait le temps de faire plein de chose, profiter de certains moments… Mais c’est impossible, plus on vieillit et plus le temps passe vite, trop vite à mon gout. Baptisé, oui nous l’étions, je l’étais, mais est ce que cela faisait de moi, réellement une croyante ? Je n’en savais rien, j’étais allée au catéchisme, oh oui, pendant ces trois années ou apprendre la culture de notre Dieu était d’un ennuie mortel. Comment pouvait-on croire en ces choses là ? Avions-nous des preuves ? Je voulais y croire, je voulais m’accrocher à quelque chose comme dans les films. Dans les films, lorsque la mère perd son mari elle se raccroche à Dieu. Mais était-il vraiment là pour nous pardonner ? Nous aider ? Personne ne l’avait jamais vu et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait se produire. Non car, si un quelconque Dieu existait, il n’y aurait pas tout ce qui est en train de se passer aujourd’hui. Nous ne serions pas infestés de tous ces zombies, il n’y aurait pas eu temps de morts, tant de victime. Affreuse, horrible, dévastatrices… J’avais envie de hurler, de dire que le monde était mal foutue ! Pourquoi ?

Pourquoi dire qu’il y avait un Dieu qui veillait sur nous, pour nous enlever de nos pêchés, quel qu’il soit… allait-il pardonner celui ou celle qui avait répandu le virus ? Si oui, Dieu était un sacré con ! Et pas qu’un peu ! Il y avait des choses qui ne fallait pas pardonner, aucune ! Les meurtres, oui on ne pouvait pas décemment pardonner à quelqu’un d’avoir tué une personne… Ou bien même d’avoir tenté ! Les violeurs et tout ce qui rentre dans la catégorie… Non, il ne pouvait pas. Comme moi il ne pouvait pas me pardonner aisément d’avoir tué sept personnes. On avait beau me dire que je n’y étais pour rien on avait beau m’engueuler me faire comprendre que quoi qu’il se serait passé, on aurait eu cet accident. Je n’y croyais pas. Je voulais croire au fait que si j’avais prit le volant… J’aurais conduit plus doucement, nous aurions évité cet accident. Oui, nous n’aurions jamais croisés ces jeunes qui grillaient des feux rouges… Nous serions arrivés à destination, c'est-à-dire en boite de nuit. Nous aurions dansés, oh ça oui… Bradley m’aurait collé toute la soirée, il m’aurait touché, il m’aurait embrassé à en perdre haleine, et peut être, je dis bien peut être que je serais enfin tombé amoureuse de lui. Nous aurions refait l’amour, dans l’espoir de ne pas souffrir pour ma part… On serait allé à la fac ensemble comme c’était prévu d’ailleurs… On se serait prit l’appartement à deux… Oui, on aurait eu notre chez nous… Avais-je le droit de penser à cela ? Bordel non, je me faisais sacrément souffrir… Bradley aurait il été le père de mes enfants ? Peut être… Peut être pas… Je n’en savais rien, et je me torturer l’esprit à chaque fois que j’y pensais. La culpabilité, même après sept ans était toujours présente. C’était affreux, douloureux, déchirant, poignant, frustrant, déroutant… Il n’y avait pas assez de qualificatif pour énoncer tout ce que je ressentais lorsque je pensais à cet accident. Personne ne pouvait me faire changer d’avis, Caroline n’avait jamais réussi. Non absolument jamais.

J’étais une meurtrière. C’est tout ce que j’étais, une faible, je ne changerais donc jamais. J’étais damné à vivre dans cette souffrance si infeste. Oui, c’était ma punition, car certaines choses sont impardonnables. Dieu… Celui qui a le pouvoir sur tout… Ne m’avait pas pardonné d’avoir tués cette nuit là, sept jeunes simplement âgés de dix sept ans. Pourquoi ? Pourquoi n’avais-je rien eu ? Tout simplement parce que j’étais la seule idiote à avoir mis ma ceinture. Ou la seule consciente, je n’en savais rien, je n’étais plus du tout objective lorsque j’y pensais. J’entendais à nouveau le bruit du choc dans ma tête. Cette voiture qui heurte de plein fouet la notre. Le rire de Caroline qui devient un cri. Les vitres qui éclatent, mes mains protégeant mon visage. Heureusement. J’avais eu tellement de bout de verres dans la peau. Tellement d’égratignures. De simples égratignures… Oui, alors que d’autre y avait laissé la vie. L’homme qui était a côté de moi avait eu la nuque brisée sous le cou. Mort simple sans douleur. Ce n’était pas plus mal. Mais… Bradley. Bon sang. Il avait été séparé en deux… ces jambes étaient resté sur ce siège. J’avais vu… son demi corps j’avais vu ce sang, j’avais… Hurler la mort pleuré, crier, devenu incontrôlable au point de m’évanouir sous tout ce drame. J’avais l’odeur du cramer encore dans les narines et la gorge. J’avais eu du mal à reprendre une voiture. Oui, je n’avais plus retouché ma voiture d’un bon bout de temps. Je l’avais reprise un jour naturellement sans même me poser de question. Un pas en avant. Une femme détruite. Une femme apeuré de voir ce que la vie peut vous réserver. Les funérailles… Je n’avais même pas eu le courage d’aller à l’enterrement de Brad… Pathétique, froussarde. Je me rappelais encore la visite des parents de Brad venant me voir à l’hôpital. Ils n’étaient même pas en colère, juste heureux que j’ai puis survivre… alors que leur fils était mort. Comment pouvaient-ils me dire ce genre de chose ?

Alors que justement je me trouvais la coupable. J’étais faible, je n’étais pas la femme forte comme pas mal de monde l’imaginais. Jordane, la petite fille faible. La fille qui va rendre visite à son défunt copain au cimetière, seule quand il n’y a plus personne. C’était la première fois de ma vie que j’entrais dans ce genre de lieu. J’y étais allé trois fois dans ma vie. Trois simple fois pour la même personne. M’asseyant sur sa tombe pour lui parler, comme pour me faire pardonner. Je lui racontais ma vie, comme si cela était intéressant… J’énonçais les progrès de Caroline, sa rééducation à apprendre à marcher. Cette façon qu’elle avait bien à elle de se battre pour y arriver, c’était une battante ! Elle n’était pas comme moi. Cet évènement m’avait détruite, et m’avait changé à vie. Devenu une femme trop rapidement, sage, simple ne voulant pas faire dans le compliqué. J’avais arrêté de le voir lorsque sa mère m’avait vu allongé sur sa tombe contemplant les nuages parlant toute seule. Je n’avais personne, j’avais coupé les ponts avec tout le monde. Inconsciemment j’avais besoin de me vider, de parler, de raconter ma vie a quelqu’un qui je savais cela intéressait. Il avait toujours aimé m’écouter parler pendant des heures, alors qu’il bricolait sa caisse ou alors jouer aux jeux vidéo. Un chic type mort, bien trop rapidement. Il fallait que je cesse d’y penser, que je me rabatte sur autre chose, oui, que je ne me fasse plus de mal, profiter du moment présent. Pourquoi pensais-je cela ? Pourquoi tout cela maintenant et pas ailleurs ? Mon cœur se serra d’avantage. Me rappelant pourquoi je pensais à tout cela, maintenant dans ce bain, avec Tybalt, l’homme que j’aimais. Il venait de me dire, simplement qu’il m’aimait. Pas de la façon dont je l’aurais voulu, non, il ne pouvait pas m’aimer d’amour. Pour cacher les apparences je lui avais dit qu’il était mon meilleur ami. Que faire d’autre ? Je ne voulais pas qu’une quelconque ambigüité s’installe entre nous. Je ne voulais pas perdre le seul homme sur cette fichu terre que j’aimais à en crever. Je ne voulais pas perdre mon sauveur, mon espoir, mon oxygène, celui qui me rendait heureuse, celui qui la plus part du temps le matin me réveillé d’une caresse au visage en me susurrant qu’il était temps qu’on parte… Je m’étais habitué à tout cela.

Et même si cette pandémie finissait, jamais je ne le quitterais j’en étais foutrement incapable de toute façon. Je ne sais pas comment évoluerait notre relation, mais j’étais incapable de vivre sans lui, de tourner dans une pièce sans le voir. Je ne l’avais jamais quitté du regard, jamais, a part quand il partait en mission. Mais ça c’était autre chose. J’étais habitué à sa présence, sa voix, sa façon de s’occuper de moi. Il se tuait à la tâche, préférant mon confort au sien, parfois j’avais envie de l’étrangler de le frapper, de lui faire comprendre qu’il pouvait dormir sur un bon lit bien confortable et pas sur un simple matelas a même le sol tout cela pour me protéger. Il était borné, il était… L’amitié, l’amour, je n’en savais rien, faisait faire des choses que seul une personne pouvait comprendre. Bon sang, j’avais envie de lui hurler dessus de le gifler pour qu’il comprenne que si quelqu’un devait mourir, c’était moi et pas lui. Je faisais mon maximum pour qu’il ait de quoi manger, lui laissant plus de part qu’autre chose. Je n’avais pas un énorme appétit de toute façon. J’étais une fille après tout. Quand nous faisions les courses, j’essayais de trouver des choses assez calorique, histoire qu’il ait de quoi se nourrir convenablement. Si y’a bien une chose que j’adorais voir… C’était bien ça. Le voir manger. Je pouvais rester des heures à le contempler mangé. Il me faisait avoir ce sourire complètement niais sur le visage. Se regard pétillant remplit de joie, d’amour et d’eau de rose. Je préférais le regarder que de manger. Oui, voir l’homme qu’on aime se nourrir était… Quelque chose de plaisant. Il ne me fallait pas grand-chose de toute façon pour être heureuse. Juste un regard le sentir près de moi. Il était le premier que j’aimais, le premier… Rien qu’à cette idée j’étais heureuse, mon cœur s’emballait fortement. Je voulais lui sauter dessus l’embrasser, regouter aux lèvres sentir sa langue contre la mienne… Je voulais qu’il glisse sa main dans mes cheveux, je voulais coller mon corps au sien, sentir son cœur battre contre ma cage thoracique. Faire l’amour. Oui, simplement voir si j’allais à nouveau souffrir ou pas. Non, avec Tybalt s’était impossible de souffrir, je l’imaginais si doux, si romantique… je voulais qu’il me regarde droit dans les yeux, me faisant l’amour, des coups de reins simple, lent, long…

Et non brutaux et violent. Pour une première fois, on ne peut pas dire que j’ai eu droit à du romantisme. Sept ans, sept longues années que je n’avais pas réessayaient de faire l’amour. Et la depuis que je le connaissais depuis que j’étais amoureuse de lui, ça me titillait, je voulais… Savoir, mon corps réclamait de temps en temps. Des fourmis dans un endroit… Des pulsions d’envie, une simple envie de sexe. Parfois j’en rêvais… Que tout se passait bien, tout était parfait… Etait-ce possible ? Oui, bien sur que oui ! Dans les rêves… Passant ma langue sur mes lèvres, je revoyais Bradley me dire qu’il m’aimait. Voilà pourquoi je pensais à cela inconsciemment. Car Tybalt était la seconde personne sur cette putain de terre à me dire qu’il m’aimait. Je ne comptais pas la famille, non, juste les autres. Et Elli était le second. Il ne m’aimait peut être pas de la même façon que Brad, mais, bon sang que ça me plaisait. Oui sa me plaisait tellement que je voulais l’entendre me le dire encore et encore. Plein de fois, tous les jours, jusqu’à ma mort. J’étais capricieuse. Je m’en rendais bien compte, mais, est ce que cela le gênerait de me le dire tous les jours que dieu me donnait à vivre ? Oh, il fallait que je le sache à tout prix, il fallait que je sois fixé et bien vite… Ce que je fis très rapidement. Lui demandant de me le redire, de me dire qu’il m’aimait encore et encore. J’en rougissais même, qu’elle idiote j’étais. Trop idiote. Je pu entrapercevoir son visage, son sourire sur ses lèvres. Bizarrement, mon cœur s’emballa, il aimait, il aimait que je puisse lui demander de me le redire. Je me sentis défaillir sous le coup. Me mordant la langue, je baissais les yeux regardant l’eau. Oui, cette eau claire, remplit de mousse pour cacher l’essentiel de Tybalt, bien qu’il ait mis un boxer. « Je t’aime Jordane et heureusement que je t’ai ! » Sa voix, retentit dans le silence de la salle de bains. Je ne disais rien, juste profitant de ces quelques paroles qu’il venait de me sortir. Je déglutissais longuement, tout en fermant les yeux.

Son je t’aime n’arrêtait pas de raisonner dans ma tête, tel une musique douce remplit de tambour. A cet instant présent, je voulais m’effondrer, je voulais pleurer, pleurer toutes les larmes de mon corps. Je voulais lui dire à quel point je l’aime, a quel point je m’étais attacher à lui, je voulais le prendre dans mes bras. Mon cœur meurtri avait besoin de lui au plus haut point. Je voulais simplement du réconfort, je voulais qu’il m’aime. Simplement, qu’il m’aime comme moi je le voulais. Je voulais lui montrer à quel point j’étais folle de lui, que je pouvais tout faire pour lui, par amour, oui par amour. J’étais tombé éperdument amoureuse de lui. Il avait volé mon cœur, il s’en était emparé sans même que je ne puisse l’empêcher. D’un simple regard, m’avoir sauvé la vie, simplement. Parce qu’à l’époque je fantasmais sur lui, il était mon type d’homme idéal. Brun, des yeux bleus, sa façon d’être sa voix… Tout en lui me plaisait, et aujourd’hui il était la dans cette baignoire, en simple boxer. Me disant qu’il m’aimait. Qui l’aurait cru ? Personne. Moi la première je n’y aurais pas cru. Inspirant doucement, je souriais nerveusement en passant mes mains dans ms cheveux. Tybalt était surement l’homme le plus parfait de cette terre. Non… Non, je me trompais là… Il n’était pas surement l’homme le plus parfait… Il Etait l’homme le plus parfait ! Oui avec des majuscule et tout… C’était lui mon idéal. Relevant la tête, je plongeais mon regard dans le sien, d’un bleu azur, d’un bleu acier, foncé de temps en temps, j’aimais ça façon de me regarder, j’aimais ces regards qu’il me lançait de temps en temps. Son incompréhension, son amusement, l’amour qu’il me portait. Oui, je pouvais parler d’amour, bien que sa ne soit pas l’amour que j’attendais de lui… soufflant doucement je me redressais quelque peu. J’avais des étoiles dans les yeux, mais à la fois j’étais triste.

« Elli… Tu ferais de moi, une femme comblée… Si… hum, si tu me le disais… Plus souvent. C’est bête, c’est un sale caprice de gamine… J’en suis réellement consciente et j’en ais même sacrément honte de le faire… Mais… » Je m’arrêtais de parler, baissant le regard pour regarder mes mains dans l’eau encore tiède. Humidifiant mes lèvres du bout de ma langue, je relevais la tête rapidement, pour regarder ses lèvres, son nez et enfin ses yeux. « Mais, j’en ais besoin, je sais que tu m’aimes, mais c’est… si plaisant à entendre… Parce que moi aussi je t’aime Elli, et si je ne t’avais pas, je serais surement morte, je me serais tiré cette putain de balle et j’aurais raté la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé. Toi. » Dis-je doucement en remettant mon dos contre la baignoire. Belle et douce déclaration. Si ça ce n’était pas mignon, je ne savais plus quoi faire. Je ne cherchais pas à l’attendrir, loin de là, bien au contraire, mais j’avais ce besoin de lui dire ce que je pensais de lui, de nous. De lui montrer à quel point je tenais à lui. Un an et demi que nous vivions ensemble, dix huit mois, oui tous ces mois passés à ces côtés… Il était l’élu de mon cœur. Je l’avais choisi, j’étais entiché de lui pour la vie. Ce n’était pas un mal, non bien au contraire j’en étais même plus qu’heureuse de voir que c’était lui que mon cœur avait choisit. Lui qui verrait peut être ce tatouage. Le seul à pouvoir le voir. Enfin… Caroline l’avait vu, ma sœur l’avait vu… Mon frère l’avait vu… Mais c’était totalement différent… Non ce tatouage avait une signification, il désignait simplement la seule personne qui aurait le droit de toucher à cette partie si intime de mon corps. Pouvoir la frôler, la caresser, me rendre totalement folle au point d’en hurler… Je désirais ardemment que sa soit Tybalt qui puisse la toucher, de ses mains, de sa bouche, de son sexe… Je me rendais folle rien que d’y penser. J’avais subitement envie de lui faire l’amour. Comment pouvais-je avoir envie alors que la seule fois ou je l’avais fait, j’avais eu sacrément mal au point de saigner. C’était totalement impossible. Je me sentais perdue à ce moment précis, oui perdu, je ne me reconnaissais plus, je ne comprenais plus rien… Très rapidement la conversation partie dans une autre tournure. Je ne comprenais plus rien, un simple geste, j’avais cru bien faire. J’avais mal agit…

Je voulais simplement détendre l’atmosphère et j’avais tout foiré. Comment n’avais-je pas pu capter plus vite que lui aussi était en manque de sexe. Cela faisait trois ans qu’il n’avait rien fait, et je lui donné cet infime espoir de pouvoir voir des seins. Non loin de là que je m’en vente, mais ma poitrine était tout de même bien foutue. Musclé, bien galbé, haute, elle était… Parfaite. La seule chose que j’aimais réellement de mon corps. Quel homme pourrait résister à la vue d’une poitrine ? Pas beaucoup à vrai dire. Un autre se serait surement jeté sur moi me palpant celle-ci sans aucune retenu, il aurait peut être même plaqué ses lèvres contre les miennes dans l’espoir de pouvoir avoir plus. J’aurais alors senti son désir gonflé pour moi, ou tout simplement pour le sexe… après tout quand on est en manque… Peut être que le physique ne joue plus… Je n’étais pas un homme je ne pouvais pas savoir. Je ne saurais jamais, à moins que je me réincarne en homme dans une autre vie. Si la réincarnation existait bel et bien. De toute façon, plus personne ne faisait d’enfant sur cette terre… Ce n’était pas le moment adéquat pour en faire. Je n’aurais donc jamais d’enfant, je n’aurais jamais de petit garçon ou bien même un petit sosie de moi dans mes bras. Le bonheur d’être maman. D’avoir ses propres enfants, de les élever, nourrir, de les voir grandir de pleurer quand ils partent de la maison… non jamais je n’aurais cette chance là. Je le vis se figer lorsque je lui parlais d’un quelconque arrangement. Je pouvais pas raté sa réaction, c’était même totalement impossible. L’avais-je vexé de dire pareille chose ? Ou bien au contraire avait-il envie de craquer sous ma demande ? Je n’en savais foutrement rien et ça m’énervait. J’étais prête à tout pour lui. Coucher avec lui, ne pouvait pas être un lourd fardeau. Bien au contraire, ça ne pouvait qu’être parfait. Des moments magiques dans ses bras, dans le même lit, ou bien même dans la voiture. Je m’y voyais déjà. Pourquoi ? Je n’en savais rien, mais, je nous imaginais parfaitement bien. Il n’y avait pas d’autre façon d’imaginer, un lit, une voiture, la ou nous pouvions le faire. Dans la zone, mais, il était rare que nous y allions. En sortir était tellement compliqué…

« Un arrangement ? C'est-à-dire ? Coucher ensemble ou plutôt te couvrir de fringues pour cacher chaque parcelle de ton corps à ma vu ? » Je le regardais attentivement. Coucher ensemble, ces mots me rendait folle. Mon cœur s’emballa à nouveau. Il eut même un raté. Ces quelques petits mots suffirent à me rendre folle d’excitation pour lui. Je voulais coucher avec lui, la de suite. Je m’en foutais de la souffrance que je pouvais avoir. C’était Elli, c’était l’homme que j’aimais. Je voulais lui enlever son boxer, m’assoir sur lui, unir nos corps la dans cette pièce, dans cette baignoire remplit d’eau. Je voulais sentir ses mains sur mon corps, qu’il puisse me caresser, je voulais faire de même, découvrir son corps autrement que par les yeux… « Or t’inquiète pas pour moi va ! Ca fait trois ans que ça dure et un an et demi qu’on passe tout notre temps ensemble et il n’y a jamais eus de problème non ? C’est bon hein je vis très bien sans … sexe ! Tu sais bien que t’as pas de souci à te faire … Tu risques rien avec moi … » Redescendre sur terre, et vite. Telle une claque dans la face. Pieu mensonge, j’en étais sûre, et je voulais y croire dur comme fer. Merde… Je vis très bien sans… sexe… Mensonge, baliverne… Pourquoi avoir hésité à dire le mot sexe alors ? Je voulais le lui demander, mais je me voyais mal le faire. Cela nous rendrait encore plus gêné l’un de l’autre. Tel deux adolescents pré-pubère qui cherchent à se connaitre plus qu’ils ne le font déjà. Je voulais craquer, j’étais faible c’était bien connu non ? Je voulais être celle qui ferait le premier pas. Je voulais lui montrer à quel point je le désirais. Je voulais lui montrer… Tant de chose. Je voulais lui sauter dessus, lui dire qu’il pouvait bien me faire l’amour la sur le champ ou bien même ailleurs, je m’en foutais, je le voulais, je voulais cet arrangement. Je le désirais ardemment violemment d’une puissance indescriptible. Bon sang ! Bordel, j’étais devenu totalement hystérique. Il fallait que je me calme, que je pense à autre chose et très rapidement. Soufflant doucement je me passais de l’eau sur le visage me le frottant doucement, avant de plonger mon regard à nouveau dans le sien. Parfait.

« Elli... Il n'y a jamais eu de problème car on a jamais été aussi proche qu'aujourd'hui... J'ai dérapé... Je t'ai donné l'espoir de voir mes seins... Tout homme normalement constitué... aurait... Et voudrait craquer... » Dis-je d’une voix douce dans un petit murmure, comme pour me confesser à lui. Ce qui était peut être le cas. Nous avions besoin de mettre certaines choses à plat. J’avais totalement dérapé. J’avais merdé… Je n’aurais jamais dû faire ceci et je m’en mordais réellement les doigts dès à présent. « Alors je peux comprendre... J'ai quand même 24 ans... Enfin… Bientôt. » Dis-je doucement. Oui, bientôt mon anniversaire dans quelques jours seulement à vrai dire… Oui, simplement quelques jours… « Je ne suis pas une sainte... On connait tous les deux les effets du sexe... » Soufflais-je lasse, sachant très bien que moi-même je ne les connaissais pas réellement puisque j’avais plus souffert qu’autre chose… Mais j’avais envie de lui, bizarrement, je voulais qu’il me fasse l’amour… « Elli... qui à dit que si... On couchait ensemble... C'était mal ? On est des adultes responsables... Coucher ensemble, avec moi... Ne voudrait en aucun cas dire.... Je ne sais pas moi... que tu te sers de moi... je te connais assez bien pour savoir que ce n’est pas le cas... » Ajoutais-je d’une voix tout aussi basse. Je le regardais droit dans les yeux. Il était clair, que sur ce coup là, il pouvait très bien comprendre, clairement que j’étais d’accord pour coucher avec lui. Très rapidement la conversation changea, sans que je ne m’en aperçoive réellement. On avait changé de sujet en bougeant dans le bain. Il fallait bien qu’on se lave, et ce rapidement avant que la nuit ne tombe. On ne pouvait pas allumer de lumière, on se ferait bien trop vite repérer par ces zombies… Ils étaient bête mais pas à ce point, aucun lumière allumait dans les immeubles alors si un jour ça venait à se produire, ils n’hésiteraient pas a venir voir… Je ne perdais pas de temps à me shampouiner la tête. « On n’a pas trop le choix actuellement … Mais on ma apprit à me contenter de peu. » Je ne répondais rien, il avait raison, et on m’avait apprit les mêmes choses quand j’étais gamine et que ma famille était encore vivante. Ou du moins encore humaine. Me changeant les idées, j’entrepris de lui laver les cheveux. Je voulais être utile, il avait besoin de se décontracter. Sans plus attendre, je lui fis un massage du cuir chevelu. Posant mes doigts sur ses tempes, je me faisais lente, très lente et douce. Je le regardais, les yeux fermaient, profitant de ce bon moment. Il était parfait. J’avais envie de déposer mes lèvres sur les siennes, comme si elles m’appelaient. Tu parles… Lui annonçant qu’il devait en profiter car j’étais d’humeur câline je lui rinçais la tête doucement avec de l’eau chaude. Nous avions réellement de la chance d’avoir de l’eau chaude à souhait !

« D’humeur câline ? Si je te demande de me prendre dans tes bras, tu le feras ? » Un sourire au bout des lèvres, je rigolais silencieusement, sans rien dire. Il était rare que je le prenne dans mes bras. A vrai dire ça datait énormément … Autant nous étions proche autant le contact… Je pouvais lui tenir la main, je lui ébouriffais les cheveux de temps à autre, mais jamais je ne le prenais dans mes bras. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, pourtant j’étais et je suis très tactile. J’adore toucher les gens que j’aime, leurs caresser la nuque, la joue, tirer leurs cheveux avec douceur. Les prendre dans mes bras sans rien dire… Combien de fois je l’avais fait à Ian ? Ou bien même Karen ou Caroline ? Je ne pourrais le dire, il y en avait trop. Alors avec Tybalt… Mon Elli, mon voleur de mon cœur… Oui… Un câlin, je voulais un câlin, simple sans arrière pensée, juste… Lui et moi, moi et lui, nous tout simplement. « Oublie ce que je viens de dire Or, je plaisantais » Prend sa dans la face Jordane. Je ne disais rien, mieux valait que je ne dise rien. Il voulait peut être évité le contact physique par peur de craquer ? Je n’en savais trop rien, je n’étais pas dans sa tête, mais trop tard… Il m’avait réellement donné envie de faire un câlin et je n’étais pas prête d’oublier. Il y aurait droit, je l’avais décidé et c’était ainsi. Sans plus attendre, je me rinçais le corps, dos à Elli histoire de ne pas le rendre un peu plus fou qu’il ne l’est déjà. Sortant rapidement je m’enveloppais dans un peignoir trouver dans le placard et enleva la culotte et le soutiens gorge le mettant dans la machine à laver. Je pris les autres vêtements et fis de même. Elle était silencieuse et en plus il y avait un sèche linge. Si ça ce n’était pas du luxe… Sans plus attendre, j’ouvrais silencieusement la porte et regarda attentivement a droite et à gauche, rien en vue. La porte d’entrée n’avait même pas était touché… Donc nous étions bien seuls dans ce bel appartement. Attrapant les vêtements sales et des propres je revins aussi rapidement que j’étais parti. Demandant son boxer je tendais le bras pour qu’il me le passe. Me le passa rapidement il tira d’un coup sec sur le rideau. Je me mordais la lèvre tout en souriant légèrement. C’est fou comme il ne voulait pas que je le vois. En même temps c’était tout à fait compréhensible… Je posais un jean et un boxer à lui sur la chaise, je savais qu’il dormait torse nu. Comme toujours d’ailleurs. Quand à moi, je m’étais pris une culotte que je mis rapidement et ma robe. Mais je préférais rester encore en peignoir, histoire de bien sécher. Soufflant longuement je me coiffais les cheveux quand je le vis debout le rideau cachant juste son intimité.

« Tu peux me filer une serviette s’il te plait ? » Je boguais littéralement sur place. Clignant des yeux, je fixais son torse parfaitement musclé. Déglutissant avec difficulté, je baissais le regard vers sa main et son entre jambe. Ses cuisses musclées, son corps seyant mouillé tout entier… Je me sentais honteuse de le regarder de la sorte. Je secouais doucement la tête et me tourna pour prendre une serviette. M’approchant de lui je la lui tendis rapidement. Une fois prise, je finissais de me coiffer tout en soupirant en voyant mes cheveux. Ils bouclaient légèrement, je tirais dessus de façon à ce qu’ils se lissent tout seul. J’avais en tête le corps magnifique de Tybalt, je revoyais encore ses abdos… j’avais envie d’y poser mes mains. Je voulais tâter… Il fallait surtout que je me change les idées et rapidement ! Le voyant du coin de l’œil se sécher, je me mis dos à lui tête baissait et fit tomber le peignoir le long de mon corps. Prenant ma robe de nuit je l’enfilais sans trop d’envie. Se stoppant à mi cuisse je laissais mes cheveux tomber sur mes épaules dégoulinant encore quelque peu. Relevant la tête, je me sentis blêmir d’un seul coup. Ce que je venais de faire n’avait servis à rien. J’étais certes dos à Elli, mais face à la glace. Il avait donc pu tout voir. Qu’elle cruche… Mais quelle cruche… Pourquoi je ne m’étais pas mise face à la porte comme tout à l’heure. Faisant comme si de rien était je me tournais croisant son regard. Je lui souriais tendrement, regardant sa serviette autour de la taille. « On pourrait croire à une pub comme ça ! » Dis-je doucement. « Tu sais, les pubs pour les rasoirs… Ou ils sortent tous de la douche, la serviette enroulait autour de la taille, les muscles bien mis en avant et tout et tout… Pareil mon ange ! » Dis-je en rigolant doucement. Attrapant le peignoir par terre je le mis à sécher sur le lavabo. J’enlevais délicatement le verrou de la porte. « Bon, habille toi, j’ai la dalle… je vais fouiller dans le congélateur ! » Dis-je en lui faisant un clin d’œil. Avant d’ouvrir la porte, je pris le pistolet sur le sol le lui montrant. Signe que je pouvais me défendre. Hors on savait bien lui comme moi, que j’étais incapable de tirer une seule balle. Ouvrant la porte doucement, je vérifiais mais toujours rien. Filant dans la pièce en face, la cuisine j’ouvris le grand congélateur. Immense. Je me figeais sur place. Merde, merde ! Je le fermais aussitôt. Le souffle coupait, je me tournais vers Tybalt, sans rien dire. Passant mes mains dans mes cheveux j’ouvrais a nouveau se congélateur. Dieu tout puissant j’allais violer Tybalt ! Sans plus attendre je plongeais dedans, façon de parler… Je me penchais fouillant dedans. Il y avait de quoi nourrir une armée la dedans ! Mais bon sang faite qu’il y ait des frites surgelé ! J’essayais de faire le moins de bruit possible. Je sortais alors de la viande congelé. C’était Elli qui allait être ravis. Oh ça oui ! Je la posais sur la table et continua de fouiller. Pas de frites. Mais de quoi faire des pâtes en sauce, ou bien même des légumes. Je fermais celui-ci attendant Qu’Elli me rejoigne. Je sortais de quoi faire la cuisine. Tout était électrique, c’était parfait. Puis l’odeur de la bouffe n’allait pas attirer les zombies… Euh ce qu’ils aiment c’était la chair fraiche… Puis nous étions quand même a je ne sais combien d’étages… M’asseyant sur la table j’ouvris une bouteille de coca. Date de péremption. Dans deux mois. Si ça ce n’était pas la belle vie. Je soufflais longuement. « Tu veux quoi ? Des pâtes en sauce ? Ou des légumes ? y’a de quoi bouffer pour une armée dans ce congélateur… Franchement… Je t’aime Elli, je t’aime encore plus que tout à l’heure… » Dis-je doucement sans le regarder, fixant cette bouteille de coca qui me donnait sacrément envie.

En fait... Je ne pouvais pas regarder cette bouteille en l'ignorant de la sorte... non, je ne pouvais pas, il fallait vraiment que je lui montre à quel point j'étais reconnaissante, car merde il nous avait dégotté un appartement du tonnerre ! Passant ma langue sur mes lèvres je sautais silencieusement sur mes pieds, tout en relevant la tête je sautillais légèrement vers lui et pour la première fois de ma vie je lui sautais dessus. Tant pis pour notre conversation de tout a l'heure... Tant pis... Mes mains passant sur ses épaules je m'accrochais a sa nuque. Ma tête s'enfouissant dans son cou, j'enroulais mes jambes à sa taille fortement. « Elli, désolée… Désolée… Mais il fallait vraiment que je le fasse… D’une, car, tu voulais un câlin… Deux, car j’en ressentais cruellement le besoin. Et trois… Car je t’aime fortement de nous avoir trouvé cet appartement… » Dis-je doucement en déposant mes lèvres su sa peau chaude. « Merci Tybalt, mon Tybalt… Merci beaucoup de me rendre heureuse au quotidien ! »
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeSam 4 Déc - 4:59

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°97 : Se méfier des rapprochements physiques.






