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 Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...

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AuteurMessage
Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

••

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♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Jan - 9:19

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 37989576 & Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Ic-21c4a45

Règle d'Or : faire très attention au sang contaminé.






Or … Son Or … Elle n’avait pas conscience que parler de sa mort, à elle, le faisait réellement souffrir ? Certes elle ignorait les réels sentiments qu’il avait à son encontre. Mais tout de même … Elle devait bien se douter qu’il ne pouvait décemment plus se séparer d’elle, au risque de souffrir cruellement de son absence. De plus, si elle venait à mourir, ça signifierait qu’il avait mal fait son boulot de protecteur et l’avait limite, tué de lui-même. Quoi qu’il en soit, il ne pouvait pas concevoir d’avancer sans elle. Ca, jamais ! Il ne pouvait même pas s’imaginer en train de faire le con pour emmerder gentiment un zombie, en sachant que c’était à cause d’un être tel que lui si elle était morte. Il ne pouvait pas non plus s’imaginer faire le tour des Etats-Unis, seul dans son véhicule. Certes, il pouvait tout aussi bien se trouver un autre compagnon de route. Mais aussi bien soit la personne, elle n’arriverait jamais à la cheville de son Or. Elle, elle était belle, drôle, souriante, taquine, gentille, douce, sportive, artiste … Bref elle était, à ses yeux, la femme idéale, celle que tout homme rêverait d’avoir. Hommes dont il faisait évidemment parti. Il n’était qu’un faible homme … Comment ne pas craquer invariablement pour cette femme plus que parfaite ? C’était impossible et c’était là ce qu’il se répétait chaque jour. Il était dingue d’elle parce qu’elle était beaucoup trop parfaite. Ou alors il était peut-être le seul à le penser … Parce qu’elle était faite pour lui. Oui ce devait être cela … Il en était dingue parce que c’était la femme de sa vie, tout simplement. Il ne pouvait pas avancer sans elle parce qu’il l’aimait de tout son cœur et avait besoin d’elle dans sa vie. Pandémie ou pas pandémie il avait besoin d’elle … Il l’aimait même tellement, que le jour arriverait où il aurait furieusement besoin de le lui avouer. Il ignorait encore quand, comment, où, pourquoi et dans quelle situation. Il n’avait rien de planifié mais il était persuadé que ça arriverait. Tout simplement parce qu’il s’agissait là de sentiments qui ne peuvent être cachés indéfiniment. Le monde pouvait bien mourir, qu’il l’aimerait toujours autant et ne voudrait qu’elle. D’un autre côté, c’était déjà le cas. Le monde faiblissait à vu d’œil, sous la puissance des zombies. Et eux étaient là, tous les deux, dans ce monde terrible où tout le monde tuait tout le monde mais qui, à présent, se tournaient tous vers les zombies pour les exterminer. Eux ils étaient petits par rapport au reste du monde. Parmi les six milliards d’êtres humains, Tybalt n’avait besoin que d’une seule et unique personne. Sa Jordane.

Même ce jour alors que la situation avait commencé à se faire tendue, tout ça à cause d’un tas de sous entendus sexuels, Ty savait qu’il ne pouvait pas se passer d’elle et la voulait à ses côtés encore et toujours. Comment se lasser d’elle ? C’était tout bonnement impossible ! Il fallait dire que le fait d’être totalement amoureux d’elle, n’aidait en rien. Elle n’en n’avait visiblement pas conscience mais il était totalement dépendant d’elle. Elle pensait qu’elle était la seule à dépendre de l’autre dans leur relation. Mais elle était très loin de la vérité puisque lui aussi dépendait atrocement d’elle. Sans elle il n’était plus rien ni personne. S’il la perdait, il perdait sa raison de vivre purement et simplement. Il ne pouvait pas la perdre, c’était tout bonnement impossible. N’importe qui mais pas elle. « Tybalt ? Tu veux me faire plaisir ? Vraiment ? Faire de moi une femme comblée et heureuse ? Alors promet moi de rester en vie si je meurs ! » Soupirant légèrement, Tybalt ferma les yeux, n’aimant pas que la brune lui fasse ce genre de demande. Tout simplement parce qu’il était très tiraillé entre son envie de lui faire plaisir et son incapacité à lui promettre un truc pareil. Avait-elle réellement conscience de la demande qu’elle lui faisait ? Sans doute que non ! Il cessa de bouger, le temps d’assimiler les paroles de Jordane et trouver une réponse adéquate. Après un bref instant, il lui répondit d’une voix tout à fait neutre et normale. « Tu sais quoi ? Je te ferais cette promesse quand tu m’auras promis de te battre pour survivre, si je venais à mourir. » Lâcha-t-il contre toute attente, sans en dire plus. C’était la première fois qu’il refusait de lui faire une promesse. Mais parce qu’il refusait de faire des promesses en l’air. Tout simplement parce qu’il tenait toujours toutes ses promesses. Donc, il ne pouvait décemment pas faire des promesses en l’air. Surtout pas à Jordane. Elle n’était pas n’importe qui, donc elle méritait le meilleur. Après tout, elle était la femme de sa vie … Celle pour qui il était prêt à absolument tout, sans la moindre exception. Même à mourir pour elle, c’était dire à quel point il pouvait l’aimer !

Beaucoup de gens lui demandait souvent pourquoi il s’entêtait à la garder tout le temps avec lui alors que, selon eux, elle le ralentissait dans tout ce qu’il pouvait et voulait faire, l’handicapant plus qu’autre chose. Mais ces gens là c’étaient vite rendu compte qu’il valait mieux la fermer sur ce sujet là parce qu’il ne supportait pas le moins du monde, que l’on compare Jordane à un boulet ou autre. Elle n’était pas du tout cela … Elle était la femme de sa vie. C’était tout simplement ainsi qu’il la voyait. Une chose était sûre, on ne se débarrasse pas de la femme de sa vie … Elle moins que personne. Surtout lorsqu’on l’a attendu aussi longtemps … Certes Tybalt ne l’avait jamais réellement attendu. Mais sans doute que si, inconsciemment, tout le monde attendait son âme sœur. Et certains avaient encore la chance de la trouver un jour. Ce qui était le cas de Ty. Il avait fallut de très, très, longues années et une pandémie terriblement meurtrière, pour qu’il trouve celle qu’il lui fallait. Et à présent, il ne comptait pas la laisser de sitôt et aussi facilement. Pas tant qu’elle-même n’en déciderait pas ainsi. Seule elle avait le pouvoir de décider s’ils devaient se séparer ou non. Se séparer, dans tous les sens du terme bien sûr. Depuis plusieurs heures, leur conversation semblait très accès sur des sous entendus clairement sexuels. Tout ça parce que pendant l’espace de quelques secondes, Ty avait crut que la jeune femme lui montrerait ses seins, ce qui l’avait littéralement tué sur place, sous les yeux de Jordane elle-même. Ce fut à partir de ce moment là, que tout commença à dériver fortement. Au point, que Tybalt se surprit à lui dire qu’elle devrait peut-être se trouver un toy boy à la zone. Evidemment, il ne le pensait pas le moins du monde et pourrait se sentir sacrément mal si elle venait à le faire réellement. A aucun moment, il n’aurait put se douter qu’elle le prendrait mal. « Toi prend toi une one night si tu veux à la zone… Tu n’auras vraiment pas de mal… Moi je ne suis pas la fille qui se prend un toy boy … D’une car je suis loin d’être ce genre de fille, je ne change pas de mec comme de chemise… Deux car je ne couche pas sans sentiments… Je pensais que tu l’aurais compris…Mais bon ma foi… Je préfère à la rigueur me trouver un mec que je pourrais aimer. Oh pardon… Mais la encore… Je n’en veux pas… Je n’en ai pas envie non plus. Pourquoi aimer quand on sait qu’on est condamné ? Je t’aime, sa me suffit amplement Tybalt, c’est con à dire, mais même si y’a rien entre nous, l’amour que je te porte me suffit dans ma vie… »

Tybalt se figea sérieusement, choqué et terriblement peiné d’avoir blessé Jordane. C’était tellement à mille lieux de ce qu’il avait voulut, qu’il était choqué de voir que ça l’avait atteint de la sorte. « Or … je … C’est pas du tout ce que je voulais dire … J’ai jamais pensé que t’étais ce genre de fille … Sérieusement hein ! Je sais que t’es pas comme ça. J’ai bien remarqué que tu te tapais pas un mec différent à chaque fois qu’on se trouve à la zone ! Je sais que tu n’es pas comme ça Or. Je le sais ! » Insista-t-il pour qu’elle comprenne que c’était loin d’être ainsi qu’il la voyait. Et que ce n’était pas ce qu’il voulait dire, du tout. « Je suis vraiment désolé de t’avoir blessé Or … » Il n’en dit pas plus, ne faisant pas le moindre commentaire sur le fait qu’elle venait de dire ne pas vouloir aimer. C’était un réel coup dur pour lui … Lui qui venait de prendre la décision de lui dire, un jour, qu’il l’aimait … Finalement c’était une très mauvaise idée … L’avantage du fait qu’elle venait de lui dire cela, était qu’ainsi, il savait qu’il devrait se taire s’il voulait éviter une situation difficile. Il savait qu’elle trouverait une façon bien gentille, de lui dire qu’elle ne voulait pas de ça. Elle ne voulait pas de son amour … Du moins rien d’autre qu’un amour amical. A présent qu’il en avait conscience, il garderait ses sentiments pour lui, pour sûr ! Plutôt mourir que de mettre en péril leur amitié qui lui était si chère. Le simple fait d’imaginer qu’une chose pareille puisse arriver, suffisait à le mettre dans tous ses états. Tout mais pas ça ! Fort heureusement, la conversation se poursuivit sur leur prochaine destination. Lorsque Ty annonça qu’ils descendraient dans le sud, il fut largement récompensé par la réaction de la jeune femme car l’idée semblait lui plaire. Toutefois, il n’était pas encore certain que la ville qu’il avait choisit, lui plaise … Accepterait-elle de se rendre dans ce lieu où elle avait vécut des années durant, avant la pandémie ? Cette ville dans laquelle elle avait perdu toute sa famille … ? Ty savait que soit ça passait … Soit ça cassait. Soit elle apprécierait soit elle lui en voudrait terriblement d’avoir fait une telle bourde. Mais pour cette fois, il était prêt à prendre le risque. Il verrait bien ce qui arriverait … Lorsque Jordane se prit en photo avec lui, il ne put s’empêcher de la taquiner en disant qu’elle aurait put attendre qu’il soit plus présentable. Ce à quoi elle répondit qu’il l’était toujours, qu’ils soit bien habillé, bien rasé ou non. « Si une fois à la zone tu t’es rasé… J’aime bien, mais je te préfère avec ta petite barbe de négligé. Putain que tu es sexy comme ça ! » Un léger rire s’échappa des lèvres de Ty, qui lança un bref regard ironique en direction de son amie. « Arrête je vais finir par rougir ! » Marmonna-t-il moqueur.

La suite s’enchaina rapidement. Beaucoup trop rapidement ! A aucun moment Tybalt n’aurait put s’imaginer que la tension puisse aller aussi loin entre eux. Il pensait avoir déjà tout vu lorsqu’il avait mentionné un éventuel toy boy. Mais très vite il réalisa que non. Lorsque Jordane mentionna le fait qu’elle l’arrêterait s’il dérapait, Tybalt ne put s’empêcher de lui demander si elle le pensait réellement capable de faire cela. Ce à quoi elle répondit que non et qu’elle lui faisait une confiance absolue, mentionnant le fait qu’elle devrait peut-être arrêter de le taquiner sur ce sujet là et qu’elle était une mauvaise femme. Pour la taquiner, Ty répondit en surenchérissant sur le fait qu’elle était une mauvaise femme. « Tybalt ? Tu le penses vraiment que je suis une mauvaise femme ? » Ty tourna un regard tendrement moqueur vers la jeune femme. Il n’en revenait pas de voir qu’elle avait encore des doutes sur ce genre de choses là. « Bien sûr que non andouille ! Sinon je ne tiendrais pas autant à toi ! » Répondit-il tout simplement, pensant que les choses allaient redécoller comme si de rien n’était entre eux. Mais c’était sans compter la petite remarque des plus surprenantes, mais aussi et surtout vexantes, que balançant la jeune femme. Plus vexé et frustré qu’énervé, le jeune homme alla la rallonger doucement sur le lit avant de filer pour ramener un matelas pour lui, lâchant alors sèchement, dans le noir, qu’il ne la rejoindrait pas dans la nuit. Sans attendre, elle l’avait rejoint sur son matelas pour s’excuser longuement puis filer à nouveau presque aussi vite, sans que Ty n’ait eut le temps de faire ou dire quoi que ce soit. Après un bref instant, il la rejoignit pour la prendre dans ses bras et lui souffler un doux bonne nuit, répétant qu’il l’aimait. Il était resté jusqu’à ce qu’il la sente s’endormir. Après quoi, il retourna dans son matelas avant que l’envie de lui faire l’amour ne soit trop forte. Envie qui le poursuivit alors même qu’il s’était endormi, loin d’elle, dans son matelas. Il la désirait à un tel point, qu’il en rêvait même la nuit, s’imaginant en train de serrer son corps nu contre le sien et le recouvrir de caresses et de baisers avant d’en prendre pleinement possession pour ne faire plus qu’un avec elle. Lorsqu’un brut le réveilla, l’arrachant en plein rêve des plus érotiques et fantastiques, il en aurait presque hurlé de frustration. Mais rapidement, il comprit ce qui était arrivé. Et sans prendre le temps de réfléchir davantage, pensant en premier lieu à la sécurité de Jordane et à la sienne, il se leva pour aller la récupérer sur le lit et se mettre avec elle, dessous, plaquant totalement son corps au sien, s’allongeant même à demi sur elle. Le contact de sa hanche contre son entrejambe le fit retomber pleinement sur terre. Il était clairement rempli de désir pour elle … Cette fois elle ne pouvait pas le manquer.

Terriblement gêné et ne sachant s’il devait s’excuser ou quoi que ce soit d’autre, Tybalt regarda son amie du coin de l’œil, pouvant lire la terreur sur son visage. Mais cette terreur ne pouvait qu’être due à la situation, à ce zombie qui rôdait dans l’appartement. Oui ça, et rien d’autre … Lorsqu’il sentit la main de la jeune femme lui tirer les cheveux, il tourna pleinement la tête vers elle, la regardant sans rien dire alors qu’il la sentit mordre dans sa main qui était présente sur sa bouche pour l’empêcher de crier ou autre. Il était bien incapable de comprendre la raison des larmes qui coulaient de ses yeux et tombaient dans ses cheveux. Mais il pensait que c’était dû à ce réveil des plus brutaux. Peut-être qu’elle aussi avait été tiré d’un rêve merveilleux … Et peut-être que pour elle aussi, le retour à la réalité était des plus terribles. En sentant la jeune femme bouger doucement une jambe sous son corps, il déglutit difficilement, son membre frottant contre elle. Bon sang … Même avec un foutu zombie qui éprouvait le terrible besoin de les manger sans se soucier de quoi que ce soi s’il les voyait là, il avait terriblement envie de la faire sienne … Prendre possession de son corps avec ardeur et se laisser aller avec elle, dans une jouissance des plus parfaites. Mais non … Pas là … Jamais même ! Soudainement, la porte de la chambre s’ouvrit, laissant entrer le zombie comme en témoignait le bruit de ses pas sur le sol. A aucun moment Tybalt ne détourna son regard du visage de la jeune femme, ne cherchant pas à apercevoir le mort vivant présent à tout juste un petit mètre d’eux. Tybalt put sentir la terreur de la jeune femme lorsqu’elle mordit à nouveau dans sa main tout en tirant son débardeur de l’autre, cessant brusquement de respirer. Comme inquiète d’alerter le zombie par une respiration un peu trop forte. Le jeune homme quant à lui, continua d’inspirer et expirer longuement par le nez, le plus silencieusement du monde. Leurs visages étaient terriblement proches l’un de l’autre, au point que leurs nez se frôlaient. La main de la brune descendit alors avec douceur sur la peau de Ty qui tenta de rester totalement impassible, peu désireux de faire du bruit alors que le mort vivant était toujours dans la pièce. Le cœur du blond s’emballa brusquement lorsque la jeune femme fit le geste de vouloir l’embrasser, alors que sa main se trouvait entre leurs bouches. Seul rempart qui empêchait un baiser. Le jeune homme écarquilla les yeux sans la quitter du regard. Il était choqué … Mais de façon terriblement positive. Et en même temps … Il se doutait qu’elle avait fait cela en sachant parfaitement que sa main les séparait tous les deux. Sans cela, elle n’aurait pas cherché à l’embrasser. Il devait arrêter, et vite, de fantasmer de la sorte !