Lorsque l’on prend du bon temps, celui-ci s’écoule beaucoup trop rapidement à notre goût. On regarde l’heure s’écouler à une vitesse ahurissante et on ferait n’importe quoi pour ralentir tout cela. Alors que quand l’on s’ennuie terriblement, il file à trop lentement, de façon terrible même. L’on prit pour qu’il s’accélère. Il suffisait de se remémorer des heures passées en cours lorsque l’on était étudiant. Regarder sa montre toutes les minutes et songer que c’était là les plus longs moments qui puissent exister. Le temps passait lentement lorsque le monde était envahit par une armée de zombies. C’était sans doute du, tout simplement, au fait que sans sa vie d’avant, plus aucun proche, aucun emploi, plus personne de vivant alentour, des loisirs à oublier … Il n’était pas possible de faire passer le temps plus rapidement. Les jours semblaient même s’écouler de façon lente et exaspérante. Se réveiller tôt pour vivre une nouvelle journée sur le qui vive à surveiller devant, derrière, sur les côtés et en diagonale pour ne pas être surprit par un ou plusieurs zombies. Veiller à ne choisir des endroits qu’avec plusieurs issues pour le cas où ça tournerait mal et que l’une des issues soit prise par des morts vivants. Règle qu’ils n’avaient pas suivies pour le coup là mais tout simplement parce que les appartements en hauteur étaient les moins fréquentés par les zombies donc moins dangereux pour les non contaminés. Enfin, pour revenir aux journées d’une longueur exaspérante, se lever tôt et se coucher très tard pour dormir le moins possible et donc, être aussi peu souvent que possible, vulnérable et donc, proie facile pour les zombies. Pour faire court, la vie avec cette invasion de zombie, semblait avancer au ralenti. Arrêt sur image depuis trois ans, aucune évolution de possible. Toujours faire la même chose en sachant parfaitement que ce serait toujours ainsi dorénavant. Alors qu’avant … Quand tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la plupart des survivants, la vie était … belle. Ou du moins, elle avait un but, chacun avait des rêves d’avenir, des rêves qu’ils voulaient réaliser. Voyager, se marier, avoir des enfants, fonder une famille, réussir sa vie tout simplement. Etudier pour trouver un bon emploi et bien gagner sa vie tout en aimant se rendre au travail chaque jour. Les gens vivaient et avançaient pour réussir leur vie tout simplement. Chaque personne visant à réussir et atteindre ses buts. Première raison de vivre : l’espoir pour un merveilleux avenir. Mais à présent … A présent il n’y avait plus rien du tout. Aucun avenir possible, rien de rose, juste un immense trou noir lorsque l’on cherchait à voir l’avenir. Avenir qui n’était plus … Il fallait se contenter d’avancer à l’aveuglette, sans jamais pouvoir se douter de quoi serait fait le lendemain. C’était comme en plein brouillard, un rideau invisible dissimulant à partir d’une courte distance devant soit.

Pendant une année et demie, dix huit terribles longs mois … Tybalt avait ressenti ce terrible trou noir, vu ce brouillard aveuglant. Monotonie d’une vie dont les rêves étaient exclus. Aucun espoir, aucun but, plus de rêves d’avenir. Sans être de nature pessimiste, Ty n’avait jamais crut qu’un remède puisse être trouvé. Pendant longtemps, il avait été seul. Seul avec lui-même, passant son temps à provoquer les zombies pour ressentir une bonne dose d’adrénaline et d’excitation. Risquer sa vie pour se sentir vivre … Etrange concept de vie et ça n’avait jamais été ainsi que Tybalt avait vu les choses. Mais depuis le début de cette pandémie, ses pensées avaient semblées s’assombrir. Son caractère et sa façon d’être étaient restés les mêmes. Tout se passait dans son esprit, ses pensées, sa façon de voir les choses. Mais il n’en montrait rien parce qu’il se sentait bien mieux en restant le même. Demeurer ce type simple, appréciant les choses simples de la vie même lorsque la vie en question semblait totalement ruinée, définitivement sombre et morte. Il préférait s’amuser et prendre les choses à la rigolade plutôt que d’accepter la vérité et se la prendre en pleine gueule. Prendre les choses à la légère l’aidait à refuser l’évidence. Heureux est le simple d’esprit dit-on … Ca semblait vrai. En prenant le tout à la rigolade et s’amusant de la situation, Tybalt avait put voir le temps passer un poil plus rapidement que s’il n’avait pas agit ainsi. Il ne doutait pas que bon nombre des survivants avaient l’impression qu’une journée était aussi longue qu’une année. Surtout ceux qui étaient terrorisés et repliés sur eux même. C’était peut-être pour cela qu’il avait décidé d’embarquer Jordane avec lui lorsqu’elle l’avait supplié pour pouvoir le suivre. Peut-être qu’il savait que le temps serait terriblement pour elle. Elle qui vivrait repliée sur elle-même, seule et sans famille, terrorisée par ce qu’il se passait dehors. Mais non … Non en réalité, la raison, la véritable raison, était tout autre. Le peu de temps qu’ils avaient partagés sur le chemin entre New-York et la zone sécurisée, Tybalt était parvenu à s’habituer à sa présence et s’attacher à elle plus que de raison. Elle était l’une des rares personnes non contaminées, à effectuer un bout de chemin avec lui. Et elle n’était que la seconde personne à qui il s’attachait rapidement. Et la première qu’il voulait garder pour lui, rien que pour lui. Parce que lorsqu’il était avec elle, ses sombres pensées s’éclairaient quelque peu. Enfin, il avait trouvé une vraie raison de vivre et de se battre pour demeurer vivant et en bonne santé. Enfin, il avait recommencé à être totalement lui avec quelqu’un. Enfin il avait put retrouver cette sensation d’être sincèrement apprécié par une autre personne. Cette impression de servir à quelque chose, pour quelqu’un.

Les mois passant, les deux jeunes gens étaient devenus plus que de simples amis. En vérité, ils ressemblaient bien plus à un frère et à une sœur qu’autre chose. Ou bien à un couple même … Mais sans le moindre rapprochement physique. Fort peu de contact physique en vérité. Pourtant Tybalt était, d’ordinaire, une personne assez tactile qui appréciait d’enlacer les gens qu’il aimait, dans ses bras. Il avait même un besoin presque vitale de sentir des corps se presser contre le sien, simplement pour une étreinte sans la moindre arrière pensée. Juste, profiter de la chaleur réconfortante et apaisante de quelqu’un d’apprécié, dans ses bras. Il ne comptait plus le nombre de câlin collectif qu’il avait put faire avec ses sœurs et sa mère, tous les quatre réunis. Son père et son frère, contrairement à lui, n’étaient pas spécialement adeptes des contacts physiques et démonstrations de sentiments. Alors que lui était très expansifs comme la grande majorité de la famille d’ailleurs. Dévoiler ses sentiments, les dire et les répéter sans la moindre gêne. Enlacer quelqu’un qu’il appréciait, lui déposer des baisers sur la joue … Où était le mal ? Non pour sa part il ne trouvait pas qu’il y avait la moindre raison d’être gêné et de ne pas oser se montrer démonstratif pour ce genre de chose. Ce n’était nullement une honte que d’aimer d’autres personnes et de vouloir le montrer. Loin de là même. Mais Tybalt avait parfaitement conscience que tout le monde ne pensait pas ainsi. C’était bien pour cette raison qu’il n’enlaçait pas les gens à tout va. Durant les dix huit premiers mois de la pandémie, il n’avait eut qu’Anya comme véritable amie, voir même sœur puisqu’il la considérait ainsi depuis le temps qu’ils se connaissaient tous les deux. Mais ils se voyaient fort peu souvent puisqu’elle se trouvait dans la zone sécurisée. De plus, lorsqu’ils se voyaient, ce n’était pas toujours dans les meilleures conditions qui soient, le stress n’aidant pas à se détendre, jamais. A présent, et ce depuis une année et demie, il avait Jordane dans sa vie. Or qui lui était devenue rapidement indispensable. Il l’aimait tellement, qu’en temps normal, il ne se serait réellement pas gêné pour la prendre dans ses bras dès que l’envie lui prenait. Sauf que dans ce cas de figure, il lui aurait déjà dévoilé ses sentiments. Hors, avec cette pandémie, il craignait de le faire, songeant qu’elle voudrait sans doute le fuir s’il le lui disait clairement. Après tout, elle ne voulait peut-être pas s’attacher plus que de raison alors qu’ils ne savaient pas jusque quand ils auraient encore la chance de vivre. C’était donc pour cela qu’il n’osait pas la prendre dans ses bras. Il la désirait et l’aimait trop et craignait qu’elle ne s’en rende compte. Si elle en prenait conscience, elle voudrait sans doute retourner à la zone sécurisée sans lui. Hors, il ne tenait pas à la perdre. Il avait besoin d’elle à présent et ne se voyait plus du tout sans elle à ses côtés. Il était totalement et définitivement dépendant d’elle. C’était aussi simple que cela.

Mais alors, qu’est-ce qui les attendait tous les deux ? Etaient-ils voués à demeurer ainsi, d’excellents amis dépendants l’un de l’autre, toujours ? Passeraient-ils donc leur vie ainsi ? Il semblerait que oui … Parce que la situation ne permettait pas à qui que ce soit, de voir des évolutions et des changements dans sa vie. Ils ne feraient pas exception à la règle. Même si Ty en mourrait d’envie. Il ne pouvait qu’espérer qu’un jour, un remède soit trouvé. Et alors … Alors il ouvrirait les yeux de Jordane sur son amour et lui ferait comprendre qu’avec ou sans pandémie, il l’aimait et était prêt à tout pour elle. Oui, véritablement prêt à tout. La situation actuelle se prêtait à cela mais même en temps normal, sans zombies, il ferait tout et n’importe quoi pour elle. Ne serait-ce que pour la voir retrouver le sourire, la voir rire et oublier les douleurs du passé. La rendre heureuse, tout simplement. Elle n’avait même pas conscience de ce qu’avait représentée son entrée dans sa vie, le fait qu’elle avait été une sorte de lumière qui avait illuminé ce qu’il avait jusqu’alors vu comme un avenir sombre et incertain. Or … Sa raison de vivre et de se battre tenait à si peu de lettres. C’était fou, oui c’était complètement dingue et pourtant c’était ainsi et il ne cherchait pas à fuir l’évidence, juste à dissimuler cela à Jordane pour éviter que leur relation ne change. Il ne pouvait pas prendre le risque de la perdre. Mais un jour … Oui un jour il le lui dirait. Son amour était trop fort pour être caché éternellement, il n’en doutait pas. Mais quand ? Il n’en savait rien. Pas maintenant, c’était certain, mais ça arriverait tôt ou tard, lorsqu’il se sentirait prêt à prendre le risque. Prendre le risque qu’elle le prenne mal et lui dise qu’elle ne voulait pas foutre leur amitié en l’air, lui dire qu’elle préférait rester à la zone si ça pouvait leur éviter de craquer et d’abandonner trop facilement leur amitié. Pour le moment, il n’était pas prêt à la perdre, ou seulement risquer que cela arrive. Il lui suffisait de la regarder pour songer que pour rien au monde il n’accepterait de la voir le fuir. Il ne se relèverait jamais d’une telle perte, c’était certain. Il se laisserait sans aucun doute, dépérir et serait prêt à tout pour la récupérer. Même s’il devait mentir en prétendant avoir menti sur ses sentiments. Sacrilège certes … Mais ça prouvait à quel point il avait besoin de sa présence à ses côtés. Sans elle, il n’était plus rien. Juste un pauvre type qui s’amusait à provoquer et tuer les zombies, sans but précis …

Lorsqu’il avait lâché à Or qu’il l’aimait, dans cette foutue baignoire alors qu’ils connaissaient un rapprochement comme ils n’en n’avaient encore jamais connu jusqu’à présent, il n’avait pas le moins du monde bronché. Il avait pourtant ressenti comme une vague délivrance de pouvoir le luire dire en faisant passer cela pour un sentiment amical très fort alors qu’en réalité, il parlait bel et bien d’un amour franc et sincère. Mais bien évidemment, elle était à mille lieux de s’en douter. Et c’est bien parce qu’il en avait la certitude, qu’il lui avait répété qu’il l’aimait lorsqu’elle lui en avait fait la demande, heureux de voir qu’elle n’avait finalement pas mal réagit à son je t’aime. Il plongea son regard dans le sien lorsqu’elle lui lança un regard brillant. Certes elle avait l’air d’apprécier ses paroles mais Tybalt était incapable de déchiffrer ce qu’elle pensait réellement et ressentait à ses mots. Comme un idiot, il aurait aimé qu’elle ait le cœur qui s’emballe et qu’elle lui avoue qu’elle, elle l’aimait d’amour. Mais c’était du fantasme … Il devait arrêter de fantasmer s’il tenait à conserver leur amitié en l’état. Oui il devait cesser cela au plus vite ! « Elli… Tu ferais de moi, une femme comblée… Si… hum, si tu me le disais… Plus souvent. C’est bête, c’est un sale caprice de gamine… J’en suis réellement consciente et j’en ais même sacrément honte de le faire… Mais… » Malgré lui, Tybalt fronça les sourcils lorsque ces quelques mots s’élevèrent dans le silence de la salle de bain, semblant se répercuter en échos dans la petite pièce. Ce qui l’intriguait, ce n’était pas sa demande, qui ne le choquait pas le moins du monde. Non, c’était simplement le fait qu’elle prenait cela pour un caprice et semblait terriblement gênée de le lui demander. Il ne comprenait pas pourquoi … Après tout elle avait tout à fait le droit de lui faire une telle demande. Peut-être qu’elle manquait d’amour et de tendresse et était gênée de lui demander cela parce qu’elle pensait que lui-même préférait éviter tout contact physique. Sauf que si elle venait à lui demander une étreinte amicale ou autre chose du même genre, il ne le lui refuserait pas le moins du monde puisque lui-même en avait envie, sans le faire pour autant, de peur de craquer et d’avoir trop fortement envie de lui faire l’amour. Il savait que c’était très dangereux de prendre un tel risque. Il la désirait trop et depuis trop longtemps pour pouvoir l’enlacer n’importe où et n’importe quand, sans prendre le risque de réveiller son corps au contact du sien. Pourtant, si la demande venait d’elle, il ne pourrait décemment pas lui refuser une étreinte amicale. Il ne tenait pas à ce qu’elle comprenne les raisons d’un éventuel refus et encore moins, qu’elle se sente rejetée par lui alors que ce n’était réellement pas l’effet recherché.

« Mais, j’en ais besoin, je sais que tu m’aimes, mais c’est… si plaisant à entendre… Parce que moi aussi je t’aime Elli, et si je ne t’avais pas, je serais surement morte, je me serais tiré cette putain de balle et j’aurais raté la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé. Toi. » Tybalt sentit son cœur s’emballer à ces quelques mots. Il avait beau savoir qu’elle l’aimait comme une amie aime son ami, il n’en demeurait pas moins que ça lui faisait une drôle de sensation et que ça le rendait … euphorique. Oui, même s’il savait que la jeune femme tenait à lui, il ne pouvait qu’apprécier de l’entendre dire qu’elle l’aimait. C’était très plaisant à entendre et ça lui avait terriblement manqué qu’on ne le lui dise plus. Trois longues années … Ty releva le regard vers Jordane, souriant légèrement pour lui demander d’une voix douce. « Une fois par jour c’est assez souvent ? » Jusque là, la conversation restait simple et sans le moindre sous entendu, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais, sans doute totalement inconsciente du désir qu’elle pouvait éveiller en lui, Or fit mine d’ôter son soutien gorge pour le provoquer. Elle ne réalisait donc pas qu’il n’avait pas couché avec une femme depuis trois ans, ce qui représentait beaucoup, et qu’il se tuait à petit feu en la désirant sans jamais le dire ? Non … Elle pensait peut-être qu’il avait trouvé une femme avec qui coucher au centre. Elle devait croire qu’il était ce genre d’homme à chercher une femme où il pouvait en trouver, simplement pour se soulager. Alors que non … En trois ans, il n’avait pas cherché à coucher avec qui que ce soit. Tout simplement parce qu’il avait vraiment autre chose à penser qu’à sa sexualité. Ce n’était que depuis qu’il connaissait Jordane, qu’il éprouvait la forte envie de faire l’amour. Avec elle, pas une autre. Non … Aucune autre qu’elle. Il ne voulait pas coucher avec une femme. Il voulait faire l’amour à Jordane. C’était aussi simple que cela ! Mais il luttait et lutterait encore fort fort longtemps, ne souhaitant pas mettre leur amitié en péril. Il tenait beaucoup trop à Jordane et à leur amitié pour prendre le moindre risque. Du coup, presque malgré lui, il lui demanda de ne plus jamais faire ce genre de choses. Semblant comprendre l’état dans lequel elle l’avait mit, elle lui proposa alors un arrangement. Ce qui le laissa un long moment sans voix, ne pipant mot. Il était stupéfait à l’idée qu’elle puisse réellement être en train d’envisager l’éventualité qu’ils couchent ensemble. Figé, il lui demanda des éclaircissements pour savoir ce qu’elle entendait réellement par là, mentionnant ensuite le fait que tout allait bien pour lui et qu’il pouvait fort bien se passer de ça. Ajoutant, qu’elle ne risquait rien avec lui sur ce plan là.

Lorsqu’il mentionna le fait qu’il vivait très bien sans sexe, il était sincère. Ce n’était pas du sexe qu’il voulait. Encore une fois, c’était Jordane et uniquement elle. Evidemment, il n’allait pas le lui dire clairement. « Elli... Il n'y a jamais eu de problème car on a jamais été aussi proche qu'aujourd'hui... J'ai dérapé... Je t'ai donné l'espoir de voir mes seins... Tout homme normalement constitué... aurait... Et voudrait craquer... » Tybalt se figea de plus en plus, se sentant comme prit au piège. Il avait l’étrange sensation que Jordane voulait lui faire changer d’avis. A croire que c’était elle et non lui qui avait envie de faire l’amour là. Mais non, stop, il se faisait encore des idées. Elle pensait simplement lui rendre service en voulant s’offrir à lui de cette façon. Accepter un tel arrangement serait une grande preuve de faiblesse hors, il n’était pas faible. Du moins voulait-il le croire. Et s’il craquait, il aurait toujours cette impression qu’elle faisait cela pour lui faire plaisir, à lui, pour lui rendre service parce que c’était ce dont il avait besoin. Non, non ! Il voulait lui faire l’amour parce qu’il l’aimait. Il refusait de coucher avec elle parce qu’il était en manque, n’ayant pas couché depuis trois ans. Non, jamais ! A vrai dire, il était assez stupéfait de voir qu’elle, elle était prête à faire l’amour avec lui en s’imaginant qu’il ne le faisait que parce qu’il était en manque. En temps normal c’était souvent ainsi que les choses se passaient. Mais jamais entre deux amis. Non, pas dans la vie de Ty en tout cas. « Alors je peux comprendre... J'ai quand même 24 ans... Enfin… Bientôt. » Tybalt tenta de faire le vide complet dans son esprit. Faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour ce faire, il ferma brièvement les yeux en inspirant longuement et profondément. « Je ne suis pas une sainte... On connait tous les deux les effets du sexe... » A ces mots, il se figea quelque peu, à nouveau, redressant la tête et ouvrit les yeux pour regarder la brune. Encore un peu et elle lui déclarait ouvertement qu’elle était une nymphomane en manque depuis trop longtemps. Mais non, il refusait de croire ça. Ca ne collait pas à l’idée qu’il s’était fait d’elle. Ca n’allait pas avec sa personnalité. Et puis si elle avait réellement était une accroc du sexe, elle aurait déjà cherché à coucher avec lui. Hors, en une année et demi, elle n’avait absolument jamais tenté ce genre de rapprochement. Sinon il aurait craqué depuis très longtemps. Mais non, au lieu de cela, ils étaient d’excellents amis, terriblement proches l’un de l’autre mais plus comme un frère et une sœur. Donc non, elle n’était pas un nympho’ qui venait de décider de faire de lui son toy boy. Et heureusement, sinon il aurait été incapable de lui résister. Alors que là il savait qu’elle n’était pas ainsi mais était bel et bien une excellente amie qu’il ne voulait pas perdre en couchant avec elle.

« Elli... qui à dit que si... On couchait ensemble... C'était mal ? On est des adultes responsables... Coucher ensemble, avec moi... Ne voudrait en aucun cas dire.... Je ne sais pas moi... que tu te sers de moi... je te connais assez bien pour savoir que ce n’est pas le cas... » Cette fois plus aucun doute possible, elle tenait réellement à le faire flancher. Elle voulait qu’il craque et qu’ils couchent ensemble. Mais lui ne pouvait pas. Pas alors qu’il l’aimait et que ses sentiments n’étaient pas partagés. S’il lui faisait l’amour à présent, c’était plus pour répondre à un besoin sexuel qu’autre chose. Ca revenait à foutre en l’air leur amitié et leurs sentiments sincères et bafouer l’amour très fort qu’il ressentait pour elle. Hors, il n’était pas prêt à cela. Pas du tout même ! « Or sérieusement ça va ! Ok pendant une seconde j’ai … cru que j’allais perdre la tête mais … ça va ! Je m’en suis déjà remis donc t’as pas de souci à te faire ! Tu es mon amie Or … Je ne couche pas avec mes amies, point. Et … j’aimerais … qu’on fasse comme si de rien n’était si ça ne te dérange pas. » Dit comme cela, il avait l’air de dire qu’il ne désirait pas Jordane et qu’elle ne lui faisait pas le moindre effet. Hors, c’était loin d’être le cas. Mais il ne tenait pas à ce qu’elle en ait conscience sinon, il en était certain, elle redoublerait d’effort pour le faire changer d’avis, pour qu’il réalise que coucher ensemble serait une bonne chose pour tous les deux. Il savait qu’elle n’avait pas grand-chose à faire pour le faire accepter ce fait et décider de lui faire l’amour. Il ne voulait pas qu’elle soit au courant qu’il pouvait décoller pour un rien, alors qu’il luttait justement pour éviter que ça n’arrive. Il la désirait atrocement mais refusait catégoriquement de répondre à son désir. Il préférait lutter de toutes ses forces et se faire du mal psychologiquement et même physiquement, plutôt que de coucher avec. Il ne doutait pas qu’elle serait pire qu’une drogue pour lui. Une fois qu’il lui aurait fait l’amour, il voudrait recommencer, encore et encore. Elle n’avait pas un corps qui permettait la lassitude. Elle était … Trop parfaite, son corps était parfait, on ne pouvait que le désirer encore et toujours. Certes ça ne faisait pas tout, loin de là même. Mais étrangement, il ne doutait pas qu’elle pourrait s’avérer … surprenante. Mais il préférait ne pas trop y penser, de peur de vouloir vérifier ses propres pensées. Heureusement qu’elle ne pouvait pas lire dans ses pensées … Sinon elle y aurait réfléchis à deux fois avant de lui proposer cet étrange arrangement. Elle l’aurait peut-être même fuit plus franchement.

Comme pour tenter d’effacer les tensions qui semblaient planer dans l’air alors qu’il était question de sexe, Tybalt se déplaça dans la baignoire pour laisser l’espace libre à Jordane, pour qu’elle puisse se laver librement. Mais plutôt que de s’éloigner de lui pour se laver, elle se mit à lui shampouiner les cheveux et lui masser le cuir chevelu. Il se laissa faire sans broncher, se détendant rapidement, appréciant vraiment le massage de ses mains sur sa tête. Il aurait put s’endormir ainsi s’il n’avait pas, encore, fallut se presser à cause de l’heure. Ils devaient vivre avec le soleil et s’interdire d’utiliser la lumière la nuit pour ne pas se faire remarquer par les zombies. Ils n’étaient pas intelligents mais ils n’étaient pas non plus complètement, totalement, entièrement idiots non plus. Il valait mieux éviter de les sous estimer pour éviter les mauvaises surprises. Se sentant apaisé, Tybalt n’hésita pas une seconde à réagir aux paroles de la brune lorsqu’elle mentionna le fait qu’elle était d’humeur câline. Ne réfléchissant pas une seconde, il lui demanda si elle le prendrait dans ses bras s’il lui en faisait la demande. Mais il réalisa rapidement la bêtise qu’il venait de faire, après la conversation qu’ils venaient d’avoir concernant l’éventualité de coucher ensemble tous les deux. Espérant pouvoir rattraper le coup, il mit ses paroles sur le compte d’une plaisanterie. Certes c’était un pieux mensonge parce qu’à présent, il rêvait d’une étreinte simple et sans la moindre arrière pensée, sentir Or dans ses bras, la chaleur réconfortante d’une personne profondément appréciée. Oui il voulait Jordane dans ses bras, tout simplement. Lorsque la jeune femme quitta la baignoire pour le laisser se laver à son tour, se fut comme une véritable délivrance pour lui. Si le fruit défendu ne se trouvait pas sous ses yeux, moins de risque qu’il craque. Il prit d’ailleurs une longue douche froide pour calmer ses ardeurs. Ce qui fonctionna d’ailleurs à merveille. Lorsqu’il arrêta l’eau, il était complètement frigorifié mais au moins le désir était retombé. Physiquement parlant uniquement. Parce qu’il ne cessait jamais réellement, de désirer la brune. Lorsqu’il eut terminé de prendre sa douche, il ouvrit le rideau de bain, le retenant uniquement pour cacher l’essentiel, à savoir son intimité, à la vue de Jordane. Il se figea quelque peu en la voyant là en face de lui, recouverte d’un peignoir des plus courts, ne dissimulant rien de ses jambes parfaitement galbées et sources de nombreux fantasmes chez Tybalt. Il mit un moment à parvenir à relever le regard pour lui adresser un sourire, mine de rien, lui demandant une serviette. Lorsqu’il eut récupéré la serviette, il se retira dans la baignoire pour s’essuyer rapidement. Après quoi, il enroula la serviette autour de sa taille et sortit à son tour de la baignoire, pour se figer aussitôt sur place, semblant se statufier à la vision que lui offrait totalement involontairement, Jordane. Ayant voulut lui tourner le dos pour s’habiller, elle n’avait pas pensé au fait qu’il se trouvait derrière lui alors qu’elle-même était face à un miroir. A son plus grand damne, il sentit son cœur s’emballer et battre à une vitesse folle et son souffle se couper un très long moment.

Tout comme elle, il avait blêmit mais tenta de faire bonne figure lorsqu’elle se tourna vers lui en faisant mine de rien. « Tu sais, les pubs pour les rasoirs… Ou ils sortent tous de la douche, la serviette enroulait autour de la taille, les muscles bien mis en avant et tout et tout… Pareil mon ange ! » Il tenta de rire, ne parvint finalement qu’à sourire faiblement, tant il se sentait sur les nerfs. « Ah ouais ? On m’a jamais proposé de tourner dans ce genre de pub. Je dois pas avoir le physique de l’emploi. » Déclara-t-il en souriant toujours, ne mentionnant pas le nombre de pubs pour lesquels il avait été contacté mais qu’il avait toujours décliné. On lui avait proposé de poser pour des parfums, une marque de sous-vêtements, entre autres. Mais il ne pensait pas que sa carrière ou son compte bancaire soient assez mal en points pour accepter de tourner dans des pubs des plus stupides. On lui avait alors conseillé de donner cet argent à des associations. Il s’était contenté de dire qu’il n’avait pas attendu d’avoir cet argent pour faire des donations. « Bon, habille toi, j’ai la dalle… je vais fouiller dans le congélateur ! » Tybalt la regarda s’éloigner, s’emparant de l’arme et la lui montrant avant de sortir. Le sourire disparut aussitôt du visage de Ty qui se posta face au miroir en soupirant longuement. Comment allait-il faire à présent, pour cacher son désir à la jeune femme ? Ca allait être de plus en plus difficile et au moindre faux pas, elle lui tomberait dessus pour lui faire remarquer qu’elle était toujours partante pour ce foutu arrangement. Détaillant son image reflétée par le miroir, Tybalt put constater que ses cernes étaient toujours présents, ses yeux légèrement rougis par le manque de sommeil. Ses joues n’étaient plus aussi creuses qu’elles l’avaient été à une époque, signe qu’il se nourrissait tout de même mieux, même s’il ne mangeait pas en grosse quantité non plus. Sans plus attendre, ayant déjà le besoin de retrouver Jordane, Ty abandonna sa serviette et s’habilla des vêtements qu’avait apporté la brune. Un jean taille basse gris et un tee shirt un brun moulant, simple et blanc. Comme à chaque fois, il remit ses chaussures, des fois qu’il y ait besoin de fuir, récupéra son manteau avec ses armes et quitta la salle de bain pour rejoindre son amie dans la cuisine. Il déposa son manteau et ses armes dans un coin de la cuisine en arrivant.

Or l’entendit sans doute arriver car elle parla sans se retourner vers lui. « Tu veux quoi ? Des pâtes en sauce ? Ou des légumes ? y’a de quoi bouffer pour une armée dans ce congélateur… Franchement… Je t’aime Elli, je t’aime encore plus que tout à l’heure… » Le jeune homme fourra ses mains dans ses poches, tentant de ne pas oublier qu’il était question d’amitié entre eux et uniquement cela. Du coin de l’œil, il avisa la viande congelée qu’elle avait sortie et la bouteille de coca qu’elle tenait en main. Il eut un léger sourire en comprenant et partageant sa joie. Décidément, ce n’était pas seulement le jackpot qu’ils venaient de décrocher. Ils se trouvaient au paradis là. « Hm … Soyons fous et profitons ! Des pâtes en sauce Et des légumes ? » Lâcha-t-il en se déridant quelque peu, son sourire se faisant plus large à ses propres paroles. Lorsque je Jordane se leva pour lui sauter dessus, il ne réalisa pas tout de suite ce qui lui arrivait. Il eut vaguement conscience de voir une tornade brune lui arriver droit dessus puis ce fut un choc physique lorsque son corps entra presque violemment en collision avec le sien. Il sentit ses bras s’enrouler autour de son cou, sa tête se blottir au creux de celui-ci et ses jambes s’enrouler à sa taille. Heureusement, elle n’était pas lourde et il ne bougea quasiment pas en la sentant se jeter sur lui avec autant de force et s’accrocher à lui avec autant de force. « Elli, désolée… Désolée… Mais il fallait vraiment que je le fasse… D’une, car, tu voulais un câlin… Deux, car j’en ressentais cruellement le besoin. Et trois… Car je t’aime fortement de nous avoir trouvé cet appartement… » Un léger soupire de bien être s’échappa des lèvres de Tybalt. Il avait presque oublié combien c’était bon de partager une étreinte aussi puissante et dénuée d’arrière pensée avec une personne que l’on aimait. Sans attendre, il enroula ses bras autour de sa taille, la serrant plus étroitement contre lui en fermant les yeux de bien être. Il inspira longuement l’odeur du shampoing qui se dégageait de ses cheveux encore humides. Il ne répondit rien à ses paroles, continuant de la serrer contre lui, paupières closes. Lentement, il se dirigea vers la table pour s’asseoir sur une chaise, la jeune femme se retrouvant assise à califourchon sur ses jambes. Il enfouit son visage dans son cou en soupirant longuement de bien être, ses bras toujours enroulés autour de la taille de Jordane, ses mains commençant à caresser doucement et légèrement son dos.

« Merci Tybalt, mon Tybalt… Merci beaucoup de me rendre heureuse au quotidien ! » Un léger rire gêné quitta les lèvres de Ty à ses mots. Apprendre qu’il parvenait à la rendre heureuse malgré la situation plus que mauvaise, avait de quoi lui faire plaisir, le ravir au plus haut point. Il aimait entendre ces mots. Il aimait terriblement ça. « Et moi j’ai juste envie de dire, merci d’exister mon Or. » Souffla-t-il d’une voix légère, étouffée dans son cou. Ils restèrent ainsi un long moment. Moment durant lequel Tybalt profita de la chaleur du corps de Jordane contre le sien, se délectant de ce contact doux et simple, appréciant sincèrement de la presser tout contre lui. Un long moment plus tard, songeant qu’ils devaient se dépêcher pour éviter d’allumer les lumières une fois la nuit tombée, il cessa de caresser le dos de Jordane, sans pour autant retirer ses bras d’autour de sa taille. Il redressa lentement sa tête, sa joue frottant contre la sienne. Il se recula jusqu’à ce que son regard se retrouve en face du sien, son nez et ses lèvres à seulement quelques millimètres des siens. « Il faut qu’on mange avant qu’il ne fasse nuit. » Lâche-t-il dans un léger murmure, son souffle caressant doucement les lèvres de Jordane. Sans plus attendre, il déposa un baiser … Sur la joue de la jeune femme et se releva pour qu’elle descende. Il s’en était fallut de peu pour qu’il ne l’embrasse. Vraiment de peu …

Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeDim 5 Déc - 12:42

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 106 : Ne pas oublier de ce confier de temps à autres ...


Le destin, c’est quoi ? Qu’est ce que cela veut-il dire exactement ? J’avais beau réfléchir, à force, je ne connaissais plus rien de mon latin. Bon sang, j’étais un professeur des écoles, j’avais eu mon diplôme, je l’avais obtenu même brillamment. Alors pourquoi la de suite je n’arrivais pas a sortir la définition du mot Destin ? Est-ce que cette nouvelle vie me rendait idiote ? Est-ce que le fait de ne pas bosser, ni rien me rendait totalement pathétique ? Il fallait croire que oui. Un autre mot, vite… Amour. Non … Mais pourquoi ce mot me vient en tête, je ne veux pas savoir sa définition, ce n’est pas pareil… On souffle, on se concentre, un mot, allez, un mot compliqué, j’étais forte en sa, je connaissais les définitions des mots par cœur… je les avais toutes apprise bon sang. J’y avais passé mes journées entières, à les bucher, les réciter dans ma tête, a bassiner même Caroline. J’avais même affiché les définitions des mots en Latin dans tout l’appartement, pour les voir et les lire a chaque fois que j’allais quelque part. Par exemple la salle de bains, sur le miroir, ou bien même les toilettes. J’étais une sale folle, mais j’avais réussi, j’avais eu ce diplôme, et aisément même. J’avais eu une mention, j’avais été la fille la plus récompensé de la faculté. Mes parents avaient été si fiers. Et maintenant, j’étais un cancre. Je n’avais plus mes fiches, je n’avais plus ouvert un bouquin depuis combien de temps ? Merde depuis que ces zombies gluant, puant, et tout bonnement horrible étaient de notre monde. Oui ils m’empêchaient d’évoluer de pouvoir me cultiver plus que nécessaire, moi qui aimait et aime lire. Combien de fois je m’étais retrouvé dans mon lit ou tout simplement sur le canapé blottis dans mon plaid tout vieux mais que j’aimais, pour lire tranquillement un bouquin. Je ne pouvais même pas m’arrêter, faisant même parfois des nuits blanches pour les finir. Il m’arrivait de lire un bouquin en une nuit. Ma mère me trouvait folle. Mais comment ne pas aimer Shakespeare ? Comment ne pas aimer la littérature française, tel que Victor Hugo ? Ou bien même Arthur Rimbaud. Oui ce jeune garçon, mort alors qu’il n’avait que vingt et un an, sortant alors avec Verlaine, un écrivain tout aussi reconnu.

J’avais aimé à la fac étudier les auteurs français et anglais. Vraiment. Une réelle passion. Lire ces poèmes me plonger dedans, comme si j’étais le narrateur. Oui… Roméo et Juliette, les âmes perdues… être ou ne pas être… Une philosophie qui me plaisait. J’étais très bonne élève en philosophie, j’adorais écrire oui, écrire à ne plus en finir, jusqu’à ce que mon stylo n’ait plus d’encre. Je voulais revenir en arrière, je voulais tout recommencer, me dire que tout ceci n’était qu’un simple rêve, j’osais le croire, même si je me sentais cruellement bien auprès de Tybalt. Non… Ne pas penser à lui, pas maintenant, jamais, oui jamais pas là… Car je savais que lui seul pouvait me faire changer d’avis, lui seul avait ce pouvoir sur mon cœur que moi-même je ne comprenais pas… Il était le seul à pouvoir me faire changer d’avis, je ferais tout et n’importe quoi pour lui. Fermant les yeux, je n’y pensais plus. Revenir en arrière oui, revenir très loin en arrière même. Avant ce fichu accident de voiture, l’éviter et avoir une autre tournure dans ma vie. Faire en sorte que je réussisse encore plus. Je le voulais, je le désirais ardemment. Prévenir les scientifiques qu’un virus va être répandu par leurs fautes, qu’ils ne doivent pas le faire, qu’ils doivent le détruire… Ne jamais le faire sortir au grand jour. Oui, sans cela nous serions tous en train de mener une vie totalement paisible tranquille, comme nous la vivions avant se tragique accident. J’ai encore le souvenir en tête de voir les informations à la télévision. Entendre parler de cette horrible annonce, que des zombies font partis de notre monde. Comme si les attaques terroristes n’étaient pas suffisantes ! Même si j’étais gamine à cette époque là, on se souvient tous du onze septembre deux milles un ! C’était il y a vingt ans et j’avais quatre ans… J’aurais préféré a la rigueur qu’il y ait plein d’autre attentats… que cela… Oui, une guerre… Une simple fichue guerre, il y aurait eu moins de dégâts, moins de morts… C’était une évidence. Mais malheureusement tout cela était impossible… Je ne vivais pas dans un monde ou l’on pouvait faire play, marche arrière et tout ce que l’on voulait. Non il était impossible de le faire, c’était ainsi, nous devions vivre chaque journée, comme on l’avait, oui, on avait pas réellement de choix, on pouvait changer le cours de cette journée en décidant de faire ce que l’on avait pas prévu, mais on ne pouvait pas totalement la changer. J’aurais voulu à cet instant revivre cette journée. Pourquoi ? Pour Tybalt. Changer quelques choses que je n’aurais surement pas dû faire. Vouloir faire semblant de lui dévoiler ma poitrine. Peut être que cela l’avait rendu fou. Je n’avais pas réfléchis au faite que cela faisait maintenant trois ans pour lui qu’il n’avait pas fait l’amour. Trois ans c’est long, surtout quand on aime le sexe. Je ne dis pas qu’il est un accroc ou je ne sais quoi… Mais moi j’avais eu de mauvaises expériences… Lui avait dû en avoir de bonne… alors autant dire qu’il devait aimer ça.

J’évitais d’imaginer… Mieux ne valait pas que je me mette a le penser avec d’autre femme. C’était horrible, étant un chanteur reconnu, il avait dû sortir avec pas mal de femme… Je me faisais un réel mal rien que d’y penser. Bon sang c’était frustrant et déroutant de ce dire que l’homme qu’on est en train de désirer, lui c’est fait pas mal de femme, jeune ou vieille, je n’en sais fichtre rien, mais, sa me faisait mal. J’avais fantasmé sur lui, moi et ses posters dans sa chambre. Comment ne pas aimer ? Comment ne pas perdre la tête ? Lui Tybalt, le chanteur magnifiquement parfait, a la voix grave et sensuelle qui vous tue sur place à la première parole… Cet homme que je connais depuis mes quinze ans… Il était devenu mon sauveur, mon amant, mon confident, mon meilleur ami… Deviendrait-il mon amour ? L’homme de ma vie ? Je n’en savais rien, je voulais bien le croire, nous imaginer dans une vie bien parfaite ou l’on ne connaitrait que le bonheur, la joie de vivre, on pourrait avoir des enfants, oui, tout plein d’enfants, trois, quatre, comme je l’avais toujours voulu depuis ma plus tendre enfance. Porter les enfants de l’homme que j’aime. Je ne sais pas comment je les appellerais, mais il est clair que si j’avais un fils se serait Ian en hommage de mon petit frère… Il fallait vraiment que je cesse de rêver, d’imaginer ne serait-ce qu’une seule seconde de plus que tout cela pouvait être possible, être dans un état utopique, était complètement suicidaire en ces temps ci. Nous étions tous condamnés à vivre en compagnie de monstre puant qui voulait qu’une chose, bouffer notre chair, notre corps entier, croquer pour nous arracher celle-ci. Une simple morsure et nous devenons aussi hideux qu’eux. Nous devenons méchants, nous perdons notre raison. Je l’espère. Car si c’est pour être un zombie en sachant que notre vie d’avant été mieux, je les plaignais alors. Pour ma part je préférais amplement mourir que d’être comme eux. Une balle, une simple petite balle dans la tête comme j’avais failli le faire il y a un an et demi et tout était réglé. Il ne fallait pas chercher midi a quatorze heures. Autant être direct. Mais malheureusement beaucoup n’était pas capable de faire cela. Non, beaucoup était peureux. Pourtant je l’étais aussi, puisque j’étais tétanisé à chaque fois que je voyais un zombie.

Je n’étais pas fichue d’appuyer sur la gâchette, combien de fois Tybalt m’avait sauvé la vie ? Je ne les comptais plus… Mais j’étais capable de me tirer dessus, s’il n’était pas venu, je l’aurais fait. Et je ne l’aurais jamais connu, douce frustration, ne pas connaitre un homme qu’on aime, celui de votre vie, à tout les coups. Je me souvenais exactement ce qu’il avait dit lorsqu’il m’avait trouvé dans cette allée de métro le flingue posé contre ma tempe. Il avait cru que je voulais me tuer parce que j’avais été mordu. Douce erreur. Il avait été tellement surpris quand je lui avais dit que je voulais simplement en finir. Je n’en pouvais plus de cette vie, avoir vécut des choses horrible, j’avais failli mourir je ne sais combien de fois, j’avais été trop imprudente, et je l’étais encore malheureusement. Pourquoi ? Je n’en savais rien c’était bizarre après trois ans à vivre cela. Mais c’était ainsi, je me rappelais encore, alors que j’arrivais sur New-York et que ma voiture venait de tomber en panne… Marchant sans arme dans la rue, j’avais dû courir à multiple reprise pour échapper à certains zombies. Ils se cachaient partout. Sous les voitures, dans des poubelles… C’était hallucinant, il fallait donc comprendre pourquoi j’avais voulu en finir… Combien de fois aurais-je dû mourir ? Je n’en savais strictement rien. Trop de fois à mon avis. Foutu zombies. New-York, cette ville je ne l’aimais pas trop puisque trop de zombies m’avaient coursé. Mais… C’est là que tout avait commencé, là que je l’avais rencontré, lui, cet homme que j’aimais, je crois, aujourd’hui. Oui cet homme qui me rendait folle, qui faisait battre mon cœur plus fort que la normale. Celui a qui je faisais une confiance aveuglante. Celui qui m’aidait, qui me tenait la main tout le temps. Mon sauveur. Lui qui avait fait de moi ce que j’étais au jour d’aujourd’hui. Je ne pouvais que lui en être reconnaissant. Oh sa oui. Je pense qu’il savait que je lui devais beaucoup, mais entre nous, nous n’en parlions jamais à quoi bon ? On s’adorait, nous étions proche, nous avions une complicité du tonnerre, parfois nous n’avions besoin d’un simple regard pour se comprendre. Nous étions notre propre raison de vivre, sans lui j’étais perdu. Depuis dix huit mois, je ne l’avais pas quitté des yeux une seule seconde, si ce n’est pour dormir…

Et encore parfois, je le regardais avant de m’endormir, ou alors, je posais simplement ma min sur son épaule histoire d’avoir un contact, je me sentais en sécurité avec lui. Comme s’il était invincible. J’osais le croire, que mon Tybalt était le meilleur. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je serais anéantit, oui, je serais dévasté par sa mort. Je ne pourrais en aucun cas le tuer s’il venait à se transformer. Je serais malheureuse, je n’aurais plus aucune raison de rester sur cette terre. Je ne lui en avait jamais parlé, mais, il était clair que s’il venait à se faire mordre, je resterais avec lui, le prenant dans mes bras, je ferais en sorte de ne pas le laisser seul. Quitte à devenir moi aussi un zombie. Devenir un monstre auprès de celui qu’on aime, est une bonne chose. Et s’il venait à mourir… Je ne sais pas ce que je ferais. Je tiendrais son corps dans mes bras en pleurant toutes les larmes de mon corps, criant la mort tellement je serais anéantit. Je crois que je serais même capable de tuer les zombies avec les mains tellement la rage se serait emparer de moi. Mais à quoi bon lutter ? Une balle de la tête et tout fini. J’irais le rejoindre au paradis. Un monde meilleur. Il ne pouvait qu’être meilleur par rapport à ce monde actuel dans lequel nous vivions… Nous serions même peut être réunis pour toujours une éternité parfaite dans un monde meilleur. Ou alors nous serions séparés. Il aurait rejoint sa famille préférant être avec eux qu’avec moi. Je retrouverais ma famille à mon tour et nous ne nous verrions jamais. Je crois que sa me ferait plus de mal qu’autre chose. Mais il fallait que je cesse de penser à cela. C’était pathétique de penser à une éventuelle mort. Cela ne pouvait pas arriver. Il fallait à tout prix que je me mette à combattre, a savoir tirer sans me figer comme une idiote devant le premier zombie. Il fallait qu’il m’aide, qu’il m’apprenne à me battre et tout ce qu’il faut savoir pour tuer un zombie. On savait tous, qu’il fallait viser la tête. Mais je n’avais jamais tiré avec une arme à feu… Il était temps que cela change. Soufflant longuement, je profitais de ce moment si délectable. Il était rare que l’on trouve un logement aussi bien que celui là. C’était surement en dix huit mois le premier convenable et parfait que l’on trouvait. Une baignoire, cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas pris de bains.

Trop à mon gout, et pareil pour Elli. Alors autant en profiter, même si à la base, je ne devrais pas être dans le bain avec lui. A force de se taquiner, monsieur m’avait mise dans l’eau et j’avais aimé. Comment ne pas aimer ? Ses bras autour de ma taille… Je me sentais tellement entière quand j’étais en contact avec sa peau, comme si nous étions faits ainsi. Qu’il fallait que l’on se touche, pour être épanouit. Dis comme ça c’était tout de même vulgaire. Non, juste, se tenir la main, ou caresser la joue de l’autre. Il était rare que je le prenne dans mes bras, mais je lui tenais souvent la main, j’aimais entrelacer nos doigts, les serrer fortement dans la mienne, sentir la pression de sa main, son pouce caressant le dos de ma main, j’aimais cruellement tout cela, je m’y étais habituée dès le début. Peut être était-ce une mauvaise habitude, je n’en savais rien, en tout cas il n’avait jamais rechigné sur ce plan là. Il n’avait jamais retiré sa main brutalement ou quoi que se soit. S’il la retirer, c’était pour tirer ou pouvoir mieux me protéger. Il était mon ange gardien, l’homme parfait qui veille sur sa princesse en quelque sorte. Un prince charmant sans demander la main de sa princesse. Oui, il n’y avait pas de fin heureuse possible, pas de mariage, pas d’enfant. Double pathétique. Moi qui avait toujours rêvé avoir des enfants. Inspirant doucement, je relevais la tête lorsque Tybalt parla. « Une fois par jour c’est assez souvent ? » Je ne comprenais plus rien, de quoi était-il en train de me parler ? J’étais tellement plongé dans mes pensées que j’en avais oublié le sujet actuel. Fronçant les sourcils, je plissais les yeux. Ah oui, le je t’aime. Comment ais-je pu oublier ? Idiote … Souriant doucement je ne disais rien. Passant ma langue sur mes lèvres, je contemplais le peu de mousse qu’il restait dans la baignoire. Une fois par jour ? Un je t’aime par jour. C’était horriblement tentant, mais, j’étais malheureusement gourmande. Il ne me connaissait pas. D’ailleurs moi non plus. Depuis quand j’étais gourmande et capricieuse de la sorte ? Bon sang, ce type était en train de me changer, de toute façon vu l’actuelle chose qui se passe dans ce monde, un peu de changement ne tue pas. La preuve je suis toujours vivante. Non Tybalt avec des effets positifs sur moi et j’en étais plus que ravis. Sincèrement.

Cet homme était parfait à mes yeux. Je me fichais de ce que pouvait penser les autres, l’essentiel c’était ce que moi je ressentais de lui, c’est moi qui vivait avec lui et pas d’autre. Je ne sais pas comment je réagirais si… Si quelqu’un venait à venir vivre avec nous. Je ne pourrais pas. Surtout si c’est une femme. Je ne pourrais jamais… Non, savoir qu’il peut tomber amoureux, ou elle amoureuse de lui, pouvoir le toucher devant moi, comme si de rien était. Qu’ils dorment dans le même lit et tout. Non, je ne le voulais pas. Je l’interdisais. Il était hors de question qu’une autre personne vienne vivre avec nous. Garçon ou fille. Pas de jaloux. Même si je savais que de mon côté personne ne pourrait prendre la place de mon Elli d’amour. Il était clair, que j’étais amoureuse de lui, trop peut être mais, tant pis, je préférais souffrir en silence que jouer un autre rôle. Me délectant du bain, je pensais à autre chose. Il était clair que j’avais mal agis, très mal agis. Sans même m’en rendre compte, sans même réagir, sans même réfléchir j’avais voulu lui faire croire qu’il pourrait voir ma poitrine. Chose bête, il restait un homme. Tout comme je restais une femme. J’avais été stupide et puéril sur ce coup là. Totalement idiote. Soufflant légèrement, j’essayais de m’arranger, de lui proposer un arrangement. J’étais prête à coucher avec lui… Enfin, prête… J’avais peur, je ne connaissais pas le sexe, enfin si mais ça c’était tellement mal passé que pour moi… C’était tout comme si j’étais vierge. Lui, ne l’était plus depuis longtemps, vingt sept ans… J’osais à peine imaginer. Non il ne fallait pas que j’y pense. Je le voyais à la fois doux et sensuel, mais sauvage et brutal. Bon sang, douce torture. Il fallait que je sache… Non… Non pas savoir, il ne fallait pas. C’était pire que tout que d’imaginer. J’allais me rendre complètement folle, c’était horrible, pourquoi ? Pourquoi je me torturais de la sorte ? Il était clair, que mon corps après sept ans réclamait à nouveau de goutter au fruit défendu. Tybalt. L’homme, la virilité, les caresses sur mon corps, la découverte de mon corps. Je ne le connaissais pas. Je n’étais pas le genre de fille à passer mes après midi ou soirée, à me faire des caresses car je suis en manque. Loin de là. Je ne sais même pas comment réagis mon corps à certaines caresses.

Je ne savais même pas ce que voulait dire le mot préliminaire. Génial. Bientôt vingt quatre et toujours aussi inculte. Elle était pas mal celle là. Une fois on m’avait caressé. Une seule fois. Alors que j’étais de sorti avec les amis de la fac. Je m’étais retrouvé à embrasser un garçon plutôt mignon. D’un regard bleu azur, sa chevelure brune foncé, son sourire en coin bien prononcé, il m’avait conquise. Rien de bien méchant, simplement conquise. On avait passé la soirée sur la piste à danser, et a s’embrasser. Passant un bon moment puisqu’une fois la soirée fini, cendrillon repartait sans donner de nouvelle. Et bizarrement, nous nous étions trouvés assis sur le canapé au fond de la discothèque, assis l’un à côté de l’autre, ne pouvant plus finir de nous embrasser. Il avait alors passé sa main sur ma taille, puis dans mon dos. Jusqu’à finir à mon entre jambe. Je l’avais laissé faire, après tout il était sur les vêtements et non dessous. Les sensations que j’avais ressenties étaient bizarres. Quelques frissons le cœur qui s’emballe, mais rien de plus. C’était caroline qui m’avait rejoint en toussant pour me dire que l’on rentrait. J’avais bien vu qu’il serait allé plus loin, mais moi, même si caroline n’était pas venu… Je ne serais pas allé plus loin. Mais avec Tybalt, il pouvait bien me faire ce qu’il voulait, j’étais totalement prête. Mon tatouage sur mon intimité lui était destiné. Oh ça oui. Et si, il m’était possible de rajouter son prénom je le ferais avec grand plaisir. Sauf que c’était impossible. Trouver un tatoueur… à part sur la zone et encore, c’était chose rare maintenant. J’essayais de ne plus penser à ce que je venais de faire, bien que la de suite, je serais bien capable de me mettre totalement nue devant lui pour lui sauter dessus et lui faire l’amour. « Or sérieusement ça va ! Ok pendant une seconde j’ai … cru que j’allais perdre la tête mais … ça va ! Je m’en suis déjà remis donc t’as pas de souci à te faire ! Tu es mon amie Or … Je ne couche pas avec mes amies, point. Et … j’aimerais … qu’on fasse comme si de rien n’était si ça ne te dérange pas. »

Inspire Jordane, inspire et expire. Oui il faut que tu fasses ça pour ne pas craquer et dire ce que tu pense de tout cela. Il faut que tu te mordes la langue, et que tu mettes ta franchise de côté. Oui ta putain de franchise de merde qui ta valut plus d’une fois des engueulades à l’époque ou les zombies ne faisait pas partir de ton monde. Je devenais folle, je me parlais à moi-même. Chose plutôt bizarre. On souffle, on baisse le regard vers ses mains. Allez… Courage ma belle… Passant ma langue sur mes lèvres j’avais envie, d’une seule chose. Lui sauter dessus, plaquer mes lèvres contre les siennes, pour y glisser ma langue dans l’espoir de sentir la sienne contre la mienne. Goutter à ce doux baiser cruellement tentant. Je voulais sentir son corps contre le mien, je voulais lui enlever ce boxer je voulais simplement faire l’amour. Pourquoi ? Pourquoi ce désir naissait en moi de plus en plus aujourd’hui ? Car nous nous étions encore plus rapprochés. Plus que ces dix huit mois. J’inspirais longuement. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne savais pas quoi dire tout simplement. Car j’avais envie de lui dire. Craque. Craque, embrasse moi et tu verras que tu auras envie de coucher avec ton amie. C’était vicieux et malsain. Je ne pouvais pas le tenter de la sorte. Je ne pouvais pas lui faire faire ce qu’il n’avait pas envie. Il m’en voudrait surement, et je ne voulais pas prendre le risque de le perdre à cause d’une connerie de sexe. « T’inquiète pas Elli. C’est déjà du passé pour moi. D’ailleurs de quoi tu parles ? » Dis-je doucement en lui faisant un sourire et un clin d’œil. Signe que j’avais oublié tout ce qu’il s’était passé. En fait, je n’avais rien oublié, absolument rien. Si lui m’annonçait qu’il avait oublié je préférais aller me pendre sur le champ. Sans plus attendre, je me lavais rapidement, tout en prenant soin de m’occuper de lui. Lui masser le cuir chevelu, faire en sorte qu’il se sente bien. Il fallait que l’on se dépêche de toute façon, nous ne pouvions pas allumer les lumières, il fallait que l’on reste discret. On se couchait horriblement tôt en général, ou alors quand il faisait nuit, parfois on parlait. On restait allongé sur le lit, car oui c’était le seul moment ou il était avec moi sur le lit, et on parlait. En général on pouvait y voir grâce au reflet de la lune ou quelques étoiles… Mais on parlait, c’était mieux, c’était intense, à voix basse, telle deux enfants voulant cacher à leurs parents qu’ils ne dorment pas. Soufflant longuement, je sortis rapidement de la douche préférant m’enfiler un peignoir le laissant se laver.

Ramenant quelques fringues propres et mettant les sales à laver je rangeais un peu la salle de bains, rangeant par la même occasion la cire avec laquelle je m’étais épilée quelques minutes plus tôt. Alors que je fantasmais sur son corps, je ne vis même pas que je venais de me mettre torse nue devant lui en étant dos à lui. Le miroir devant moi… J’avais totalement oublié, j’avais agis sans… Réfléchir. Finalement il l’avait vu ma poitrine. Je préférais ne rien dire. Changeant rapidement de sujet en parlant de lui, qu’il ressemblait à ces sortes de pub pour rasoir. Il était beau, magnifiquement beau dans cette tenue. Je n’avais qu’une envie. Lui tirer la serviette pour qu’elle tombe. Oui… La lui enlever pour le voir nu. Voir ce qu’il cachait entre ses jambes. Je n’avais jamais vu d’homme n. Hormis mon frère et à la télé. Mais ce n’était pas pareil. Merde. Je voulais le voir nu. Je l’imaginais dans ma tête. Il devait être bien… Non stop ! Cessons de penser à son sexe. Pourquoi je pensais à son sexe d’abord ? Moi, l’innocente de service… Il fallait que je me ressaisisse. Pas de sexe, aucun rapport sexuel, oublions le sexe. Oublions les fantasmes aussi. J’avais toujours fantasmé sur Tybalt. En bientôt neuf ans que je le connaissais, enfin, façon de parler… J’avais toujours imaginé qu’il entrait dans ma chambre pour me rejoindre dans mon lit. Se faufilant sous ma couette, pour m’embrasser, me caresser tendrement le corps pour ensuite me faire l’amour de façon tendre et a la fois sauvage. Sentir ses coups de reins, nos corps qui claquent. Est-ce que les corps claquent ? Bordel il fallait vraiment que je teste, que je franchisse le pas. Merde je voulais du sexe ! Du sexe a l’état pure, du sexe avec lui juste lui ! Je voulais sentir sa langue contre la mienne son souffle contre ma peau, je voulais quelque chose que je ne connaissais pas, je ne faisais qu’imaginer. C’était d’autant plus frustrant et déroutant. Elli ? Apprend moi le sexe. Non je ne pouvais pas lui dire cela de but en blanc ! Elli ? Donne moi un orgasme je n’en ais jamais eu… Powa. Pathétique si je venais à lui dire sa, il perdrait connaissance sous le choc … Le pauvre… « Ah ouais ? On ne m’a jamais proposé de tourner dans ce genre de pub. Je ne dois pas avoir le physique de l’emploi. » Je fronçais les sourcils en me tournant vers lui. Qu’est ce qu’il racontait ! Le physique de l’emploi… Je vais lui en foutre du physique de l’emploi. Il était tout bonnement magnifique, orgasmique, je n’en doutais pas, fantasmagorique ! Ce mec était jouissif en un seul regard et il trouvait qu’il n’avait pas le physique de l’emploi. Ce type est complètement fou ! Fou ! Je levais les yeux au ciel en passant mes mains dans mes cheveux. « Elli ? Ferme là ! Tu dis que des conneries là, je ne peux pas te laisser dire de telles choses ! Regardes toi ! Tes musclé à souhait ! Tu es une tablette de chocolat sur le torse… Tu es fin, mince, musclé, tout ce qu’une femme aime ! Et tu es… »

Je me stoppais. J’avais failli dire fantasmagorique. Non, je ne pouvais pas lui dire ça. « Putain de beau ! » Dis-je doucement en lui faisant un grand sourire sincère. Je ne pouvais pas dire ce que je pensais réellement, je ne voulais pas le mettre mal à l’aise ou bien même le perdre, je ne pouvais pas me le permettre. Que ferais-je sans lui après ? Je ne le savais que trop bien. Sans plus attendre je parti alors dans la cuisine pour fouiller un peu le congélateur. Ce n’était pas la peine que j’ouvre le frigo, tout devait être périmé. Tybalt avait vraiment choisi un appartement du tonnerre ! Viande, légume, de quoi faire des pâtes en sauce… J’étais au paradis sincèrement. Heureusement comme jamais je le lui fis remarquer. Oui je l’aimais, je l’aimais encore plus quand il me rendait heureuse de la sorte. Sortant un peu de tout surtout la viande et une bouteille de coca que je trouvais non ouverte a côté des meubles je posais le tout sur la table. Sans plus attendre je demandais alors à Tybalt ce qu’il voulait que je fasse, je ne voulais pas qu’il mange quelque chose qu’il n’allait pas aimer. Bien que je connaisse ces gouts par cœur. Il aimait la viande, oh sa oui, et il aimait la bouffe bien grasse. Mais depuis la pandémie… Il se privait, on n’avait pas le choix et je pouvais ressentir le manque chez lui. Et même quand il bouffait très gras il n’avait jamais été gros. Non, il faisait son sport. Quand on allait dans des appartements, je le regardais parfois le soir, faire des pompes, ou des abdos histoire de se maintenir en forme. Je faisais de même, mais simplement des abdos. Je le suivais en général. Je tenais pas mal. Mais pour ce qui est des pompes… Au bout de vingt je me laissais tomber sur le sol comme une vieille merde. « Hm … Soyons fous et profitons ! Des pâtes en sauce Et des légumes ? » Souriant doucement, je pris alors tout ce don j’avais besoin et le posa sur la table pour le préparer assez rapidement, histoire de ne pas trainer plus que nécessaire. Mais avant toute chose… J’avais besoin, réellement de faire quelque chose dont j’avais réellement envie. La tout de suite, maintenant. Je sautais alors, sans prévenir sur Tybalt, mes bras accrochaient à sa nuque, mes jambes s’enroulèrent à sa taille le serrant fortement. Il ne bougea pas, il faut dire que j’étais un poids plume, je ne pesais pas très lourd, du genre dans les cinquante kilos… Et encore… J’ai du maigrir, avec cette alimentation si changeait. Soupirant de bien être, je l’entendis inspirer doucement. Un sourire au bout des lèvres, j’enfouissais ma tête dans son cou déposant quelques baisers sur sa peau chaude. Tout à coup nous bougions alors que ses bras s’étaient enlacés à ma taille. S’asseyant sur une chaise, je me retrouvais à califourchon sur lui. Nos bustes étaient collés l’un contre l’autre. J’adorais intensément ce moment. Vraiment. Je le serais un peu plus fort, mes bras le serrant fortement, je passais mes mains dans ses cheveux le tirant fortement.

J’inspirais à fond son odeur. Ce moment était magique, intense, mon cœur s’emballa quelque peu. Je profitais amplement du moment. Ses caresses dans mon dos me firent frissonner au plus haut point. Je ne pu m’empêcher de lui dire que je l’aimais, que j’étais bien ici dans ses bras avec lui. Il me rendait tellement heureuse. « Et moi j’ai juste envie de dire, merci d’exister mon Or. » Je serrais encore plus ma main dans ses cheveux en poussant un léger gémissement. Les yeux fortement fermaient, je déposais à nouveau mes lèvres sur son cou, sa peau douce à souhait. Nous restions là, ainsi pendant un long, très long moment, je ne saurais dire combien de temps à vrai dire, mais, c’est limite si je ne m’endormais pas. Je me sentais entière, apaisé, ici. Il était ma raison de vivre. J’en restais persuadé. Au bout d’un long moment, je le sentais quelques peu bouger, ses caresses dans mon dos s’arrêtant. Je sentis son visage se redresser, nos joues se frôlant. Sa barbe me caressant doucement, je frissonnais une seconde fois. Nos regards plongeaient l’uns dans l’autre, mon cœur s’arrêta, nous étions très proche, réellement trop proche mêmes. Je m’arrêtais de respirer. « Il faut qu’on mange avant qu’il ne fasse nuit. » Son souffle heurtant mes lèvres, j’entrouvrais la bouche pour l’inhaler. Bon sang, il était en train de me tuer, il était en train de me tuer sur place. J’allais craquer, j’allais l’embrasser. Mes yeux, me trahir. Je baissais mon regard vers ses lèvres les regardant avec attention, ses lèvres si fine mais pulpeuse à la fois. Je tremblais légèrement, baissant mes mains sur sa nuque, je la caressais doucement une de mes mains passant sur sa joue. Alors qu’il s’avança vers moi, j’entrouvrais légèrement la bouche, prête à l’embrasser. C’est alors que ses lèvres se posèrent sur ma joue. La pire claque de toute ma vie. Je redescendais sur terre un peu trop rapidement. Mon cœur s’emballa le sang me montait au visage, je me sentis rougir comme une idiote. Pourquoi ? Avant qu’il ne puisse le voir j’enfouissais ma tête dans son cou quand il se leva. Je serrais mes jambes à sa taille. Une fois debout, je déliais lentement mes jambes de sa taille, pour les poser au sol. Soufflant silencieusement, je relevais la tête lentement vers la sienne. Mon regard dans le sien je lui fis un léger sourire en coin.