Lorsque le zombie quitta la chambre, la jeune femme s’échappa à sa main en posant les siennes sur son visage, celui-ci se retrouvant parfaitement face au sien, son regard plongé dans le sien. « Fais attention à toi, promis ? Sinon, c’est moi qui te tue mon ange ! » Un franc sourire étira les lèvres du jeune homme qui ne détourna pas son regard du sien. Lorsqu’elle le relâcha après un bref baiser sur le bout de son nez, pour se laisser retomber sur le sol et ainsi lui permettre de filer, Tybalt resta un moment immobile en la regardant aussi fragile et vulnérable. « Tu m’es trop précieux… » Avisant la larme qui s’échappa de sa paupière close, il déposa une main sur son visage, essuyant doucement le sillon laissé par la goutte d’eau salée. Une fois fait, il approcha doucement son visage du sien pour déposer un léger baiser sur sa joue, non loin de ses lèvres. Après quoi, il approcha ses lèvres de son oreille pour murmurer doucement. « T’inquiète pas pour moi, je reviens vite … Reste sous le lit mon ange. Un nouveau rapide baiser sur sa joue et il se faufila au dessus d’elle, prenant bien soin de ne pas frôler son corps de son membre, et s’extirpa de sous le lit, du côté de la porte. Il se releva avec une extrême lenteur, l’oreille tendue. Tout aussi lentement, il fit un pas dans la direction de la porte, puis un autre. Arrivé dans l’encadrement de celle-ci, il entendit les bruits de pas non pas dans le couloir mais dans la pièce à côté de la leur. A savoir, dans la chambre voisine, celle dans laquelle il était allé récupérer le matelas quelques temps plus tôt. Toujours avec lenteur et en silence, Tybalt fit un pas en dehors de la chambre pour tirer tout doucement, et terriblement lentement, la porte, la fermant presque derrière lui. Soufflant longuement par la bouche, il tenta de retrouver pleinement ses esprits, à la recherche d’un objet assez lourd pour tuer un zombie. Il ne pouvait décemment pas sortir une arme pour cela, au risque d’ameuter tous les zombies du coin, qui seraient alertés par le bruit de la détonation des plus violentes et audibles. Lui qui avait fait le tour de l’appartement dès leur arrivé dans celui-ci, il se souvenait parfaitement avoir vu un marteau. Mais où ? Et comment le retrouver dans le noir ? Alors qu’il eut la sensation de réfléchir depuis terriblement longtemps, Tybalt se douta que ça ne faisait que très peu de temps qu’il était là, dans ce couloir, à se demander comment tuer ce stupide zombie qui avait eut la terriblement idiote idée de s’aventurer dans un appartement occupé par deux personnes non contaminées. Une lumière sembla s’allumer dans l’esprit du jeune homme lorsqu’il se souvint d’où il avait vu le marteau. Dans le salon, il y avait un meuble en verre. A l’intérieur, il avait put voir une caisse à outils avec, dessus, de marteau de sorti. Sans prendre le temps de réfléchir, il se dirigea rapidement mais silencieusement dans la direction du salon. Cela signifiait qu’il s’éloignait des chambres et donc, qu’il laissait le zombie du côté de Jordane. Il priait de toutes ses forces, intérieurement, pour que Jordane obéisse à son ordre de rester sous le lit et de ne pas en bouger. Avec des gestes sûrs, malgré l’obscurité, il ouvrit le meuble avec porte en verre et s’empara du marteau.

Un bref moment plus tard, il se trouvait dans le couloir, ses doigts remuant sur le marteau qu’il serrait terriblement fort et fermement. Alors qu’il avançait lentement, l’oreille tendue, il entendit et vit le zombie quitter la seconde chambre. Longueur d’avance pour Tybalt, le mort vivant était dos à lui et n’avait donc pas encore remarqué sa présence. Sans attendre une minute, refusant de perdre cette occasion, il posa ses deux mains sur le marteau pour doubler sa force et le leva haut, l’abattant alors brutalement sur le zombie qui s’écroula aussitôt sous le choc, laissant échapper un grognement étrange et à peine humain. Il tourna aussitôt la tête vers lui en se relevant rapidement. Une tête bleue, difforme, une bouche ensanglantée découvrant des dents brisées. Un regard remplit de haine, d’horreur et de faim. Sans attendre que celui-ci ait eut le temps de se relever totalement, Tybalt abattit une seconde fois son marteau sur la tête du zombie qui s’écroula une nouvelle fois. Cette fois, il ne lui laissa pas le temps de se relever, qu’il le frappa encore une fois puis une autre et encore une autre. Il ne s’arrêta que lorsqu’il cessa totalement de bouger, n’ayant plus franchement de tête sur le cou. Le souffle court et précipité, Ty se redressa de toute sa hauteur, le regard posé sur le zombie qui, cette fois était bel et bien mort. Il lâcha le marteau sur le sol, ce qui eut le don de faire un bruit sourd mais court. Sans attendre, il se pencha pour attraper les chevilles du zombie et le faire pivoter dans le couloir, le tirant rapidement dans une pièce plus loin, une autre chambre. Il craignait de le sortir de l’appartement, par peur que l’odeur de décomposition déjà bien avancée, ne provoque l’arrivée d’autres zombies. Après cela, il retourna rapidement dans l’entrée de l’appartement, marchant toujours aussi silencieusement pour pouvoir entendre en cas de bruit suspect. Arrivé dans le hall de l’appartement, il referma doucement la porte et replaça la chaise en bois derrière celle-ci. Le souffle toujours aussi court et précipité, Tybalt se dirigea résolument vers la chambre, passant son avant bras sur son visage pour effacer la sueur qui y perlait. Rapidement, il détecta du sang sur ses mains et ses avant bras. En baissant le regard, il en vit aussi sur son débardeur. Soupirant doucement, il se rendit dans la salle de bain où il alluma la lumière après avoir fermé la porte. Rapidement, il ôta son vêtement et se regardant dans le miroir, vérifiant qu’aucune tâche de sang n’était présente sur son visage, par peur de la contamination. Mais non, il n’avait pas été éclaboussé à cet endroit là. Rapidement, faisant couler l’eau froide, il frotta ses mains sous l’eau pour effacer toute trace de sang de ses mains et ses bras. Une fois fait, il s’éclaboussa rapidement le visage en soupirant doucement. Enfin, il quitta rapidement la salle de bains pour regagner la chambre où se trouvait toujours Jordane. Il referma silencieusement la porte derrière lui, s’approchant du lit. Une fois là, il se laissa doucement tomber à genoux devant, se penchant pour apercevoir la jeune femme. Il tendit son bras pour la rechercher, posant sa main sur son bras. « Or c’est bon tu peux sortir. » Souffla-t-il de sa voix douce et basse.
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A. Jordane Mcflits

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    A. Jordane Mcflits

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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Jan - 13:06

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Jared-ashley-227b3df
Règle N° 180 : S'habituer aux attaques à tout moment.

Tybalt. Un seul mot, deux syllabes, un amour pour toujours. Pour toujours ? Ca c’était autre chose, car malheureusement je n’étais que seule à l’aimer. Enfin, j’espérais, je ne voulais en aucun cas qu’une autre femme soit amoureuse de lui je voulais être la seule à l’aimer et ceux toute ma vie, si je le pouvais. Car il était clair qu’avec tout ces zombies qui nous envahissaient, je ne pouvais pas faire grand-chose, je ne pouvais pas prévoir, un avenir, ni même me projetait dans les quelques heures de la journée. On ne pouvait rien faire, même pas fêter un anniversaire digne de ce nom. On vivait dans le Chaos le plus total, alors pourquoi faire la fête ? Alors pourquoi aimer ? Pourquoi je l’aimais alors que je savais que sa allait plus me rendre folle qu’autre chose. C’était un amour à sens unique… Et non a double sens. On ne pouvait pas dire que j’avais eu beaucoup de chance dans ma vie, loin de là même… Entre Bradley qui était mort, mon accident de voiture, la perte de ma famille et la contamination… Et maintenant je me retrouvais amoureuse de Tybalt, non que je sois malheureuse de l’aimer, loin de là, bien au contraire, mais je savais que l’amour que je lui portais n’aboutirais a rien du tout… Malheureusement. Je ne me voyais pas lui dire de but en blanc que je l’aimais, puis c’était tellement nouveau pour moi. Je n’avais jamais aimé, je n’étais jamais tombé amoureuse de quelqu’un… Il était le premier. Alors il était clair que dans ce domaine je n’étais pas du tout une experte vraiment pas et loin de là. Je tâtais le terrain pour la première fois avec Elli. Je ne savais pas de ce qu’il en était pour lui, s’il avait déjà aimait, ou eu le coup de foudre pour quelqu’un mais en même temps je me voyais mal le lui demander. Il se poserait des questions, se demandant pourquoi je veux savoir ce genre de chose un an et demi après que l’on soit ensemble. Ensemble, un bien grand mot… ensemble en tant qu’ami. Inspirant doucement, j’essayais de ne plus penser à tout cela.

Je ne devais plus y penser, la journée se terminait, enfin, et il était tant enfin, que je tourne la page sur tout ce qui venait de s’y passer. Certes la journée resterait dans un coin de ma tête, mais je n’en parlerais plus, et je ne ferais plus tout ce que j’ai pu faire afin de ne plus rendre totalement fou mon compagnon de route, celui que j’aimais, celui qui avait cruellement envie de mon corps… Mais surtout celui qui ne pourrait plus rien faire sans moi. Il venait de me l’avouer, tout comme moi j’étais incapable de vivre sans lui. J’étais habitué à sa présence. Si j’étais vivante aujourd’hui c’était surtout grâce à lui. Oui car sinon je me serais surement tiré cette balle dans la tête et je serais morte, j’aurais surement rejoint tous mes amis au paradis. En espérant que je sois prévu au paradis… Mais la si Tybalt venait a mourir… Je préférais tout autant le retrouver, que l’on puisse continuer notre vie la ou l’on se retrouvera. On était inséparable. C’était un fait… Une constatation. On ne se quittait pas plus d’une minute du regard. On se cherchait l’un l’autre, on était la drogue de l’autre. C’était ainsi, on s’accrochait à ce que l’on pouvait.« Tu sais quoi ? Je te ferais cette promesse quand tu m’auras promis de te battre pour survivre, si je venais à mourir. » Relevant la tête pour le regarder, je me pinçais les lèvres de façon légère. Soupirant de façon tout de même audible, je passais mes mains dans mes cheveux les tirant en arrière. Il n’avait pas le droit de me demander ça, il n’avait vraiment pas le droit. C’était moi à la base qui lui avait demandé une promesse, pourquoi il était obligé de retourner la situation et de me faire promettre à mon tour ? C’était pathétique, il savait très bien que sans lui, je ne vivrais pas longtemps, je n’en étais pas capable. Je n’étais même pas capable de tirer sur un zombie… alors me défendre… si j’étais vivante, c’était un miracle… J’étais surement tombée sur des zombies sympathiques… La bonne blague… J’étais une poisseuse de première, à peine Tybalt parti que je serais morte…

« Hey… C’est moi qui ait demandé la première, je vais bouder… Si tu ne me le promets pas… Mais Elli… Je veux bien me battre, mais, sans toi… T’es tout ce qui me reste sur cette putain de terre… Alors autant te rejoindre la ou tu es… » Dis-je doucement en faisant une mine boudeuse. C’est vrai… Je ne voulais pas faire ma vie dans ce monde de fou sans lui, c’était totalement dérisoire, de pouvoir penser cela. J’étais une épave sans lui. Il suffisait de voir comment j’étais avant de le rencontrer, je n’étais rien, et le savoir mort ou devenu zombie… Me tuerait plus que nécessaire. Car s’il meurt, j’aurais perdu plus qu’un ami… J’aurais perdu l’amour de ma vie, l’homme qui est fait pour moi… Car ça malheureusement il ne le sait pas… Pas encore… En fait, je ne voulais pas le lui dire, je ne connaissais rien en amour, je savais seulement qu’il me désirait, ardemment d’après ce que je pouvais voir… Mais… Est-ce qu’il m’aimait pour autant ? Je n’en savais rien. Je ne pouvais pas lui en vouloir de me désirer, même si je ne savais pas comment il faisait. J’étais horrible, maigre, asséché, la pandémie avait volé mon corps, ma joie de vivre… Inspirant doucement, la conversation vira à un tout autre sujet. Un toy boy. Comme si j’étais capable de me prendre un mec à la zone pour simplement coucher, enlever mes hormones les diminuer ou je ne sais quoi… Non, je n’étais pas capable d’une chose pareille. Moi la quasi vierge… Comme si je pouvais prendre le premier venu, en plus je l’aimais lui je ne voulais que lui et ne désirais que lui. Au point de vouloir le plaquer contre un mur pour l’embrasser, sentir la chaleur de ses mains contre mon corps et pas que sur mes mains. Je voulais tellement plus… je voulais vivre ma vie comme si aucun zombie n’était de ce monde. Fermant les yeux je déglutis lentement préférant ne plus y penser. « Or … je … C’est pas du tout ce que je voulais dire … J’ai jamais pensé que t’étais ce genre de fille … Sérieusement hein ! Je sais que t’es pas comme ça. J’ai bien remarqué que tu te tapais pas un mec différent à chaque fois qu’on se trouve à la zone ! Je sais que tu n’es pas comme ça Or. Je le sais ! » Inspirant doucement je tournais le regard vers lui. Le regardant longuement, je cherchais à comprendre comment il me voyait. Est-ce qu’il avait déjà cru me voir partir avec un homme à la zone ? Je n’en savais rien, mais jamais je n’avais regardé un seul homme dans cette fichue zone… Je n’avais d’yeux que pour lui, il était seul, unique dans mon cœur. « Je suis vraiment désolé de t’avoir blessé Or … »

Baissant le visage, j’inspirais longuement tout en baillant, j’étais exténué, j’avais vraiment besoin de sommeil, et discuter de ça n’arrangeait rien. Je ne voulais pas que l’on se dispute pour cela, pour une broutille de rien du tout, à cause de mes hormones et des siennes qui étaient totalement en feu. « Tybalt… Je n’ai personne, d’accord ? Et a la zone… Je n’ai jamais eu de relation et je n’en veux pas. Je préfère crever d’envie que de coucher avec un mec comme ça… La seule personne à qui j’ai proposé a refusé… Et cette personne aura et sera la seule … » dis-je doucement en sachant très bien que cette personne c’était lui. Il le savait lui aussi. Je lui avais proposé tout à l’heure de coucher ensemble pour soulager son envie, mais aussi mon envie, il faut dire que l’aimant… C’était tout de même… Perturbant. Passant ma langue sur mes lèvres, j’essayais de ne pas y penser. Je ne voulais pas penser à lui dans mon lit, ou bien même totalement nu de façon a me faire l’amour. Je ne voulais en aucun cas me retrouver dans une situation dès plus embarrassante. Pas alors qu’il me voyait. Pas alors qu’il pourrait voir mon expression sur mon visage qui affirmait que je voulais qu’une chose… Lui sauter dessus pour lui faire l’amour. Ou tout autre chose qui pourrait nous faire un réel bien fou… soufflant longuement, la discussion continua comme si de rien était et ce n’était pas plus mal. Je ne voulais pas que cette gêne s’installe entre nous. Nous n’étions que tous les deux, et je ne voulais pas perdre mon ami, celui a qui je tenais le plus. Changeant de sujet, j’apprenais que nous allions alors vers le sud pour notre prochaine direction. Le sud… Toute ma vie, Miami… Lui Los Angeles… Nous venions tous les deux du sud, mais chacun d’un côté de la côte de l’Amérique. Le soleil me manquait énormément. Je rêvais de soleil, de plage, la chaleur sur ma peau, sentir ma peau frémir au contact de l’eau salé de l’océan. Entendre les secouristes crier qu’il fallait sortir de l’eau à cause des requins… Bref, tout ceci me manquait… J’espérais de tout cœur que Tybalt tienne ce qu’il m’avait dit. Que l’on ferait tout ceci, que l’on se baignerait, que l’on irait à la plage… Je voulais tellement revivre des moments de mon passé, simple, naturelle, sans aucun zombie sans aucune embuche. Attrapant l’appareil photo je voulais prendre un souvenir de ce moment.

Sans plus attendre, je m’installais alors sur lui à califourchon. Me collant à lui, je pris alors des photos. Celui-ci bien évidemment, râlant, pour ne pas changer. Comme si il était moche… N’importe quoi. Il était plus que beau. « Arrête je vais finir par rougir ! » Souriant doucement, je passais ma main sur sa joue, sans rien répondre. Il était beau même quand il rougissait. Soufflant longuement, la situation devint des plus embarrassantes quelques minutes plus tard. Une simple réflexion de ma part. J’avais été stupide, trop idiote… Comme si j’avais le droit de lui dire de ne pas regarder mes cuisses, de ne pas baisser le regard. Soufflant longuement, je fus surprise qu’il me dise que j’étais une mauvaise femme. Me mordant la lèvre inférieure, je ne savais pas comment prendre cette réflexion. Sans trop attendre, je demandais s’il le pensait vraiment. « Bien sûr que non andouille ! Sinon je ne tiendrais pas autant à toi ! » Passant ma langue sur mes lèvres, je déposais alors mes lèvres sur sa joue. Mais la façon dont il avait de se comporter avec moi était bizarre… Je n’aimais vraiment pas ça, j’aimais voir Tybalt super gentil et attentionné, pas froid et distant comme là. Alors qu’il venait de récupérer son matelas et d’éteindre la lumière je le rejoignis dans son lit pour l’embrasser et lui dire bonne nuit. Une fois revenu dans mon lit je m’installais correctement en sentant alors Tybalt me rejoindre. Mon cœur s’emballant j’essayais de faire abstraction que nous allions dormir sur le même lit. Profitant de ses bras, fermant les yeux, je m’endormais alors rapidement. Rêvant de façon profonde, je ne pu qu’être heureuse de mon rêve. Avoir des enfants, un mari, tout ce dont je rêvais, tout ce dont je voulais. Il était clair qu’avoir des enfants avec Elli c’était mon rêve, mais avec la vie que nous menions, il était très difficile de se dire qu’on n’aura jamais d’enfants, qu’on ne pourra jamais faire ce que l’on veut. A à peine vingt trois ans, bientôt vingt quatre, j’avais des envie de fonder une famille, d’avoir un travail, d’être institutrice, chose que j’étais à la base… Tant de chose impossible à avoir. Alors que je dormais paisiblement, je me sentis tirer en l’air. Réalisant que Tybalt me prenait dans ses bras je le laissais faire trop endormi pour dire ou faire quoi que se soit.