« Oui, je vais faire le repas Elli, un très bon repas. » dis-je doucement, me mettant sur la pointe des pieds, nos nez se frôlèrent. Un sourire en coin, je déposais alors mes lèvres sur le sien. Restant quelques secondes ainsi, je passais ma main sur sa joue. Reculant doucement, je le quittais du regard pour attraper une poêle et mettre la viande à cuir a grand feu histoire qu’elle décongèle. Mettant un couvercle dessus, je tirais de l’eau chaude pour la mettre dans la casserole. La mettant à bouillir je me mis alors à préparer la sauce. « Tu peux mettre la table mon chou ? » Demanda-je doucement en commençant a mettre la sauce a bouillir a petit feu pour qu’elle soit bien bonne une fois les pâtes cuitent. Sans plus attendre je mis les légumes à cuir, me dépêchant. J’avais l’habitude de cuisine, j’adorais faire ça. Quelques instants plus tard, alors que tout était prêt, je souriais fière de moi. Prenant le tout je le posais sur la table. Sans rien dire, je servis la viande la plus grosse à Tybalt et la plus petite à moi. Je posais la poêle dans l’évier. J’étais tellement heureuse de manger, enfin un bon repas, rien que l’odeur me rendait folle ! Je lui servis des pâtes a la sauce tomates, et des légumes. Une fois fait je me servis tout en m’asseyant sur la chaise en face de lui. « Bon appétit. On peut prier. Un si bon repas, ça faisait vraiment trop longtemps ! » Dis-je enthousiaste. Lui faisant un clin d’œil je commençais alors à manger. Un long gémissement sorti de ma bouche. Me laissant tomber sur le dossier de la chaise je posais mes couverts. « Dieu tout puissant… Putain de merde ! Désolée mais c’est trop bon ! » Dis-je en fermant les yeux. Le gout de la viande saignante. Elle m’avait tellement manqué… Quelques instants après je repris la fourchette pour manger. Je regardais de temps en temps mon Elli d’amour. Il fallait que je lui dise… que je lui dise que je savais me défendre, qu’il fallait qu’il m’apprenne. Je voulais qu’il voie que je pouvais me défendre…toute seule. Buvant un verre entier de coca je me resservis. « Tybalt… tu sais. Y’a un truc que je ne t’ai jamais dis. » Dis-je doucement en prenant une bouchée de pâtes. « Y’a un deux ans et demi, avant que je n’arrive sur New-York et que l’on se rencontre… Il m’est arrivé un truc… » J’inspirais doucement en tremblant légèrement en y repensant. « Je venais de partir de Miami, de chez moi, je n’avais plus rien à manger… Je suis resté exactement cinq semaines planqué dans mon appartement… Et une fois vide, je suis parti vers le nord. Et je me suis arrêté sur Savannah pour m’alimenter, mais surtout faire le plein de la voiture… » Dis-je doucement. Je le sentais tout attentif. Il ne pouvait que l’être. « Et je n’avais jamais été… Confronté aux zombies… enfin à part ma mère… » Dis-je en baissant la tête. Je passais ma main dans mes cheveux les tirant en arrière. « Bref, je suis allée dans ce centre commercial. Je n’avais rien avec moi, rien du tout… Je marchais lentement, très, très lentement, je me tournais a multiple reprise pour voir si je n’étais pas suivis. Sauf que… J’aurais dû regardais sous les étagères hautes de vêtements. Alors que je marchais… Un zombie m’a attrapé le pied me faisant tomber. Heureusement que j’avais des bottes. Il m’a mordu la semelle. Tirée en arrière j’ai hurlé. Je n’ai fait que hurler… Pleurant ne voulant pas mourir ainsi… Merde je n’avais que vingt et un an ! je venais d’avoir mon diplôme et d’avoir se job… Alors j’ai frappé a coup de pied. J’étais heureuse… Heureuse car il m’a lâché. Mais, je n’aurais pas dû crier… Vraiment pas… » M’arrêtant de parler, je plissais les yeux relevant ceux-ci vers ceux de Tybalt. « Ce que je veux te dire Elli, c’est que je sais me battre… Me défendre, et que… je veux apprendre. Je veux que tu m’apprennes. Parce que ce jour là, j’ai failli mourir… J’ai crié, je me suis trahit, t’imagine même pas le nombre de zombie qu’il y a eu dans ce centre commercial. Ils se sont battus pour m’avoir ! Ils se sont battus ! Je pensais m’être débarrassé d’un quand un autre ma plaqué sur le sol essayant de me mordre. J’ai du le tenir a la gorge ! Le repousser… Et d’autre tirait le zombie pour me mordre ! Franchement… je remercie ce con de zombie. En le tirant j’ai pu m’enfuir… Mais je veux me battre ! Je veux… que tu m’apprennes. Car s’il t’arrive un truc, je fais quoi moi sans toi hein ? » Dis-je en le regardant attentivement. Je posais mes couverts et de mes jambes nues, je les tendis pour caresser les mollets de Tybalt sous la table. « Je t’aime Elli. Faut vraiment que j’arrête d’être la petite froussarde… Promet moi de m’apprendre, s’il te plait. » Dis-je alors en tendant une main pour qu’il la prenne dans la sienne. Je me sentais bizarre de parler de tout cela. Je ne lui avais jamais dit que j’avais failli être tué. Jamais. Je ne voulais peut être pas lui imposer cela en plus. Mais je voulais qu’il m’aide, qu’il me rende forte… J’en avais cruellement envi.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeJeu 23 Déc - 9:58

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°222 : Ne faites des promesses que si vous êtes sûrs de pouvoir les tenir ...






Un jour … la mère de Tybalt lui avait expliqué comment ça se passait lorsque l’on tombait amoureux. Elle affirmait qu’il fallait être prêt pour cela. Prêt à se donner entièrement et sans la moindre retenue pour une personne, accepter de dépendre d’elle émotionnellement parlant. Elle affirmait que ça n’arrivait jamais par hasard et que cela ne viendrait que lorsqu’il serait sincèrement prêt. Prêt à aimer, prêt à partager sa vie, son cœur et son corps avec quelqu’un. Du coup, le jeune homme n’avait jamais cherché à rencontrer l’amour, attendant tout simplement qu’il se présente à lui. Evidemment, il n’était pas resté célibataire toutes ces années mais avait eut quelques petites aventures. Quelques jours, semaines, parfois mois. Mais jamais plus puisqu’il redevenait célibataire à l’instant même où il réalisait qu’il n’était pas amoureux et ne le serait pas, de cette personne. Le célibat ne lui faisait pas peur du tout. Mais l’idée de s’engager trop rapidement et avec la mauvaise personne, si. Ca, ça l’effrayait même terriblement. C’était bien pour cela qu’il avait passé bien plus de temps en étant célibataire, qu’en couple. Les magasines people avaient d’ailleurs bien remarqué cela. Lorsqu’il avait commencé à être connu et à apparaître dans ce genre de magasines, il avait vu beaucoup de rumeurs mettant en doute sa sexualité. Nombreux étaient ceux à penser qu’il était tout simplement gay et ne l’assumait pas. Raison pour laquelle on ne l’aurait jamais vu en couple, que ce soit avec une femme ou un homme. Cette rumeur avait énormément fait rire le brun et même sa famille. Mais tout cela avait très rapidement changé. Sans doute parce que ces foutus paparazzis, étaient parvenus à le surprendre à une sortie de boîte alors qu’il était en compagnie d’une fille. Le temps que la nouvelle soit balancée dans les journaux, il n’était déjà plus avec elle. Pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas réellement sortis ensemble, se contentant de coucher ensemble et se voir le temps de quelques jours. Ce n’était pas la bonne, comme toutes celles d’avant, comme celles qui avaient suivit pendant plusieurs années. Malheureusement pour lui, le fait qu’il sorte avec des filles sans jamais se mettre bien longtemps en couple, avait lancé de nouvelles rumeurs. Selon la presse à scandales, il n’était pas gay mais plutôt, un séducteur invétéré qui cumulait les aventures d’une nuit. Ce qui était clairement stupide et bien loin de la vérité puisqu’il n’était même pas du genre à prendre les filles, coucher avec elles et les lâcher aussi rapidement. Il n’avait même pas couché avec toutes les filles avec lesquelles il était sorti. Les journaux étaient donc à mille lieux de la vérité, purement et simplement ! Mais ils pouvaient bien dire ce qu’ils voulaient, il s’en fichait. Il était juste un peu gêné lorsque des fans trouvaient le moyen de se présenter à lui en affirmant qu’elles étaient prêtes à faire tout ce qu’il voulait et que leur corps était sien. Il ne comptait pas le nombre de fois où il s’était vu obligé de refouler des fans en devant leur faire comprendre qu’il ne voulait pas coucher avec mais que ce n’était pas à cause d’elles. Terriblement difficile et gênant.

L’amour … Il ne l’attendait plus, se contentait de penser qu’un jour, oui un jour, il arriverait. Mais ce n’était de toute évidence pas encore le bon moment. Quel dommage que ce foutu amour ce soit, enfin, décidé à pointer le bout de son nez, dans un moment aussi sombre, dangereux et négatif que celui là. Mais quelle bonne idée d’apparaître quand la fin du monde semble toute proche. Quel merveilleux moment que celui où tout le monde risque de mourir à tout moment, y comprit la personne de laquelle l’on est amoureux ! Non décidément, ce foutu cupidon était clairement idiot. Ou alors il trouvait sans doute tout cela affreusement hilarant. Sale gosse, il devait sacrément bien se marrer là haut dans ses nuages. Si Tybalt l’avait eut en face de lui, il lui aurait dit où il pouvait se les mettre ses foutues flèches. Certes, ce n’était pas très classe et il le reconnaissait. Ce genre de pensées était bien mieux … en pensée et ne méritait pas d’être dite à voix haute. Mais ce Cupidon avait réussit à l’agacer prodigieusement. Quelle idée, sincèrement, de faire tomber les gens amoureux dans une telle période ! Il devait être fréquent, qu’il fasse aussi le coup à des personnes en phase terminale de leur cancer, dans les hôpitaux mêmes. Non décidément … Ty commençait à le détester franchement ce cupidon. A croire qu’il n’aurait pas put faire en sorte de mettre Jordane sur sa route, plus tôt. Bien plus tôt même ! Ne serait-ce que le temps qu’ils puissent goûter à la vie ensemble, avant que tout ne dérape. Le temps peut-être de vivre ensemble et pourquoi pas même se marier. Connaître la vie à deux et voir combien elle leur plaisait. Aimer une autre Jordane, la vraie … Celle qu’elle avait été dans la vie de tous les jours, quand elle avait encore sa vie normale et sa famille. Et quand lui-même était encore un chanteur connu et reconnu qui faisait le tour du monde pour faire connaître ses albums en organisant des concerts qui faisaient parler de lui, et de son groupe. Quand il était encore un fils prodige entouré de son immense famille très protectrice et présente dans sa vie depuis toujours. Quand il était un jeune homme beau, jeune, riche et désiré par une armée de fans de par le monde. Quand il chantait et jouait de plusieurs instruments sur scène et même en dehors. Quand il était un passionné, quand il pouvait se le permettre, quand il avait encore le temps d’aimer la vie … avant ces zombies tout simplement. Avant cette apocalypse ! Et tout cela lui avait été enlevé, à cause de la maladresse d’un stupide savant fou qui s’était sans doute pensé plus malin que les autres. Un savant fou qui avait foutu en l’air la vie de millions et de millions d’américains … Bravo et merci à lui !

Au final, le seul point positif de tout cela, c’était sa rencontre avec Jordane. Jordane … Jeune femme très surprenante de laquelle il s’était éprit plus que de raison .Bon sang il en était complètement et irrémédiablement amoureux. S’il se rappelait bien de tout ce que lui avait dit et redit sa mère au sujet de l’amour et tout cela, il était fin prêt pour aime. Tu parles … il ne savait pas, ne savait plus, était totalement perdu. Oui il était dingue d’elle, c’était certain, il ne pouvait décemment pas dire le contraire sans mentir ! Oui le fait d’être amoureux lui faisait un bien fou. C’était plaisant, même s’il doutait qu’elle l’aime en retour. Malgré tout, aimer était une sensation qu’il aimait vraiment. Surtout si c’était aimer une personne telle que Jordane. Non … Pas une personne telle qu’elle…plutôt, l’aimer elle ! Il l’aimait elle et ne pouvait pas le regretter. Le seul point négatif, elle n’y pouvait strictement rien, c’était le fait qu’ils se trouvaient toujours en danger et qu’ils risquaient de mourir à tout moment. Peut-être tous les deux, peut-être un seul d’entre eux. Mais Tybalt sans Jordane ou Jordane sans Tybalt, c’était quoi ? Impossible … C’était impossible ! Bonnie et Clyde ont-ils étaient séparés ? Non … Bien sûr que non ! Impossible de les voir l’un sans l’autre. Ils s’étaient retrouvés dans leur tombe en même temps, tués tous les deux au même moment, tant qu’à faire. Alors ce serait pareil pour Jordane et Tybalt. S’ils devaient mourir, alors ce serait ensemble ou rien du tout ! Mais il ne fallait pas partir aussi défaitiste ! Ce n’était même pas dans les habitudes du jeune homme de penser aussi noir. Selon lui, ils étaient bien partis pour continuer de vivre ainsi encore un long moment, tout simplement. Voir même toujours … D’ici plusieurs années peut-être qu’une solution serait trouvée ! Avec un peu de chance, ils seront sauvés avant qu’il ne soit trop tard et pourront quitter les Etats-Unis … et faire leur vie sur un autre continent. Oui … Jordane et Tybalt, vivant en Angleterre, entourés de leur ribambelle d’enfants, dans leur maison de style Victorienne. Bon sang que c’était tentant ! Tellement même, qu’il se serait bien improvisé chimiste pour faire avancer les recherches sur le remède visant à détruire le virus. Mais il était loin d’avoir ces capacités. Chanter et faire des shows … Et poser pour les photographes, c’était tout ce qu’il savait faire. Pas de quoi se penser supérieur, loin de là ! L’argent et la renommé n’avaient aucune valeur selon lui. Ce n’était pas le fait d’être connu qui lui plaisait tant dans son métier. C’était le fait de partager sa passion avec des gens qui parvenaient à aimer ses compositions, tout simplement. Leur faire découvrir son univers à travers ses chansons. Celles-ci étaient le pur reflet de son esprit, de son monde, tout simplement. Il se livrait totalement dans ses chansons, sans la moindre restriction. Alors forcément, soit ça plaisait soit pas du tout. Mais il avait eut la chance d’avoir une armée de fans qui avaient appréciés ses chansons. Assez en tout cas, pour acheter ses albums et venir à ses concerts. C’était plus que pas mal ! De quoi se réjouir en tout cas, c’était certain !

Jordane … Douce Jordane … qui venait d’agir, très légèrement, comme une inconsciente. En une année et demie qu’ils voyageaient ensemble et passer tout leur temps ensemble, c’était bien la première fois qu’elle lui faisait un coup pareil. Lui faire croire qu’elle allait lui montrer ses seins alors qu’il fantasmait dessus depuis beaucoup trop longtemps. L’inconsciente … Elle pouvait s’estimer heureuse qu’il ne lui ait pas directement sauté dessus. Et ce n’était pas l’envie qui lui avait manqué. Loin de là même ! Bon sang elle le rendait fou. Il rêvait de parcourir son corps de ses mains. Parcourir longuement chaque courbe parfaite de celui-ci. Certes elle était plus mince que lorsqu’ils s’étaient connus. Mais elle avait plus prit du muscle que maigrit. A force de courir, ses cuisses étaient fermes, idem pour ses mollets. Son ventre était parfaitement plat … Sa poitrine toujours aussi … Hm inutile de trop entrer dans les détails. Mais autant dire que Ty rêvait de la prendre en main, de la presser doucement, tendrement, de l’embrasser, la mordiller. Il n’y avait évidemment pas que son corps qui le rendait fou. Son visage … Elle avait l’air de croire qu’elle ne ressemblait plus à rien à cause de cette pandémie qui l’empêchait de prendre soin d’elle. Mais elle était à mille lieux de se douter qu’il la trouvait toujours aussi belle, terriblement belle. Sans maquillage elle ressemblait de plus en plus à une femme forte et combattante. Alors que lorsqu’il l’avait connu elle avait plus l’air d’être une jeune femme fragile. Tellement fragile, que c’était à se demander comment elle avait survécut durant une année et demie, seule. Mais au fil du temps, il avait réalisé qu’elle n’était pas du tout celle qu’il avait crut qu’elle était au premier abord. Elle semblait elle-même, ne pas se rendre compte combien elle était forte. Que ce soit physiquement ou psychologiquement. Elle semblait prête à tout affronter, sans même le réaliser d’elle-même. Pour en revenir au fait qu’elle lui avait fait croire qu’il allait pouvoir voir sa poitrine, nue, totalement nue … elle n’avait pas pensé au fait qu’un type qui n’avait pas couché depuis trois ans, pouvait facilement et rapidement partir au quart de tour. Sans parler du fait que le type en question était dingue d’elle depuis de trop nombreux mois. Il l’aimait et la désirait terriblement. Mais c’était peut-être bien cet amour qui l’empêchait de lui sauter dessus pour lui faire l’amour dans le seul but de soulager son désir des plus puissants et présents en lui. Oui il l’aimait alors il ne pouvait pas lui faire l’amour comme un sauvage parce qu’il était en manque. S’il devait lui faire l’amour un jour, ce serait uniquement après lui avoir avoué ses sentiments, pour qu’elle sache qu’il ne couchait pas avec elle simplement par manque de sexe mais parce qu’il l’aimait, qu’il était dingue d’elle.

Lorsqu’elle avait tenté de le convaincre que coucher ensemble n’aurait rien de mal, au contraire même, il s’était senti flancher dangereusement. Il avait été sur le point de craquer même. Mais c’était sans compter sur les forts sentiments sincères, qu’il avait pour elle et sa détermination à toutes épreuves. Finalement, il était parvenu à avoir le dernier mot. Même si ça n’avait pas été chose aisée. Elle avait tout de même sortie des arguments en béton qui en auraient fait craquer plus d’un. Lui-même n’aurait pas autant hésité s’il n’avait pas été amoureux d’elle. Mais il était dingue d’elle, accroc à elle … fou amoureux ! Alors il ne pouvait pas accepter de coucher avec elle en devant cacher ses sentiments. Il ne doutait pas que dans un tel moment, il cracherait sans doute le morceau en lui disant les trois petits mots interdits. Il ne doutait pas que leurs ébats seraient plus que parfait. Un paradis sur terre, trop de perfection et de bonheur. Trop de sensations et de plaisir encore inconnus jusqu’à présent. Il n’avait jamais couché avec elle et pourtant il pouvait imaginer dans les moindres détails, le déroulement que pourraient avoir leurs rapports. D’une douceur extrême, sans aucun doute, jusqu’à ce que l’un d’eux perde totalement la tête et craque au point qu’ils se fassent sauvages et avides du plaisir violents qui ne tarderait pas à arriver pour les submerger avec force tous les deux, au point de les laisser comme morts l’un près de l’autre, l’un dans l’autre. Bon sang, le simple fait d’y penser pouvait bien réveiller le corps de Tybalt. Raison pour laquelle il devait arrêter de penser à de tels moments de perfection. Encore plus alors que le fruit de toutes ses tentations, se trouvait à demi nu en face de lui et lui proposait clairement de coucher avec elle pour … se soulager. Ni plus ni moins. C’était clairement frustrant de devoir refuser une telle offre … Et pourtant il tiendrait bon. Tout simplement parce que ce n’était pas ce qu’il voulait. Il ne voulait pas coucher avec elle mais lui faire l’amour. La différence était grande, il n’en doutait pas un instant. Pourtant, il n’avait jamais eut l’occasion de le vérifier par lui-même puisque jamais il n’avait été amoureux. Sans doute était-ce plus … intense, plus beau, plus parfait, plus … tout ! « T’inquiète pas Elli. C’est déjà du passé pour moi. D’ailleurs de quoi tu parles ? » Malgré lui, Tybalt fronça légèrement les sourcils à ces mots. Certes il avait eut besoin de batailler un long moment pour parvenir à la convaincre qu’ils ne devaient pas coucher ensemble. Mais qu’elle fasse mine d’oublier leur conversation, était très frustrant pour lui. Enfin … Il ne s’inquiétait pas pour elle, elle trouverait facilement et rapidement un autre homme si vraiment elle avait besoin de coucher avec quelqu’un. L’idée lui fit grincer des dents et pourtant il ne dit mot. Un homme qui n’était pas amoureux d’elle et ne risquait donc pas de la retenir à ses côtés. Un homme qui coucherait avec elle parce qu’il était en manque et ne pouvait pas le moins du monde rester insensible au charme et au corps de Jordane. Bon sang, pouvait-il laisser faire cela ? C’était la première fois qu’il pensait à l’éventualité qu’elle couche avec un autre que lui … Et il se sentait des envies de meurtres rien qu’à cette idée. Tuer … Tuer … S’il n’avait pas tenu autant à cet appartement pour prendre le risque de le perdre, il serait sans aucun doute sorti pour tuer quelques putains de zombies, histoire de soulager ses envies meurtrières. Tybalt avec des envies de meurtre … Grande première !

Alors que la brune était en train de se sécher en dehors de la douche, Tybalt eut la surprise de voir … Sa poitrine. Sa merveilleuse poitrine qu’elle avait fait mine de lui montrer un instant plus tôt pour le taquiner alors qu’à aucun moment, elle n’avait sincèrement prévu de la lui faire voir. Et là … là elle venait de faire une erreur, la dévoilant à son regard, face à ce miroir, sans songer au fait qu’il était derrière lui. Bon sang sa poitrine était, comme tout le reste de sa personne, excitante. Stop … Trop tard ! Il avait envie d’elle, encore, sans arrêt, comme toujours… Heureusement qu’il venait de prendre une douche froide qui avait put le calmer sinon, elle aurait put voir qu’il la désirait comme un dingue. Sans se douter toutefois, qu’il la désirait tant, qu’il rêvait la nuit, qu’il lui faisait l’amour. Ce n’était évidemment pas le genre de chose qu’il lui avouerait comme cela, au détour d’une conversation, comme si de rien n’était. * « Et au fait Or, tu sais que j’ai envie de toi au point de rêver la nuit, que je te fais l’amour !? »* Non ce n’était vraiment pas le genre de chose à dire. Encore moins lorsque l’on tente de cacher ce genre de chose à la personne concernée pour qu’elle cesse de proposer de simples … coucheries pour pouvoir se soulager. Faisant mine de rien, Tybalt se retrouva donc devant elle, à demi nu, une serviette enroulée autour de la taille. Lorsqu’elle mentionna les publicités pour rasoir, il tenta de rire, ne parvenant finalement qu’à sourire et dire qu’on ne lui avait jamais proposé de tourner pour ce genre de pub, mentionnant le fait qu’il n’avait sans doute pas le physique de l’emploi. Il plaisantait bien sûr. Il avait conscience d’être … plutôt pas mal ! Sinon, jamais on ne lui aurait proposé de tourner pour des pubs de caleçons, boxer et parfums. Et il n’aurait sans doute pas fait autant de photo torse nu pour les besoins de son métier. Oui il était beau et bien foutu et ça jouait sans doute dans son succès. Même si c’était un léger regret qu’il avait. Le fait que son physique soit aussi important dans le milieu de la chanson … « Elli ? Ferme là ! Tu dis que des conneries là, je ne peux pas te laisser dire de telles choses ! Regardes toi ! Tes musclé à souhait ! Tu es une tablette de chocolat sur le torse… Tu es fin, mince, musclé, tout ce qu’une femme aime ! Et tu es… » Tybalt écarquilla les yeux en entendant la jeune femme parler avec autant de convictions à propos de son physique. Il releva lentement le regard pour la regarder comme s’il la voyait pour la première fois de sa vie. Jamais il ne se serait imaginé qu’elle lui dise un jour ce genre de trucs. Est-ce qu’on dit ces choses à un mec qu’on considère comme son meilleur ami ? « Putain de beau ! » Ne surtout pas oublier sa décision de ne pas lui faire l’amour ! Il n’eut pas le temps de lui répondre, de toute façon que dire ?, qu’elle avait déjà filé dans la cuisine pour préparer le repas qu’ils devraient prendre avant la tombée de la nuit pour ne pas allumer les lumières et ainsi attirer les zombies qui étaient loin d’être aveugles. Foutus zombies, encore une fois ! Mais ils pouvaient au moins s’estimer heureux d’avoir trouvé un tel appartement. Sacré coup de chance, sans aucun doute ! Il était tellement rare qu’ils parviennent à trouver du confort en dehors de la zone sécurisée.

S’habillant rapidement, comme toujours, Tybalt ne tarda pas à rejoindre son amie dans la cuisine, ne supportant toujours pas de rester loin d’elle trop longtemps. En fait, il ne supportait pas de la perdre de vue, même si elle n’était pas loin du tout. Lorsqu’il arriva dans la cuisine, elle lui demanda s’il préférait des pates en sauce ou des légumes. Rien qu’à l’idée, il aurait put en saliver. Enfin un vrai repas ! Cela faisait trop longtemps qu’ils devaient se restreindre sur la quantité de nourriture qu’ils avalaient, chaque jour. Et enfin … enfin ! Ils venaient de trouver un appartement à la hauteur de toutes leurs espérances. Un appartement en hauteur qui semblait ne pas avoir été visité par le moindre zombie depuis bien longtemps, avec baignoire et même, un tas de bouffe. Impossible de rêver mieux ! Si ce n’est … un câlin ! Ce que lui offrit Jordane sans attendre une seconde, en lui bondissant dessus lorsqu’il s’y attendait le moins. Il mit plusieurs secondes avant de réagir à son étreinte, finissant par la serrer contre lui en soupirant de bien être et aller s’asseoir sur une chaise pour être plus à son aise, la brune se retrouvant ainsi à califourchon sur lui. Position très … perturbante. Mais la douche froide avait sacrément bien fait son boulot ! Le gémissement que laissa échapper Jordane, eut toutefois le don de le perturber un peu plus. La serrant toujours contre lui, il ouvrit les yeux en inspirant longuement, tentant de se calmer. Sauf que ce fut cette fois le parfum de son amie qui le subjugua au plus haut point. Envoûté … totalement sous son charme … Il s’en fallut de peu pour qu’il ne déplace ses mains pour les poser sur son ventre plat et les remonter lentement sur sa poitrine pour l’empoigner doucement. Ou bien, qu’il les descende pour presser ses fesses avec envie. Après un très long moment, le plus beau et le plus apaisant depuis fort fort longtemps, Tybalt se mit à bouger légèrement. Ils avaient beau se croire au paradis, ils ne devaient pas oublier qu’ils étaient toujours dans leur enfer sur terre et qu’il leur restait peu de temps avant la tombée de la nuit. Désireux de rendre ce retour sur terre doux et tendre et non pas brutal, Ty se détacha lentement d’elle, sa joue caressant avec lenteur la sienne alors qu’il approchait son visage du sien. Le regard plongé dans le sien, leurs visages terriblement proches l’un de l’autre, le jeune homme pouvait sentir la respiration courte et rapide de la brune, sur son visage. Lorsqu’il parla, son souffle heurta celui de son amie, à hauteur de sa bouche, la sienne se trouvant à quelques petits centimètres seulement. Une très courte distance qui ne demandait qu’à être franchit. Effacer ce court espace pour trouver enfin ses lèvres des siennes, semblait si simple que Ty eut besoin de toute la force de sa volonté pour ne pas craquer et ne pas l’embrasser. Dieu que c’était tentant ! Terriblement et dangereusement tentant ! Et lorsqu’il vit le regard de la jeune femme se baisser sur ses lèvres, il eut la certitude qu’elle-même voulait l’embrasser. Mais ça ne signifiait pas qu’elle était amoureuse de lui. Non, pas du tout ! Alors il tint bon et déposa simplement un baiser sur sa joue avant de se relever, la laissant détacher ses jambes de sa taille pour se remettre debout.

« Oui, je vais faire le repas Elli, un très bon repas. » Tybalt lui adressa un faible sourire à ces mots, se figeant de manière imperceptible lorsqu’elle se redressa pour déposer ses lèvres sur son nez et rester ainsi plusieurs secondes. A son tour de s’imaginer qu’elle allait l’embrasser. Tant bien que mal, il conserva un masque indéchiffrable, faisant mine de rien pour ne pas lui montrer combien ces rapprochements physiques le tuaient. Il était parvenu avec beaucoup de difficulté, qu’ils ne devaient et ne pouvaient pas coucher ensemble. Il n’allait pas tout foutre en l’air maintenant. Non, surtout pas ! « Tu peux mettre la table mon chou ? » Seigneur … Il était tellement perdu dans ses pensées, toutes tournées vers la brune, qu’il n’avait même pas réalisé qu’elle avait déjà commencé à préparer le repas. Sans répondre, toujours aussi perturbé, Tybalt se mit à la tâche, mettant en place tout ce qui était nécessaire pour manger, sur la table. Une fois à table, le jeune homme ne fit pas de commentaire sur le fait que son amie lui servait la plus grosse part de viande. De un parce qu’il consommait sans doute bien plus de calories qu’elle. Et de deux, parce que protester sur un tel sujet, reviendrait à … rien du tout. De toute façon elle ne l’écouterait pas ! Il commençait vraiment à la connaître depuis le temps. Et tout ce qui concernait à la nourriture semblait clair entre eux. Tybalt était un homme et brûlait constamment beaucoup de calories. Donc forcément, il devait manger plus pour avoir de quoi brûler. Mais comme à chaque fois qu’il mangeait trop dans ce genre de situation, il allait faire plus de pompes et d’abdo pour éviter de s’alourdir à cause de la nourriture et ainsi, s’abrutir devant un zombie qui, contrairement à lui, serait le ventre vide et donc plus léger et plus apte à lui courir après. « Bon appétit. On peut prier. Un si bon repas, ça faisait vraiment trop longtemps ! » Tybalt lui adressa un immense sourire ravit avant de s’attaquer à son repas, prenant tout son temps pour savourer ce dont ils étaient privés bien trop souvent et pendant bien trop de temps. Dieu que c’était bon et que ça faisait du bien ! Il aurait presque jouit de plaisir … Enfin non, tout de même pas ! Mais c’était pas loin en tout cas, c’était certain. « Dieu tout puissant… Putain de merde ! Désolée mais c’est trop bon ! » Le chanteur releva la tête, adressant un regard ahurit à la jeune femme, déglutissant avec difficulté ce qu’il avait dans la bouche avant de rire légèrement. « Eh ben ! Si tu jures toujours autant à chaque fois que tu prends beaucoup de plaisir … ! » Réalisant que ses paroles pouvaient être prises d’une toute autre façon, Tybalt baissa aussitôt le regard sur son assiette, les joues virant rouge tomate. A croire que la situation n’avait pas été assez gênante un moment plus tôt dans la salle de bain. Alors que ça semblait s’être calmé de ce côté-là, il fallait qu’il remette ça en marche en disant des choses pareilles. Certes il ne parlait pas de plaisir sur la plan sexuel. Mais bel et bien de nourriture ou autres. Tout mais pas de sexe. Du moins, pas consciemment, ça non ! Bon sang il allait devoir tourner sept fois sa langue dans sa bouche à présent, pour éviter ce genre de gaffe. Quelque chose avait changé entre eux et il en avait pleinement conscience. Il ne pouvait plus rester insouciant qu’avant, en sa présence, alors qu’elle avait dû réaliser qu’il était … clairement en manque, même s’il ne lui sautait pas dessus pour se satisfaire. Il ne voulait pas qu’elle pense que cela risquait d’arriver. Elle devait encore pouvoir lui faire confiance et dormir sur ses deux oreilles sans se demander s’il n’allait pas la rejoindre dans son lit en pleine nuit pour lui faire l’amour, tout simplement. Ça avait parfaitement bien marché durant dix huit mois … Aucune raison pour que ça ne dure pas. Quoi qu’il doutait de pouvoir rester sans faire l’amour éternellement. Et à côté de ça, il refusait de coucher avec une autre que Jordane … Un jour il oserait lui avouer ses sentiments et aviserait par la suite. Oui … Un jour !

« Tybalt… tu sais. Y’a un truc que je ne t’ai jamais dis. » Voilà très exactement le genre de choses qu’il ne fallait surtout pas lui dire. Ca avait le don de le terrifier comme pas possible. Que lui avait-elle caché qui semblait aussi horrible pour qu’elle en parle de la sorte ? Stop … Il devait s’arrêter tout de suite de trop penser sinon il allait partir dans des idées très stupides et s’attendre, sans aucun doute, au pire. Alors que ce qu’elle avait à lui dire était peut-être complètement stupide. Enfin … Venant de Jordane c’était tout simplement impossible. Elle, dire des choses stupides ? Bien sûr que non ! Continuant de manger lentement, Tybalt attendit que son amie reprenne la parole pour savoir, enfin, ce qu’elle ne lui avait encore jamais dit. « Y’a un deux ans et demi, avant que je n’arrive sur New-York et que l’on se rencontre… Il m’est arrivé un truc… » Etrangement, ça lui plaisait encore moins ! Il n’aimait pas penser à cette époque où elle avait totalement seule, livrée à elle-même et face à ces bouffeurs de chaires humaines. Il savait qu’elle était assez forte pour y avoir survécut. Mais il n’aimait pas trop s’imaginer toutes les horreurs qu’elle avait put vivre. Elle qui avait si peur des zombies, elle avait du connaître de réelles terreurs. Avisant le léger tremblement qui sembla la secouer, Ty fronça légèrement les sourcils, songeant qu’elle allait aborder un sujet qui semblait encore la terrifier. « Je venais de partir de Miami, de chez moi, je n’avais plus rien à manger… Je suis resté exactement cinq semaines planqué dans mon appartement… Et une fois vide, je suis parti vers le nord. Et je me suis arrêté sur Savannah pour m’alimenter, mais surtout faire le plein de la voiture… » Son assiette vide, Tybalt reposa ses couverts pour croiser ses bras et les poser sur la table, regardant Jordane, totalement attentif à ce qu’elle avait à lui dire, restant silencieux pour ne pas la couper. « Et je n’avais jamais été… Confronté aux zombies… enfin à part ma mère… » Sa mère, son frère … sa famille, il était rare qu’elle en parle. Certes plus souvent que lui-même puisqu’il n’avait jamais, ô grand jamais, abordé le sujet de sa propre famille. Si elle venait à lui poser des questions, il y répondrait sans aucun doute. Mais il ne pourrait pas en parler de lui-même. Malgré tout, cela demeurait un sujet très sensible. « Bref, je suis allée dans ce centre commercial. Je n’avais rien avec moi, rien du tout… Je marchais lentement, très, très lentement, je me tournais a multiple reprise pour voir si je n’étais pas suivis. Sauf que… J’aurais dû regardais sous les étagères hautes de vêtements. Alors que je marchais… Un zombie m’a attrapé le pied me faisant tomber. Heureusement que j’avais des bottes. Il m’a mordu la semelle. Tirée en arrière j’ai hurlé. Je n’ai fait que hurler… Pleurant ne voulant pas mourir ainsi… Merde je n’avais que vingt et un an ! je venais d’avoir mon diplôme et d’avoir se job… Alors j’ai frappé a coup de pied. J’étais heureuse… Heureuse car il m’a lâché. Mais, je n’aurais pas dû crier… Vraiment pas… » Tybalt put rencontrer son regard lorsqu’elle releva la tête pour le regarder. Il ne savait pas encore où elle voulait en venir mais déjà, il ne supportait pas d’imaginer la situation. Il en frissonnait de dégoût et de mal être, de savoir qu’elle avait été si proche de la mort. Encore un peu … Et elle serait morte avant même de le connaître. Encore un peu et il n’aurait jamais rencontré … La femme de sa vie. Il ne pouvait pas supporter cette idée. Fronçant les sourcils, il se laissa aller au fond de sa chaise, le regard fixé sur le visage de Jordane, attendant encore la suite, tout en devinant que ça ne lui plairait vraiment pas.

« Ce que je veux te dire Elli, c’est que je sais me battre… Me défendre, et que… je veux apprendre. Je veux que tu m’apprennes. Parce que ce jour là, j’ai failli mourir… J’ai crié, je me suis trahit, t’imagine même pas le nombre de zombie qu’il y a eu dans ce centre commercial. Ils se sont battus pour m’avoir ! Ils se sont battus ! Je pensais m’être débarrassé d’un quand un autre ma plaqué sur le sol essayant de me mordre. J’ai du le tenir a la gorge ! Le repousser… Et d’autre tirait le zombie pour me mordre ! Franchement… je remercie ce con de zombie. En le tirant j’ai pu m’enfuir… Mais je veux me battre ! Je veux… que tu m’apprennes. Car s’il t’arrive un truc, je fais quoi moi sans toi hein ? » A ces mots, Tybalt comprit où elle voulait en venir. Elle voulait qu’il lui apprenne à se battre pour le cas où elle devrait continuer sans lui, s’il venait à se faire tuer. Il aimait le fait qu’elle soit une combattante à ce point. Il aimait savoir qu’elle voudrait survivre même si lui-même venait à se faire tuer. Et pourtant, il ressenti comme un pincement au cœur. Alors quoi … ? Elle allait apprendre à se battre et pourrait tuer les zombies d’elle-même, par la suite ? Génial … Elle n’aurait donc plus besoin de lui. Peut-être qu’elle restera à ses côtés parce qu’il sera « la seule personne qui lui restait ». Mais elle ne dépendra plus autant de lui. Elle n’aura plus besoin qu’il la surprotège comme il aimait tant le faire. Il n’aura plus besoin de la plaquer contre lui, main sur sa bouche pour l’empêcher de crier. Il n’aura plus besoin de la prendre dans ses bras pour la rassurer quand elle tremblera de peur parce qu’elle n’aura plus aussi peur. N’aura même plus à veiller derrière la porte quand elle prendra sa douche, par exemple. Peut-être même qu’elle désirera sortir toute seule de temps à autre, ne serait-ce que pour aller chercher de quoi manger quand lui-même lézardera dans l’appartement qu’ils venaient de trouver. Tout ça … avait donc une fin. Non ! Non ! Non ! Il avait envie de hurler, de dire que non, il ne lui apprendrait jamais à se battre parce qu’il voulait qu’elle reste à lui, qu’elle demeure la Jordane faussement faible qu’il devait protéger au péril de sa vie. Il voulait continuer indéfiniment à se prendre la tête à veiller sur elle, de façon excessive. Passer des nuits à se réveiller toutes les heures, veiller sur leurs arrières à tous les deux, ne pas la quitter du regard, devoir courir comme un dératé pour tuer le putain de zombie qui avait osé s’approcher d’un peu trop près d’elle. Mais c’était égoïste … Et terriblement con de vouloir conserver cet état de dépendance là ! Il fallait qu’il pense à sa sécurité. Hors, elle le serait davantage si elle savait se défendre face aux zombies. Elle avait parfaitement raison. S’il venait à mourir, il faudrait bien qu’elle sache se défendre pour survivre face à tous ces monstres. Tybalt se figea quelque peu lorsqu’il sentit la jambe de la jeune femme contre son mollet. Etrange comme ce simple contact pouvait réveiller le désir qui vibrait en lui. Sans pour autant que son corps se réveille. Heureusement d’ailleurs. Sinon, il passerait sa vie à devoir se soulager ou bien dissimuler une bosse trop douteuse et qui ne laissait pas le moindre doute concernant le désir qu’il ressentait constamment pour elle. « Je t’aime Elli. Faut vraiment que j’arrête d’être la petite froussarde… Promet moi de m’apprendre, s’il te plait. » Ty resta encore un moment totalement immobile et le regard posé sur la jeune femme, assise en face de lui. A croire qu’il voyait à travers elle. Il mit un moment avant de réaliser qu’elle lui tendant une main, en attente d’une promesse de sa part. Souriant faiblement, tentant de dissimuler ses sombres pensées, il leva une main pour poser sa paume contre la sienne, enlaçant ensuite ses doigts au sien, son regard se tourna vers leurs mains liées, son poignet ornementé de ses bracelets en tout genres. « Je ferais … Tout ce que tu voudras Or ! » Finit-il par souffler d’une voix douce et caressante, tournant lentement le regard pour croiser le sien, un sourire toujours accroché au coin des lèvres. Se redressant légèrement, il se pencha au-dessus de la table pour déposer un bref baiser sur son front.

Tybalt conserva un long moment la main de Jordane dans la sienne, la caressant longuement et tendrement de son pouce, comme il aimait à le faire si souvent. Il avait toujours tendance à se montrer très doux avec elle. Sans aucun doute les effets positifs de l’amour. Amour, amour, amour … Sentiment qui ne faisait que grandir chaque jour un peu plus. Reculant lentement sa chaise, il détacha doucement sa main de la sienne en lui adressant un grand sourire, éloigner sa jambe de la sienne en faisant mine de rien. « Bon ! Après manger … Le sport ! Inutile de te charger de la corvée de vaisselle hein ! » Lâcha-t-il en riant légèrement avant de se lever et débarasser brièvement, juste par habitude. C'était inutile de faire quoi que ce soit dans ces appartements qu'ils quittaient aussi rapidement qu'ils les avaient trouvés. Et puis ce n'était pas comme si les zombies étaient eux mêmes des accrocs du ménage. Ils mettaient le bazar partout où ils passaient. Pourquoi les non contaminés devraient-ils se priver ? Sans attendre, Ty récupéra les sacs et sa veste dans l'intention de se rendre dans la chambre pour l'étape suivante de leur nuit dans cet appartement. Il se tourna vers Jordane en lui adressant un regard interrogatif, attendant qu'elle le rejoigne. Il ne doutait pas qu'elle le ferait et viendrait avec lui. Comme toujours ! L'appartement avait beau être de taille correct, il n'en demeurait pas moins que passer même un court instant sans être dans la même pièce qu'elle, semblait insupportable pour Tybalt.
Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeMer 29 Déc - 6:53

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 111 : Ne pas trop rêver ...

La vie aujourd’hui ne tenait plus qu’à un tout petit fil. Vraiment tout petit et quand on essayait de le faire grossir, au contraire il rétrécissait… tout simplement car au jour d’aujourd’hui plus aucune perspective d’avenir était faisable. Nous ne pouvions pas prévoir de quoi était fait le lendemain, hormis, d’une journée spécial zombie comme toute les autres journées depuis bientôt trois ans maintenant… On n’y pouvait pas grand-chose, seuls certaines personnes devaient s’en mordre les doigts, je l’espère du moins, car nous ne pouvions pas dire que ce genre de chose soit tout de même plaisante et agréable à vivre… Non elles étaient plutôt du genre à être désagréable, voir horripilante. Qui sur cette putain de terre aimait les zombies ? Le premier qui osait me dire qu’il les aimait, j’étais près à le tuer de mes propres mains. C’était tout bonnement impossible d’aimer ce genre de créature, inconcevable même… Je ne pouvais pas comprendre le choix des scientifiques, qui avait décidés de créer ce genre de chose, gluant, puant, totalement inhumain, car c’est ce qu’ils étaient. Ils avaient fait de notre vie un réel enfer, un enfer pour tous, j’avais tout perdu, ma vie ne tenait plus qu’à un fil, un tout petit fil, se nommant à présent Tybalt. Lui cet homme que j’aimais depuis un long moment, auquel je m’étais habitué, celui qui embellissait mes journées, ma vie tout simplement. Je ne pouvais plus concevoir ma vie sans lui… Il était ma perspective d’avenir. Il était celui qui m’accroché à la vie, d’une quelconque façon. A la notre. Il était là, il me protégeait, il faisait en sorte de faire de ma vie un petit paradis, mais ma vie ne serait jamais un paradis, c’était tout bonnement impossible…

comment le faire alors que nous vivons dans un chaos pas permis ? Je n’en savais rien, mais ma vie, pour l’instant me convenait parfaitement. Tybalt était là, présent, il me souriait, il me tenait la main, il savait me rassurer… il me prenait dans ses bras me serrant fortement, pour me consoler, pour ne pas que je panique, il savait y faire avec moi… Il savait comment je réagissais et il savait par-dessus tout que toute seule, je serais totalement perdue, je ne m’en sortirais pas, non jamais… D’où le fait que j’ai de plus en plus envie d’apprendre à ma battre… Et s’il lui arrivait quelque chose ? Que deviendrais-je sans lui ? Je n’osais même pas le penser, ou l’imaginer… Non, je ne voulais pas d’une vie sans lui… Je savais que se serait un réel enfer au quotidien que je préférais mourir que d’être seule, faire ma vie sans lui… Je me rappelais encore la première fois ou je l’ai vu, son humour si décalé, sa façon de croire qu’il pourrait me tuer a ma place… De croire que j’avais été mordu… alors que non, j’étais tout simplement une peureuse qui voulait fuir cette vie infaisable… qui voulait simplement rejoindre un monde meilleur. Mais aujourd’hui, j’avais en quelque sorte mon monde meilleur. C’était lui, il était mon centre de gravité. Sans lui, je ne suis plus. Je voulais tellement lui faire comprendre qu’il ne me laissait plus indifférente, que mes sentiments avaient plus qu’évoluer en sa faveur… Que je voulais tellement plus, mais à quoi bon ? Il ne ressentait pas ce que je pouvais ressentir, c’était totalement impossible… Certes, il avait cruellement envie de moi, mais ça ne voulait rien dire, absolument rien. Un homme restait un homme.

Je suppose. J’étais méchante de penser cela e mon Elli, l’homme de ma vie, l’homme qui en d’autre circonstance, ne m’aurait même pas regardé… C’est dur de se dire que sans les zombies, je n’aurais surement jamais connu l’amour comme je le connais là à cet instant. Comment vouloir remercier ça et à la fois ne pas vivre ce cauchemar ? J’étais moi-même un monstre de penser cela… soufflant longuement, je repensais toujours et encore a nos débuts, tous ses moments que nous avions passés ensemble, nos rires, comme nos peurs… Il était mon tout… Oui Tybalt était un homme parfait, bon, j’aimais ces délires et je ne voulais en aucun cas qu’il change… Même si maintenant j’avais agit de façon démesurée. J’avais été bête et irréfléchi. N’importe qu’elle autre femme aurait compris qu’un homme n’ayant pas fait l’amour depuis plus de trois ans, avait des envies et surtout des besoins. Un homme reste un homme. Même si je savais très bien que Tybalt n’était pas comme tous les autres hommes, non il était à part, il était un gars bien, un homme respectable et respecté. Il avait toute mon attention et mon respect, de toute façon je n’étais pas le genre de fille à vouloir le rabaisser ou quoi que se soit, et cela ne servirait strictement à rien… Inspirant longuement, je regardais tendrement cet homme, celui que j’aimais, celui qui avait sans même le savoir voler mon cœur. Il avait fait de moi une autre femme. Du moins en quelque sorte. C’était plaisant de vivre avec quelqu’un a qui on tient. On ne se sent pas seul, on sait que quoi qu’il arrive cette personne est là pour vous épauler… Mais toute bonne chose avait une fin, surtout avec moi, c’était bien connu, et je redoutais le pire, je ne voulais en aucun cas perdre l’homme que j’aimais, le premier qui avait cette chance fantastique.

D’avoir mon amour. Il fallait que je cesse mes pensées, pathétique, comme si le fait que moi, je l’aime était une chance. Moi Jordane, une fille des plus banales, une fille qu’il n’aurait même pas regardé en temps normale, une fille qui n’aurait rien été, absolument rien. J’osais espérer au fond de moi que je me trompais, qu’il m’aurait remarqué, qu’il aurait relevé la tête en me croisant pour me regarder, me sourire, pourquoi pas un regard qui en disait long… Mais, étant une célébrité connue… Il ne fallait pas s’attendre à beaucoup. Déglutissant longuement je passais ma main dans mes cheveux les tirant en arrière. Il était clair que j’avais gaffé mais, il parait qu’après une bonne nuit de sommeil on peut oublier certaines choses. Peut être que Tybalt oublierait ? Non, j’étais folle de penser cela, comme s’il pouvait oublier le fait que j’avais fait semblant de lui montrer ma poitrine. Un homme n’oublie pas ce genre de chose, moi-même je n’oublierais pas s’il avait fait semblant de me montrer son sexe. Je n’avais jamais vu de sexe masculin, hormis celui de mon frère. Mais c’était différent. Ressentirais-je le besoin de toucher ? D’y goutter s’il venait à se mettre totalement nu devant moi ? La réponse était évidente… Oui, bien sur que oui. Le toucher, l’érafler, l’empoigner doucement, en fermant mes doigts tout autour… Peut être même y goutter comme faisait certaines filles. Le mettre dans sa bouche, la langue le caressant tendrement, le léchant l’embrassant le mettre en entier…

Pourrais-je faire ce genre de chose ? Je n’en savais rien… Non absolument rien et bon sang je voulais le découvrir avec lui. Je me voyais bine lui dire… Hey Tybalt, tu sais que j’ai une forte envie de savoir ce que cela faisait de… faire une fellation a un mec ? Non, pitié… je ne pouvais pas lui dire ça… Il me prendrait surement pour une folle, ou alors, il me sauterait dessus, comme il me l’avait si bien dit tout à l’heure. Oui, me sauter dessus, me plaquer contre un mur ou tout simplement un matelas, ses lèvres contre les miennes, ma langue dans sa bouche, se pressent vers la sienne pour danser lentement, sensuellement. Mes mains dans ses cheveux que j’aimais toucher par-dessus tout… son souffle sur ma peau, son corps collait contre le mien, j’en frissonnais, je le désirais ardemment, je voulais a tout prix, oui à tout prix goutter à tout cela, j’étais prête… Je le voulais, je voulais savoir ce que c’était réellement le sexe… Ne pas souffrir comme ma première fois, je l’espérais de tout cœur. Avec Tybalt cela ne pouvait qu’être le pied total. Un léger sourire aux coins de mes lèvres, je le regardais droit dans les yeux. Mangeant tranquillement, le repas que je venais de faire, un repas plus que copieux, un repas que nous n’avions pas eu depuis trop d’année même… Une viande, des légumes… Un surplus de pates… Bon sang, nous étions au paradis… vraiment… Gémissant de plaisir sous cette afflux de bonne chose dans ma bouche je mangeais rapidement, dégustant tout de même les saveurs si nouvelles mais si connue pourtant…

« Eh ben ! Si tu jures toujours autant à chaque fois que tu prends beaucoup de plaisir … ! » Surprise et choqué, ne m’y attendant vraiment pas, je lâchais ma fourchette le regardant ahurit et très surprise, mon regard dans le sien, je le vis rougir, je fis de même et rigola doucement. Nous avions tous les deux compris le petit sous entendu qu’il y avait eu la dedans. S’il s’avait qu’en fait, j’étais pratiquement vierge… Il serait surement choqué... J’en étais persuadé… La seule fois ou j’avais fait l’amour, ça n’avait pas duré très longtemps, j’avais souffert et j’avais même saigné… autant dire une catastrophe. Je me rappelais encore le moment ou je m’étais mise dans l’eau, salé, une horreur, pour essayer de m’enlever tout ce sang qui me coulait dessus. Il était clair que je n’avais eu aucune infection… Mais bon dieu que j’avais souffert ce jour là… Passant ma langue sur mes lèvres, je relevais le regard vers le sien, son regard d’un bleu acier. Mon ventre se noua, je ramenais ma fourchette sur le côté de mon assiette en souriant doucement. « Hum, hum… Je ne te propose pas de voir… tu ne m’en veux pas hum ? » Dis-je doucement en lui faisant un clin d’œil. Me mordant doucement la lèvre je baissais alors à mon tour le visage, voyant qu’il était tout de même tout aussi mal à l’aise que moi. Déglutissant longuement, je passais mes mains dans ms cheveux commençant alors a changer de sujet avec mon histoire… L’histoire ou j’avais failli me faire tuer par des zombies assoiffé de chair humaine dans ce petit centre commercial de Savannah…

Plus je parlais et plus il avait l’air de se décomposer. Je n’aurais pas su qu’il n’était pas mordu que je me poserais la question. Il n’avait vraiment pas l’air bien… Me pinçant doucement les lèvres je le regardais attentivement, me disant que je n’aurais peut être rien dû lui dire, ou alors il réfléchissait sur ma demande, sur le faite que je voulais apprendre à me battre. Ma main tendu sur la table j’attendais qu’il la prenne dans l’espoir de sentir sa peau contre la mienne, ma jambe déjà collait contre la sienne, je fronçais légèrement les yeux en passant ma langue sur mes lèvres. « Je ferais … Tout ce que tu voudras Or ! » Dit-elle d’une voix douce poser et calme. Je le regardais attentivement, je commençais à le connaitre par cœur, il ne pouvait pas me mentir ou bien même faire semblant. Je le voyais très bien, je savais tout de lui depuis le temps que nous vivions ensemble. Sa main se posant sur la mienne, je le laissais s’approcher de moi pour qu’il puisse déposer ses lèvres sur mon front. Fermant brièvement les yeux, je profitais pleinement de son contact sur ma peau. Frissonnant longuement, j’ouvrais alors, à nouveau les yeux pour le regarder… Amoureusement. Sans cacher mes sentiments, mes yeux pétillant d’amour, je lui fis un léger sourire en coin en s’entant son pouce caresser ma main. Passant ma langue sur mes lèvres je fis de même resserrant doucement ma main sur la sienne, me sentant alors, horriblement bien. Oui, je me sentais ailleurs, euphorique, comme si plus aucun souci n’existait. Il réussissait à me faire un effet monstre, il apaisait mes souffrances, me rendait heureuse, il pouvait me faire sourire même si je pleurais, il pouvait apaiser mon cœur, me rendre l’envie de vivre,

Tybalt était l’amour de ma vie, ma raison de vivre… Et je ne saurais jamais comment le remercier de faire de moi ce que je suis aujourd’hui… En le regardant, là de suite, j’avais qu’une envie… L’embrasser, comment ne pas avoir envie ? Sérieusement, c’était tout bonnement impossible de ne pas avoir envie… Me mordant la langue, je le regardais, sans broncher, sans faire quoi que se soit, je ne devais pas faire une bêtise, je ne devais pas commettre l’irréparable… Bien au contraire, je devais rester la sans rien faire, rester Jordane, rester la même sans savoir qu’il désirait me faire l’amour… Surement de façon sauvage et violente… Non, ne pas penser à sa vraiment pas… Pas… A sa… Pas a la façon dont je rêve qu’il me prenne. Mais… Mais… Pourquoi je pensais à sa moi, la quasi vierge… Se levant il lâcha ma main. Dieu merci… Sa m’aidait à ne plus vouloir lui sauter dessus. Frissonnant longuement, j’entendais vaguement le bruit de l’assiette sur l’évier. « Bon ! Après manger … Le sport ! Inutile de te charger de la corvée de vaisselle hein ! » Je rigolais en même temps que lui à sa phrase. Le regardant faire je fis rapidement de même, me levant lentement prenant mon assiette pour la poser alors sur l’évier. Attrapant les boissons, je remis rapidement au frigo qui marchait toujours pour que cela soit un peu frais étant meilleur que chaud. « Hum, ta cru que j’étais la femme de ménage ou quoi ? Tssss vilain » dis-je doucement en rigolant de plus belle sachant très bien qu’il ne me prenait pas du tout pour cela.

Me tournant vers lui, j’interceptais son regard si… Magique, si intense. Me figeant légèrement, je lui fis mon plus beau sourire. Sautillant alors vers lui je posais ma main sur son avant bras, la faisant glisser le long de celui-ci, caressant tendrement l’intérieur de son poignet avant d’attraper sa main, entrelaçant nos doigts, je serrais alors, fortement sa main, mon corps se collant au sien. Le tirant doucement, je le tournais vers moi de façon a le stopper dans son élan. Ma main libre se posant alors sur sa joue, je la caressais tendrement du bout de mes doigts. Mes yeux dans les siens, je souriais faiblement avant de me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser le côté de son nez, juste au dessus de ses lèvres mais assez loin, pour qu’il n’y ait pas d’ambigüité. « Du sport ? Humm » dis-je doucement en m’éloignant quelque peu, allant alors dans la chambre avec lui. Le lâchant doucement, je tirais alors les stores et les rideaux histoire d’être tranquille. Sans plus attendre, je fermais la porte de la chambre et alluma la lumière. Souriant longuement vers Tybalt je me laissais tomber sur le lit en soupirant de bien être. « Tu es sûr de ne pas vouloir dormir sur le lit ? C’est un deux places… Je ne bouge pas la nuit… Je prends le côté droit tu prends le gauche et on en parle plus, d’accord Elli ? » Dis-je alors en me posant sur mes coudes, relevant le buste les jambes croisaient en avant, la robe arrivant au niveau de mon intimité la cachant à peine. Souriant faiblement, je lui fis mon regard de chien battu en me redressant pour m’assoir. Regardant la chambre, j’inspirais longuement en me laissant retomber pour fermer les yeux. Les bras de part et d’autre sur le lit, j’inspirais fortement tout en cambrant mon dos, me sentant plus que bien sur un lit. Un vrai.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeJeu 30 Déc - 8:19

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°216 : Cacher ce qui doit être caché.






Depuis trois longues années, le seul objectif de chaque survivant sur le continent, était de survivre, coûte que coûte, peu importe le nombre de zombies qu’il fallait tuer pour cela. Et depuis un an et demi, l’objectif premier de Tybalt, était de protéger Jordane, coûte que coûte, peu importe le nombre de zombies qu’il devait tuer pour cela … Mais aussi, et surtout, au péril de sa propre vie même. Il était prêt à mourir pour la sauver si c’était la seule chose qu’il pouvait faire. Mourir pour son unique raison de vivre, pour la femme de sa vie, la seule qu’on ait put aimer … N’était-ce pas merveilleux ? Oui, la plus belle preuve d’amour qui soit sans aucun doute. Mais pas sûr qu’elle apprécie le geste et le prenne ainsi. Il y avait même de fortes chances pour que, même mort, elle le maudisse d’avoir agit ainsi. Tout simplement parce qu’il était la seule personne, chose, qui lui restait sur cette terre et que, par conséquent, elle s’accrochait à lui. Tout comme lui-même s’accrochait à elle d’ailleurs. C’était ainsi … Ils fonctionnaient par deux tout simplement. Et ils étaient tellement complices et accrochés l’un à l’autre, qu’on les prenait souvent pour un couple. Est-ce que Ty essayait de détromper ceux qui pensaient ainsi ? Pas le moins du monde. Ce n’était pas pour lui déplaire que de se faire passer pour le petit ami, compagnon, fiancé, ou autres, de la jeune femme. Non seulement c’était un pur fantasme que de s’imaginer en couple avec elle. Tout simplement parce que c’était son rêve, son unique souhait, actuel. Mais en plus de cela, ça évitait sans doute que d’autres hommes tentent leur chance. Tybalt préférait ne pas imaginer le jour où elle arriverait vers lui, tout sourire, en lui annonçant qu’elle a une personne à lui présenter … Et que là elle lui sorte son petit ami, peut-être son unique amour. Autant dire qu’il blêmirait fortement, ferait mine d’être ravit, et cacherait sa jalousie derrière de forts besoins de protection envers sa meilleure amie / « petite sœur ». Veiller à ce que ce sale type qui avait la chance de pouvoir la toucher, la caresser, lui faire l’amour … Ne lui fasse pas le moindre mal. Avec un peu de chance, il ferait son bonheur et Tybalt ne pourrait que s’en réjouir. Tout ce qui comptait pour lui, c’était cela, qu’elle soit heureuse … Elle le méritait tellement. Sinon, il aurait la force de la détruire plus surement que jamais … Elle pouvait tomber très amoureuse et être gravement déçue par la suite. Dans le contexte actuel, ce n’était pas franchement une bonne chose. Mais quoi qu’il arrive, Ty serait là … En tant que meilleur ami … Tout simplement.

A part cela … Il devait cesser de se faire autant de mal à propos de Jordane. Ok elle méritait bien cela tant elle était … Parfaite, unique et tout le tralala. Mais s’il pouvait éviter de souffrir sans réelle raison, ce ne serait pas mal du tout. Après tout, pour le moment, elle n’était pas en couple. Du moins pas qu’il sache. Donc, il lui était parfaitement inutile de s’inquiéter. Aucun homme ne tenterait sa chance tant qu’ils passeraient pour un couple aux yeux de tous, à la zone. Bien sûr il n’en dirait rien à la jeune femme. Des fois qu’elle décide de s’éloigner un peu de lui pour avoir une chance de trouver l’homme de sa vie. Pourtant, il doutait qu’elle pense à cela dans de telles circonstances. Pourvu qu’elle soit capable de se contenter de l’amitié de Ty … C’était là son seul souhait. Enfin non … Si elle avait été amoureuse de lui, il aurait été le plus heureux des hommes. Mais il ne fallait pas non plus trop en demander et être trop gourmand. Elle était dans sa vie, c’était déjà horriblement bon. Presque trop bon pour une seule personne. Son Or … Le simple fait de penser à elle le faisait sourire et l’attendrissait terriblement. Jolie petite brune au regard franc, direct, doux, attendrissant, envoûtant. Comment ne pas l’aimer ? Il se le demandait tous les jours. Impossible de ne pas tomber amoureux d’une femme aussi parfaite qu’elle. Et encore moins possible lorsque l’on côtoyait cette merveille et que l’on vivait avec elle, sans jamais s’en séparer, depuis dix huit mois. Un an et demi de pur bonheur malgré tout ce qui pouvait se passer autour d’eux, malgré le fait qu’ils risquaient de perdre la vie à tout instant. Tybalt oubliait presque cela tant il était bien, terriblement bien, avec Jordane. Son Or, sa raison de vivre, sa vie, son tout … Cette femme qu’il avait l’impression de connaître par cœur et depuis toujours alors qu’en réalité il ignorait sans doute beaucoup de choses à son sujet. Il ignorait sans doute une grande partie de son passé, pour la simple et bonne raisons qu’ils évitaient de trop parler des sujets sensibles. En sachant que leurs familles étaient des sujets sensibles puisqu’ils avaient tous les deux tout perdu. Donc forcément, en parler était encore assez difficile. Le temps n’effaçait pas la douleur de pertes aussi énormes, malgré tout ce que disaient certaines personnes. Impossible d’oublier tant de personnes qui avaient tant comptées dans leur vie et qui avaient, pendant un temps, tout représenté, tout simplement. Tant de pertes, c’était insoutenable tout simplement. Alors Ty préférait ne même pas imaginer s’il venait à perdre Or … Terrible et énorme perte … La perte de trop … Il risquerait bien de mal tourner … Terriblement mal … Il deviendrait un véritable monstre n’ayant pour objectif que de tuer et encore tuer des zombies. Il serait encore pire que ces monstres gluants, pullulant et dégoutants. Oh oui bien pire … Pas la moindre pitié !

Lui cacher ses sentiments, était très difficile déjà en temps normal, au vu du temps qui s’était écoulé depuis leur rencontre. Mais à présent qu’ils venaient de connaître un rapprochement des plus grands et terribles, alors qu’ils avaient sans nul doute étaient à deux doigts de craquer et de coucher ensemble, ou plus simplement de s’embrasser, c’était encore pire qu’avant. A présent, elle se doutait qu’il la désirait. Quoi qu’elle devait encore s’imaginer qu’il était juste en manque de sexe et que c’était pour cette raison qu’il avait perdu la tête alors qu’il avait été à deux doigts de voir sa terriblement excitante, poitrine. Oui elle devait croire qu’après trois ans d’abstinence, il pourrait craquer pour un oui ou pour un non et sauter sur n’importe quelle femme … Tant que c’était une femme et qu’elle venait de le provoquer un tant soit peu. Elle était loin de se douter qu’il n’y avait qu’elle, et aucune autre, à avoir ce pouvoir. Une femme terriblement belle et sexy pouvait bien lui faire un strip tease, qu’il resterait de bois, ne pensant qu’à elle, Or. Bon sang c’était terriblement pathétique … Et pourtant tellement vrai. Il était un homme faible … Et terriblement amoureux … Dingue d’une femme, totalement accroc à elle. Il n’avait même pas tenté d’oublier ses sentiments en couchant avec une autre. Non seulement parce qu’il ne parvenait pas à désirer physiquement une autre femme. Mais aussi, et surtout, parce qu’il avait préféré laisser ses sentiments grandir en lui, sans chercher à les ralentir et les stopper. Tout simplement parce qu’aimer une femme, en dehors de sa famille bien sûr, était totalement nouveau pour lui et que malgré tout, il aimait terriblement cela. Oui, il aimait le fait d’aimer Or. Parce que c’était elle tout simplement. Parce qu’il en était certain, elle était la femme de sa vie, celle qui avait été conçue pour lui. Son âme sœur … Bon sang que c’était cruel de l’avoir trouvé en de telles circonstances. Un sourire, une bouchée de nourriture, une parole en l’air, histoire de faire mine de rien pour ne pas montrer les pensées qui l’agitait … Revenir brutalement sur terre en réalisant ce qu’il venait de dire. Quelle idée stupide que de parler de plaisir … Le sous-entendu était clair et net. Pourquoi avoir lâché un tel truc, comme ça, sans même prendre le temps de réfléchir ? Bon sang il était idiot … Rougissant violemment, Tybalt baissa le regard sur son assiette, comme s’il était fasciné par elle. Le bruit d’une fourchette tombant, lui fit lever brièvement le regard. Merde elle avait entendu le sous entendu … Et semblait choquée. Il avait réussit à la choquer … Elle qui lui avait clairement proposé de faire l’amour pour pouvoir se soulager, l’un comme l’autre … Comment était-ce possible de la choquer avec un simple sous entendu alors qu’il était, en plus, involontaire !?