Le retour à la réalité fut tout de même brutal, sa main sur ma bouche, son corps a moitié sur le mien, je ne mis pas longtemps à comprendre qu’un zombie était présent dans l’appartement. Mon cœur s’emballa. Je sentis alors son membre immense, durcit contre ma hanche. Dieu, sa existait des membres aussi énorme ? Fermant les yeux, je m’accrochais à lui essayant de ne pas faire de bruit, de façon à ne pas attirer le zombie dans la chambre. M’agrippant un peu plus à lui je m’arrêtais de respirer quand celui-ci entra alors dans la chambre. Bougeant sans bruit ma jambe, je sentis son membre frotter ma peau. Plaquant mes lèvres sur sa main comme pour l’embrasser je déglutissais longuement ne voulant pas faire de bruit. Je pus voir ses yeux, étonné de voir mon geste. Souriant doucement, je frottais mon nez au sien sans bruit. Ce moment était horrible et dur. Mes larmes coulaient le long de mes joues, j’essayais de me contrôler, mais rien à faire. J’en avais marre, marre, marre, marre, de vivre dans un monde ou chaos et horreur en fond partis. Tenant sa taille, je remontais ma main pour caresser ses cheveux avec douceur et lenteur. Le zombie faisant demi-tour après avoir fait le tour de la chambre je regardais Tybalt, sachant très bien qu’il allait devoir le tuer. « T’inquiète pas pour moi, je reviens vite … Reste sous le lit mon ange » Sa voix, ce surnom. Son baiser. Je fermais brièvement les yeux en souriant doucement. « Je ne bouge pas… Promis Elli. Je t’attends, et pitié… Fais attention à toi… » Soufflais-je doucement en le regardant alors partir. La porte se fermant, mon cœur se serra extrêmement fort dans ma poitrine. Je ne savais pas si cela allait bien se passer ou pas. Fermant les yeux, je frissonnais fortement me sentant horriblement mal. Je ne servais à rien, j’étais un poids pour lui. Le sol légèrement chaud de ma présence, je pliais doucement mes jambes guettant le moindre bruit. Mais rien. Je n’entendais rien, plus rien. Pensant à lui, je restais paisiblement allongée quand tout à coup j’entendis un bruit sourd et quelque chose tomber. Me redressant je me cognais la tête contre les lattes du sommier. Gémissant je posais mes mains sur mon front le frottant rapidement pour enlever la douleur. J’espérais que se soit le zombie qui soit entrain de se faire buter et pas l’inverse.

Un autre coup me fit sursauter. Mon front heurta à nouveau le lit. L’injuriant mentalement je frissonnais au nombreux bruits puis plus rien. Déglutissant je tendais les oreilles pour savoir ce qu’il se passait. Tout à coup quelque chose traina sur le sol. Soufflant longuement, je compris que Tybalt avait eu le zombie rassuré, un sourire aux lèvres je restais tout de même à ma place. Entendant l’eau dans la salle de bains, je restais toujours inerte sur le sol, jusqu’au moment ou la porte de la chambre s’ouvrit et se referma. Totalement dans le noir je vis l’ombre de celui-ci s’approchant du lit s’agenouillant alors. Sa main sur mon bras je souriais doucement. « Or c’est bon tu peux sortir. » Sortant grâce a lui de sous le lit je me levais rapidement frottant alors ma robe qui s’était repliait au dessus de mes fesses. Passant mes mains dans mes cheveux je regardais celui-ci en plissant les yeux. Allumant rapidement la lumière, je le vis torse nu. Me pinçant les lèvres je m’approchais alors de lui posant mes mains sur ses pectoraux. Caressant son torse, je baissais mes mais sur sa taille puis les remonta jusqu’à son cou et ses joues que je serrais extrêmement forte. « Tu n’as rien ? Ca va ? Il n’a pas était trop dur à tuer ? » Demandais-je doucement en le prenant alors dans mes bras. « Bon sang, je n’aime vraiment pas quand sa nous arrive en pleine nuit. Dis-je en l’embrassant sur sa joue reculant alors doucement. Me posant sur le lit je soufflais longuement. « Bon… Faut vraiment que tu m’apprennes à me battre hum ! J’en ai marre d’être faible ! Marre de voir que tu risques ta vie pour moi… Elli, tu n’aurais pas été la… je serais morte ! Merde je ne l’ai même pas entendu, trop occupé à rêver de… Rah merde quoi ! Foutu zombie ! » Dis-je en me relevant marchant dans la chambre m’énervant toute seule. Respirant longuement pour essayer de me calmer je me tournais vers lui et éteignis la lumière. « Tu … euh…Tu dors avec moi ? D’accord, comme tout a l’heure… J’ai besoin de toi… Je… Sa ma secoué, je ne me sens vraiment pas bien… » Dis-je doucement en me mettant sur le lit tout en frissonnant.
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Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
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P. Tybalt morrisson

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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
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Règle 86 : rassurer ceux qui ont besoin d'être rassurés.






Le avant et le après pandémie pour Tybalt, était flagrant de différences. Avant, il était un jeune chanteur connu et reconnu pour son talent et tout ce qui allait avec. Il était plutôt beau garçon, c’était en tout cas ce que semblaient penser toutes ses fans et ceux qui cherchaient à mettre sa beauté et son corps en avant pour promouvoir sa musique. Avant, il était plutôt drôle et adorait faire des conneries à tout va pour faire rire la galerie. Pour cela, il n’hésitait pas parfois à se tourner lui-même au ridicule. Rien n’était trop beau pour montrer à quel point il était fou et complètement fan de la folie en elle-même. Selon lui, le ridicule ne tuait pas et il n’avait jamais cessé de penser ainsi. Il pouvait bien grimacer en pleine émission télévisée, gueuler comme un fou en plein enregistrement d’une émission de radio et bien d’autres choses encore. Par exemple, se laisser dessiner des stupidités sur le torse et le dos, à quelques heures d’un shoot où il devait poser torse nu. Il se fichait d’être ridicule parfois. Il se fichait de ce que pouvaient penser les gens de cela et de sa folie plus qu’évidente. Concernant ses fans, ils aimaient … Il les faisait rire presque autant qu’il leur faisait aimer sa musique. Avec cela, que demander de plus ? C’était parfait selon lui. Il ne demandait rien de plus et rien de moins que cela sur le plan professionnel. Ensuite, personnellement, il était vrai qu’il n’avait pas de petite amie, compagne, conjointe, fiancée ou épouse. Mais ça n’avait pas la moindre importance selon lui. Non vraiment pas, ce n’était pas ce qui comptait le plus dans la vie d’un homme selon lui. A côté de cela, il avait de nombreux amis et une famille immense et très soudée. Ca lui suffisait amplement et le rendait heureux. Quant à sa vie, après pandémie … C’était réellement le jour et la nuit. Il n’avait plus de boulot et sa seule passion, son passe temps plutôt, était de tuer des zombies en masse. Son corps n’était vraiment plus ce qu’il était avant, non plus. Il était certes plus musclé mais aussi, plus mince et plus nerveux. Son visage semblait constamment fatigué et ses traits tirés. Seuls ses cheveux étaient fidèles à eux-mêmes, quand encore il trouvait de quoi les teindre comme il avait l’habitude de le faire. A part cela, il était toujours aussi fou, voir pire, qu’avant. Il allait jusqu’à prendre des risques insensés sans doute un peu trop souvent. Concernant les personnes qui l’entouraient, il avait perdu sa famille au grand complet, de toute évidence et il n’avait retrouvé encore aucun de ses amis. Au point de douter qu’ils soient encore vivants, à part l’une de ses amies, qui se trouvait en sécurité à la zone. Comme tout le monde, il avait du refaire sa vie, ou du moins tenter de le faire. S’entourer de nouvelles personnes semblait être une chose nécessaire, pour ne pas rester à l’écart, seul et sans doute déprimé. Pour sa part, il ne s’était pas entouré de beaucoup de personnes. Jordane lui suffisait amplement …

Jordane … Pour elle il pouvait bien prendre des risques encore plus insensés que tous ce qu’il pouvait faire simplement pour s’amuser ou pour le plaisir de tuer des zombies. Pour elle, il pouvait bien se faire dévorer sur le champ par toute une horde de morts vivants affamés. Pour elle il était d’accord pour se sacrifier, se jeter dans une foule de tueurs fous. Bref, il s’en foutait tant qu’elle-même était saine et sauve. Elle était devenue son tout. Son amie, sa meilleure amie, sa protégée, sa raison de vivre, son oxygène, la femme de sa vie, son âme sœur … Tout sauf sa confidente. Non pas parce qu’il ne voulait pas se confier à elle. Mais ils ne parlaient jamais de leur passé, ou alors très très peu, uniquement parce que c’était là un sujet des plus sensibles. Logique lorsque l’on a tout perdu à cause d’une pandémie terriblement dévastatrice. Quoi qu’il en soit, elle était la seule chose de positive qui lui était arrivé une fois la pandémie déclarée sur tout le pays, voir continent à présent. Est-ce que ça valait le coup d’avoir perdu tout le monde, et toute sa vie, pour la trouver ? Question cruelle … Il aurait amplement préféré avoir le tout. Sa vie d’avant, sa famille, ses amis, et sa Jordane. Mais pas Jordane en tant que meilleure amie ou protégée … Non, Jordane en tant que petite amie puis compagne puis fiancée et enfin épouse. Parce que c’était ce qu’elle aurait dut être pour lui, si seulement il n’y avait pas eut cette foutue pandémie, il en était certain. Ils étaient faits pour être ensemble de cette façon, s’aimer sans avoir à se cacher le moins du monde ni avoir à surveiller ses arrières au moindre prétexte. Tentant de ne plus penser à cela tant c’était douloureux de se dire qu’il n’aurait jamais droit à cela, Tybalt revint rapidement sur terre. Malheureusement, la conversation qui avait lieux, ne lui plaisait pas des masses. Ils étaient en train d’aborder l’éventualité que l’un des deux ne meurt et que dans un tel cas, l’autre devrait continuer de se battre pour vivre. Ou du moins, ce fut Jordane qui demanda cela à Ty. Comme s’il pouvait survivre sans elle … Comme s’il pouvait ressentir l’envie de se battre alors que sa raison de vivre n’était plus. Après un bref instant de silence, il lui répondit qu’il lui promettrait de rester envie, si elle-même lui promettait de se battre pour survivre, sans lui. « Hey… C’est moi qui ait demandé la première, je vais bouder… Si tu ne me le promets pas… Mais Elli… Je veux bien me battre, mais, sans toi… T’es tout ce qui me reste sur cette putain de terre… Alors autant te rejoindre la ou tu es… » Un bref soupir s’échappe des lèvres de Ty à ses mots. Il avait cruellement conscience de cela … Mais il refusait de croire qu’elle ne ferait pas d’effort pour survivre, s’il venait à mourir.

« Parce que tu crois que tu n’es pas tout ce qu’il me reste ? Or tu arrives réellement à m’imaginer en train de me battre contre des zombies, sans toi à mes côtés ? Tu crois vraiment que j’aurais l’envie de me battre et me casser la tête à trouver des endroits sécurisés où passer la nuit si tu n’étais plus là ? » Tous les deux enfermés dans cette chambre après la tension sexuelle qui les avait agité, la conversation ne put que tourner sur un sujet de ce genre, assez rapidement. En effet, il fut question des hormones de Jordane. Et sans vraiment réfléchir, malgré que ça lui fasse mal d’imaginer cela, Ty lui conseilla de se trouver un toy boy. De toute évidence blessée, elle lui rétorqua qu’elle n’était pas ce genre de fille et que lui, n’avait qu’à se trouver des one night à la zone. Surprit par son ton et comprenant qu’il n’avait réellement blessé, il tenta de rattraper le coup en disant simplement qu’il ne pensait pas non plus qu’elle était ce genre de fille et qu’il savait parfaitement cela puisqu’il ne l’avait jamais vu avec d’autres hommes que lui, à la zone sécurisée. Cessant de respirer tant il craignait sa réaction et sa réponse, il ajouta qu’il était désolé, en attente de sa réponse, avec presque appréhension. « Tybalt… Je n’ai personne, d’accord ? Et a la zone… Je n’ai jamais eu de relation et je n’en veux pas. Je préfère crever d’envie que de coucher avec un mec comme ça… La seule personne à qui j’ai proposé a refusé… Et cette personne aura et sera la seule … » Bon sang elle allait le faire regretter d’avoir refusé de coucher avec elle. Mais il avait ses raisons tout de même pour cela ! Non pas celles qu’il avait dit à la jeune femme pour qu’elle cesse de vouloir le faire craquer, mais d’autres encore plus fortes. Il ne voulait pas coucher avec elle sans lui avoir avoué ses sentiments. Parce qu’il ne voulait pas coucher mais lui faire l’amour, alors qu’elle saurait parfaitement ce qu’il ressentait pour elle. Sinon, ça reviendrait à lui mentir ou simplement profiter de son corps, à ses yeux. Ni plus, ni moins. A part cela, il ne pouvait s’empêcher d’être terriblement ravit d’apprendre qu’elle ne voulait pas proposer cela à qui que ce soit d’autre que lui. « Je sais que tu n’as jamais eus de relation à la zone … Vu le temps qu’on passe ensemble, je l’aurais vu hm. Et je n’aurais vraiment pas pus supporter qu’un type puisse me piquer du temps qu’on aurait du passer ensemble. Or ? Tu sais que j’ai pas refusé par … Euh … Manque d’envie … Hein ? » Demanda-t-il doucement, espérant qu’elle ne pensait pas ne pas être désirable. Parce que c’était très loin d’être le cas. Au contraire, elle était même trop désirable pour que cela soit normal !

Au point de lui faire perdre la tête et lui faire oublier qu’il ne voulait pas lui faire l’amour sans lui avoir avoué ses réels sentiments à son encontre. Et puis il fallait avouer que les conditions n’étaient pas idéales pour se laisser aller à ce genre d’envies. Il se voyait mal lui faire l’amour et devoir s’arrêter en plein ébats parce qu’un zombie approchait. Non franchement, l’idée de devoir se rhabiller en quatrième vitesse ne lui plaisait pas des masses. Lorsque la conversation changeant, car Jordane lui demandait quelle serait leur prochaine destination, Ty eut la sensation de pouvoir respirer de nouveau. Enfin un sujet plus simple et léger. Même s’il devait encore lui cacher la destination exacte. En effet, il ne voulait pas lui dire dans quelle ville exactement ils allaient se rendre, puisque c’était une surprise qu’il lui réservait, pour son anniversaire qui n’allait plus tarder à arriver. Le Sud des Etats-Unis était terriblement vaste. D’un côté il y avait Miami, la ville de Jordane. Et de l’autre, Los Angeles, celle de Tybalt. Ville dans laquelle il ne voulait pas retourner. Pas dans l’immédiat du moins. Il espérait réellement ne pas faire d’erreur en emmenant Jordane dans sa ville natale et qui l’avait vu grandir. Ce n’était réellement pas dans le but de la blesser ou autre. Mais bel et bien pour lui faire plaisir. Or si elle n’appréciait pas le cadeau … Cela foutrait en l’air tout son anniversaire, ce qu’il ne voulait surtout pas. Ce serait le premier qu’ils fêteraient puisque l’année précédente, elle avait été très discrète de ce côté-là et il n’avait même pas su que c’était son anniversaire. Autant dire que cette année il voulait faire fort pour lui faire plaisir et lui offrir un anniversaire digne de ce nom, même si ses proches allaient sans doute lui manquer plus que jamais … Il ne pourrait jamais combler le manque qu’avait laissé sa famille, comme elle qui ne comblerait jamais le manque que lui avait de sa famille. Mais au moins, ils pouvaient être présents l’un pour l’autre et se soutenir là dedans, même si ça durerait toute une vie. Une vie quand l’on est entouré de zombies, ça ne dure pas bien longtemps de toute façon. Cela faisait, certes, trois ans qu’ils survivaient tous, mais combien de temps encore pourraient-ils tenir ? Même trois ans après, des survivants continuaient de mourir. Ce qui signifiait bien que ça ne s’arrêterait sans doute jamais. Alors que Tybalt faisait son sport du soir, il sembla que la tension sexuelle retomba quelque peu. La tension tout court à vrai dire. Mais c’était sans compter sur les petites remarques de Jordane, qu’il ne savait réellement pas comment prendre. Alors qu’elle se prenait en photo avec lui, elle ne put s’empêcher de sous entendre qu’il pourrait craquer et vouloir, sans doute, lui sauter dessus. Vexé et peiné qu’elle puisse penser ce genre de choses alors qu’en un an et demi il n’avait pas fait le moindre faux pas qui pourrait lui faire comprendre qu’il avait envie de sexe et qu’elle était bien placé pour être celle avec qui il coucherait, il l’obligea quelque peu à aller se coucher.