« Hum, hum… Je ne te propose pas de voir… tu ne m’en veux pas hum ? » Tybalt ouvrit la bouche dans l’intention de mentionner le fait qu’elle lui avait quand même ouvertement proposé de faire l’amour. Mais finalement, songeant que ce ne serait sans doute pas franchement galant, il referma la bouche sans rien dire, souriant faiblement à l’adresse de la jeune femme, fortement perturbé malgré tout. Changeant radicalement de sujet, la brune commença alors à raconter l’une de ses brèves, mais terrible, entrevue, avec une armée de zombies. Tout au long de son discours, Tybalt se sentit blêmir de plus en plus, perdant toute couleur, son souffle se coupant et son cœur s’emballant, jusqu’au moment où elle termina en lui demandant de lui apprendre à se battre. Après un long moment de réflexion silencieuse, le jeune homme s’empara de sa main, liant ses doigts aux siens et caressant le dos de sa main de son pouce, en soufflant qu’il ferait tout ce qu’elle voudrait. Le fait qu’il ferait tout et n’importe quoi pour elle, était loin d’être une nouveauté. Loin de là même. Après un long regard échangé en silence, il détacha doucement sa main de la sienne et se leva pour débarrasser son assiette et la porter à l’évier, avant de mentionner le fait qu’après manger c’était l’heure du sport et que Jordane n’avait pas besoin de se charger de la corvée de vaisselle, souriant grandement et riant légèrement en la voyant rire à sa phrase. « Hum, ta cru que j’étais la femme de ménage ou quoi ? Tssss vilain » Tybalt fit mine d’être surprit pour taquiner la jeune femme, lui lançant un regard choqué. « Ben pourquoi … C’est pas le cas ? » Demanda-t-il alors en lui tirant ensuite la langue pour lui montrer qu’il plaisantait. Alors que Ty attendait son amie dans l’entrée de la pièce pour qu’elle le rejoigne et qu’ils se rendent ensemble dans la chambre, il la vit lui lancer un regard des plus … Envoûtant. Et lorsqu’il la vit s’approcher de lui, il n’eut même pas le reflexe de reculer, son regard toujours plongé dans le sien. Lorsqu’il sentit sa main douce se poser sur son avant bras, il eut un faible sourire, qui disparut dès lors qu’il sentit ses doigts se faufiler sur la face interne de son poignet, le caressant doucement. Un violent frisson, qu’il tenta de retenir, parcourut son échine et une brusque bouffée de désir le gagna, lui coupant le souffle avec brutalité. Fort heureusement pour lui … et pour elle, elle descendit rapidement sa main pour s’emparer de la sienne en mêlant ses doigts aux siens. Il déglutit avec peine lorsqu’elle colla son corps aux courbes généreuses, contre le sien, le forçant presque à se tourner vers elle pour poser doucement sa main sur sa joue. Le regard plongé dans le sien, Tybalt eut la violente envie de l’embrasser en la voyant une nouvelle fois, beaucoup trop près de lui. Et ce fut pire en voyant son visage approcher du sien et ses lèvres se poser près de son nez. Fermant brièvement les yeux pour retrouver son calme, il regarda ensuite à nouveau la jeune femme, lui souriant faiblement.

« Du sport ? Humm » Tybalt ne répondit rien, se contentant de sourire faiblement et de la suivre jusque dans la chambre où il la regarda baisser les stores et fermer les rideaux pour ensuite allumer la lumière. « Tu es sûr de ne pas vouloir dormir sur le lit ? C’est un deux places… Je ne bouge pas la nuit… Je prends le côté droit tu prends le gauche et on en parle plus, d’accord Elli ? » Tybalt lâcha un long soupir en constatant qu’elle ne désespérait toujours pas de le faire changer d’avis concernant le fait de dormir dans le lit avec ou sans elle. Il se tourna lentement vers elle pour lui répondre mais se figea totalement et se retrouva dans l’incapacité totale de parler lorsqu’il la vit, là, étendue sur le lit, ses longues jambes fines et parfaitement musclées et galbées, dévoilées à son regard. A croire qu’elle s’offrait à lui. Non elle ne s’offrait pas à lui … Elle devait le faire inconsciemment … Serrant les dents, il s’approcha du lit en ôtant son débardeur pour lui balancer en plein visage avant de se pencher pour tirer sur l’ourlet de sa robe pour recouvrir davantage le haut de ses cuisses. « Voilà pourquoi je ne veux pas partager le même lit que toi ! » Marmonna-t-il d’une voix étrangement rauque avant de se détourner en soupirant pour s’éloigner du lit et s’accroupir sur le sol sans attendre. Rapidement, il posa ses deux mains à plats sur le sol, ses jambes totalement tendues et il démarra une série de pompes, rapides, espérant que ça lui éviterait de trop penser à son désir qui semblait sur le point de se réveiller avec violence en lui …
Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeVen 31 Déc - 12:15

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 114 : Prendre sur soi ...


Elli. Elli… Se surnom raisonnait dans ma tête tel un tambour me se faisant tambourinait par un musicien. Ce surnom qui avait un sens réel a ma vie, ce surnom qui n’était destiné qu’à une seule et unique personne… Ce surnom qui voulait tout dire à ms yeux. Elli, un homme, un ami, une beauté, une perle rare, un garçon qui m’avait sauvé d’une mort totalement incertaine. Un garçon qui était venu en faisant de l’humour, certes un peu déplacé, mais, c’était Tybalt, c’était lui sa façon d’être que j’aimais. Il était simple, il était lui-même … tout simplement, oui il restait comme il est et ne changeait pas pour quelqu’un ou pour plaire a quelqu’un. C’était ça que j’aimais chez lui… Sa simplicité, sa façon de vivre les évènements. Il le vivait en tout cas mieux que moi c’était sur et certain. J’étais une femme après tout… Plus faible, moins forte que lui un homme. Mais il avait su me rassurer et je ne pouvais que l’en remerciais. Il avait été doux, patient et il l’était toujours d’ailleurs car tous les jours que dieu nous donnait à vire il me protégeait et faisait en sorte que j’aille bien que je ne souffre pas et qu’aucun zombies puisse s’approcher de moi sur un rayon de dix mètres… Il était mon rayon de soleil, de lune, il était ma raison de vivre celui qui me rendait totalement heureuse… Celui qui faisait battre mon cœur, qui me donnait du punch… Tybalt, l’homme de ma vie ! Même si avec tout ce que nous venions de faire… sa devait nous séparer un tout petit peu. Non même pas en rêve, c’était totalement impossible, une chose de la sorte ne pouvait pas arriver, comme si Tybalt était capable de s’éloigner de moi. Non, j’avais bien vu qu’il n’en était pas capable. Il tenait trop à moi, il ressentait ce fort besoin de me protéger de faire de moi sa petite protégée, il faisait tout en fonction de moi et c’est ce qui me plaisait le plus bon sang.

Il ne jurait et ne penser qu’à moi. Même si je n’étais simplement qu’une copine, une amie, une sœur ou je ne sais trop quoi. Certes ses pulsions sexuelles le rendait un peu fou au point de vouloir coucher avec moi, mais … Il ne fallait pas que je me fasse de film… non aucun… Il n’était pas amoureux de moi et ne le serait jamais. Je ne devais pas me faire de faux espoir. C’était impensable, qu’un homme comme lui puisse tomber amoureux d’une femme comme moi… Inspirant longuement, Je le regardais attentivement, sa beauté, ses yeux, ses cheveux d’un blond parfait, ses coiffures toujours aussi délirante… J’aimais cruellement cet homme, plus que de raison, même. Je l’aimais ardemment à en crever. Je pourrais tout faire pour lui, quitte à sacrifier ma vie. Oui ma vie contre la sienne. Il ne le savait peut être pas, mais si l’un de nous devait mourir, c’était plus préférable que sa soit moi. Lui sans moi il pourrait vivre… Moi sans lui je ne pourrais pas. Alors autant ne pas gâcher deux vies inutilement… Vraiment… Soufflant longuement, J’essayais de chasser ses pensées de ma tête pour ne pas partir totalement en Bad. Passant ma langue sur mes lèvres je me levais pour débarrasser mon assiette. Marmonnant que je n’étais pas une femme de ménage, je me retournais au même moment vers lui, nos regards se croisant. « Ben pourquoi … C’est pas le cas ? » dit-il doucement en me tirant la langue. Ecarquillant les yeux, je le regardais amusée, sacrément amusée. M’approchant de lui, lui sautant presque dessus, je glissais ma main sur son avant bras puis son poignet et ressentis son énorme frissons. Fronçant les sourcils, je le regardais du coin de l’œil sans rien dire et me posant devant lui pour l’embrasser sur le coté de son nez. « Ta femme de ménage alors… Pas celle des autres… » Murmurais-je doucement pour par la suite me diriger dans la chambre.

Fermant les volets les rideaux, j’allumais sans plus attendre la lumière et ferma la porte doucement sans faire de bruit. Me laissant tomber sur le lit, je fermais les yeux, lui demandant pourquoi il ne voulait pas dormir avec moi, sur un lit, pas à même le sol sur un matelas ramenait de l’autre chambre. Tybalt était parfois têtu… Et je ne comprenais pas son choix de me laisser tout le confort… Mais bon d’un côté, il était clair que s’il dormait avec moi… J’étais fort capable de me coller contre lui en dormant, sans même m’en rendre compte. Inspirant doucement, je sentis alors sa main tirer sur ma robe. « Voilà pourquoi je ne veux pas partager le même lit que toi ! » Bêtement, je me sentis alors rougir, comme jamais. Je n’avais pas encore pensé à cela… J’aurais dû y penser vu notre discussion dans la salle de bains. Ne bougeant pas, ne faisant pas le moindre mouvement, je l’entendais alors faire ses pompes, tranquillement sur le sol. Bon sang… J’aurais tellement voulu qu’il descende sa main le long de ma cuisse pour la caresser longuement, du plat de sa main. Qu’il la remonte lentement, très, très lentement en me regardant droit dans les yeux. Sa main montant pour aller se loger sur mon intimité, glissant sous ma petite culotte pour que ses doigts puisse caresser mon intimité, humide, chaude, accueillante, pour qu’il puisse me donner du plaisir… Qu’il me caresse la poitrine… Qu’il… « Oh putain de merde… » Sans réfléchir, je me rendis compte que je venais de parler à voix haute. Toussant l’air de rien je regardais alors, le plafond, le laissant faire ses pompe. Restant un bon moment sans rien dire je me redressais le regardant attentivement. Passant mes mains dans mes cheveux encore humide, je posais mes pieds par terre, voyant le dos de Tybalt en sueur. Essayant d’y faire abstraction, sans rien dire, je posais mes fesses sur les siennes et posa mes mains sur ses reins, le pinçant doucement.

« Allez… Plus de nerfs monsieur muscle ! » Dis-je en rigolant, bougeant en même temps que lui grâce a mes cuisses. J’étais sur lui, sans pour autant l’être. Le regardant bouger, je rigolais doucement, regardant alors sa musculature se former avec plus de précisions. Quand il faisait un effort, on pouvait voir ses veines, mes mains, sur ses reins, je sentais la sueur dessus, glissant parfaitement, je remontais mes mains sur son dos pour le masser quelque peu. Nous devions être à rire a voir… Franchement… Tapant une de ses fesses, je bougeais doucement le bassin en explosant de rire comme jamais. « Allez… du nerfs ! Je vais te muscler moi tu vas voir ! » Dis-je doucement. Au bout d’un moment, mes cuisses en feu, je me redressais en soupirant. « En fait… J’ai trouvé le moyen de me muscler les cuisses… Me mettre sur toi quand tu fais tes pompes, wow, sa fait de l’effet ! » Dis-je doucement en me laissant à nouveau tomber sur le lit. Me glissant alors sous la couette je baillais doucement puis plus bruyamment. « Elli… La prochaine fois… je mettrais un jogging, si j’en trouve un… » Dis-je d’une voix basse. Pratiquement endormi. Me tourna vers lui, je le regardais attentivement, la couette montait jusqu’au cou. « Je ne veux pas te perdre, jamais, je… Je ferais quoi sans toi hum ? Si quelqu’un de nous doit partir, c’est moi… Par partir j’entends mourir… Car si tu meurs, je ne vivrais pas longtemps dans ce monde de fou… alors que toi, même sans moi… Tu survivras… Mieux vaut une vie que deux… Mais… Si on devait… Ne plus se parler a cause de mal entendu ou je ne sais quoi… Je mettrais des joggings, je mettrais des pulls, je m’habillerais en petite grand-mère… » Soufflais-je doucement, en fermant les yeux.

Je ne voulais pas qu’il voit les larmes qui venaient de s’y mettre à l’ instant. Me tournant sur le dos, je regardais alors le plafond. « Ou alors, je t’habitue à me voir nue ? Ou en tenue toute légère ? Peut être qu’en ayant l’habitude de me voir pratiquement nue, ben ton désir descendra ? J’aimerais être un homme… Voir ce que ça fait… Mais tu sais… Les femmes… On est pareilles… » Susurrais-je doucement, pour lui faire en fait comprendre que pour moi c’était pareil… J’avais envie, réellement envie, et que depuis un long moment je me retenais. Nous étions donc à égalité. Oui… Nous étions tous les deux en manque, enfin… Lui pas moi… Moi je le désirais ardemment, je fantasmais sur lui alors que j’étais une quasi vierge… quelle honte… quand il apprendra, il sera surement choqué. Inspirant longuement, je soufflais pour évacuer tout le stresse que j’avais en moi. « On part demain alors ? Tu compte aller ou, enfin, dans quelle ville ? » Demandais-je doucement en baillant de plus belle, essayant de changer la conversation qui devenait un tantinet gênante. Nous étions en plein mois de Juin, le temps commençait enfin à être beau, oui, le soleil montrait le bout de son nez, mais, j’étais habitué à mieux. New-York, niveau chaleur l’été se n’était pas le top du top… Non c’était amplement mieux sur Miami, la ou j’étais née, la ou j’aimais la vie la ou je pensais finir mes jours… La ou le sable était blanc, l’eau bleu turquoise ou les hommes couraient torse nu sur le long de la plage. Mais ça je m’en fichais, j’avais mieux avec moi oh oui… amplement mieux, Tybalt, l’homme le plus jouissif sur terre… Il me correspondait en tout point…Beau, des yeux a tués quelqu’un, un sourire éclatant, une langue a mourir, un corps a donner envie a une none…

Bref… Tybalt était à mes yeux le plus bel homme sur terre. Passant ma langue sur mes lèvres, Je le regardais furtivement, du coin de l’œil et souriait bêtement. Il était putain de beau… Sortant de sous la couette je descendis du lit pour fouiller dans le sac. J’avais toujours, un appareil photo numérique… Il ne servait pas à grand-chose, mais quand on retournait sur la zone… C'est-à-dire deux fois dans l’année… Je mettais les photos sur l’ordinateur histoire d’avoir quelques souvenirs de lui et moi, de nous… Lui tirant doucement les cheveux je le fis s’assoir sur le sol les jambes repliaient en avant je pouvais voir son regard interrogateur. « Photo souvenir, d’un moment inoubliable, un appartement du tonnerre Elli… » Sans plus attendre je m’asseyais sur ses cuisses mon dos collait à son buste dégoulinant, m’en fichant je posais ma joue contre la sienne et fit une photo. Tournant la tête, je déposais alors mes lèvres sur ses joues et prit une nouvelle photo. Eteignant l’appareil je le jetais sur le lit et prit Elli dans mes bras. « Je t’aime, je me fiche des conséquences… Pas de sous entendu rien. Juste un câlin, si tu dérapes… Je te rappellerais à l’ordre… Mais j’ai confiance en toi… juste un câlin avant de dormir… » Murmurais-je doucement en le prenant dans mes bras, mes bras l’encerclant autour de son cou, je collais encore plus mon buste contre le sien, sentant ma robe se coller à sa peau. Ma tête s’enfouissant dans son cou, j’embrassais doucement sa peau, glissant une main dans ses cheveux les tirant ultra forts. « A la vie à la mort hum ? Mon sauveur ! » Murmurais-je doucement. Fermant les yeux, je profitais alors de ce câlin. Me mettant bien face a lui je passais mes jambes de chaque côté de son corps, me mettant comme sur la chaise a califourchon sur lui. Tirant ses cheveux pour ne pas qu’il baisse le visage je rigolais doucement. « Baisse pas les yeux, chéri… » Dis-je en le taquinant doucement.

Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeSam 1 Jan - 5:25

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°114: Ne pas se vexer inutilement, au risque de gâcher du temps.






La musique … Synonyme de liberté dans le vocabulaire plus ou moins développé de Tybalt. Tout comme chanter était l’égale de la libération. La musique … Sa dose de liberté, son plaisir, son besoin vital, son envie constante. Mais depuis trois ans … soit trente six mois, il ne pouvait plus le faire. Il ne pouvait plus chanter, toucher une guitare, se produire tout simplement. Ce n’était pas parce qu’il ne le pouvait physiquement pas. Non, il avait toujours une voix pour chanter, des doigts pour jouer et cette passion tenace qui semblait présente et bien tenace dans chaque parcelle de sa peau. Non le problème était ailleurs … A quoi bon chanter quand tous les sujets de chansons avaient disparus de sur cette terre ? Chanter à propos de ses amis ? Mais il n’en n’avait plus. Du moins plus qu’une seule amie de son ancienne vie. Les autres étaient morts. Chanter en mémoire de sa famille ? Il ne pouvait s’y résoudre. Chanter à propos de la pollution, de la guerre, de la vie de tous les jours … ? Mais tout cela n’existait plus. Ils n’avaient plus qu’un monde, du moins un continent, à feu et à sang. Tous étaient morts ou sur le point de mourir. Tout était en cours de destruction massive. Alors quoi ? Chanter sur les zombies ? Ce serait trop d’honneur pour eux que d’être les sujets principaux d’un chanteur en manque de musique, d’un chanteur en mal de chant. Le seul sujet auquel il pensait lorsqu’il songeait qu’écrire et composer ne pourrait pas lui faire de mal, c’était Or … Mais à quoi bon faire cela si par la suite il se trouvait incapable de sortir le moindre filet de voix ? Il ne pouvait plus … Il n’y arrivait plus. Sa peau de chanteur semblait s’effriter à vu d’œil, sans arrêt, depuis trois longues années. Il était en pleine tournée lorsque les zombies étaient arrivés. Il s’apprêtait à donner un nouveau concert, le soir même, lorsqu’Anya l’avait contacté pour lui annoncer qu’il devait impérativement trouver un lieu sûr où se réfugier. Une semaine avant l’annonce officielle. Vive Anya … Ou Non … Il s’était planqué dans cette foutue zone … Pendant que sa famille se faisait tuer.

Mais le sujet n’est pas là à l’instant présent. Le chant … Trois ans qu’il n’avait rien chanté ni joué sur un quelconque instrument. La raison était simple, il ne pouvait plus. La seule fois où il avait tenté de chanter, quelques mois après le début de la pandémie, seul dans son studio avec pour seule compagne sa guitare, il avait cru s’étouffer. Oui s’étouffer … Ses doigts avaient parfaitement su retrouver les bons gestes pour jouer l’une de ses musiques, l’un de ses hits. Mais sa voix … Sa voix était restée bloquée dans sa gorge. Comment ? Pourquoi ? Il n’en savait rien. Mais une chose était sûre, sa gorge s’était fortement nouée, une boule s’y formant, comme si les pleurs n’avaient pas été loin. Prit d’une crise d’angoisse terrible, après de longues minutes à s’étouffer avec son propre souffle manquant, il s’était foutu sous une douche d’eau glacé. Il en était ressorti grelottant. Mais au moins il avait comprit qu’il ne devait plus tenter tant qu’il ne déciderait pas que le moment était le bon pour reprendre. Tybalt le chanteur ne pouvait plus chanter. Chantonner, marmonner, siffler, oui. Mais chanter … Ca revenait à se tuer. Parce que la douleur était là, en lui. Le chant c’était toute sa vie. Mais sa vie d’avant. Lorsqu’il avait une horde d’amis, une famille nombreuse et heureuse … Quand il avait une passion, un métier, un groupe, un avenir. A présent que lui restait-il ? Rien … Juste une amie. Une amie sur des dizaines et des dizaines. Qu’avait-il gagné ? L’amour ! Un amour non partagé mais l’amour quand même. Et à côté de ça il avait perdu la vie par sa musique. Il se tuait lorsqu’il voulait chanter. Et si la musique qui était sa raison de vivre et sa vie, finissait par devenir sa hantise et les raisons de sa mort ? Plutôt mourir dévoré par un zombie … Et pourtant il ne pouvait que constater. Jamais Jordane ne lui avait demandé de lui chanter une chanson ou de lui en jouer une, plus simplement. Jamais … Alors qu’elle l’avait parfaitement reconnu comme étant un chanteur populaire, avant la pandémie. Tybalt ne s’était jamais demandé pourquoi elle ne le lui avait pas demandé jusqu’à présent, pourquoi elle ne le faisait toujours pas. Mais s’en plaindrait-il ? Non … Il ne pouvait plus chanter. Et pourtant …

Un anniversaire … Cela paraissait, pour certains, si bête d’y penser et de le fêter. Mais pour d’autre, c’était une occasion de lever le poing face à la pandémie et de narguer cette destruction en lui montrant que l’on était toujours là et que l’on fêtait une nouvelle année de vie sur cette terre. Le mois de juin … Les jours passaient rapidement. Ou parfois plus lentement. Mais depuis quelques semaines, ils filaient à vive allure pour Ty. C’en était effrayant. Peut-être parce qu’il avait des projets en tête, à mettre en place au plus vite. Parce que d’ici quelques jours … Il allait devoir faire quelque chose. Un truc énorme. Le 16 … Une date qu’il n’oubliait pas. 16 juin … Le second anniversaire de Jordane depuis qu’ils se connaissaient. Mais le premier qu’ils fêteraient. Oh oui parce que cette fois il ne laisserait pas cela passer inaperçu. Parce que l’année précédente, ils ne se connaissaient que depuis quelques mois à peine et jamais la brune ne lui avait mentionné sa date d’anniversaire. Ce n’était que le jour même qu’elle lui avait fait comprendre, par divers sous entendus, qu’elle avait vingt trois ans ce jour. Depuis, il n’avait eut de cesse de se dire qu’il ne laisserait pas passer cela cette année. Il avait de nombreux projets pour ce jour là. Peut-être pas forcément bons … Dans le fond, elle ne supporterait peut-être pas ce qu’il avait prévu de faire ce jour là. Parce que si elle lui reprochait quoi que ce soit, l’année suivante il se retiendrait de faire quoi que ce soit. Ou alors, uniquement une chose des plus simples qui ne pouvait que lui plaire. Quant à savoir quoi, impossible de savoir. Pas encore. Mais il était tout de même sûr d’une partie de la journée qu’il prévoyait pour Jordane. Oui, au moins une moitié lui plairait, c’était certain ! Restait, toutefois, à trouver le bon endroit. Mais il ne doutait pas de trouver. Il n’était pas si idiot que cela. Après tout, il était capable de sauver sa propre peau et celle de Jordane en tuant toute une série, et une autre série, de zombies. Ce n’était donc pas une petite journée d’anniversaire à organiser, qui allait le faire fuir ou plus simplement reculer. Oh ça non !

Après un bain des plus merveilleux, bien qu’un peu trop pesant à cause d’une tension sexuelle à la limite du supportable, Jordane et Tybalt partagèrent un repas des plus complets et gourmands. A s’en faire exploser le ventre. Mais aussi à finir totalement patraque, le ventre trop plein et le sommeil trop lourd. Raison pour laquelle le jeune homme décida de lever le camp, direction la chambre où il ferait un peu de sport avant d’aller dormir, seul, sur un matelas au sol tandis que la jeune femme serait en hauteur, dans un lit des plus confortables à n’en pas douter, non loin de lui. Lorsque celle-ci proposa, encore une fois, au blond, de partager son lit, il lui balança son débardeur en plein visage, qu’il avait ôté pour sa séance de sport puis, avait tiré sur sa robe, pour cacher un peu plus ses merveilleuses jambes. Sans lui laisser le temps de faire ou dire quoi que ce soit, il était ensuite allé s’installer tranquillement sur le sol pour démarrer ses pompes comme si tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. S’épuiser de la sorte était, selon lui, très bien pour éviter de penser au désir que la jeune femme suscitait en lui. Plus il s’épuisait physiquement et plus elle semblait en sécurité avec lui. Très étrange oui, mais c’était ainsi. « Oh putain de merde… » Surprit d’entendre Jordane jurer ainsi à voix haute aussi brusquement, Tybalt demeura immobile, en appuie sur ses bras, le temps de tourner la tête vers elle pour vérifier que tout allait bien. Mais visiblement oui, elle ne semblait rien avoir de particulier, si ce n’est être perdue dans ses pensées. Fronçant les sourcils avant de chasser cela de ses pensées, sans rien dire, le jeune homme revint à ses pompes sans plus se soucier de rien. Si au début il s’était senti alourdi par la quantité de nourriture ingérée, à présent il se sentait des plus légers. Ses bras continuaient de le porter comme par pur automatisme. Il sentait tous ses muscles en action, la sueur perler sur sa peau, ses veines remplies de sang qui filait rapidement dans tout son corps. Il se sentait totalement en vie et aimait sincèrement cela. Yeux fermés, le souffle parfaitement aligné à ses mouvements, il sentit la présence de Jordane qui s’était assise sur ses fesses puis ses mains… Une brusque bouffée de chaleur lui fit monter le rouge au visage, un frisson parcourut son échine et une montée de désir lui fit fermer yeux et mâchoires. Il ne fallait surtout pas qu’il se laisse aller aux pensées qui l’assaillaient de toutes parts. Jordane ne devait pas savoir qu’il était … Très sensible au niveau des reins. Merde, pourvu qu’elle enlève rapidement ses mains de là.

« Allez… Plus de nerfs monsieur muscle ! » Tybalt se retint difficilement de rire aux paroles de la jeune femme. Rire alors que l’on était dans une telle position, serait assez stupide à vrai dire. Il savait qu’il s’écroulerait sur le sol, incapable de bouger davantage. Se concentrer sur ses paroles et les pompes et rien d’autre. Surtout, faire abstraction du passage de ses mains dans son dos, son massage léger, les mouvements de son bassin sur lui … Si seulement elle pouvait faire alors qu’ils se trouvaient dans une toute autre position. Par exemple, lui, allongé sur le dos. Non stop … Ty ferma les yeux en soupirant brièvement. Il eut un faible sourire en sentant sa brève tape sur les fesses. « Allez… du nerfs ! Je vais te muscler moi tu vas voir ! » Un bref sourire étira les lèvres du jeune homme qui ne fit pas le moindre commentaire à ce sujet, gardant toujours le silence. Parler était plus difficile lorsque l’épuisement des pompes arrivait. Un court moment plus tard, Tybalt sentit la jeune femme se retirer de sur lui et s’éloigner. Sans doute regagnait-elle le lit, il n’allait pas vérifier. « En fait… J’ai trouvé le moyen de me muscler les cuisses… Me mettre sur toi quand tu fais tes pompes, wow, ça fait de l’effet ! » Un rire franc et incontrôlable s’échappa des lèvres de Ty qui dut cesser ses pompes pendant plusieurs secondes, se laissant tomber face contre terre. Après avoir poussé un long soupir pour se ressaisir, alors qu’il s’apprêtait à reprendre ses pompes, la voix d’Or s’éleva à nouveau. « Elli… La prochaine fois… je mettrais un jogging, si j’en trouve un… » Finalement, Ty retarda encore un peu le recommencement de ses pompes. Il ne comprenait pas ce qu’était en train de lui raconter son amie. Son esprit devait être à mille lieux de là. Oui son esprit était sans doute dans le lit avec Jordane à l’instant présent … « Je ne veux pas te perdre, jamais, je… Je ferais quoi sans toi hum ? Si quelqu’un de nous doit partir, c’est moi… Par partir j’entends mourir… Car si tu meurs, je ne vivrais pas longtemps dans ce monde de fou… alors que toi, même sans moi… Tu survivras… Mieux vaut une vie que deux… Mais… Si on devait… Ne plus se parler a cause de mal entendu ou je ne sais quoi… Je mettrais des joggings, je mettrais des pulls, je m’habillerais en petite grand-mère… »

Soupirant légèrement, Tybalt reprit ses pompes sans attendre. « Or … Premièrement aucun de nous ne mourra. Tu dis que je survivrais sans toi … Mais t’en sais rien. Et si je venais à mourir … Je ne doute pas que tu trouverais le moyen de rentrer à la zone ! Deuxièmement … » Ty s’arrêta un bref instant dans ses pompes pour reprendre son souffle avant de continuer. « Et arrête de t’inquiéter à ce propos. Tu t’inquiète pour rien ! Franchement tu crois qu’on pourrait arrêter de se parler à cause de conneries pareilles ? Et jusqu’à présent, tu ne t’habillais pas avec joggings, pulls et tenues de grand-mère et on a jamais eut de problème hein ! Mais ce soir … Je n’aurais simplement pas dû te foutre dans ce bain avec moi. Donc tu vois ? T’as rien à te reprocher, c’est de ma faute. Maintenant t’arrêtes et on reprend comme avant. S’il te plait ! » Et à présent, reprendre les pompes et faire comme si de rien n’était. Jusqu’à présent, il avait su cacher le désir qu’elle provoquait en lui. Il n’y avait pas de raison pour qu’il ne puisse plus y parvenir à présent. « Ou alors, je t’habitue à me voir nue ? Ou en tenue toute légère ? Peut être qu’en ayant l’habitude de me voir pratiquement nue, ben ton désir descendra ? J’aimerais être un homme… Voir ce que ça fait… Mais tu sais… Les femmes… On est pareilles… » Cette fois ci, Tybalt laissa échapper un violent mais silencieux rire, devant prendre sur lui pour ne pas faire trop de bruit et ainsi éviter les mauvaises surprises. Ayant mal aux abdos à force de rire ainsi mais silencieusement, il se posa à nouveau au sol, le corps secoué par le rire, laissant parfois échapper de brefs bruits, signe qu’il riait toujours, les larmes lui montant aux yeux. « Sérieusement Or ? Putain une femme qui se met nue, ou presque, devant un homme, ça fera que l’exciter encore plus, plutôt qu’autre chose hein ! Mais bon sang t’as les hormones en feu ce soir ou quoi ? » Demanda-t-il alors, son rire redoublant en force. Les larmes aux yeux à force de rire, il leva un bref regard attendri en direction de la jeune femme avant de se détourner à nouveau pour reprendre ses pompes. « Ahlalalala si t’existais pas, faudrait t’inventer mon Or franchement ! » Lâcha-t-il en souriant grandement, se sentant étrangement euphorique et de plus en plus détendu.

« On part demain alors ? Tu compte aller ou, enfin, dans quelle ville ? » Tybalt resta un long moment silencieux. Il ne devait pas lui dire où ils iraient exactement, vu que le choix de la destination avait été prit exprès pour son anniversaire. « Ouais demain. Mais on peut rester encore un jour ou deux si tu veux. On a de quoi faire dans cet appartement, si tout se passe bien. Et après, cape vers le sud ! » En voyant la jeune femme quitter le lit pour se diriger vers leurs sacs, il la regarda faire en silence, la voyant alors sortir son appareil photos, ce qui le fit sourire en coin. Lorsqu’elle lui fit comprendre qu’il devait s’asseoir, il le fit sans broncher, s’asseyant sur ses fesses en repliant ses jambes devant lui sans la quitter du regard. « Photo souvenir, d’un moment inoubliable, un appartement du tonnerre Elli… » Il la laissa alors s’asseoir sur ses cuisses, passant ses bras autour de sa taille sans rien dire lorsqu’elle plaça l’appareil pour les prendre en photos tous les deux. « Franchement t’aurais pus choisir un moment où j’étais un peu plus à mon avantage hein … » Marmonna-t-il doucement, en riant légèrement, la laissant pourtant faire ses deux photos. Lorsqu’elle se retourna pour l’enlacer, il soupira doucement de bien être, répondant à son étreinte sans mot dire, en déposant son menton sur son épaule. « Je t’aime, je me fiche des conséquences… Pas de sous entendu rien. Juste un câlin, si tu dérapes… Je te rappellerais à l’ordre… Mais j’ai confiance en toi… juste un câlin avant de dormir… » Un bref soupir s’échappa des lèvres de Ty qui ferma les yeux, déglutissant difficilement. Oui elle lui faisait confiance … Et c’était bien l’une des raisons pour lesquelles il n’avait jamais craqué. Bon sang ce n’était pas juste. « Or ? Question à un million … Tu crois vraiment que je vais déraper ou tu dis ça en plaisantant ? » Si depuis la douche froide, son désir ne s’était pas physiquement re-manifesté, là il venait clairement de refroidir de lui-même, aux paroles de la jeune femme. A croire qu’à présent, elle craignait qu’il ne puisse craquer … « A la vie à la mort hum ? Mon sauveur ! » Soupirant de bien être, Tybalt ferma les yeux en souriant légèrement. « A la vie à la mort …» Répondit-il doucement, répétant après elle, comme pour faire une promesse.

Tybalt laissa alors la brune s’asseoir totalement sur lui, en passant une jambe de part et d’autre de son corps, pour plaquer sa poitrine contre son torse. Il ne dit mot à cette position, son corps ne réagissant, fort heureusement, pas. La jeune femme tira alors ses cheveux sans qu’il ne comprenne pourquoi, le faisant froncer les sourcils en la regardant sans comprendre. « Baisse pas les yeux, chéri… » Tybalt écarquilla les yeux en la regardant, légèrement vexé. Soupirant brièvement mais fortement, il posa ses mains dans le haut du dos de Jordane pour la presser plus fortement contre lui, l’empêchant ainsi de voir son visage. « Woaw … mais … woaw ! » Soupirant à nouveau, il ferma les yeux en tentant de faire abstraction de sa brève irritation, pour profiter de l’étreinte de Jordane. Après de longues minutes, il desserra légèrement son étreinte pour se reculer légèrement, lui lançant un bref regard. « Maintenant au lit ! » Sans attendre de réponse, il se leva en la tenant contre lui, pour la poser sur le lit. Sans la regarder, il lui tourna le dos en marmonnant un bref « je reviens » avant de quitter la pièce pour trouver un matelas dans une pièce voisine. Un lit d’enfant … Matelas d’enfant. Rapidement, il revint dans la chambre, laissa tomber le matelas sur le sol avant de fermer rapidement la porte. Il récupéra rapidement son débardeur toujours sur le lit où reposait Jordane, le remit sur son dos et alla éteindre la lumière avant de se laisser tomber lourdement, sur son matelas. « T’inquiète pas, je viendrais pas te rejoindre dans ton lit cette nuit. » Lâcha-t-il d’une voix sans timbre, passant un bras sous ta tête, regard levé vers le plafond, dans l’obscurité totale de la chambre.
Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeSam 1 Jan - 10:12

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 115 : se faire pardonner quoi qu'il arrive ...


« Maman ! Maman ! Je sais ce que je veux faire plus tard comme métier ! » Dis-je en hurlant de joie tout en courant pour lui sauter dessus. Celle-ci m’attrapant dans ses bras elle me serra fortement tout en passant sa main dans mes cheveux. « Ah ? Et quoi donc ma belle princesse ? » Demanda-t-elle doucement en nous laissant tomber sur le canapé. Le sourire aux lèvres, je posais mes toutes petites mains sur ses joues, souriant dévoilant ma bouche avec mes dents manquante, celles-ci étant tombé pour être remplaçaient par des dents dites adultes. « Je veux être peintre ! Et pianiste !! » Dis-je avec conviction faisant mon regard de petite fille capricieuse. Son rire raisonna alors dans la pièce. Pinçant les lèvres, je ne savais pas si elle se moquait de moi ou si au contraire elle était heureuse. « Jordane, oh Jordane, tu as de l’ambition pour ton âge, mais a seulement neuf ans, on ne peut pas réellement savoir ce que l’on fera plus tard. » Fronçant les sourcils, ma frange me tombant dans les yeux je laissais tomber mes mains sur la poitrine de ma mère. « Si ! Je serais une femme célèbre ! Je veux jouer du piano, maman comme Tchaïkovski… » Soufflais-je doucement. « Comme qui ? » Demanda-t-elle surprise. Fronçant d’autant plus les sourcils, je repoussais ma mère pour sortir de sur elle et me mettre debout sur le parquet. « Tchaïkovski… Maman ! Le plus grand pianiste de tout les temps ! Il a écrit le lac des cygnes ! La ou l’une de tes filles danse dessus… L’autre le joue au piano… Mais merci quand même maman… » Dis-je en me tournant pour partir rapidement m’enfermer dans ma chambre tout en claquant la porte. Prise de colère, je m’installais alors au piano pour y jouer un doux son. Le lac des cygnes. Je me rappelais très bien de ce moment là de ma vie, celui ou j’avais affirmé dur comme fer à ma mère que je serais une artiste invertébré…

Mais finalement je ne l’avais jamais été, non tellement de rebondissement dans ma vie, trop de chose qui avait fait que je ne voulais plus être peintre par exemple. Moi qui aimait pourtant dessiner, sentir la peinture sur mes doigts, ou tout simplement sur un pinceau, sentir mes cheveux remplit de peinture car je ne faisais jamais attention à ce que je faisais avec… Regarder mon petit frère poser pour moi, ou tout simplement Brad. Oui lui mon ancien petit ami qui était devenu celui qui me servait de modèle. Combien d’après midi avions nous passés dans ma chambre a peindre ? Lui simplement assis ou allongé sur mon lit discutant de tout et de rien pendant que je dessinais son portrait. Combien de fois aussi j’avais dessiné Tybalt ? Je ne les comptais plus. En fait quand on entrait dans ma chambre il y avait plein de poster de Tybalt. Des simple, de lui sur scène avec sa magnifique guitare noir qui me rend jalouse… Lui dessiné par mes soins… si on ouvrait mes tiroirs on pouvait aussi voir tout un tas de dessins… J’étais comme ça… Mais à la mort de Brad, bizarrement j’avais cessé de peindre. Je ne m’en sentais plus le courage. Je m’étais pourtant mis devant une toile le pinceau en main, la peinture sur la palette, j’avais essayé, mais tout ce que j’avais fait c’est regarder mon lit vide, pas de Brad, personne, non il n’y avait personne et je pleurais sans pouvoir peindre, sans pouvoir y arriver. D’où mon départ si précipité dans un appartement à moi. Sans peinture, sans rien. Quand on entrait chez moi, on ne devinait même pas que j’étais une peintre. Non, il n’y avait ni pinceau ni toile, rien. J’avais refusé d’embarqué tout le matériels chez moi, préférant le laisser chez mes parents. Le piano m’avait lui au contraire suivis. Je m’étais noyé dans les composition et dans la musique, préférant passer des heures a pianoter. J’adorais tellement le doux son que procurer un piano. Je reprenais même les musiques de Tybalt, toute. Je les connaissais par cœur et j’étais sûre que si aujourd’hui on me demandait de les jouer à nouveau j’y arriverais. On ne peut pas oublier une telle passion, non c’est impossible. On ne peut pas oublier, c’est comme le vélo…

C’est inoubliable. La peinture aussi, mais j’avais fait un réel blocage depuis ce jour là, comme si ma vie avait prit une autre tournure, ce qui était en fait arrivé… Je me rappelais encore ma mère le jour ou j’avais eu mon diplôme pour être institutrice …. « Tu vois Jordane… Je t’avais dit que c’était qu’un rêve tu ne seras jamais artiste. » Je l’avais regardé, ne comprenant pas pourquoi elle me disait ça, a croire qu’elle n’avait pas réalisé que je ne peignais plus a cause de l’accident. A croire qu’elle ne me comprenait pas sur ce point là, et oui elle ne me comprenait pas. « Si tu avais fait plus attention à moi, tu aurais vu que depuis la mort de Brad je ne peux plus peindre… Tu ne t’ais jamais dit que c’était peut être à cause de ça que je n’ai pas choisis une fac d’art ? Le piano ? Je doute d’être bonne chanteuse… Alors arrête maman s’il te plait… tu ne fais que me frustré me vexer et m’énerver ! » Avais-je dit alors en claquant la porte pour partir de chez elle pleurant comme une idiote en filant alors chez moi. Vive le diplôme. Et un petit mois après la pandémie était arrivée… Un tout petit mois seulement… Et je n’avais jamais réellement eu le temps de lui dire ce que je ressentais sur ça, jamais eu le temps de lui expliqué que je n’allais pas si bien que ça dans ma vie. Que même si j’avais réussi ma vie… Elle n’était pas parfaite. Tout le monde avait des conséquences dans ce fichu accident sauf moi… a part mes cicatrices sur mes genoux et l’intérieur de mes mains, je n’avais rien… absolument aucune séquelle… Une miraculée… tu parles. Mais depuis que je connaissais Tybalt, depuis que je le connaissais de chair et d’os… que je ne le voyais pas qu’à travers une télévision… L’envie de peindre, m’était revenu… Combien de fois je me surprenais à faire un mouvement de dessin sur mes cuisses ou ma main quand je regardais Elli ? Combien de fois, je l’analysais pour le peindre ? Pour faire son portrait ? Je ne les comptais plus. Mais si j’avais un pinceau en main, si réellement il me donnait une toile, un pinceau un feutre de la peinture, des craies, n’importe quoi… Je doute fortement de mes capacités à peindre. Y arriverais-je ?

Depuis sept ans que je n’avais pas tenu un pinceau. Depuis sept longues années… Je ressentais le besoin et le manque et à la fois l’appréhension et la peur. Soufflant longuement, j’essayais de ne pas y penser, de toute façon, je n’étais pas prête de recommencer, Tybalt savait rapidement pour le fait que j’aime peindre mais pour le piano, il n’en savait strictement rien, je n’avais même jamais chanté devant lui. Rien. Je ne lui avais jamais montré que je savais jouer ou que j’avais la musique dans la peau. Pourtant il était un chanteur célèbre et connu comme pas permis… Il aurait pu me comprendre, mais, la musique devait lui manquer tout comme moi, alors autant ne pas le faire souffrir plus que nécessaire… Inspirant longuement, je cherchais à me focaliser sur autre chose. C'est-à-dire Tybalt. Lui et ses pompes, lui et son sport. Il faisait toujours beaucoup de sport pour s’entretenir. Il était un bel homme, il n’y avait rien a redire. Parfois je l’accompagnais, faisant simplement des abdos tout en discutant rapidement avec lui. J’étais une sportive dans l’âme. A la course je le suivais aisément, sans aucun souci, parfois même plus rapide que lui puisque j’étais plus légère aussi. Mes cuisses étaient de plus en plus fermes et j’avais la légère trace d’abdos féminin sur le ventre. Voyons le bon côté de la pandémie ? Mon corps n’a aucune imperfection. Oh … Sa fait narcissique a mort… Non, je n’étais pas ainsi… Mais il fallait bien que je me félicite pour quelque chose. Mais il était clair, que Tybalt lui… Etait… Wow, parfait sublime. Le regardant du coin de l’œil, je marmonnais qu’il faudrait peut être que je m’habille plus en grand-mère qu’en jeune fille de mon âge. Je ne voulais pas qu’il y ait des soucis mais, je savais aussi parfaitement, qu’il pouvait résister, puis j’avais une telle confiance en lui… Jamais, au grand jamais il ne ferait quelque chose qui puisse me blesser.

« Or … Premièrement aucun de nous ne mourra. Tu dis que je survivrais sans toi … Mais t’en sais rien. Et si je venais à mourir … Je ne doute pas que tu trouverais le moyen de rentrer à la zone ! Deuxièmement … » Je relevais la tête pour parler quand il se mit à parler. « Et arrête de t’inquiéter à ce propos. Tu t’inquiète pour rien ! Franchement tu crois qu’on pourrait arrêter de se parler à cause de conneries pareilles ? Et jusqu’à présent, tu ne t’habillais pas avec joggings, pulls et tenues de grand-mère et on a jamais eut de problème hein ! Mais ce soir … Je n’aurais simplement pas dû te foutre dans ce bain avec moi. Donc tu vois ? T’as rien à te reprocher, c’est de ma faute. Maintenant t’arrêtes et on reprend comme avant. S’il te plait ! » Le regardant attentivement, je souriais faiblement, en passant ma main dans mes cheveux pour les tirer en arrière. « Elli… tu meurs ? Je meurs, sa marche comme ça. Cherche pas c’est non négociable non contestable. On ne discute pas l’amour d’une femme ! » Dis-je en lui lançant un regard tendre, amoureux et sincère. « Et pour le reste… JE… N’aurais pas dû te faire croire que tu pourrais voir mes seins. Franchement, j’ai vraiment pas réfléchit, on est tellement proche, il n’y a jamais eu d’ambigüité entre nous… Parfois je réfléchis quand je me change, sinon, je me mettrais nue devant toi… fin tu vois quoi… Depuis le temps, je n’aurais pas cru … Fin je suis la petite innocente de service sur ce coup là. Excuse moi, et moi je ne regrette pas d’avoir était dans ce fichu bain. » Murmurais-je doucement en le regardant toujours attentivement. Continuant la conversation, je le vis se mettre sur le sol et se retenir de rire. Ecarquillant les yeux, je fronçais les sourcils. Quoi ? Je lui proposais tout ce qui me passait par la tête et lui il rigolait. Soufflant longuement je croisais mes bras sur ma poitrine l’air boudeuse. « Sérieusement Or ? Putain une femme qui se met nue, ou presque, devant un homme, ça fera que l’exciter encore plus, plutôt qu’autre chose hein ! Mais bon sang t’as les hormones en feu ce soir ou quoi ? » La bouche grande ouverte, je restais sans voix.

J’avais une forte envie de rire, oh oui de rire… Mais aucun son ne sortait de ma bouche. Les hormones en feu ? Je me sentis rougir en comprenant sa phrase. Toussant légèrement, il n’était pas loin de la vérité… J’étais plus qu’en feu, j’étais bouillante, j’étais intouchable tant j’étais chaude… Une quasi vierge qui était en manque de sexe… Une nana qui voulait sentir des mains sur sa poitrine, ses fesses, son visage son corps, je voulais faire l’amour. Mais attention pas avec n’importe qui… Non cette envie n’était dû que pour une seule personne. Celle en face de moi. Elli. L’homme de ma vie. Il fallait vraiment que je change de pensées… Heureusement… Vraiment que nous autres les femmes, nos envies n’étaient aucunement visible… « Ahlalalala si t’existais pas, faudrait t’inventer mon Or franchement ! » J’explosais doucement de rire enfouissant ma tête dans l’oreiller pour ne pas trahir notre présence. Mieux valait être prudent… Soufflant longuement, je me reprenais longuement. « Non mais je rêve… Laisse mes hormones tranquilles les pauvres… Mais je crois que tu as raison, bon sang mes hormones sont en feu… Vingt trois ans et … j’ai des hormones en pagaille… Mais je suis sûre qu’on est à égalité sur ce point là ! » Dis-je doucement. J’avais failli dire que j’étais vierge. Non je ne l’étais pas… Mais c’était tout comme pour moi. Je l’avais fait il y a sept ans, l’histoire de dix minutes s’il faut même pas et j’avais souffert comme jamais. Génial. Demandant par la suite ou nous iront j’inspirais longuement en baillant légèrement. J’avais réellement besoin de sommeil. « Ouais demain. Mais on peut rester encore un jour ou deux si tu veux. On a de quoi faire dans cet appartement, si tout se passe bien. Et après, cape vers le sud ! » Le sud. Oh bon sang oui ! La plage… Le sable… Le soleil… Je m’y voyais déjà, bon sang de bon sang… Me redressant doucement je le regardais toujours. « Bof, toi comme tu veux… Le sud… Tu sais que j’aime le sud ! Tu crois qu’un jour on pourrait piquer une tête dans l’océan ? Sa me manque d’entendre le bruit des vagues, l’odeur de l’iode… Le soleil se couchait dans l’océan… Petite… Je restais souvent sur le long de la plage pour regarder le soleil se coucher… C’est tellement beau… Un paysage d’une pure beauté… » Soufflais-je d’une voix basse les yeux dans le vide, les pensées ailleurs.

Sans plus attendre, je me levais pour prendre des photos. Assise sur lui je voulais mettre ça sur photo pour avoir des souvenirs. « Franchement t’aurais pus choisir un moment où j’étais un peu plus à mon avantage hein … » Rigolant doucement, j’ébouriffais ses cheveux le regardant droit dans les yeux tout en posant mon front contre le sien. « Tu es à ton avantage… Tes veines ressortes, tu es e sueur ce qui fait briller tes pectoraux… Elli… Je t’aime comme tu es… Bien habillé ou mal habillé, mal coiffé ou pas… Alors… Chut. » Dis-je doucement en prenant alors les photos. Le serrant dans mes bras par la suite, j’enfouissais mon visage dans son cou marmonnant que je me fichais qu’il dérape. Je n’aurais pas dû. Je fus stupide sur ce coup là… « Or ? Question à un million … Tu crois vraiment que je vais déraper ou tu dis ça en plaisantant ? » Relevant la tête, je posais mes mains sur ses joues avec douceur. Le regardant attentivement, je penchais légèrement la tête sur le côté en soufflant sur son visage « Non, bien sur que non…J’ai confiance en toi, je plaisante, mais je devrais arrêter de te taquiner sur ça… Je suis une mauvaise femme… » Soufflais-je en baissant les yeux, me sentant horriblement mal sur le coup. Restant un long moment comme cela, nous restâmes la dans les bras l’un de l’autre, assise a califourchon sur lui. Me fichant totalement de cette position si… indécente… Mais.. En fait j’aimais être de la sorte sur lui. Devrais-je le lui dire ? Je n’en savais rien… « A la vie à la mort … » Frissonnant de bien être a ses paroles, je fermais les yeux profitant pleinement de ce moment. On aurait pu être un couple… Oui… Mais nous ne l’étions pas et ça me peiné tellement, je voulais tellement… Être avec lui, sortir avec lui sentir sa langue contre la mienne, ses lèvres sur ma peau… Stop, stop, STOP !

Sans faire exprès et sans réfléchir je balançais un simple, ne baisse pas les yeux quand je sentis ses mains resserrer mon dos, me plaquant franchement sur son buste. Ma poitrine écrasait, je compris alors, que je l’avais vexé. « Woaw … mais … woaw ! » Entrouvrant la bouche, je voulu parler mais aucun son ne sorti de ma bouche. J’avais foiré, j’avais merdé. Qu’elle conne. Fermant les yeux, je le serrais un peu plus fort contre moi à mon tour. Je ne saurais dire combien de temps défilait mais, je ne voulais vraiment pas bouger. Sentant l’étreinte se défaire je le regardais attentivement dans les yeux. « Maintenant au lit ! » Sans que je puisse dire quoi que se soit, il nous releva me posant avec délicatesse sur le lit. Je voulus dire quelque chose quand il marmonna un bref, je reviens, pour filer hors de la chambre chercher un matelas. Me sentant honteuse, je ne bougeais toujours pas restant assise sur le bord du lit. J’étais stupéfaite et pétrifié, je venais de le vexer de lui faire mal alors, qu’en un an et demi jamais au grand jamais il n’y avait eu de souci entre nous. Il y avait un début a tout apparemment. Je me sentais mal. Mon cœur se serrant je cru défaillir sur place. Le regardant revenir avec un matelas, je le laissais faire. Le posant au pied de mon lit il ferma la porte et éteignit la lumière nous plongeant dans une obscurité parfaite. Je ne le voyais plus. Mes yeux devant s’habituer a la noirceur de la pièce. « T’inquiète pas, je viendrais pas te rejoindre dans ton lit cette nuit. » Prend sans dans la gueule Jordane. Me mordant les lèvres, pour la première fois de ma vie. Les larmes me montèrent aux yeux sous une parole d’Elli. Je ne bougeais pas serrant la couette de mes mains, me sentant terriblement mal. Inspirant longuement, je tremblais de tout mon long. « Pardonne moi, j’ai été stupide. Je ne voulais pas te vexer vraiment… Ce qui s’est passé aujourd’hui, ne se reproduira plus, je te le promets. Je… » Sans pouvoir me retenir, je me mis à pleurer silencieusement. J’étais faible quand il s’agissait de lui. Frustrant… Me laissant tomber en avant sur mes genoux, je fus rapidement sur le matelas de Tybalt. Sans rien lui dire, j’avançais vers lui et m’allongea alors tranquillement sur lui, enfouissant alors ma tête dans son cou. « Pardonne-moi, s’il te plait… Je ne suis qu’une idiote… Sa ne se reproduira plus. Et puis merde ! Si tu viens me rejoindre dans mon lit ça fait quoi ? Je m’en contre fou ! J’ai confiance en toi et mon lit et mieux que le tiens donc autant que tu profites du bien être toi aussi ! Je n’ai jamais eu de pensées déplacé sur ce point là. J’ai une confiance aveugle en toi, n’en doute jamais Elli mon… Mon sauveur, mon ange gardien… » Soufflais-je en laissant couler les larmes qui devaient surement tomber sur la peau de son cou. Reniflant doucement, je me redressais me mettant a califourchon sur son ventre et non son intimité. L’embrassant sur le front lentement, je descendais alors mes lèvres sur son nez puis son menton. Embrassant alors ses deux joues, je posais mes mains sur ses joues les serrant fortement, le griffant quelque peu. « Je t’aime. Dors bien, hum » Dis-je en ébouriffant une dernière fois ses cheveux. Sans plus attendre, je me redressais et fila sur le lit. Me mettant du côté droit je me mis sur le ventre et soupira longuement en baillant.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

♣ Messages postés : 855
♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
♣ Comment te sens-tu ? : J'ai la dalle ;)

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Très peu dispo

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeVen 7 Jan - 2:16

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Ic-21c4a45

Règle N°216 : Cacher ce qui doit être caché.






L’amour ça rend heureux, ça rend euphorique et totalement déjanté. L’amour ça fait pousser des ailes et ça semble purifier l’air et l’embaumer de merveilleux parfums. L’amour ça donne des envies de hurler de joie et de bonheur. Ca donne envie de crier, de rire, de bouger, de courir de partout, de chanter et tout un tas d’autres choses du même genre. Parce que l’amour ça rend complètement fou et ivre de bonheur. Oui l’amour c’est clairement bon. Ca apaise et ça rend heureux. Que demander de plus, sincèrement ? Oui … Même s’il n’était pas en couple avec celle qu’il aimait terriblement, Ty aimait le fait d’aimer. Et c’était tout simplement du au fait que la personne qu’il aimait, n’était pas n’importe qui puisqu’il s’agissait de la femme de sa vie, celle qui était faite pour lui, sans aucun doute permit. C’était elle qu’il voulait. Elle qui était faite sur mesure pour lui. Oui, elle et aucune autre. Il se foutait royalement des autres femmes. Il ne les voyait même pas. Mais comment les remarquer, de toutes façons, alors que la perfection se trouvait quotidiennement à sa côté ? Son Or, la sienne … Oui la sienne même si elle ne lui appartenait pas réellement. Elle n’était que son amie. Certes, excellente amie de laquelle il était très proche. Mais amie seulement, alors qu’il aurait tellement aimé plus. Oui il aurait aimé pouvoir dévoiler ses réels sentiments, au grand jour. Lui dire qu’il était complètement dingue d’elle et qu’il était prêt à tout pour elle. Comme il le montrait déjà d’ailleurs. Mais en faisant passer cela pour une très puissante amitié voir fraternité. Il l’aimait terriblement mais ne voulait pas le lui révéler. Pas encore du moins. Il ne savait pas ce qu’il attendait exactement mais il ne s’en sentait pas prêt, ça c’était certain. Peut-être voulait voir si elle finirait par tomber elle-même amoureuse de lui sans même s’en rendre compte. Ou alors il attendait simplement de trouver le courage de lui dire ces foutus quelques mots qui signifiaient tout. Pas les trois mots ... Puisqu’il les lui disait déjà et qu’elle penserait simplement qu’il disait cela comme ce soir là, par amitié et rien d’autre. Bon sang elle lui donnait encore plus de boulot à cause de cela. Le jour où il voudrait lui avouer qu’il était amoureux d’elle, il ne pourrait pas se contenter des trois mots. Il devrait lui expliquer en long, en large et en travers qu’il était amoureux d’elle et ce, depuis des mois déjà. Combien ? Il n’en savait rien. Il avait juste prit conscience petit à petit qu’il était en train de tomber amoureux d’elle. Et à présent … Il en était fou. Complètement dingue d’elle !

Jordane, Jordane et encore Jordane ! C’était complètement dingue de voir à quel point elle le hantait. Elle le rendait heureux sans même s’en rendre compte. Elle lui donnait envie de se battre et de vivre. Elle le rendait euphorique et encore plus déjanté qu’il ne l’était en temps normal. Elle était son oxygène, sa vie tout simplement. Elle était tout. Absolument tout. La femme de sa vie plus simplement. Il ne pouvait plus se passer d’elle, à un point ahurissant. La raison était tout simplement qu’elle était elle. Ca représentait énormément à ses yeux. Voir tout, en réalité. Depuis le tout début, le premier jour, le premier regard, ils étaient sur la même longueur d’ondes. Ils s’entendaient terriblement bien, tout était parfait. Ils plaisantaient tout le temps ensemble, avaient toujours ou presque un sujet de conversation à aborder, passaient absolument tout leur temps ensemble et faisaient même leur sport en même temps, la plupart du temps. Quand Ty faisait une série de pompes suivie d’une série d’abdo, Jordane faisait des abdo à ses côtés tout en entretenant la conversation. Que dire d’autre si ce n’est, que leur relation était absolument parfaite ? Le jeune homme avait détecté une fibre artistique, aussi minime soit-elle, chez elle. Ce qui ne pouvait que lui plaire atrocement à lui qui était musicien et chanteur et qui s’intéressait de près à toutes les autres formes d’art. Entre autres, Jordane était sportive, artiste, drôle, intelligente et sans doute encore, tout un tas d’autres choses. Comment ne pas tomber amoureux d’elle alors qu’elle possédait tout cela à la fois ? C’était tout bonnement impossible. Et parce qu’évidemment ça ne s’arrêtait pas là, il avait fallut que la nature la dote d’un physique des plus parfaits. Elle était merveilleusement belle, un visage aux traits fins et réguliers, un corps de rêves … Oui elle était tout simplement parfaite. Ce n’était pas pour rien que le corps même de Tybalt réagissait régulièrement à sa présence trop près de lui, contre lui parfois. Ce n’était pas pour rien qu’il la désirait ardemment et fantasmait sur elle depuis plusieurs longs mois. Elle était sublime et merveilleuse ! Elle était unique et il l’aimait comme il n’avait jamais, Ô grand jamais aimé auparavant. C’était elle qu’il voulait. Elle et pas une autre. Plus le temps passait et plus il réalisait qu’il devrait forcément, tôt ou tard, lui avouer ce qu’il pensait d’elle et quels étaient les sentiments qu’il avait réellement pour elle. Ce ne serait pas facile après autant de temps passé à faire mine de rien et à continuer comme si tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais il ne doutait pas d’y arriver !

Malgré tout, cette soirée semblait être assez tendue. La première en une année et demie de cohabitation et d’amitié forte. Tout ça parce qu’à cause d’une idiotie de Tybalt, la tension sexuelle était forte. Et la jeune femme l’avait parfaitement ressentie. En même temps, il fallait être des plus idiots pour ne pas ressentir cela. Elle n’avait pas mit longtemps avant de réaliser que Ty la désirait physiquement. Oui il rêvait d’elle, de son corps, de la faire sienne en s’unissant à elle. Lui faire l’amour jusqu’à plus soif … Même s’il doutait vraiment que cela puisse être possible. Il pourrait bien lui faire l’amour pendant des semaines durant, il aurait toujours envie d’elle. Il n’en doutait pas un seul instant. Le sujet de la mort de l’un d’eux, fut même abordé par la jeune femme, ce qui sembla amplifier encore la gêne et la tension qui s’était installée. Ty avait du mal à supporter ce genre de situation. Surtout avec Jordane … Il préférait les moments légers, quand ils riaient comme deux crétins qu’ils étaient. Tout simplement ! « Elli… tu meurs ? Je meurs, sa marche comme ça. Cherche pas c’est non négociable non contestable. On ne discute pas l’amour d’une femme ! » Ty soupira légèrement. Il ne supportait décidément pas de l’imaginer morte. Même s’il était lui-même mort. C’était au dessus de ses forces, tout simplement. « Parce que tu crois que si tu meurs, je meurs pas ? Imagine … Je serais seul et totalement déboussolé. Je pourrais perdre la tête et avoir l’habitude de te chercher. Hop une seconde d’inattention et je meurs aussi … » Pourquoi ne pas lui dire tout simplement, et plus clairement, que sans elle il n’aurait plus autant l’envie de se battre parce qu’elle était sa raison de vivre et plus encore ? Pourquoi ne pas simplement lui avouer qu’il avait besoin d’elle pour avancer encore et toujours ? Tout simplement parce qu’il n’était pas encore prêt à lui dévoiler ses sentiments … Il avait besoin de temps et de trouver le meilleur moment pour le faire. Et tant qu’à faire, il préférait ne pas trop penser à ce jour qui finirait forcément par arriver. Tout simplement parce que, étrangement, ça le terrifiait énormément. Il préférait ne pas imaginer si, contre toute attente, elle le rejetait. Il n’était pas sûr de savoir comment se relever d’un tel coup dur. Et ce serait bien pire encore, si en plus de le repousser, elle décidait de ne plus le voir et de rentrer purement et simplement à la zone sans lui. Ce n’était pas acceptable …

« Et pour le reste… JE… N’aurais pas dû te faire croire que tu pourrais voir mes seins. Franchement, j’ai vraiment pas réfléchit, on est tellement proche, il n’y a jamais eu d’ambigüité entre nous… Parfois je réfléchis quand je me change, sinon, je me mettrais nue devant toi… fin tu vois quoi… Depuis le temps, je n’aurais pas cru … Fin je suis la petite innocente de service sur ce coup là. Excuse moi, et moi je ne regrette pas d’avoir était dans ce fichu bain. » Presque malgré lui, Tybalt laissa échapper un bref rire tendrement moqueur. Sur ce coup là, il ne pouvait décemment pas la détromper puisque tout ce qu’elle disait était totalement vrai. Oui elle avait agit totalement de façon irréfléchie. Elle n’avait même pas pensé au fait qu’elle se trouvait non seulement en face d’un homme. Mais surtout, en face d’un homme en manque de sexe, qui n’avait pas fait l’amour depuis plus de trois ans. Si elle y avait réfléchi ne serait-ce qu’une minute, elle n’aurait pas agit de la sorte. Elle n’était pas du genre à chercher à compliquer une situation déjà bien assez complexe comme cela. Pas la peine d’attiser un désir physique alors que la situation ne permettait réellement pas les rapprochements physiques voir même, l’amour. Oui et pourtant Ty était dingue d’elle. Il aurait peut-être dû attendre moins longtemps avant de se décider à le lui avouer. Histoire que leur amitié ne soit pas aussi importante et présente. Ainsi il aurait sans doute eut plus de chance vis-à-vis d’elle et d’une éventuelle relation amoureuse. A l’instant présent, elle était en train de le tuer avec ses âneries qu’elle semblait débiter sans même s’en rendre compte. L’habituer à la voir nue pour ne plus avoir ce violent désir pour elle. Et puis quoi encore … ? C’était presque pire que de lui proposer de faire l’amour une bonne fois pour toute pour combler ce désir des plus puissants. Presque malgré lui, Ty mentionna le fait que son amie avait les hormones en feu. Ca avait été plus fort que lui et il fallait que ça sorte. C’était la première fois qu’elle lui faisait autant de rentre dedans. C’était presque ahurissant. Jamais il ne s’était retrouvé confronté à un tel problème, depuis un an et demi qu’il la connaissait. Devoir la repousser et lui faire comprendre bien gentiment qu’il ne voulait pas fauter avec elle. Tout ça en sachant qu’il la désirait ardemment bien entendu … Tant qu’à faire autant ajouter encore un peu de difficulté.