C’était la première fois qu’il y avait autant de tension entre eux et cela semblait ne faire qu’empirer. Ty ne comprenait plus rien. Il regrettait tout simplement de l’avoir foutue dans son bain avec lui. Il avait été idiot de faire une chose pareille. C’était de là que tout était partie, parce qu’il n’avait put s’empêcher de désirer violemment la jeune femme. Au point de devoir prendre une douche froide ensuite, pour calmer ses ardeurs, c’était dire. Quoi qu’il en soit, il ne pouvait s’empêcher de se montrer assez froid et sec à l’instant, avec Jordane. Il était fou d’elle … Cela aidait sans doute à ce qu’il réagisse de la sorte, avec autant de vigueur. Une fois après l’avoir mise dans son lit, il alla récupérer un matelas pour se poser sur le sol et éteindre la lumière. Ne supportant sans doute pas de le voir aussi distant, la jeune femme ne tarda pas à le rejoindre pour s’excuser et se presser doucement contre lui. Tybalt la laissa ensuite filer avant de la rejoindre pour la prendre dans ses bras le temps qu’elle s’endorme. Une fois qu’elle fut endormie, il se releva pour retourner sur son matelas, évitant ainsi toute tentation de lui faire l’amour. Et il avait de toute évidence bien fait puisqu’il se mit à rêver franchement érotique. Rêver de faire l’amour à Jordane … C’était de plus en plus fréquent tant cela le hantait terriblement. Mais ce rêve là était tellement réalise … Que lorsque Tybalt fut tiré de son sommeil, son corps avait pleinement réagit en fonction de son rêve. Pour autant, il ne prit pas le temps de se pencher sur le problème, ne songeant qu’à mettre Jordane en sécurité. Ce qu’il ne tarda pas à faire, la soulevant hors du lit pour la mettre dessous, se collant à elle sans attendre, comme pour faire rempart entre elle et le zombie qui venait d’entrer dans l’appartement. Sans attendre, il posa une main sur la bouche de la jeune femme qui se réveillait rapidement, pour l’empêcher de parler alors que le zombie était en train de s’approcher lentement mais surement de la chambre, où il ne tarda pas à entrer avant de repartir, puisque les deux jeunes gens étaient parvenus à ne pas faire le moindre bruit pour ne pas trahir leur présence ici, sous le lit. Une fois le mort vivant hors de la chambre, Tybalt sut qu’il devait entrer en scène pour le tuer, évitant ainsi qu’il ne reste dans l’appartement et les empêche de dormir. De plus, il allait devoir trouver une façon de le tuer sans faire de bruit, en sachant qu’une arme à feu c’était à proscrire évidemment. « Je ne bouge pas… Promis Elli. Je t’attends, et pitié… Fais attention à toi… » Malgré l’obscurité, Ty la regarda longuement, comme pour se donner du courage avant de se jeter dans la gueule du lion. « Bien sûr … Comme toujours Or. »

Sans ajouter un mot, il passa au dessus d’elle pour sortir de sous le lit, et quitter lentement et silencieusement la chambre. Retrouvant le marteau qu’il avait put apercevoir en faisant le tour de l’appartement, il ne tarda pas à tuer le zombie avec, remerciant le fait qu’il fasse presque totalement noir dans l’appartement, ce qui lui évitait de voir les dégâts. Le simple fait d’imaginer à quoi ressemblait la tête du mort vivant après cela, lui donnait assez envie de vomir. Le sang qu’il reçut sur lui, lui fit rapidement comprendre qu’il n’y était pas allé de main morte. Pour autant, il ne baissa pas les bras et le frappa à plusieurs reprises avant de trainer ce qu’il restait de lui, dans une pièce à l’écart. Une fois cela fait, il se rendit dans la salle de bain pour abandonner son tee shirt recouvert de sang, et nettoyer toute trace présente sur sa peau, dégoûté par tout cela. Une fois totalement propre et nettoyé de tout ce sang, il revint dans la chambre pour faire sortir Jordane de sous le lit, la laissant ensuite se poster devant lui et parcourir son torse de ses mains, comme pour s’assurer que c’était bel et bien lui et qu’il allait bien. Du moins, aussi bien qu’avant son départ pour aller tuer le zombie. Sentant ses mains serrer fortement ses joues, il plongea son regard dans le sien, sans mot dire. « Tu n’as rien ? Ca va ? Il n’a pas était trop dur à tuer ? » Riant doucement à ses questions, il la serra tendrement contre lui lorsqu’elle se blottit dans ses bras. Même une fois assurée qu’il allait bien et était en un seul morceau, elle s’inquiétait encore pour lui. « Non Or il n’a pas été trop dur à tuer et je vais très bien. Il n’a même pas eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait, qu’il était déjà mort. Enfin … Totalement mort quoi, pour de bon cette fois. » Répondit-il en soupirant doucement, la laissant déposer un baiser sur sa joue. « Bon sang, je n’aime vraiment pas quand sa nous arrive en pleine nuit. » Souriant, il la regarda regagner le lit sans bouger, restant immobile devant elle, hésitant à aller se recoucher après tout cela. « C’est vrai c’est tellement chiant d’être réveillé comme ça … Aucun respect ces zombies ! » Souffla-t-il doucement en plaisantant, s’éloignant alors de son lit pour aller s’asseoir sur son propre matelas, la regardant alors se relever pour faire les cent pas dans la chambre. « Bon… Faut vraiment que tu m’apprennes à me battre hum ! J’en ai marre d’être faible ! Marre de voir que tu risques ta vie pour moi… Elli, tu n’aurais pas été la… je serais morte ! Merde je ne l’ai même pas entendu, trop occupé à rêver de… Rah merde quoi ! Foutu zombie ! »

Tybalt plissa le nez, peu ravis encore une fois de cela. C’était con mais le fait qu’elle reste fragile et sans défense, lui laissait une bonne excuse pour la protéger plus que de raison et risquer sa vie pour elle. Il aimait faire cela et ce, depuis le jour de leur rencontre. Et puis elle n’était pas un boulet contrairement à ce qu’elle pensait. Certes elle ne savait pas se défendre. Mais elle savait courir vite, être silencieuse et se faire très discrète lorsqu’il le fallait. C’était là l’essentiel à ses yeux. « Ah toi aussi t’as été coupée en plein rêve ? » Marmonna-t-il doucement en se laissant tomber en arrière pour s’allonger à demi sur son matelas, fermant les yeux et soupirant faiblement au souvenir de son rêve. Saleté de zombie ! « Tu sais très bien que même si je t’apprends à te battre, je continuerais de risquer ma vie pour toi Or. C’est plus fort que moi ! Mais ok je t’apprendrais, pour le cas où je venais à … Enfin, pour le cas où tu te retrouverais seule. » Finit-il par dire, sans terminer sa phrase, sur le fait où il pourrait bien mourir. Il ne voulait pas qu’elle s’énerve ou s’inquiète ou même, soit prise de panique à cette éventualité. Il savait combien c’était un sujet sensible pour elle. Logique, tout comme sa mort à elle, était un sujet sensible pour lui. « Tu … euh…Tu dors avec moi ? D’accord, comme tout a l’heure… J’ai besoin de toi… Je… Sa ma secoué, je ne me sens vraiment pas bien… » Frissonnant au son de sa voix, Tybalt ne se fit pas prier. Il se releva lentement pour la rejoindre sur le lit, se fichant d’être torse nu, son membre n’étant plus dur, dû au fait qu’il venait tout de même de tuer un zombie, ce qui avait eut le don de sacrément calmer son désir. Arrivé sur le lit, il se colla à elle et la prit dans ses bras pour la serrer fortement contre lui. « Je suis là Or. Tu peux dormir maintenant, tu ne risques rien hm. » Souffla-t-il doucement en déposant un bref et léger baiser sur ses cheveux, avant de fermer les yeux en soupirant doucement, sachant qu’il aurait du mal à s’endormir après tout cela, mais qu’il le devait pourtant, s’il désirait partir tôt le lendemain matin.

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A. Jordane Mcflits

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    A. Jordane Mcflits

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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Fév - 5:16

Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Jared-ashley-227b3df
Règle N° 10 : Apprendre à se défendre quand on ne veut pas mourir.

Parfois, je dis bien parfois, il m’arrivait de penser à autre chose, d’essayer de m’évader de ce monde, de penser à ce qu’aurait été ma vie si la pandémie n’était pas venue dans notre pays. Tellement de choses auraient changé, tout, oui tout aurait changé. De toute façon ma vie n’aurait jamais dû être ainsi, non, j’aurais dû devenir professeur des écoles. Oui car j’avais été diplômé pour cela après tout. Moi qui aimais tant les enfants qui leurs vouais un culte pas possible, qui aimait entendre le son de leurs rire, leurs petit minois si content alors que tout est mal dans la vie, leur innocence. Tout, j’aimais tout chez les enfants. J’en voulais, tout plein, oui j’étais obsédé par les enfants et en avoir était pour moi quelque chose d’important. Mais malheureusement je ne pouvais pas en avoir et c’était ce qui me détruisait le plus je pense. Ne pas sortir avec Tybalt me tuait certes, mais savoir que je ne pourrais pas faire d’enfant tout simplement car avoir des enfants dans un monde ainsi… Etait tout bonnement impensable. Mais si tout cela n’avait pas existé, au jour d’aujourd’hui, j’aurais surement un homme que j’aime. Pouvais-je aimer un homme autre que Tybalt ? La question ne se posait même pas, c’était non tout court. Alors en fait, à part si je l’avais rencontré lors d’un de ces concerts sur Miami… Et encore, je ne vois pas finalement avec qui j’aurais pu faire des enfants. Tybalt était l’homme de ma vie, je l’avais toujours aimé, et j’avais toujours éprouvé pour lui quelque chose de fort, même quand je ne le connaissais pas. Il était assez aisé de voir que je tenais particulièrement à lui. Rentrant dans ma chambre on pouvait le voir en poster un peu partout. Il était même en grand derrière ma porte, de la tête aux pieds, en simple jean taille basse noir. Des abdominaux du tonnerre, je bavais constamment sur cette image. J’avais même mis des dessins que j’avais moi-même confectionnais à l’époque ou ben évidemment je dessinais encore. Car depuis trois ans je n’avais pas touché un seul crayon… Et à mes dix huit ans, j’avais totalement cessé les dessins depuis la mort brutal de Brad. Je n’avais pas le courage de regarder des gens en face pour les peindre, je n’avais plus la foi pour faire quoi que se soit. J’avais tout abandonné, même la fac d’art qui à la base était mon objectif. Mais je restais persuadé que je l’aurais trouvé, oui je l’aurais croisé au détour de son concert, une fois celui-ci terminé, pour aller faire signer des autographes, ou tout autre chose pouvant me permettre de le voir… Et nous aurions craqués au premier regard.

Mais je me faisais bien trop de film. Encore une fois. L’amour c’était compliqué, l’amour c’était tout un tas d’émotions que l’on ne pouvait pas avoir tout le temps, et je savais et restais persuadé, malheureusement que sans la pandémie, Tybalt n’aurait jamais été mon ami. Je me serais lamenté, dans mon appartement, toute seule avec Caroline deux célibataires endurcis. Mais nous étions tellement bien ainsi, sans homme, dire qu’à l’époque je ne voulais pas d’amour, je ne voulais pas aimer, je ne voulais pas m’attacher à un homme de peur qu’il meurt lui aussi. Pourtant Brad, je ne l’avais pas aimé, du moins pas d’un amour profond. Je tenais à lui, c’était comme… Une sorte de meilleur ami. C’était un petit ami d’adolescente, rien de plus, rien de moins. Mais malgré tout, les huit mois que j’avais passés avec lui m’avait rapproché de lui et sa mort m’avait anéantit. Toute mort de toute façon nous faisait du mal. Qui pouvait rester insensible à ce genre de situation ? Personne, non nous avions tous un cœur, et une personne qui mourait nous faisait toujours souffrir. J’avais surement été celle, hormis la famille, qui avait souffert le plus de sa perte. Ne plus avoir ses messages le matin à mon réveil, ne plus le voir m’appeler en m’obligeant à sortir de ma tanière pour aller le voir jouer au foot et bien entendu le supporter comme une reine des pompon Girls… Tout ceci me paraissait si lointain… Le fait qu’il vienne me prendre dans ses bras a chaque fin de match pour m’embrasser. Il m’avait aimé d’une amour profond, alors que moi, je ne lui avais pratiquement rien donné. Je me sentais horrible. Est-ce que nous aurions construit quelque chose ensemble ? Est-ce que lui et moi aurions eu des enfants ? Est-ce que je l’aurais enfin aimé comme lui m’aimait ? Je ne pouvais pas savoir puisqu’il était mort. Il m’avait empêché d’aimer. Il m’avait brisé le cœur malgré le peu d’affection que je lui portais. Je n’osais pas imaginer une seule seconde, si Tybalt venait à mourir. Je me sentirais totalement seule, perdue, sans aucune conviction, sans aucune raison de vivre, car il est clair et net que sans Tybalt, sans mon rayon de soleil, sans ma bouffée d’oxygène, je ne pouvais pas continuer de vivre… Il était tout pour moi, je l’aimais d’un amour indescriptible tant c’était immense… Je ne saurais même pas expliquer tant c’était…

Intense, irréel, puissant. L’amour que je lui portais était bien plus fort que ce que je pouvais penser, ou ressentir. C’était bizarre, mais c’était ainsi. Je l’aimais et si je venais à le perdre, a ne plus l’avoir dans ma vie, je ne voulais même pas imaginer ce qu’il adviendrait de moi. Même si au fond je le savais très bien, il arriverait ce qui aurait dû arriver il y a un an et demi lorsqu’il m’avait vu avec ce flingue collé à ma tempe. Il m’avait sauvé ce jour là, il m’avait donné une seconde chance. Vivre avec lui et c’était une putain de chance que je ne pouvais en aucun cas regretter ! Car bon sang, j’étais raide dingue de lui et vivre sans lui devenait un calvaire. Rien que d’être loin de lui pendant plusieurs minutes m’oppressaient la poitrine. Il était devenu ma raison de vivre, il était mon tout et ce a sens unique. Je n’étais que sa sœur de cœur. Ou sa meilleure amie, ou confidente, ou je ne sais quoi. Un truc du genre quoi. Ni plus ni moins. Juste la bonne copine que l’on protège. Et si une autre fille nous rejoignait ? Et si l’on trouvait une fille en détresse ? Et s’il tombait amoureuse d’elle ? J’avais peur horriblement peur, tout comme quand l’on se trouvait à la zone… La zone, un endroit qui à la base est fait pour être en sécurité. Ouais, grand bien nous face, mais je ne voulais pas perdre Elli. Je ne voulais pas qu’il rencontre de femme là-bas, je ne voulais pas qu’il tombe amoureux ou je ne sais quoi. Qu’il se tape une fille tout simplement. Savoir qu’il pourrait… Non… Et s’il la ramenait dans notre studio ? Qu’est ce que je ferais moi pendant ce temps ? Je ne préférais même pas savoir, je ne voulais pas être celle qui va l’écouter me raconter son amour pour elle, je ne voulais pas devenir cette fille entre eux, qui tient la chandelle ou je ne sais quoi. Je ne voulais pas être simplement une amie, je voulais devenir sa petite amie, sa fiancée, sa femme, son épouse, tout ce qui pouvait me qualifier fortement auprès de lui… Avec lui je voulais découvrir l’amour, je voulais découvrir ce monde que je ne connaissais pas réellement… Avec lui je voulais simplement vivre ma vie. Être à ces côtés, vivre, m’occuper de lui, le rendre heureux… Mais était-ce possible dans un monde infesté par les zombies ? Est-ce que si nous venions à nous mettre ensemble nous irions à la zone pour être plus tranquille ? Non… Je ne le voulais pas, je ne voulais pas le partager, je voulais continuer de vivre notre vie, la notre, parcourir les Etats-Unis, juste nous deux… Et pour l’instant c’est ce que nous faisions et ce très bien même.

« Parce que tu crois que tu n’es pas tout ce qu’il me reste ? Or tu arrives réellement à m’imaginer en train de me battre contre des zombies, sans toi à mes côtés ? Tu crois vraiment que j’aurais l’envie de me battre et me casser la tête à trouver des endroits sécurisés où passer la nuit si tu n’étais plus là ? » Le regardant je ne savais pas quoi répondre. Enfermé dans cette pièce, la tension se faisait sentir, en fait elle était présente depuis le début. Depuis la salle de bains et nous pouvions en ressentir les effets. Nous avions tous les deux horriblement envie. Moi de lui, lui de moi mais est ce qu’il avait envie de moi par manque ? Ou réellement parce que j’étais désirable et qu’il me voulait ? La réponse, je ne l’avais pas. « Je sais que je suis la seule personne qu’il te reste… Mais tu es fort, tu es un homme, tu faisais bien tout cela avant de me connaitre. Elli… Je ne suis pas… Irremplaçable. » Dis-je doucement en détournant le regard. Non, je ne l’étais pas. Il pouvait très bien trouver une autre personne par la suite, sauver une autre femme et la faire venir avec lui. Se lier et pourquoi ne pas tomber amoureux. J’étais totalement obsédé par l’idée qu’il tombe amoureux d’une femme… Mais ça me hantait plus que nécessaire. Ca me détruisait même. Mais est ce que j’y pouvais réellement quelque chose ? Non… J’étais ainsi, j’étais une fille qui avait un certain caractère, j’étais de nature discrète quand il s’agissait de sentiments, je n’étais pas le style de femme a m’exhiber ou autre, non j’aimais bien rester discrète. Et même si je trouvais à la zone un homme particulièrement beau… Je ne ferais rien, de toute façon qui pouvait être aussi beau que mon Tybalt ? Personne c’était impossible, il était tout pour moi. Le fait qu’il me demande de me trouver un Toy-boy dans la zone m’avait horriblement vexée. Comme si j’étais ce genre de femme, comme si j’étais celle qui écartait les jambes au premier venu tout simplement pour soulager une envie que je ne comprenais pas, une envie que je n’avais qu’envers lui et personne d’autre. Il ne savait pas qu’il parlé a une quasi vierge… Comment réagirait-il lorsque je le lui dirais ? Lorsqu’il saura qu’en fait je n’ai fait l’amour qu’une seule et unique fois et que c’était il y a plus de sept ans ? Bon sang, j’ai l’impression de n’avoir jamais fait l’amour. Même si quand je repensais à ce moment, je pouvais encore ressentir la douleur. J’avais peur, terriblement peur, de ressentir à nouveau cette douleur si je venais à le faire avec lui. J’avais peur de pleurer, peur de le fuir car justement il m’avait fait souffrir. Je ne voulais pas revivre ce moment, si… Immonde. Et le pire dans tout cela, c’est que non seulement j’avais souffert, mais mes parents l’avait su puisque j’avais subit un examen complet après l’accident… Au point de me demander si j’avais été violée puisqu’apparemment, on pouvait voir distinctement que j’avais souffert et saignée. Non, non… C’était juste ma première fois. Malgré le fait que je puisse être souple en étant une pompon girls… Mon vagin lui, n’avait pas voulu s’assouplir…

Regardant Tybalt, avec plus d’envi qu’autre chose j’essayais de ne pas penser à cela. Je ne voulais pas me mettre en tête qu’avec lui ça serait comme avec Brad. Je ne pouvais pas me mettre cela en tête. « Je sais que tu n’as jamais eus de relation à la zone … Vu le temps qu’on passe ensemble, je l’aurais vu hm. Et je n’aurais vraiment pas pus supporter qu’un type puisse me piquer du temps qu’on aurait du passer ensemble. Or ? Tu sais que je n’ai pas refusé par … Euh … Manque d’envie … Hein ? » Souriant doucement, je me mordais légèrement la lèvre. Il était jaloux ? Tybalt était jaloux ? C’était mignon à voir, horriblement et cruellement mignon … Comment ne pas aimer franchement ? Voir qu’il me voulait pour lui tout seul. J’avais qu’une envie c’était de le prendre dans mes bras et de l’embrasser tendrement pour lui faire comprendre que je l’aimais. Bon sang, il ne fallait surtout pas que je fasse cela. Je devais me raisonner et ne pas flancher car je savais qu’il ne voulait que de l’amitié de ma part, rien de plus, rien de moins. Frissonnant légèrement, la chair de poule s’emparant de mon corps je le regardais attentivement un long moment. « Tybalt, serais-tu jaloux ? Ce n’est pas un reproche hein… Mais ça me plait bien de voir que tu es jaloux d’un total inconnu tout simplement parce qu’il nous pique notre temps. Ne t’inquiète pas Elli mon temps de libre, je te le consacre entièrement, tu le sais très bien hum. » Dis-je doucement d’une voix qui se voulait basse et apaisante. Que dire de sa dernière phrase ? Il voulait simplement m’avoir comme amie, il ne voulait pas gâcher notre amitié, je ne pouvais pas lui en vouloir, il était un mec bien, d’autre aurait surement sauté sur l’occasion avant que je ne puisse avoir le temps de changer d’avis. D’autre n’aurait pas hésité une seconde et m’aurait tiré a eux dans ce bain pour pouvoir me faire l’amour sauvagement. Car vu le manque qu’il devait avoir, je doutais que la relation puisse se faire en douceur. Trois ans sans sexe il devait être… totalement en manque. Moi pour ma part, je n’avais jamais ressentis le manque jusqu’au jour ou je suis tombée amoureuse de lui. « Je sais Elli, tu ne veux pas coucher avec une amie et je comprends parfaitement, c’est ce qui fait de toi un mec bien. Je t’aime pour ça Elli, t’es un mec unique et en or ! » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux.

Rapidement la conversation changea, demandant alors ou nous allions partir, le sud, j’en rêvais depuis tellement de temps. Je voulais sentir le soleil sur ma peau, sentir les vitamines C et D me requinquer le corps. Je voulais sentir l’odeur de l’iode dans mes narines, entendre le bruit des vagues tout simplement. C’était tellement plaisant, tellement fantastique. J’aimais l’océan, j’aimais l’eau, c’était un de mes éléments. Dessiner un coucher de soleil en pleine mer quoi de mieux ? Jouer sur les couleurs oranges, jaune, rouge et bleu. J’aimais pouvoir dessiner sans aucune difficulté. J’avais une mémoire visuelle, qui me permettait de regarder une fois le paysage, et de le dessiner quelques heures plus tard. Il me suffisait de me concentrer lorsque je regardais et après c’était bon, je fermais les yeux et dessinais sans aucun souci. Et depuis un moment je n’avais qu’une envie, dessiner Tybalt sur la plage. Au soleil, les rayons venant faire ressortir son corps d’apollon. Rapidement la conversation tourna a nouveau sur le sexe, mais surtout sur ses envies et ses pulsions sexuelles, tout cela par ma faute, je ne pouvais pas lui en vouloir, j’agissais mal et il était clair que je ne devrais pas lui faire ce genre de chose, je ne devais pas le mettre mal a l’aise. Demain serait une nouvelle journée et nous aurions oublié ce moment. Ou pas. Mais du moins il serait caché dans un fond de notre tête et n’en sortirait plus. Rapidement, il me fait alors comprendre que nous devions dormir en me posant sur le lit. Je ne pouvais pas lui en vouloir, oh ça non… Revenant sur lui sans attendre, je lui souhaitais doucement bonne nuit en soufflant longuement. Pleurant comme une idiote, je retournais dans mon lit le sentant alors me rejoindre. Dans ses bras, je me sentis apaisé et me laissa alors tomber dans les méandres du sommeil. Inspirant doucement, sans que je ne comprenne trop comment, je fus tiré par le haut me retrouvant alors sous le lit avec lui. Plissant le nez, je me collais à lui sentant alors son membre totalement durci contre ma hanche. Un zombie était dans l’appartement. Sa main sur ma bouche je l’embrassais doucement comme pour me donner du courage. Je ne voulais pas avoir peur alors qu’il était là. Mon sauveur, mon ange gardien était là avec moi. Mon âme sœur. Mon bébé… Un bébé qui ne le serait jamais. Le zombie entrant dans la pièce je fermais doucement les yeux, m’accrochant un peu plus à Tybalt, ne faisant aucun bruit. Je savais être très discrète. Laissant le zombie repartir enfin, je regardais alors Tybalt, sachant qu’il allait partir le tuer. Lui intimant à vois basse de faire attention, je le regardais amoureusement sans m’en cacher. De toute façon, il savait que je l’aimais, ce n’était plus un secret, juste qu’il ne savait pas que c’était un vrai amour… Un amour pour de vrai pas un amour d’amitié.

« Bien sûr … Comme toujours Or. » Le regardant je soupirais longuement, préférant ne rien dire, tant ça m’énervait qu’il parte pour tuer le zombie, il prenait d’énorme risque et ça m’énervait au plus haut point. Restant seul dans la chambre, j’entendais vaguement les bruits. Essayant de ne pas penser à la gueule du zombie je fermant doucement les yeux pensant alors à mon rêve, qui n’était… Qu’un rêve ! L’entendant revenir, je pris la main qu’il me tendait, pour sortir de sous le lit. Sortant je baissais alors ma robe enlevant la poussière qu’il y avait dessus. Le regardant je me collais à lui pour savoir s’il n’avait rien et surtout s’il n’était pas blessé. « Non Or il n’a pas été trop dur à tuer et je vais très bien. Il n’a même pas eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait, qu’il était déjà mort. Enfin … Totalement mort quoi, pour de bon cette fois. » Fronçant les sourcils, je fis mine de vomir en le serrant de plus belle, sentant ses bras se resserrer sur mon corps. Enfouissant mon visage dans son torse je soupirais longuement. Il sentait cruellement bon. Glissant mes mains dans ses cheveux, je les tirais doucement en reculant lentement. « Ouais, mais je m’inquiète ok ? je fais ce que je veux ! Si j’ai envie de m’inquiéter, je m’inquiète. Et qu’il crève en enfer… » Dis-je doucement en reculant doucement. M’asseyant sur le lit je marmonnais que j’en avais marre d’être réveillé en pleine nuit par ses êtres. « C’est vrai c’est tellement chiant d’être réveillé comme ça … Aucun respect ces zombies ! » Rigolant doucement je levais les yeux au ciel. « Ouais, aucun respect… Putain… » dis-je doucement en me relevant commençant alors à faire les cents pas dans la chambre. Je me mis alors a lui débiter des paroles clair et censé. Il fallait que j’apprenne a me battre, que je sois forte et qu’en cas qu’il soit blessé ou autre, je puisse le protéger. Que les rôles s’inversent. Je devais le faire, je ne pouvais pas rester toute ma vie une petite peureuse… Non je ne pouvais pas décemment rester la fille qui a constamment peur. « Ah toi aussi t’as été coupée en plein rêve ? » Fronçant les sourcils, je me tournais vers lui en soupirant longuement. « Ouais, un beau rêve, tu sais le genre de rêve ou ta pas des putains de zombie qui te pourrissent la vie… » Dis-je en passant ma main dans mes cheveux en soupirant longuement. « Tu sais très bien que même si je t’apprends à te battre, je continuerais de risquer ma vie pour toi Or. C’est plus fort que moi ! Mais ok je t’apprendrais, pour le cas où je venais à … Enfin, pour le cas où tu te retrouverais seule. » Me tournant vers lui j’entrouvrais la bouche en soufflant encore plus. M’approchant de lui, je me laissais tomber sur lui telle un sac de patate, assise a califourchon sur lui, je posais mon index sur sa bouche lui intimant de se taire, une bonne fois pour tout. « Je sais que tu aimes me protéger mon ange… Tu es mon Ange gardien, mais si jamais tu te blesses ou autre, il faut que je sois capable de nous défendre d’accord ? Puis d’ici que j’y arrive… Ce n’est pas demain la veille, moi me battre ? Je sais donner des gifles et c’est tout… » Dis-je doucement en enlevant mon doigt, tapotant alors sur sa joue en la caressant par la suite. Le regardant longuement, je me relevais doucement me laissant tomber sur mon lit. Lui demandant s’il pouvait dormir avec moi, chose qu’il fit sans rechigner. « Je suis là Or. Tu peux dormir maintenant, tu ne risques rien hm. » Dit-il en me prenant alors dans ses bras. Me tournant pour être face à lui, je le poussais doucement. L’allongeant sur le dos, je me mis à moitié sur lui, posant alors mon visage sur son épaule. Fermant les yeux, je posais une main sur son torse le caressant lentement du bout de mes doigts. « Bonne nuit Elli » soufflais-je doucement en m’endormant rapidement.


La rue était sombre, la nuit était présente. Bizarre, nous ne sortions jamais la nuit. Nous restions toujours caché et en sécurité pour ne pas avoir de souci. Détournant mon regard, je sentis le froid s’emparer de moi. Mon souffle était visible, il faisait très froid, de la fumée sortait de ma bouche. Tremblante, je cherchais Tybalt des yeux ne faisant aucun bruit. Il n’y avait aucune lumière, juste celle de la lune et des étoiles. Tremblant toujours, je marchais droit devant moi essayant de regarder si je ne le trouvais pas. Tournant autour de moi-même je ne voulais pas qu’un zombie s’en prenne à moi ou quoi que se soit. Passant ma langue sur mes lèvres, je tournais dans une rue sans avoir ou nous étions. Seulement vêtu de ma robe de nuit, pied nue, je ne comprenais plus rien à ce qu’il se passait. Pourquoi j’étais dehors en pleine nuit ? Que se passait-il ? Trouvant une arme sur le sol, je la pris sans aucune hésitation. La tenant en tremblant, n’arrivant vraiment pas à m’arrêter, j’avalais ma salive en regardant s’il était chargé. Oui. Trois balles. Le cœur tapant ma cage thoracique. J’entendis un bruit derrière moi. Me tournant je vis un zombie, pointant mon arme sur lui, je fus incapable de tirer. Figée comme une idiote, j’entrouvrais la bouche, n’arrivant plus à bouger. Tire, Jordane, il faut que tu tires… Tire, bon sang… J’avais beau me l’ordonner, mon index ne bougea pas sur la gâchette. Tout à coup je vis Tybalt derrière le zombie lui donnant un coup sur la tête à main nu. Gémissant je restais l’arme en l’air sans pouvoir tirer. Les larmes aux yeux, je regardais la scène sans savoir quoi faire. Il frappait le zombie qui lui se rendait. Il avait l’air fort. Un second zombie arriva non loin. Reculant doucement je me mis à paniquer serrant l’arme dans ma main. Je n’entendis pas ce que Tybalt me dit, plongeant simplement mon regard dans le sien. Son regard bleu que j’aimais tant. Tout à coup sans que je ne m’y attende et lui non plus le zombie le mordit sur l’épaule. Hurlant enfin sans réussir a tirer toutefois, je me laissais tomber sur le sol en pleurant.


Sursautant dans le lit. J’ouvrais les yeux, sentant la sueur perler sur mon front. Déglutissant, je me relevais sans faire de bruit. Me tournant, je vis Tybalt a coté de moi, dormant paisiblement sans aucun bruit. Soufflant doucement j’essuyais mon front en séchant les larmes qui avaient coulés pendant mon sommeil. Me levant silencieusement, je pris mes chaussures de mes mains et sorti de la chambre. Regardant Tybalt dormir je vis la chaise toujours en étant devant la porte. Personne n’était rentré. Enfilant mes chaussures, je pris mon arme en main en enleva la chaise sans faire de bruit. Fermant la porte, je descendis alors lentement les escaliers dans faire de bruit. Il y avait une boutique en bas… Je devais chopper quelque chose qui pourrait lui permettre de se battre si jamais… On en venait comme dans mon rêve. Frissonnant une fois dehors, je me fichais d’être a moitié nue… Courant sans un bruit, étant une vraie experte pour ne pas faire de bruit. Je me mis a fouiller tranquillement les rayons de la boutiques. Allant directement dans celui du sport. Je fus surprise en voyant des battes de baseball. Oui ! Mais oui ! Me jetant dessus, j’en pris en fer. Deux. Il n’y en avait que deux. Autant prendre le tout ! Elles étaient certes lourdes, mais on s’en fichait. Allant dans le rayon de la bouffe, je pris rapidement des paquets de bonbons pour le déjeuné et fila alors dehors. Le soleil se levant a peine je passais ma langue sur mes lèvres en rentrant dans l’appartement. Montant lentement les escaliers je ne pourrais pas dire le temps que j’avais mis… Mais surement longtemps, puisque j’avais descendus tout les étages très lentement. Montant tranquillement sans m’en rendre compte je me retrouvais nez à nez avec un zombie. Me figeant j’entrouvrais la bouche. Le con, il n’avait pas fait de bruit ! Souriant nerveusement, je me tournais pour voir qu’il n’y avait personne derrière moi. Serrant les battes de baseball je regardais vers le haut. Notre chambre était juste au dessus. Est-ce que Tybalt dormait toujours ? Je n’en savais rien. Reculant doucement descendant les marches, je regardais le zombie s’avançait a son tour. Tremblant, je ne savais pas quoi faire. Hurler ? Non… Je ne pouvais pas. J’étais dans la merde. Reculant encore, tout à coup mon pied ratant une marche, je tombais en arrière en lâchant les battes pour me réceptionner. Un bruit retentit, cruellement horrible. Le bruit du fer qui roule dans les escaliers. Tombant en arrière, je gémissais en sentant mon coude percuter quelque chose, le mur surement. Relevant la tête je vis alors le zombie foncer sur moi. Attrapant la batte de baseball, il fallait que je me défende toute seule…

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Pâris Spinelli
Chanteur sans micro ...
bouffe toujours trop


P. Tybalt morrisson

HEY ! Mais c'est :
    P. Tybalt morrisson

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♣ Où te caches-tu ? : Dans ma voiture.
♣ Comment survis-tu ? : En tuant du zomzom.
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♣ Mes ressentis actuels:
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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Fév - 1:58

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Règle 24: Ne jamais dormir trop profondément.






Ce que ne pouvaient plus faire les américains à l’heure actuelle, à cause de la pandémie ? Ils ne pouvaient plus se rendre au restaurant, pas même pour piquer dans les cuisines puisque tout avait pourrit depuis le temps. Ils ne pouvaient plus sortir dehors sans risquer de se faire attaquer par un, ou plusieurs, zombie enragé. Ils ne pouvaient plus rire et être insouciants, même pour quelques heures. Ils ne pouvaient plus se permettre de se soucier de leur apparence physique. Ils ne pouvaient plus faire de bruit, où qu’ils soient de hors de la zone par peur de se faire entendre par des zombies. Tout comme, ils ne pouvaient pas faire chauffer, cuire, des choses qui risquaient d’être trop odorantes. Ils ne pouvaient pas aller au cinéma, à la piscine, au bowling, au billard, en boîte de nuit … Bref, ils ne pouvaient plus faire de choses amusantes et intéressantes. Les passe temps étaient à oublier et les passions à mettre entre parenthèses. Terminée la belle vie où les gens pouvaient encore rire et s’amuser sans se soucier d’une éventuelle invasion de morts vivants. Tout cela semblait tellement grotesque … A une époque, Tybalt avait été un jeune homme riche … L’argent coulait même à flots sur ses comptes en banque, sans pour autant qu’il le dégaine pour un oui ou pour un non. Il n’avait pas dépensé dans de l’alcool et de la drogue. Il n’était pas devenu une rock star qui boit et se shoot entre deux chansons enregistrées ou chantées sur scène. Il n’était pas non plus devenu une célébrité qui deal armes et drogue dans l’espoir de se faire un peu plus d’argent. Non, lui, il était toujours resté loin de tout cela. Il faisait sa carrière tranquillement, se fichait totalement que des paparazzis puissent raconter des choses stupides sur lui, et vivait bien sa vie. Il s’était acheté un appartement simple et sans prétention sur Los Angeles, et un autre sur New-York, où il devait se rendre souvent et où il avait beaucoup de famille. Evidemment, à côté de cela, il s’était aussi acheté une voiture. Une auto simple et rapide, sans pour autant être la dernière voiture de sport terriblement courue et demandée par tout le monde. A part ces dépenses là, il avait plus mit de côté et offert des cadeaux à sa famille et à certains de ses amis, qu’autre chose. Il était bien plus heureux de dépenser pour ses proches que de dépenser pour lui-même. Cela le comblait littéralement de joie. Heureusement qu’il n’était pas devenu une star superficielle, narcissique et trop sûre d’elle. Sinon, il n’aurait jamais survécut à la vie qu’il avait à présent. Le manque de confort, la malnutrition et le sport quotidien, l’aurait sans doute terrassé dès les premières semaines. Au lieu de cela, trois ans plus tard, il était toujours là et combien le rester ! Il n’allait pas rendre la tâche facile à ces foutus zombies. Ca non !

Une telle vie méritait-elle d’être vécue ? Sans doute pas … Non, une vie pareille, personne ne méritait cela. Pourtant, comme encore des centaines de personnes aux Etats-Unis, voir sur tout le continent américain, Tybalt continuait de se battre pour sa survie. Mais plus seulement pour la sienne. Pour celle de Jordane aussi. Et ça, c’était non négligeable et il n’en changerait pour rien au monde. Il aimait risquer sa vie pour elle. Tout simplement parce que ça lui donnait une réelle raison de se battre encore et toujours sans jamais flancher ni faiblir. Elle n’était pas un boulet elle était la femme de sa vie qu’il voulait protéger plus que tout. Et puis contrairement à bon nombre de femmes dans ce genre de situations, elle ne se plaignait pas pour un rien. Bien sûr parfois elle mentionnait le manque de confort, de nourriture et d’hygiène. Mais elle n’était pas chiante pour autant, malgré tout. Et c’était sans doute bien l’une des raisons qui faisait qu’il ne pouvait que l’aimer davantage encore et la vouloir avec lui, jusqu’à ce que la mort ne se joue d’eux pour les séparer. La vie n’était peut-être pas toute rose mais à mieux c’était bien mieux que seul. Depuis trois ans, Tybalt avait pendant longtemps, plus voyagé seul qu’avec qui que ce soit. Et ça lui allait à la perfection ! A vrai dire, il préférait même cela plutôt que de devoir supporté la présence de qui que ce soit. Il avait longtemps voyagé avec un jeune homme pour lequel il s’était sacrifié, pour lui sauver la vie. Mais au final il n’avait même pas donné sa vie puisqu’il avait eut la chance de trouver une autre issue pour s’enfuir. Mais à part lui, Ty avait plutôt voyagé en solitaire pendant un bon moment. Lorsqu’il sauvait quelqu’un, ce qui était tout de même de plus en plus rare, il ramenait la personne à la zone et c’était terminée, fin de l’histoire ! Parfois il revoyait ses personnes qui continuaient de le remercier, comme si une fois n’avait pas suffit. Au final la seule exception, avait été Jordane. Pourquoi elle et pas une autre ? Peut-être parce qu’ils avaient prit le temps de se connaître durant le voyage jusqu’à la zone. Ils s’étaient véritablement bien entendu et rapprochés sur la route, au point de s’entendre à merveille et se découvrir une complicité simple mais réconfortante après de longs mois de solitude. Le fait d’avoir passé une année et demie seule et d’avoir rencontre un être humain, Tybalt, pour la première fois durant ces longs mois, avait fait que la brune s’était plus encore rapprochée de lui. Au final, lorsqu’elle l’avait presque supplié de la garder avec lui, il n’avait pas put résister. Pour la simple et bonne raison qu’il l’appréciait déjà énormément et qu’il lui était beaucoup plus plaisant de voyager en sa compagnie, que seul !

Et depuis un an et demi, ils n’avaient eut de cesse de se rapprocher encore et encore. Au point de se comporter comme un frère et une sœur n’ayant pas le moindre secret l’un pour l’autre. Malgré le fait que leur passé à l’un et à l’autre, leur restait totalement inconnus. Ça ne semblait pas pour autant les perturber plus que cela. Ils avaient tous les deux perdus leurs proches et n’avaient donc pas forcément l’envie d’en parler à qui que ce soit. Non pas par manque d’envie de se livrer. Mais bel et bien parce qu’aborder un tel sujet, leur était forcément difficile. Quoi qu’il en soit, ils s’étaient terriblement rapprochés … Même si ce n’était pas tout à fait de la façon qu’aurait voulut Ty. Tout simplement parce que lui, il était complètement dingue d’elle. Elle était belle, drôle, intelligente, cultivée, intéressante, simple, sensible, pas superficielle et agaçante pour un sou. Non, décidément, elle était vraiment faite pour lui … Mais ça, comment le lui dire alors qu’elle lui faisait pleinement conscience et comptait sur lui pour rester simplement son meilleure ami, voir frère de cœur ? Elle avait totalement confiance en lui. Au point qu’il était persuadé de la trahir s’il venait à l’embrasser comme il mourrait d’envie de le faire depuis de trop nombreux mois. Simplement presser doucement ses lèvres sur les siennes, les sentir s’entrouvrirent sous la douce pression des siennes pour toucher doucement sa langue de la sienne, sentir son souffle chaud heurter le sien et s’immiscer à son tour dans sa bouche. Juste … L’embrasser. Une fois, rien qu’une fois, il aurait aimé pouvoir connaître cela. Mais pourtant il ne le pourrait jamais. Pour la simple et bonne raison que pour elle, elle n’était que son meilleur ami, voir frère de cœur avec un peu de chance. Mais rien de plus, et rien de moins. Elle ne le verrait jamais autrement qu’ainsi et ça le tuait plus que de raison, même s’il parvenait encore à le cacher, fort heureusement. Il préférait ne même pas imaginer la déception de son amie si elle venait à apprendre qu’en réalité, il la trahissait depuis de nombreux mois, presque un an et demi. Oui … Elle considérerait forcément cela comme de la trahison et cela le tuait plus que de raison, rien qu’à cette idée. Il l’aimait terriblement et ne voulait pas qu’elle se sente trahit. Pas par lui … Par personne … Bon sang tout ce qu’il voulait, c’était son bonheur. Et il passait largement avant le sien. C’était bien pour cela d’ailleurs, qu’il gardait le silence sur ce point. Il préférait être malheureux dans son coin, que de partager ce foutu malheur avec elle. Elle ne méritait pas ça … Non, elle méritait d’être heureuse tout simplement. Et il faisait en sorte de lui éviter toutes les peines et vexations possibles, au vu des circonstances. Il avait bien conscience qu’il ne pourrait jamais la rendre heureuse au vu de la situation actuelle. Mais au moins il pouvait éviter de lui ajouter des problèmes et douleurs supplémentaires. C’était la seule chose à laquelle il acceptait de penser. Cela avant son envie de l’aimer au grand jour.

Mais pour lui, la protéger plus que de raison, ne prenait pas fin avec une éventuelle mort de sa part. En effet, il ne supportait pas l’idée qu’elle puisse tout lâcher simplement parce qu’il n’était plus là pour la protéger. Certes il n’ignorait pas que seule, elle aurait beaucoup de mal. Non pas qu’il soit indispensable. Mais comme elle le lui avait fait remarquer bien souvent déjà, elle ne savait pas se défendre seule. Et il serait très idiot d’ailleurs de la laisser dans une telle position alors qu’il pouvait parfaitement bien lui apprendre à se battre. Ou du moins à se défendre face à des zombies. A commencer par, comment utiliser une arme, puisqu’elle était toujours aussi incapable de tirer. Il ne lui en voulait d’ailleurs pas le moins du monde pour cela. Mais il serait sans nul doute possible, beaucoup plus pratique pour elle, d’en être capable justement ! Quoi qu’il en soit, s’il venait à se faire mordre, il ferait tout son possible pour l’éloigner au maximum des zombies et l’approcher autant que ce peu, de la zone sécurisée. Histoire de mourir tranquille en sachant qu’il l’aurait sauvé une dernière fois. Une dernière fois avant de la quitter et de la laisser seule pour de bon … Est-ce qu’il aimait cette idée ? Pas le moins du monde non ! Pourtant si ça devait arriver, cela ce passerait ainsi et non pas autrement ! Mais il ne doutait pas qu’il serait difficile de lui faire entendre raison sur un tel sujet. De toute évidence, elle ne voudrait pas se battre après sa mort, s’il venait à mourir. « Je sais que je suis la seule personne qu’il te reste… Mais tu es fort, tu es un homme, tu faisais bien tout cela avant de me connaitre. Elli… Je ne suis pas… Irremplaçable. » Pourquoi pensait-elle tant qu’il pourrait, lui aussi, se battre et s’en sortir sans elle. Elle ne mesurait donc pas l’ampleur de ses sentiments pour elle. Non, bien sûr que non … Il ne lui avait jamais dit qu’il était fou amoureux d’elle. Il ne lui avait jamais dit qu’elle était la femme de sa vie et qu’il l’a voulait toujours, dans sa vie, dans son cœur … Avec lui et personne d’autre. « Avant de me connaître tu survivais toi aussi … Tu t’es battue pour vivre sinon tu ne serais pas là aujourd’hui Or. Et non … Tu n’es pas remplaçable … Tu devrais t’ôter cette idée de la tête, tout de suite. » Lui dirait-il un jour ce qu’il pensait réellement d’elle, qu’il était fou d’elle ? Il avait malheureusement de plus en plus peur que cela la fasse fuir. Ce serait une trahison à n’en pas douter. Il allait donc devoir continuer ainsi, lui cacher ses sentiments réels, indéfiniment. Ça le rongeait de l’intérieur, ça le tuait … Mais il savait qu’il n’avait pas le choix. Etat d’urgence … Quoi qu’il en soit, s’il venait à mourir et non elle, il ne doutait pas que les Etats-Unis cachaient encore pas mal de super héros prêts à tout pour sauver une jolie jeune demoiselle en détresse. Lui ce n’était pas pour cette raison qu’il l’avait sauvé. Mais simplement parce qu’il avait un cœur malgré tout ce qui arrivait et désirait que le maximum de personnes puissent vivre et survivre.

Sans trop comprendre comment il avait put en arriver à une telle extrémité, Tybalt balança à son amie qu’elle pouvait bien prendre un toy boy. La seule idée qu’elle puisse faire une telle chose, le tuait plus que de raison. Alors qu’il venait de mentionner le fait qu’il n’aurait pas supporté qu’un type, à la zone, prenne du temps qui leur était pourtant réservé rien qu’à eux deux, le jeune homme réalisa que la jalousie dans ses propos, et sa voix, était plus qu’audible et parfaitement décelable. Il était un véritable crétin … Mais tant pis il assumait ! Et puis elle n’était pas censée entendre par là qu’il était jaloux parce qu’il en était amoureux ![colo=indianred] « Tybalt, serais-tu jaloux ? Ce n’est pas un reproche hein… Mais ça me plait bien de voir que tu es jaloux d’un total inconnu tout simplement parce qu’il nous pique notre temps. Ne t’inquiète pas Elli mon temps de libre, je te le consacre entièrement, tu le sais très bien hum. » [/color]Un sourire en coin étira les lèvres de Ty a cet instant. Oui il était jaloux … Foutrement jaloux ! Et pourtant, de toute évidence, le type qui pourrait prendre de leur temps, n’était pas encore né. C’était plaisant et très rassurant à entendre. Bon sang elle le rendait totalement accroc à elle en disant ce genre de choses. En avait-elle seulement conscience ? Sans doute que non … « Ouch je suis découvert … Mais pour ma défense, je te ferais remarquer qu’en un an et demi, on a pas passé une seule journée l’un sans l’autre. Alors oui, ça me ferait un terrible choc s’il te prenait l’envie d’avoir un petit ami ou des amis, au point de passer du temps avec eux. » Le silence revenant peu à peu, Tybalt en oublia qu’il avait fait remarquer à son amie qu’il n’avait pas refusé ses avances par manque d’envie. C’était la pure vérité bien entendu. Il lui avait fait croire qu’il ne voulait pas coucher avec une amie … C’était d’ailleurs la vérité. Mais pas la plus exacte. Le fin mot de l’histoire, c’était qu’il ne voulait pas lui faire l’amour sans lui avoir avoué qu’il était fou amoureux d’elle. Seulement … Il n’était réellement pas prêt de le lui dire. « Je sais Elli, tu ne veux pas coucher avec une amie et je comprends parfaitement, c’est ce qui fait de toi un mec bien. Je t’aime pour ça Elli, t’es un mec unique et en or ! » Plongeant son regard dans le sien pendant un bref instant, le jeune homme fini par détourner le sien, un regard triste au bout des lèvres. Oui elle l’aimait, d’amitié, parce qu’il était un mec bien. Or, que penserait-elle le jour où elle réaliserait que le « mec bien » était amoureux d’elle et n’était foutrement pas contre le fait de lui faire l’amour … Si seulement il venait à lui avouer ses vrais sentiments. Ce qui n’était malheureusement pas le cas. Loin de là même. « J’ai eus de la chance de tomber sur une fille comme toi ! » Souffla-t-il doucement, en souriant en coin.

La conversation continuant, la jeune femme finie par réussir à vexer son ami, pour la première fois en dix huit mois. Il fallait dire que la tension sexuelle n’avait fait que croître depuis plusieurs heures. Et l’explosion de la part de Tybalt, fut lorsque la brune sous entendit qu’il pourrait craquer. Ce qui le cloua sur place, lui qui n’avait jamais fait le moindre faux pas de ce côté-là … Ca le tuait de voir qu’elle pouvait le croire capable de craquer. Incapable de lui cacher qu’elle venait de le blesser pour la première fois, elle ne tarda pas à le rejoindre, pleurant et s’excusant pour tout. Songeant que ce genre de situation entre eux était tout bonnement impossible, il fini par la rejoindre à son tour dans son lit, pour la tenir dans ses bras le temps qu’elle s’endorme. Une fois Jordane endormit, il regagna son propre matelas dans lequel il se laissa rapidement submergé par le sommeil. Sommeil qui fut, malheureusement, interrompu par l’arrivée d’un zombie dans l’appartement. Sans prendre le temps de réfléchir plus qu’il ne le fallait, Tybalt se leva et alla récupérer son amie dans son lit, pour se faufiler avec elle sous ledit lit, réalisant que son membre était durcit à cause de son rêve des plus érotiques, lorsque celui-ci entra en contact avec le corps de la brune. Un long moment s’écoula, durant lequel le zombie qui était entré eut le temps de venir dans la chambre pour en faire le tour et sortir de nouveau. L’un comme l’autre, ils savaient bien que Ty allait devoir sortir de cette chambre pour aller trouver et tuer le zombie. Ce qu’il fit d’ailleurs sans tarder. Et une fois sa tâche remplie et son corps nettoyé de toute tâche de sang, il revint auprès de son amie pour la faire sortir de sous le lit et la rassurer quant à son état de santé. Sans attendre, il la serra contre lui pour lui prouvait que tout allait bien et qu’ils étaient à présent un peu plus en sécurité que quelques minutes plus tôt. Même si … Bon sang, se faire réveiller par un zombie en pleine nuit c’était sacrément horrible et terrifiant ! Chaque jour un peu plus, Tybalt réalisait combien ils avaient de la chance l’un comme l’autre, qu’il soit parvenu à rendre ses sommeils assez légers pour que le moindre bruit le réveil sans tarder une seconde. Sentant le visage de la jeune femme contre son torse, Ty songea qu’il aurait peut-être dû récupérer un tee shirt avant de la rejoindre et la prendre dans ses bras. Parce qu’il crevait d’envie de sentir ses lèvres et ses mains sur sa peau, son corps, puis le sien, sa poitrine collée à son torse, les frottements de l’un contre l’autre alors qu’il faisait des vas et vient en elle, de plus en plus rapides, au rythme de leurs respirations se faisant saccadées. Stop ! Ne surtout pas penser de telles choses alors qu’elle se trouvait dans ses bras à cet instant, suite à une soirée très tendue par une tension sexuelle peu commune et toute nouvelle pour eux. « Ouais, mais je m’inquiète ok ? je fais ce que je veux ! Si j’ai envie de m’inquiéter, je m’inquiète. Et qu’il crève en enfer… » Souriant faiblement, Tybalt la regarda s’asseoir de nouveau sur le lit, gardant le silence un long moment.

Il savait bien qu’elle s’inquiétait pour lui, dès qu’il se mettait en danger pour elle ou pour eux. Elle s’inquiétait dès qu’il n’était plus dans la même pièce que lui. Mais plus encore lorsqu’il s’éloignait justement pour tuer un, ou plusieurs, zombie, comme ça avait été le cas à l’instant. « Je ne peux, effectivement, pas t’empêcher de t’inquiéter. » Dit-il doucement histoire de lui éviter de s’emporter toute seule sans réelle raison. Elle semblait assez agitée comme cela, comme le prouva le fait qu’elle se mit à marcher en long en large et en travers de la pièce, sous le regard des plus calmes et impassibles de Tybalt, qui s’installa tranquillement sur son matelas, pour la regarder faire. « Ouais, aucun respect… Putain… » Souriant faiblement, Tybalt resta silencieux, la laissant débiter des paroles plus ou moins compréhensibles alors qu’elle continuait de faire, inlassablement, les cent pas dans la pièce sans vraiment s’arrêter. L’entendant mentionner son rêve, il ne put s’empêcher de sous entendre que lui aussi avait été coupé en plein rêve. Foutu zombie ! « Ouais, un beau rêve, tu sais le genre de rêve ou ta pas des putains de zombie qui te pourrissent la vie… » De nouveau, Tybalt eut un sourire à ces mots. Oh oui il parfaitement le genre de rêves. Quoi que lui en savait pas s’il y avait eut des zombies dans le monde présent dans son rêve. Peut-être que oui … Mais il avait été beaucoup, beaucoup, trop occupé pour y songer un seul instant. Faire l’amour à Jordane avait été beaucoup plus important que tout. « Oh oui je vois le genre … » Un soupir las s’échappa des lèvres de Tybalt, qui réalisait une nouvelle fois, que tout cela n’arriverait malheureusement jamais. Fini la belle époque où il aurait put rencontrer Jordane, en tomber amoureux, lui faire la cours puis l’amour. Tout cela ne pourrait pas arriver malheureusement. La conversation mentionnant le fait que la brune devait apprendre à se battre, fut rapidement remit sur le tapis. Tybalt, même s’il était d’accord pour lui apprendre, ne pouvait s’empêcher de songer qu’il continuerait malgré tout, à la protéger plus que de raison. Il le lui fit d’ailleurs rapidement savoir. Le souffle du jeune homme fut coupé durant quelques secondes, lorsqu’elle s’approcha de lui et se laissa franchement tomber sur lui, assise à califourchon, pour poser un doigt sur ses lèvres et ainsi le faire taire. « Je sais que tu aimes me protéger mon ange… Tu es mon Ange gardien, mais si jamais tu te blesses ou autre, il faut que je sois capable de nous défendre d’accord ? Puis d’ici que j’y arrive… Ce n’est pas demain la veille, moi me battre ? Je sais donner des gifles et c’est tout… » Tybalt leva les yeux au ciel, la laissant tapoter doucement sa joue. « Je ne me suis pas blessé une seule fois en trois ans ! Et plus le temps passe moins j’ai de, malchance, pour que ça arrive. Tu te fais du souci pour rien, vraiment ! Et … Je doute que donner une gifle à un zombie soit très recommandé. A part l’énerver un peu plus, ça ne serait pas de grande utilité ! »

Le regard brillant, Tybalt la laissa se lever pour filer près de son lit, prête à se recoucher. Lorsqu’elle lui fit la demande de dormir avec elle, il ne se fit pas prier, se levant rapidement pour la rejoindre et la prendre doucement dans ses bras. Il sourit en coin en la laissant le pousser pour l’allonger totalement et se mettre à demi sur elle. Doucement, il posa une main sur sa taille et l’autre sur son propre ventre, sentant alors la douceur de ses cheveux lui chatouiller doucement le menton, profitant alors des caresses légères sur son torse. « Bonne nuit Elli » Soupirant de bien être, il ferma les yeux en inspirant doucement. « Bonne nuit mon Or. » Répondit-il d’une voix douce avant de se laisser submerger de nouveau par le sommeil, qui ne tarda pas encore une fois. Après de longues heures passées sans que quoi que ce soit n’arrive et sans qu’aucun rêve ne s’immisce dans son esprit, Tybalt fini par sombrer pour de bon, dans un sommeil des plus profonds. Généralement, ce genre de sommeil n’arrivait que lorsqu’ils se trouvaient à la zone. En dehors, il prenait toujours garde à ne dormir que d’un sommeil léger pour pouvoir se réveiller au moindre bruit. Mais là, le fait d’avoir été réveillé une première fois et d’avoir été coupé dans un merveilleux rêve, provoqua l’arrivée d’un sommeil profond, réparateur et sans le moindre rêve pour ponctuer ces quelques heures à venir. Simplement se laisser aller à dormir et se reposer comme jamais, en sentant la chaleur réconfortante du corps de Jordane à demi sur le sien, son parfum venant lui titiller les narines doucement. Se laisser aller à croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu’aucun zombie n’était en train de gâcher leurs vies. Se donner l’illusion de toujours être à cette époque où les chercheurs n’avaient pas fait une connerie qui avait couté la vie à des millions de personnes. Il était dans sa couchette des plus confortables, présente dans le bus qui transportait tout le groupe pour la série de concerts qu’ils donnaient de part le monde. Oui il était toujours à cette époque et tout était pour le mieux. Rien n’était arrivé … Et rien n’arriverait. La vie normale … Dormir aussi bien était une chose dont ils étaient tous plus ou moins privés depuis trois ans. Alors autant dire que ce sommeil là, le corps et le cerveau de Tybalt en avait grandement besoin. C’est sans doute pour cela qu’il ne broncha pas le moins du monde lorsque Jordane sursauta dans le lit. Tout comme il ne la sentit pas quitter le lit. Etrange venant de lui, alors qu’en temps normal, il aurait bondit exactement au même moment qu’elle, pour comprendre ce qui l’avait ainsi tiré du sommeil. Mais il ne fit rien de tout cela. Il resta étendu sur le matelas, dans un sommeil profond et réparateur, son souffle régulier et à peine audible tant il était léger. Si un zombie était entré à cet instant dans la pièce, il aurait bien put les tuer tous les deux que Ty aurait eut du mal à sortir de ce sommeil là.

Un long, très long, moment plus tard, il se tourna légèrement sur le lit, revenant peu à peu à lui. Il ignora d’abord ce qui l’avait tiré du sommeil. Sentant les draps frais et vides à ses côtés, il ne réagit pas. C’était tout simplement normal puisqu’il dormait toujours seul dans son matelas pendant qu’il laissait le lit confortable à Jordane, non loin de lui. Mais pourquoi cette impression étrange dans son esprit alors ? Sa main parcourant lentement les draps à ses côtés, il eut un bref soupir de bien être dans son sommeil, se sentant reposé comme jamais. L’odeur de son amie flottait toujours près de lui ce qui le fit sourire. Une minute ! Son odeur dans les draps ? Mais pour quelle raison ? Elle avait dormi avec lui ! Non, lui il avait dormi avec elle. Mais pourquoi n’était-elle plus à ses côtés ? Problème ! Grave problème ! Ouvrant aussitôt les yeux, Tybalt s’assit aussi rapidement sur le lit, tel un diable sortant de sa boite. Sans perdre une minute, il quitta le lit, récupéra ses chaussures pour les enfiler par-dessus son jean et enfila rapidement un débardeur long. Sans tarder, il commença à parcourir l’appartement de fond en comble, la panique le gagnant rapidement et avec violence. Le souffle court et précipité sous la montée de la peur, il fini par entendre du bruit hors de l’appartement. Un fort bruit de métal percutant quelque chose. Sans prendre le temps de réfléchir, il fusa comme une flèche hors de l’appartement, se penchant par-dessus la rambarde des escaliers pour voir à l’étage inférieur. Il ne tarda pas à voir du mouvement, ce qui lui fit redouter le pire. Sans réfléchir, il passa par-dessus la rambarde pour arriver à l’étage inférieur plus rapidement, priant pour tomber sur une marche et non pas au bord, pour ne pas se casser quelque chose. Mais la chance ne faisait plus partie de leur vie depuis bien longtemps. Il tomba bien sur le bord d’une marche ce qui le fit fléchir sur ses jambes, ses mains heurtant violemment le sol. Mais fort heureusement pour lui, la douleur n’était pas insoutenable. Il ne s’était donc rien cassé. Sans prendre le temps de s’appesantir sur telle ou telle douleur dans son corps, il se tourna vers le zombie qui s’était figé au bruit de la chute de Tybalt et qui semblait hésiter entre lui et la jeune femme. Finalement il tourna de nouveau son regard affamé vers la brune comme si elle lui paraissait plus appétissante. Logique ! Tybalt partageait son avis. Bien qu’il ne désirait pas la « manger » de la même façon que lui ! « POUSSE TOI OR ! » Hurla-t-il alors pour qu’elle se pousse le long du mur et ainsi, sorte de la trajectoire du zombie. Une fois fait, il recula d’un pas pour prendre son élan et sauta droit sur le zombie, descendant ainsi une nouvelle flopée de marches et atterrissant sur le mort vivant qu’il envoya valser avec lui contre un mur, s’accrochant à sa tête pour qu’elle heurte plus fortement le béton mais aussi, éviter que sa bouche ne soit trop près de lui. Durant le choc, Tybalt ferma la bouche et plissa les yeux pour éviter qu’une quelconque goutte de sang ne puisse entrer dans son organisme. Sans attendre, malgré la douleur qu’il ressentait dans l’épaule après avoir heurté le mur de tout son poids et plus encore, il se releva et s’éloigna du zombie quelque peu sonné mais toujours en vie, pour rejoindre Jordane. « Ca va ? » Demanda-t-il le souffle court en l’aidant à se relever avant de se tourner à nouveau vers le zombie, se plaçant dos à la brune pour faire rempart entre eux, le voyant se relever sans les quitter du regard et visiblement très énervé.

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A. Jordane Mcflits

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MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Fév - 11:37

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Règle N° 11 : Apprendre à vivre avec son mal être.


Miami, très belle ville au bord de la plage, un climat fabuleux, une ville portuaire, mais aussi une ville avec un trafic important de drogues, une ville ou la plastique est de sortie, une ville ou des célébrités y sont… Une ville ou la criminalité est tout de même assez importante même si on n’en parle pas, même si parfois les gens ne savent même pas que Miami est l’une des villes ou la drogue est importante. Tellement importante que beaucoup d’overdose sont déclarés tous les jours… Et je n’avais pas flanché, je n’avais jamais voulu goutter, je n’avais jamais voulu en acheter ou quoi que se soit, juste pour gouter, juste pour ne pas mourir bête. Toucher à cette merde c’était être bête… Il y avait certaines choses à faire, à connaitre sur terre, mais soyons honnête, la drogue… Non c’était stupide et puéril de vouloir goutter à cela. Pourquoi les gens craquaient ? Pourquoi on craquait tous lorsqu’une tentation se faisait ? Je me le demande bien… On ne pouvait pas dire que toute tentation soit intouchable. L’amour par exemple… Pourquoi craquer ? Pourquoi se plonger la dedans surtout quand on sait que c’est perdu d’avance ? Pourquoi se donner corps et âme sur quelque chose que l’on n’aurait jamais ? Je n’aurais jamais l’amour de ma vie. Non l’amour ce n’était malheureusement pas pour moi… On le savait pertinemment… La mort de Brad par exemple était une sorte de signe. Je ne pourrais jamais avoir un homme dans ma vie. On m’avait rendu sensible et protectrice, on m’avait rendu folle et hystérique. On m’avait rendu forte mais peureuse à la fois. On avait fait en sorte de me fragiliser du cœur, on me l’avait brisé on me l’avait retourné… On avait fait de mois une femme sensible et éloignée, une femme qui ne voulait plus avoir d’homme dans sa vie par peur de s’attacher et de le voir mourir à nouveau sous ses yeux. Pourtant, dieu seul sait que je n’aimais pas réellement Brad, c’était comme un meilleur ami, mais avec des baisers et des caresses en plus… Mais… Quand on tient à une personne et qu’elle meurt si subitement, le choc est toujours aussi fort et intense, même après huit ans. Et aujourd’hui, contre toute attente, j’étais tombé éperdument amoureuse alors que je ne cherchais même pas l’amour. En même temps qui aurait l’idée de chercher l’amour dans un monde de chaos ? Dans un monde ou la terreur a prit la place du bonheur ? Ou les zombies sont de sorties et qui ne cherchent qu’une seule et unique chose nous manger et nous transformer à notre tour… Faire de nous alors des monstres gluant, puant bête comme des pieds et assoiffé et affamé de chair humaine. Je ne voulais pas devenir comme ça, oh non… qui le voudrait de toute façon ? Personne, nous n’étions pas fous à ce point tout de même. Mais l’amour dans un monde ou les êtres humains deviennent de plus en plus rare…

C’était comme s’emparer d’une grosse pépite d’or et tout le monde vous courent après pour l’avoir. Oui… Je ne voulais pas que cela m’arrive pour l’homme que j’aime. Je ne voulais pas voir débarquer toute une horde de femmes pour lui sauter dessus histoire d’avoir juste du sexe… Non je ne pouvais pas les laisser faire, même si je n’étais pas en couple avec. Il m’appartenait dans un sens. Oui, il était à moi-même si ce n’était pas de façon amoureuse. Même si malheureusement nous n’étions que de simples amis et ça, surement pour la vie. Jusqu’à ce que notre dernier souffle soit prononcé. Mais devais-je lui en vouloir de ne pas m’aimer ? Du moins pas comme je le voudrais ? Non, je ne pouvais pas faire ma compliquer et lui reprocher de ne pas m’aimer comme je le voudrais. Nous ne savions rien l’un de l’autre. Il ne savait pas mon passé, il en savait beaucoup moins que moi de lui. Mais lui c’était tout à fait normal que j’en sache sur lui puisqu’il était sacrément connu a l’époque ou la vie était simple et sans zombie. Oui il était mon chanteur favori, il était celui que j’idolâtrais… il était mon chanteur a moi, il était ma source de bonheur, il était celui qui remplissait ma vie de joie le matin a mon réveil. Je m’étais toujours ses musiques dans mon téléphones pour l’écouter en boucle, il était dans mon Ipod, il était partout… même dans ma voiture, et je ne m’en lassais pas. J’étais même très fan de lui… Oh oui, je l’avais en amis sur Facebook pour le suivre et même sur Twitter… Un vrai fan qui cherche simplement à en savoir un peu plus de lui. J’étais ainsi… Oui j’étais un vraie fan, pour tout ce qu’il faisait, et non pas seulement pour sa plastique comme beaucoup d’autre femme qui elles ne le suivaient simplement que par sa beauté et qui ne connaissaient même pas ses musiques, ses compositions… non… C’était d’un déroutant et ça m’énervait plus qu’autre chose… Car lui il avait du talent, il avait une voix de malade… Il était un artiste un vrai, il avait pu devenir ce qu’il aimait, il avait touché son objectif et de très prêt, il l’avait atteint… Moi ? Je n’avais en rien fait ce que je voulais. Certes j’aimais les enfants, certes j’adorais être professeurs des écoles, mais si Brad n’était pas mort, si cet accident n’avait pas eu lieu… je serais autre chose, je serais peintre, je serais pianiste, je serais une artiste…. Une vraie. Rectification, j’aurais été… Oui car avec tous les zombies personne ne pouvait travailler, nous ne pouvions plus faire autre chose que de se battre pour survivre… nous devions simplement vivre le jour présent sans perspective d’avenir, sans savoir ce que l’on ferait le lendemain. Avant je me posais toujours cette question existentielle… Qu’allais-je faire demain ? Le repas que j’allais préparer, les courses à faire, la tenu du lendemain… Les heures de mon boulot… Et maintenant… C’était. Est-ce que demain je serais toujours en vie ? Est-ce que demain Tybalt sera toujours à mes côtés ? Est-ce que demain nous tomberions sur des zombies ? Tant de questions qui trottait dans ma tête, tant de choses non élucidé… Tant de chose dont je voulais ne plus avoir à faire. « Avant de me connaître tu survivais toi aussi … Tu t’es battue pour vivre sinon tu ne serais pas là aujourd’hui Or. Et non … Tu n’es pas remplaçable … Tu devrais t’ôter cette idée de la tête, tout de suite.»

Le regardant de façon légèrement triste je plissais les yeux en soupirant longuement. « En quoi, je ne suis pas remplaçable ? Pourquoi ? J’ai quoi qui ne te donne pas envie de me remplacer ? Elli… » Murmurais-je doucement en baissant le regard. Soupirant longuement, je passais mes mains sur mon front me pressent doucement la peau comme pour me la masser. « J’ai survécut … Ouais… Et tu as vu ce que ça a donné ? Tu m’as sauvé la vie car je voulais me tuer… J’ai passé un an et demi horrible. J’ai vécut des choses horribles je ne sais même pas comment j’ai pu survivre sans toi… Si je te perds, j’y arriverais pas, j’y arriverais plus Elli… » Dis-je en lui lançant un regard sincère. Rapidement, il me parla d’un petit ami a la zone. Jaloux. Il était jaloux et j’aimais terriblement cela. Rigolant a moitié je ne pus m’empêcher de lui faire alors la remarquer. « Ouch je suis découvert … Mais pour ma défense, je te ferais remarquer qu’en un an et demi, on a pas passé une seule journée l’un sans l’autre. Alors oui, ça me ferait un terrible choc s’il te prenait l’envie d’avoir un petit ami ou des amis, au point de passer du temps avec eux. » Lui lançant un regard amusée, je me mordis légèrement la lèvre inférieure. J’aimais qu’il puisse être jaloux. Oui, j’aimais cruellement cela… C’était plus que plaisant. Trop même, mon cœur s’emballa violemment de savoir qu’il était jaloux. Oui, nous n’avions pas passés une seule journée loin de l’un de l’autre. Même pas plus de cinq minutes… C’était ainsi… « Hum, hum… Je suis pareille… Je ne supporterais vraiment pas… De te voir avec une femme… Je te rassure, je n’aurais pas de petit ami a la zone et je n’ai pas besoin d’amis… je t’ai toi. Tu es mon tout. Mon ami, mon frère, mon confident, mon meilleur ami, mon homme… J’ai le droit de dire que tu es mon homme ? » Dis-je doucement en lui lançant un regard mi amusé mi taquin et coquin. En réponse, il me demanda alors si je savais qu’il avait refusé plus par respect que du fait que je n’étais pas désirable. Oui, je le savais parfaitement. Et je m’empressais alors de le lui dire. « J’ai eus de la chance de tomber sur une fille comme toi ! » De la chance ? Ah bon et pourquoi donc ? J’avais quoi de plus que d’autre ? J’étais quoi pour lui ? Il avait bien dû connaitre d’autre femme plus intéressante que moi… je n’étais pas unique, je n’étais pas une merveille, j’étais simplement moi, la petite Jordane qui avait perdu toute sa famille. Nous étions pareils, nous avions perdus tous ceux que nous aimions, nous n’étions plus que tous les deux et il fallait bien se serrer les coudes. Moi j’avais plutôt eus de la chance d’être tombée sur un homme comme lui. Il m’avait sauvé d’une mort totalement puéril et pathétique… Une mort que j’aurais alors regretté… Enfin… S’il y avait une vie après la mort bien entendu. Je savais parfaitement que je ne pourrais pas lui en vouloir, certes il me désirait car j’étais la seule fille avec qui il vivait, il n’avait pas réellement le choix… Non car il est clair que si d’autres filles étaient là, il aurait tout aussi envie d’elle… Et pas de moi. Il avait un besoin sexuel… Trois ans sans faire l’amour… Le pauvre… Est-ce qu’avant il le faisait souvent ? Est-ce qu’il avait beaucoup de petites amies ou de filles d’un soir ? Il était connu, il avait du avoir ce genre de relation…

Beaucoup de filles qui venaient, simplement pour du cul… Oui le temps de quelques heures… Il avait tout de même vingt sept ans… ce n’était pas rien et quand on est connu comme lui, il est clair qu’il avait dû enchainer pas mal de conquête. « Ou j’ai eu de la chance de tomber sur un garçon comme toi Elli. » Soufflais-je doucement avant de filer au lit après avoir vexer trop de fois mon Tybalt. Je me sentais honteuse. M’endormant dans ses bras le rêve me tuant plus que nécessaire, avoir des enfants avec Tybalt, mon rêve, oui, un rêve qui resterait un rêve… Rapidement je fus tiré en l’air pour me retrouver sous le lit contre Tybalt, son membre totalement durci contre ma hanche. Panique, un zombie, on fait abstraction de la gêne qui occasionne le tout. Partant pour aller le tuer je ne bougeais pas de la chambre attendant qu’il revienne. Une fois fait, et qu’il m’aida a me relever je ne pu que m’inquiéter, j’étais perturbée et stressée à l’idée qu’il lui arrive quelque chose… Comme toujours à vrai dire. A chaque fois qu’il partait tuer un zombie j’avais peur de ne jamais le revoir… Ma hantise. Rapidement je lui fis part alors de mon inquiétude, je n’avais aucun secret envers lui, ou pas. Il ne savait pas que je l’aimais, et ne le saurait jamais. « Je ne peux, effectivement, pas t’empêcher de t’inquiéter. » Restant assise sur le lit, je soupirais longuement. Je m’inquiétais pour lui quoi de plus normal ? C’était tout à fait normal, je me faisais du souci car je tenais à lui car je l’aimais immensément. Il était tout ce qu’il me restait, il était mon unique raison de vivre, oui il était devenu ma vie, mon univers mon oxygène, mon ange gardien. Tybalt était tellement important pour moi… Il était… Un tout oui mon tout. « Non tu ne peux pas, comme moi je ne peux pas t’empêcher de vouloir me protéger et me couvrir comme jamais. Tu es tellement si protecteur avec moi, t’imagine même pas combien sa me rend folle de joie… » Soufflais-je doucement en me mettant alors à marcher dans la chambre quelque peu nerveuse. Oui, j’étais nerveuse mais je n’y pouvais rien, c’était dans ma nature surtout quand cela concerné l’homme de ma vie. Tybalt. Le seul et unique Tybalt. Parlant par la suite du réveil si brutal que le zombie avait occasionné je lui racontais alors que le mien était un rêve plus que parfait. « Oh oui je vois le genre … » Souriant doucement je le regardais quelques peu. « Tu rêvais de quoi toi ? » Demandais-je doucement avant de filer vers lui me laissant alors tomber sans aucune gêne sur lui. Un demi sourire en coin je lui lançais un regard amusée et taquin. J’avais tellement envie de… Sentir ses lèvres sur les miennes, de sentir sa langue glisser dans ma bouche, son souffle heurtant le mien, caressant ma peau me donnant alors des frissons… Je voulais simplement sentir ses mains sur mon corps, ma poitrine, je voulais qu’il les presse fortement… J’avais ce besoin de le sentir sur moi ses mains tout… Mais c’était frustrant de ne pas connaitre cela…

Ma bouche s’entrouvrant doucement, je passais ma langue entre faisant un léger mouvement en baissant le regard sur son cou tout en fermant rapidement la bouche pour ne pas être surprise. « Je ne me suis pas blessé une seule fois en trois ans ! Et plus le temps passe moins j’ai de, malchance, pour que ça arrive. Tu te fais du souci pour rien, vraiment ! Et … Je doute que donner une gifle à un zombie soit très recommandé. A part l’énerver un peu plus, ça ne serait pas de grande utilité ! » Inspirant doucement, je tournais un regard vers lui, plongeant alors mon regard dans le sien. Un regard long, très long, intense et sincère, un regard qui voulait dire ne me quitte pas, un regard qui se voulait présent et qui voulait juste montrer que sans lui je n’y arriverais pas. Tout simplement. Oui j’avais effroyablement besoin de lui pour vivre dans ce monde de fou. Soupirant longuement, je passais mes mains dans mes cheveux baissant le regard rapidement avant de le relever vers lui. Mes mains dans son cou, mes fesses sur ses cuisses, assise sur lui à califourchon je soupirais longuement avant de poser mon front contre le sien. J’avais envie de l’embrasser… « Elli… Tu n’es pas… Superman. Si un jour tu te blesses quoi ? Je m’occuperais de toi, oh ça oui je ferais l’infirmière ! Mais… je n’ai que toi il est normal que je m’inquiète. Et ne critique pas mes gifles ! Elles sont fabuleuses c’est juste que tu ne les as pas encore gouté hum » Dis-je en lui faisant alors un clin d’œil amusée. Filant rapidement dans le lit je lui demandais alors de me rejoindre car j’avais besoin de lui, oui j’avais besoin d’être dans ses bras pour dormir… dormir avec lui l’homme que j’aimais, l’homme qui comptait le plus dans ma vie. Sans se faire prier il vint a mes côté me prenant dans ses bras. Le poussant je l’allongeais alors sur le dos pour m’allonger à moitié sur lui. Je préférais cela. « Bonne nuit mon Or. » souriant à peine, m’endormant alors rapidement, je ne fis plus rien, pas un seul mouvement, me laissant alors tomber dans les méandres des rêves. Rêvant de lui, de l’homme de ma vie, ce rêve plutôt bizarre en soi, oui un rêve des plus étranges que je ne comprenais pas forcément. Pourquoi nous étions dehors en pleine nuit ? Pourquoi j’étais seule et pas avec lui ? Pourquoi ? Je ne le savais pas et ne le saurait surement jamais. Rêve plutôt cauchemardesque, puisqu’il se faisait mordre sous mes yeux. La pire chose qu’il pouvait nous arriver. Que l’un de nous deux se face contaminer. Je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas être séparé de lui, jamais, je ne pouvais plus vivre sans lui il m’était impossible, oui tout bonnement impossible de vivre ou d’espérer vivre sans lui. Ce rêve était pathétique juste un reflet d’une peur qui me hantait malgré tout, une peur qui nous hantait surement tout les deux. Car il était clair que lui aussi avait peur de me perdre. Me réveillant en sursaut, je vis rapidement Tybalt sur l’autre côté du lit. Dieu qu’il était beau…

Me levant je pris rapidement mes affaires et partie alors hors de la chambre sans faire le moindre bruit. Rapidement je sortis de l’appartement pour filer dehors. Je ne sais combien de temps je mis, mais surement beaucoup, je faisais très attention et je ne voulais surtout pas que l’on m’entende. Par on je pensais bien aux zombies qui devaient surement trainer dans le coin. Foutue mort vivant… Soupirant longuement j’entrais alors dans le magasin trouvant rapidement le coté sport. Des battes de baseball. C’était tout bonnement parfait. Prenant les deux qui restaient en fer, je fis alors demi-tour tranquillement le soleil commençant tout juste à se lever. Rentrant dans l’immeuble je fis très attention, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas être tout simplement entendu par des zombies. Je ne voulais pas qu’il m’arrive quoi que se soit. Arrivant pratiquement en haut, juste l’étage au dessous je tombais nez à nez avec un zombie. Me figeant, je le regardais longuement droit dans les yeux. Comme s’il avait comprit ma peur, comme s’il attendait que je bouge la première… Etait-il intelligent ? Non, bien sur que non, ce n’était pas possible ça. Reculant doucement en plein milieu des escaliers je me pinçais les lèvres sans le quitter du regard je ne devais pas détourner une seconde les yeux, il était capable de tout. Tybalt était-il réveillé ? Je n’en savais foutrement rien. Ratant une marche, un léger cri s’échappa de ma bouche tombant alors comment une idiote. Lâchant les battes de baseball qui retentirent sur le carrelage, le bruit fut trop audible. Me trouvant par terre une forte douleur au niveau du coude je vis alors le zombie venant sur moi. Paniquant sachant que Ty’ ne pourrait pas me sauver cette fois, je rampais vite vers une batte de baseball pour essayer de me défendre quand tout a coup un bruit se fit entendre, relevant la tête il était là. Mon amour était là. Figé de surprise je ne bougeais plus. « POUSSE-TOI OR ! » Ce cri retentissant dans la cage des escaliers, je ne perdis pas une seconde, pour lui obéir. Gémissant longuement, les battes en main, je rampais alors sur l’autre côté loin du zombie qui lui ne savait plus quoi faire, s’attaquer à moi ou à lui, mais apparemment il avait décidé de m’attaquer moi, j’étais surement meilleure… Je me fichais de le savoir, en voyant alors Tybalt prendre son élan pour sauter sur le zombie. Un cri s’échappa de mes lèvres en le voyant faire cela. Etait-il fou de faire cela ? J’avais envie de lui hurler dessus avec force et colère ! C’était du suicide, il aurait pu se cogner… Fermant les yeux en voyant le zombie atterrir sur le mur je frissonnais longuement. L’entendant venir vers moi je frissonnais encore plus ouvrant les yeux pour le regarder évitant son regard tout de même. « Ca va ? » cette voix, ces mots, se son, cette présence, il était là, il était simplement là. Il m’avait encore une fois sauvé. Pourquoi était-il toujours là ? Pourquoi diable il arrivait toujours au bon moment pour me sauver ?

A croire qu’il était tel super man, ou spider man… Il était là toujours au bon moment, il était fait pour me sauver. Il était Clark, j’étais Loïs, il était Peter j’étais Mary Jane… Ce n’était pas plus compliqué, en fait, la seule différence des films c’est que nous… Nous ne sortions pas ensemble. Et nous ne sortirons jamais ensemble, c’était poignant et blasant de se dire cela… mais c’était la vie et nous devions faire avec, nous n’avions pas le choix, se battre, lutter c’était tout ce qui comptait malheureusement. L’amour n’avait pas sa place. Prenant sa main pour m’aider à me relever j’évitais son regard, je savais qu’il ne serait pas bon à voir. Me relevant, il se mit dos à moi, pour faire face alors, au zombie qui c’était relevé. Ils étaient donc increvable c’est merde là ? Le tirant face a moi je lui frappais le torse du plat de ma main. « ABRUTI ! Tu aurais pu te faire mal en sautant de la sorte ! Merde Elli ! » Fronçant les sourcils je sautais dans ses bras rapidement, en fermant les yeux. Il fallait faire vite. Me reculant, l'embrassant sur la joue je tournais la tête, nos lèvres s'effleurant doucement, je ne pu m'empêcher de lui donner alors, un baiser dessus en soupirant légèrement. « Pour répondre à ta question, Ça va… Arrête de t’inquiéter pour moi… Mais toi tu vas bien ? Tu t’es fait mal en sautant ? Si oui... C'est moi qui te tue... Et en le frappant ? » Dis-je doucement en reculant le remettant l'air de rien dos à moi en collant mon corps contre le sien enfouissant ma tête dans le creux de son cou. Ce zombie me foutait une peur bleue. Tremblant doucement, je regardais les battes de baseball derrière moi. Me détachant rapidement de lui je me baissais et prit alors l’une d’elle la mettant dans la main de Tybalt. « Batte de Baseball… Fais-toi plaisir et pitié…. Fait attention à toi. » Soufflais-je doucement en embrassant sa nuque, me reculant me collant alors contre le mur pour le laisser faire, je ne pouvais faire que cela de toute façon, le laisser faire et ne pas participer, j’étais totalement incapable de me défendre et ça me tuait…
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Pâris Spinelli
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P. Tybalt morrisson

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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
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Règle N°2 : Double dose ...






Pouvait-on avoir de la chance dans notre malheur ? Car c’était là le genre de questions que Tybalt se posait de plus en plus régulièrement, depuis un an et demi que Jordane était entrée dans sa vie. Avant elle, il se disait simplement qu’ils étaient tous dans la merde, pour faire court, et que plus personne n’aurait jamais droit au bonheur. Mais cette vision des choses avait très légèrement changé pour lui. A présent, il se disait simplement que quelque part, il avait de la chance que ces zombies aient envahit le continent. Ainsi, il avait put rencontrer celle dont il était éperdument amoureux, la femme de sa vie, son âme sœur, son tout tout simplement. Si ces zombies n’étaient pas arrivés de la sorte pour détruire tout sur leur passage et tuer tout le monde, aurait-il put rencontrer celle qui lui était destinée ? Sans doute que oui, dans de toutes autres circonstances … Mais quand ? C’était une question à laquelle on ne pouvait décemment pas répondre. Cela aurait sans doute du se produire bien plus tard. Oui … Et Tybalt ignorait si cela lui aurait plu. D’un autre côté, il ne s’en serait sans aucun doute pas rendu compte puisqu’il ne pouvait pas deviner qu’il était voué à rencontrer Jordane tôt ou tard et l’aimer comme il n’avait jamais auparavant. Quoi qu’il en soit, depuis un an et demi, il était plus que conscient que c’était elle et non pas une autre qu’il lui fallait. C’était elle qui était faite pour lui, elle qu’il aimait plus que tout, elle qu’il voulait tout simplement. Et ça ne changerait jamais. En dix huit mois, il avait apprit à la connaître même s’il ne connaissait pas grand-chose de son passé. Il en savait en tout cas assez pour avoir confirmation du fait qu’il était fou d’elle et qu’elle était son double, son âme sœur. Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, il ne pouvait que l’aimer davantage encore. Il la voulait elle et pas une autre. C’était aussi simple que cela.

Jamais Tybalt n’avait connu l’amour avant cette sortie de zombies de par les Etats-Unis. Pourquoi avait-il fallut que la rencontre avec celle qu’il aimait, se fasse aussi tardivement ? C’était, à n’en pas douter, un coup de ce foutu destin qui n’en faisait ‘qu’à sa tête’. Et comme tout le monde, il ne pouvait que subir sans rien dire et accepter ce que le destin décidait de faire de lui. Peut-être n’étaient-ils pas le seul à avoir trouvé son âme sœur dans ce chaos total. Oui … Peut-être que le fait que la vie semblait ne plus tenir qu’à un petit millimètre de fils, faisait que les gens avaient plus de chances de trouver la personne faite pour eux. C’était étrange et sans doute idiot de penser de la sorte. Mais après tout, pourquoi pas ? Les choses étaient étranges et n’avaient pas le moindre sens. L’amour faisait partie de ces choses sans queue ni tête tout comme le fait que les zombies faisaient partis de la vie de tous les jours depuis trois longues années. Les choses semblaient perdre tout leur sens. C’était … Etrange et déroutant. L’amour débarquait lorsque l’on s’y attendait le moins, en pleine attaque de zombie. C’était à n’y rien comprendre. Tybalt ne comprenait rien et ne voulait finalement pas comprendre. A quoi bon ? Il n’y avait pas de sens à tout cela alors il était préférable de ne pas se poser trop de questions. De toute façon, au vue