« Non mais je rêve… Laisse mes hormones tranquilles les pauvres… Mais je crois que tu as raison, bon sang mes hormones sont en feu… Vingt trois ans et … j’ai des hormones en pagaille… Mais je suis sûre qu’on est à égalité sur ce point là ! » Tybalt cessa lentement de rire. Bon sang elle était tout simplement en train de dire qu’elle aussi était en manque. Mais il ne devait surtout pas se dire que faire l’amour avec elle pour les combler tous les deux était la bonne solution. Tout simplement parce qu’il l’aimait tellement, qu’il ne voulait pas coucher avec elle sans lui avoir avoué ses sentiments. « Pauvres petits hormones … Tu les malmène alors … Tu devrais te chercher un toy boy à la zone. Je suis sûr que t’auras aucun mal à en trouver un ! » Marmonna-t-il doucement en reprenant rapidement ses pompes pour évacuer la montée de jalousie qui s’était faite violente en lui en mentionnant l’hypothèse qu’elle devrait coucher avec un homme. Un homme qui ne serait évidemment pas lui … Dieu qu’il détestait cette idée, presque plus que tout ! Lorsque Jordane lui demanda où ils iraient après, il se contenta de lui répondre qu’ils allaient descendre dans le sud, sans préciser dans quelle ville, pour ne pas lui gâcher la surprise qu’il préparait pour son anniversaire. « Bof, toi comme tu veux… Le sud… Tu sais que j’aime le sud ! Tu crois qu’un jour on pourrait piquer une tête dans l’océan ? Sa me manque d’entendre le bruit des vagues, l’odeur de l’iode… Le soleil se couchait dans l’océan… Petite… Je restais souvent sur le long de la plage pour regarder le soleil se coucher… C’est tellement beau… Un paysage d’une pure beauté… » Tybalt ferma les yeux en souriant, rien qu’à l’idée. Il était terriblement tenté par ce qu’elle était en train de dire. Se prélasser dans l’eau pendant des heures puis sécher au soleil tranquillement, faire une petite sieste et finir rouge de la tête aux pieds. Et après cela, regarder le soleil se coucher, faire un feu de camps, griller des Chamallow et enfin, dormir dans une tente sur la plage même. Oui qu’il aimait cela … « Hm on fera tout ça … On sera juste un peu plus prudent. Mais on fera ça …

Lorsque Jordane le prit en photo alors qu’il était totalement en sueur à cause de sa série de pompes, il marmonna qu’elle aurait put choisir un moment où il était à son avantage. Bien entendu, il plaisantait. En réalité, il s’en fichait bien ! « Tu es à ton avantage… Tes veines ressortes, tu es e sueur ce qui fait briller tes pectoraux… Elli… Je t’aime comme tu es… Bien habillé ou mal habillé, mal coiffé ou pas… Alors… Chut. » Tybalt laissa échapper un bref rire. « En même temps, je suis pas sûr que tu m’aies connu bien habillé, bien coiffé, bien rasé et tout le tralala … » Souffla-t-il doucement, son front contre le sien. Alors qu’ils étaient en train de s’enlacer doucement, sans prise de tête juste pour avoir un contact physique léger et rassurant, la jeune femme sembla éprouver le besoin de mentionner l’hypothèse qu’il puisse déraper. Ce qui eut le don de lancer un grand froid sur le jeune homme qui songea qu’elle ne se sentait sans doute pas en sécurité avec lui à présent qu’elle avait réalisé le désir qu’elle provoquait chez lui. Elle devait s’attendre à ce qu’il lui bondisse dessus à tout moment. Cette idée eut le don de l’inquiéter pour de bon. Ce fut pour cela, qu’il lui demanda, en plaisantant à demi, si elle pensait sérieusement qu’il pourrait déraper, ou non. « Non, bien sur que non…J’ai confiance en toi, je plaisante, mais je devrais arrêter de te taquiner sur ça… Je suis une mauvaise femme… » Tybalt referma les yeux en soupirant très légèrement, de soulagement. Il allait faire comme s’il était sûr et certain qu’elle disait vrai et qu’elle ne disait pas cela pour le rassurer, ou autre. C’était amplement plus plaisant de se dire qu’elle avait toujours aussi confiance en lui ! Quoi qu’il en soit, il fut tout de suite rassuré malgré tout. Au point même, de sourire légèrement en regardant Jordane. « Ouais t’as raison … Maintenant on arrête les conneries, mauvaise femme ! » Aussi difficile que cela soit, Tybalt essayait de ne pas penser au fait qu’il avait terriblement envie d’elle et que la position dans laquelle ils se trouvaient à l’instant présent, ne l’aidait sincèrement pas à penser à autre chose. Il avait terriblement envie de tourner le visage pour trouver ses lèvres des siennes, les presser tendrement pour qu’elle les entrouvre, juste pour qu’il puisse passer sa langue entre, à la recherche de la sienne. Il voulait poser ses mains sur ses cuisses et les faire remonter jusqu’à les faufiler dessous et parcourir doucement, lentement et tendrement chaque parcelle de sa peau, du plat de la main. Non, il ne devait pas penser à tout cela.

Alors que tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes comme depuis toujours entre eux, la jeune femme éprouva le besoin de lui dire de ne pas baisser les yeux. Comme s’il allait profiter de la situation pour regarder son corps. Certes il n’était pas rare que ses yeux traînent un peu, souvent en réalité, dans sa direction. Mais toujours discrètement et surtout pas dans des moments gênants ou un regard pouvait facilement être mal interprété. Comme à l’instant par exemple. Ils étaient si proches l’un de l’autre, qu’elle n’aurait put rien manquer s’il avait baissé les yeux pour profiter de la vu qu’il pouvait avoir. Et il ne se risquerait jamais à cela. Maintenant moins que jamais. Terriblement vexé malgré lui, de voir que la jeune femme le pensait capable de ça après autant de temps passé à ses côtés, il ne sut que dire, la pressant plus fortement contre lui avant de se lever pour aller la poser sur le lit. Sans lui laisser le temps de faire ou dire quoi que ce soit, il avait déjà filé pour revenir presque aussi rapidement, un matelas taille enfant sous le bras. A aucun moment il ne tourna le regard vers elle, signe qu’il se sentait terriblement frustré. Plus que jamais, il était en train de réaliser qu’il ne pourrait jamais lui avouer ses sentiments. Pas après toutes les comédies qu’il avait put faire pour lui faire croire qu’il ne voulait pas coucher avec elle. Elle ne comprendrait sans doute pas et penserait tout simplement qu’il se fichait ouvertement d’elle. Ce qui était pourtant loin d’être le cas. Une fois couché, presque malgré lui, il lâcha à voix haute à Jordane, qu’elle n’avait pas à s’inquiéter car il ne la rejoindrait pas dans son lit cette nuit. Ses paroles étaient sèches et sans doute méchantes. Mais ça avait été plus fort que lui. Il ne cherchait pas à lui faire mal, loin de là. Cependant, il était assez vexé pour que ça ressorte d’une manière ou d’une autre. « Pardonne moi, j’ai été stupide. Je ne voulais pas te vexer vraiment… Ce qui s’est passé aujourd’hui, ne se reproduira plus, je te le promets. Je… » S’allongeant sur le dos sans rien répondre, Ty fronça les sourcils, réalisant la douleur qu’il pouvait entendre dans la voix de Jordane. Même si elle avait elle-même commencée à se montrer vexante, il refusait qu’elle souffre d’une quelconque façon que ce soit, par sa faute. Ça jamais ! Ne lui laissant pas le temps de répondre, la jeune femme le rejoignit sur son matelas. Il le sentit lorsque celui-ci bougea légèrement sous son poids. Sans rien dire, il la laissa s’approcher de lui et s’allonger totalement sur lui. Si au départ il avait eut dans l’idée de ne pas bouger, rapidement ce fut plus fort que lui. Sans attendre vraiment longtemps, il passa ses bras dans son dos pour l’enlacer doucement, sa tête reposant toujours sur le matelas. Rapidement, il sentit les larmes chaudes de la jeune femme couler dans son cou. En réalisant qu’elle pleurait, il ferma les yeux en grimaçant, n’aimant réellement pas cela. Sans un mot, il caressa doucement son dos, posant sa joue contre sa tête en humant sa fragrance.

« Pardonne-moi, s’il te plait… Je ne suis qu’une idiote… Sa ne se reproduira plus. Et puis merde ! Si tu viens me rejoindre dans mon lit ça fait quoi ? Je m’en contre fou ! J’ai confiance en toi et mon lit et mieux que le tiens donc autant que tu profites du bien être toi aussi ! Je n’ai jamais eu de pensées déplacé sur ce point là. J’ai une confiance aveugle en toi, n’en doute jamais Elli mon… Mon sauveur, mon ange gardien… » Tybalt se mordilla doucement la lèvre, regrettant presque d’avoir commencé à douter. C’était idiot, totalement idiot. Bien sûr qu’elle avait une confiance aveugle en lui. Depuis un an et demi ils dépendaient totalement l’un de l’autre. Alors comment aurait-il put en être autrement ? C’était tout simplement impossible ! Lorsqu’il la sentit s’écarter de lui pour s’asseoir sur son ventre, il eut la brusque envie de la retenir tout contre lui. Pourtant, il parvint à s’abstenir, apercevant tout juste sa silhouette dans la quasi obscurité de la pièce. Il n’avait pas répondu à ses paroles. Que dire ? Et en sentant ses brefs baisers sur son visage, l’envie de goûter à ses lèvres fut terriblement forte. Mais là encore … Il prit sur lui et ne fit rien, la laissant se redresser à nouveau en griffant doucement ses joues. « Je t’aime. Dors bien, hum » Sans un mot, il la laissa se relever puis regagner son lit, l’apercevant à peine dans le noir. Il laissa un bref moment passer avant de se lever sans un mot et la rejoindre dans le lit. Il s’allongea sur le flan, contre elle, et posa un bras en travers de sa taille, déposant un bref baiser dans ses cheveux, prenant au passage de longues goulées d’air pour savourer son parfum dont il était totalement accroc. « Bonne nuit mon Or. Je t’aime. » Souffla-t-il doucement, ne se privant plus de lui dire qu’il l’aimait. Même si ce n’était pas de la bonne façon sans doute … Il resta ainsi tout contre elle dans ce lit, un très long moment. Ce ne fut que lorsqu’il la sentit s’endormir totalement, qu’il se redressa tout doucement et quitta à nouveau le lit pour regagner son propre matelas. Une fois là, après un bref soupir de frustration, il se laissa aller au sommeil. Comme toujours, il ne dormit que d’une oreille. Ce qui ne l’empêcha pourtant pas de rêver. A croire que son cerveau s’était habitué et considérait que dormir d’une oreille lui suffisait amplement. C’était visiblement le cas à présent, il fallait dire.

La douceur de sa peau sous ses doigts, son souffle léger mais parfaitement audible, dû à l’excitation. Ses mains sur son corps, à lui, caressant chaque parcelle de sa peau. Des mains entreprenantes qui descendaient sur son corps pour s’emparer doucement de son membre et le caresser avec lenteur alors que lui-même massait et caressait sa poitrine. Leurs langues se mêlaient avec ardeur et envie, leurs corps se cherchaient, se trouvaient, se frottaient l’un à l’autre. Soupirs, gémissements, excitation … D’un mouvement lent et souple, Tybalt unissait alors leurs corps en soupirant de plaisir, manquant un bref instant de souffle. Tout aussi lentement et tendrement, il démarrait alors des vas et vient, glissant en elle avec lenteur, leurs soupirs et gémissements se faisant plus réguliers. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, lorsqu’un raclement étrange se fit entendre. Soupirant doucement dans son sommeil sans trop réaliser, Ty se retourna sur le matelas. Mais presque aussitôt, la conscience revint à lui et il tendit l’oreille. Le raclement dura encore quelques secondes puis plus rien. Il ne mit pas longtemps à comprendre qu’il s’agissait de la chaise qui se trouvait derrière la porte, signe que quelqu’un était entré dans l’appartement. Non, pas quelqu’un mais quelque chose ! Des bruits de pas se firent rapidement entendre. L’un des pieds trainait atrocement. Plus aucun doute, il s’agissait d’un zombie ! Sans plus attendre, Ty se leva rapidement mais en silence, habitué à se faire discret. A grands pas, il se rendit devant le lit où reposait Jordane. Là, il rabattit rapidement les couvertures, passa ses bras sous son corps pour la soulever et sans attendre, s’étendit sous le lit avec elle. C’était généralement une cachette idiote. Mais lorsqu’il s’agissait de zombie, ce n’était plus rien de tel. Une fois sous le lit, pour empêcher la brune de bouger ou parler, il posa une main en travers de sa bouche comme il le faisait régulièrement et, passa une jambe en travers des siennes. Lorsqu’il réalisa que son membre était durcit par le désir provoquer par son rêve, il était déjà trop tard puisqu’il se trouvait déjà contre sa hanche. Inquiet, il la regarda en coin sans rien dire ne sachant s’il devait s’excuser ou faire mine de rien.

Revenir en haut Aller en bas
http://nomansland-original.forumactif.com/

Habitué
des lieux


A. Jordane Mcflits

HEY ! Mais c'est :
    A. Jordane Mcflits

••

♣ Messages postés : 177
♣ Où te caches-tu ? : Dans les bras d'Elli
♣ Comment survis-tu ? : Grâce à Tybalt
♣ Comment te sens-tu ? : Mal... Mais Amoureuse !

♣ TRUE FACE ♣
♣ Mon tableau de chasse :
♣ Mes ressentis actuels:
♣ Disponibilité rp: Ok pour un rp

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitimeSam 8 Jan - 1:38

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Jared-ashley-227b3df
Règle N° 120 : Ne jamais confondre rêve et réalité aux risques de souffrir


Comment ne pas l’aimer ? Comment ne pas aimer cet homme ? N’importe qui pouvait tomber amoureux de lui, c’était tout bonnement impossible de ne pas le faire. Il était tellement parfait, tellement simple et joyeux, tellement fantastique et joueur. Je l’aimais éperdument à en perdre la tête, je ne voulais en aucun cas le perdre et ne plus l’aimer. Comment cela se pourrait-il d’abord ? Je ne voyais plus ma vie sans l’aimer. Il faisait parti de mon corps, partie de ma vie, il était la et c’était, je l’espère indéfiniment. Concevoir une vie sans la personne que l’on aime, ce n’était pas une chose tout à fait faisable. C’était carrément impossible. « Parce que tu crois que si tu meurs, je meurs pas ? Imagine … Je serais seul et totalement déboussolé. Je pourrais perdre la tête et avoir l’habitude de te chercher. Hop une seconde d’inattention et je meurs aussi … » Tybalt me ramena peu à peu à la réalité. Fronçant les sourcils, je détournais légèrement le regard pour ne pas le voir. Allongée sur le lit, je regardais alors le plafond sans rien dire. Je ne voulais pas qu’il meurt. Il n’avait pas le droit de mourir. Non, je ne lui laissais pas ce droit là. Je ne voulais pas qu’il perde la tête par ma perte, je ne voulais pas qu’il se tue lui-même, car ce qu’il me racontait revenait au même que de se tuer. Il allait se mettre en danger et par ma faute. J’avais envie de lui dire de la fermer, qu’il cesse ses idioties et de suite. Mais avais-je le droit ? Non, je ne pense pas. Me mordant légèrement la langue, je tournais à nouveau mon regard vers lui. « Tybalt ? Tu veux me faire plaisir ? Vraiment ? Faire de moi une femme comblée et heureuse ? Alors promet moi de rester en vie si je meurs ! » Dis-je doucement, mais tout de même avec insistance pour qu’il comprenne bien qu’il n’avait pas le choix. Je ne pouvais pas laisser Elli dans une telle situation, il était inconcevable qu’il fasse ça, surtout pour moi. Il avait toute une vie devant lui, il ne devait pas la gâcher loin de là même ! Il méritait une femme, il méritait des enfants, il méritait une famille, même si… Malheureusement, je ne serais pas la femme de sa vie. Non. Je n’étais simplement que sa meilleure amie, sa sœur de cœur. Il fallait que je sois réaliste. Lui et moi ce n’était en aucun pas possible…

Tout à coup, il me parla de mes hormones. Surprise, choquée, je le regardais sans trop comprendre. C’était la première qu’il me disait un truc de ce genre. Mes hormones. On en avait jamais parlé, mais il faut dire que vu le sujet de conversation depuis le bain, ça ne m’étonnait pas tant que cela en fait… « Pauvres petits hormones … Tu les malmène alors … Tu devrais te chercher un toy boy à la zone. Je suis sûr que t’auras aucun mal à en trouver un ! » A ces paroles je me figeais rapidement. Avais-je bien compris ? Je crois que oui. Mon cœur se mit a battre la chamade comme jamais. Je me sentais horriblement mal et surtout dégoutée de ce qu’il me demandait. Me pensait-il comme ça ? Que j’étais le genre de fille a simplement coucher avec le premier venu ? Je me sentais mal, oui mal qu’il me prenne de la sorte. Je pensais qu’avec tout le temps que nous passions ensemble, il aurait pu voir que je n’étais pas ce genre de fille, pétasse, qui change de mec à tout va et qui prend n’importe qui pour satisfaire ses besoins. Je me sentais humiliée, salie, moi la pauvre petite fille quasi vierge qui ne pensait qu’à une chose… coucher avec celui que j’aime. En l’occurrence lui, et il voulait me faire coucher avec un autre, sans aucun sentiment, rien niet… Mais pour qui me prenait-il ? J’avais envie de le gifler sous le coup. C’était comme dire que j’étais une salope. Je le prenais ainsi. Il n’avait peut être pas fait exprès mais quand même… J’avais voulu lui faire comprendre que j’étais en manque et que nous aurions a la limite… Mais non… « Toi prend toi une one night si tu veux à la zone… Tu n’auras vraiment pas de mal… Moi je ne suis pas la fille qui se prend un toy boy … D’une car je suis loin d’être ce genre de fille, je ne change pas de mec comme de chemise… Deux car je ne couche pas sans sentiments… Je pensais que tu l’aurais compris…Mais bon ma foi… Je préfère à la rigueur me trouver un mec que je pourrais aimer. Oh pardon… Mais la encore… Je n’en veux pas… Je n’en ai pas envie non plus. Pourquoi aimer quand on sait qu’on est condamné ? Je t’aime, sa me suffit amplement Tybalt, c’est con à dire, mais même si y’a rien entre nous, l’amour que je te porte me suffit dans ma vie… » Dis-je doucement.

J’étais pratiquement à la limite de lui avouer mon amour. J’en avais un peu marre de le lui cacher… Mais, je savais qu’il ne réagirait pas, il ne comprendrait pas. Tant pis. Demain serait une nouvelle journée. Journée ou je ne parlerais plus de ça du tout… Fini… La conversation dériva rapidement sur le lieu ou nous iront. Parlant de la plage, du couché de soleil sur la plage je me mis alors à rêver de Miami. L’eau sur le sable, les vagues, l’odeur de l’iode… Tout ça me manquait… Terriblement même. Comment ne pas penser à vingt et un ans de votre vie ? C’était impossible. Tout c’était arrêté si brutalement. Ça me manquait terriblement. M’installer sur mon balcon pour regarder la plage. Les fêtes sur la plage avec Caroline. Caroline ma meilleure amie. Soufflant longuement, j’essayais de ne plus penser à elle. « Hm on fera tout ça … On sera juste un peu plus prudent. Mais on fera ça … » La voix de Tybalt me fit ouvrir un œil. Tout à coup, je voulais lui dire que je ne voulais plus. Tout ça me rappellerait trop Caroline. J’avais vécut quatre ans avec elle. M’occuper d’elle, la laver, l’habiller, la promener, l’aider à marcher, nos moment à la plage car elle se sentait bien dans l’eau, tout comme moi. J’avais mon jardin secret. Et ça, sa l’était. Jamais je n’avais parlé de l’accident, juste… Dit que j’avais eu une meilleure amie, aujourd’hui surement morte. Je ne répondis rien, continuant la conversation sur le fait que je l’aimais comme il était et que je me fichais de comment il était. Prenant des photos de nous comme souvenir, je le regardais droit dans les yeux. Il était beau, sublime, parfait. Je voulais l’embrasser, sentir ses lèvres sur les miennes, je voulais l’aimer plus que de raison… Je voulais simplement être avec lui pour toujours. « En même temps, je suis pas sûr que tu m’aies connu bien habillé, bien coiffé, bien rasé et tout le tralala … » Rigolant doucement, je souriais faiblement en caressant sa joue. « si une fois à la zone tu t’es rasé… J’aime bien, mais je te préfère avec ta petite barbe de négligé. Putain que tu es sexy comme ça ! » Dis-je en souriant fortement, en le regardant amusée. Sans plus attendre je le pris alors dans mes bras. Assise à califourchon sur lui, j’essayais d’oublier cette position si intime, si intense et si tentante. Bon sang ms hormones étaient en feu. Je voulais lui faire l’amour, alors que la seule fois ou je l’avais fait j’avais horriblement souffert… Fermant les yeux, je me mis alors a lui dire toute sorte de connerie. Que je pouvais le retenir s’il avait envie. J’étais stupide de dire ça… Me demandant si je le pensais vraiment, je marmonnais que non, j’avais une confiance aveugle en lui.

« Ouais t’as raison … Maintenant on arrête les conneries, mauvaise femme ! » Je le regardais en souriant à mon tour. Mauvaise femme ? Le pensait-il vraiment ? « Tybalt ? Tu le penses vraiment que je suis une mauvaise femme ? » Demandais-je doucement mon regard se faisant légèrement triste sous le coup. Sans plus attendre, bêtement je marmonnais en rigolant qu’il ne devait pas baisser le regard. Chose que la aussi je n’aurais pas du faire. Me posant sur le lit avec délicatesse, il parti chercher son matelas. Enfant… Génial. Soupirant sans pouvoir me retenir, je me mis à pleurer sous sa phrase sèche. Ne voulant pas dormir dans une telle situation, je filais rapidement sur son lit, sur lui et le pris dans mes bras. M’excusant comme jamais je ne voulais pas que sa se finisse ainsi. Pas une si belle journée. Non on n’avait pas le droit de se faire ça, de gâcher tout ça pour des broutilles. L’embrassant rapidement je marmonnais un simplet bonne nuit accompagné d’un je t’aime et parti alors sur mon lit pour dormir. Alors que je venais de me remettre sur mon lit, celui ou Tybalt m’avait dit de dormir, je l’entendis se lever. Fronçant les sourcils, je me demandais ce qu’il faisait. Le lit se penchant vers son côté, je compris alors qu’il montait sur le lit. Mon cœur s’arrêtant, il reprit du service en battant la chamade comme jamais. Je tenais les draps dans mes mains les serrant fortement pour essayer de compenser la tension qui prenait forme. La chaleur de son corps contre le mien, je sentis ses lèvres sur mes cheveux et sa respiration se faisant entendre. Souriant bêtement, je me sentais cruellement bien. Son bras autour de ma taille, je profitais pleinement de ce moment de pur bonheur. C’était parfait, sublime, si excitant, si… Intense. Je ne voulais en aucun cas qu’il parte. Non… qu’il reste pitié, faite qu’il reste. « Bonne nuit mon Or. Je t’aime. » Ses paroles me firent un bien fou. Son corps, sa chaleur contre ma peau, je me sentais plus qu’en sécurité dans ses bras. C’était la première fois qu’il venait dans mon lit le soir pour dormir. Allait-il ester pour y dormir ? Je n’en savais rien, je suppose que oui. Il a peut être enfin comprit qu’il pouvait dormir tranquillement dans mon lit sans aucun souci. Je n’allais pas le dévorer, je n’allais en aucun cas lui faire la misère ou je ne sais quoi. Les yeux fermaient, son souffle contre ma peau, je voulais marmonner quelque chose, mais rien ne sorti de ma bouche. J’étais trop crevée. Me calant un peu mieux dans ses bras je soupirais de bien être et m’endormis alors dans ses bras. Un sommeil lourd paisible, tranquille. Un sommeil mérité.

L’air était frais, humide, mais, je pouvais sentir les rayons de soleil chauffer ma peau avec douceur et sensualité. Les yeux fermaient, je profitais pleinement de ce plein de vitamine D avant que tout cela ne cesse. C’était bon, parfait, tout ce que j’aimais. Le Sud, la ou j’étais née, Miami, la ou l’eau est bleu turquoise, la ou il y a des requins, la ou l’océan se déchaine sur les plages, la ou les surfeurs règnent… La ou les gens font du roller sur le bord de la plage. La ou beauté s’accumule, la ou les gens se regroupe pour prendre du bon temps. C’était ma ville, même si je n’étais pas si belle que cela. Je n’étais en aucun cas refaite et ça m’allait parfaitement. Un cri se fit entendre, puis deux, puis plusieurs en même temps. Relevant rapidement la tête, je tenais mes cheveux pour ne pas qu’ils m’empêchent de les voir. Eux, ma famille. Ma vie, ils étaient tout à mes yeux et je ne voulais en aucun cas les perdre. Je tuerais pour eux, je serais prête à me sacrifier pour qu’ils puissent vivre. L’amour ça marchait comme ça, on était prêt à tout pour ceux qu’on aime. J’étais de la sorte, je n’étais en rien égoïste et ce n’était pas prêt d’arriver. Le regard pétillant, je restais la à les contempler. Courant dans le sable encore chaud de cette journée fantastique. Le soleil se couchant formant alors un paysage des plus magnifiques. Le pinceau en main, je repris alors ma toile essayant de faire de ce paysage quelque chose d’unique. Le graver pour l’avoir à nos côté pour toujours. J’avais presque fini, tout était sublime. « Maman, maman !! Papa il prend encore son parti et pas le mien ! » Souriant en rigolant légèrement, je relevais la tête pour voir ma fille pointer du doigt son père, mon mari, mon unique amour. Penchant la tête je lui tendis les bras pour qu’elle vienne me voir. Relevant le regard vers Elli je lui tirais la langue lui faisant comprendre que je l’aimais. Nos enfants, étaient parfaits. Notre fille à peine âgé de quatre ans était futé comme tout, son frère son ainé de deux ans de plus qu’elle était tout aussi magique qu’elle. Une fois dans mes bras, Je plongeais mon visage dans son cou, sa peau de bébé me faisant frissonner, lui mordillant la peau son rire me fit un bien être fou. « Laisse papa avec ton frère, les hommes… Ne jamais leur faire confiance ma puce » soufflais-je doucement en tournant un regard vers Tybalt pour voir ce qu’il faisait avec le petit. Les mains de celle-ci se déplaçant sur mon ventre je la regardais faire. Un sourire Béa au bout des lèvres elle plaqua son oreille sur mon ventre. « Dis maman, ils arrivent quand ? » Demanda-t-elle doucement. Fermant les yeux, je posais à mon tour ma main sur mon ventre immense. « Dans un petit mois. Tes frères arrivent dans un petit mois » soufflais-je lentement en me sentant tirait vers le haut.

Ne comprenant plus trop rien, j’ouvrais un œil, en me voyant hors du lit. Je ne réalisais pas ce qu’il se passait. Inspirant doucement, je posais ma tête contre le torse d’Elli qui me portait. Mon corps se retrouvant au contact du sol froid, je tremblais doucement. Encore endormis, je ne comprenais vraiment pas ce qu’il se passait. Son corps se collant contre le mien, je réalisais rapidement lorsqu’il plaqua sa main sur ma bouche. Ouvrant les yeux, je regardais le lit au dessus de nous en sentant quelques choses de dure contre ma hanche. Me figeant légèrement, je mis un moment à comprendre de quoi il s’agissait. Bon sang… Me mordant la langue, je cru défaillir en voyant que cette chose énorme étant en fait… Non, non ce n’était pas … Non, sa ne pouvait pas être aussi gros, aussi long, aussi… dur ! Bon sang … NON ! Tremblant à nouveau, je posais ma main sur la sienne la serrant fortement. Mon autre main se glissant alors dans ses cheveux pour les tirer lentement. Je respirais sans faire de bruit, alors que le bruit des pas dans l’appartement se faisait entendre. Un zombie était là, alors que le sexe entièrement durcit de Tybalt se trouvait contre ma hanche. Je n’aurais jamais cru qu’il soit si bien… Monté. Dieu, je n’avais pas pensé qu’il puisse être comme ça… J’imaginais très bien comment cela pourrait être le jour ou… Non... Ne pas y penser. Je réalisais par la même occasion, que je n’étais plus enceinte. Il n’y avait plus nos deux enfants avec nous. Tournant la tête comme pour comprendre enfin que j’étais dans la vraie vie et non un rêve, je clignais des yeux, sentant les larmes monter horriblement vite. Je me sentais stupide et puéril. Je n’avais pas à réagir de la sorte. Non, pas du tout. Mes larmes commençant à couler, je pleurais silencieusement, en comprenant que je n’aurais jamais d’enfant avec lui car c’était impossible. Nous ne pouvions pas avoir de vie normal, nous ne pourrions jamais en avoir. Il était trop tard. Nous ne serions que de simples amis qui essayent de lutter contre cet enfer. Ma bouche s’entrouvrant je mordais lentement sa main, pour faire passer mes nerfs dans quelque chose. Mon regard plongeait dans le sien, je ne cachais en rien l’amour que je lui portais, comme si nous allions mourir. Tu parles. Une de mes jambes se relevant lentement, le corps de Tybalt se frotta contre le mien, faisant remonter ma robe. Je pouvais sentir, son sexe encore durcit lui aussi frotter contre ma peau. Je déglutissais longuement en redressant la tête pour coller mon front contre le sien. Ne faisant aucun, nos regard ne se quittant pas.

Tout à coup, la porte de la chambre s’ouvrit lentement, tellement lentement, qu’elle grinça. Ma bouche s’entrouvrant, je remordis lentement sa main ne bougeant plus, ne respirant plus. Je fermais quelques secondes les yeux, ma main glissant le long de son dos, pour attraper le bas de son débardeur comme pour tirer quelque chose sans lui faire mal. Je pouvais entendre les bruits de ses pas, ce qui rendait mon cœur encore plus fou dans ma cage thoracique. Mon autre main, lâchant enfin ses cheveux, je la laissais aller sur sa joue que je caressais doucement comme pour me consoler moi-même. Comme pour me dire de ne rien faire. Nos nez se frôlant, dans un mouvement irréfléchi je plaquais mes lèvres sur les siennes. Sa main nous séparant je fermais les yeux, en embrassant simplement sa main, pour la lui mordre à nouveau assez violemment cette fois. Le zombie faisant le tour de la chambre il parti assez rapidement. Je regardais alors, à nouveau Tybalt comme pour savoir quoi dire. Reculant mon visage j’enlevais sa main de sur ma bouche. Respirant par celle-ci je remplissais mes poumons d’air, ceux-ci commençant à s’asphyxier. Posant mes deux mains sur ses joues, je l’obligeais à me regarder droit dans les yeux. « Fais attention à toi, promis ? Sinon, c’est moi qui te tue mon ange ! » Soufflais-je a voix basse a peine audible. Embrassant le bout de son nez je fermais les yeux me rallongeant sur le sol pour le laisser alors partir. « Tu m’es trop précieux… » Rajoutais-je en détournant le regard laissant couler alors une nouvelle larme me rendant compte de plus en plus que les zombies ne disparaitront jamais. Jamais, au point que je n’aurais jamais d’enfant, ni de famille.
Revenir en haut Aller en bas




HEY ! Mais c'est :
    Contenu sponsorisé

••


Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
This Is War ::  :: VERMONT & NEW-YORK & VIRGINIE & FLORIDE & CAROLINE-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit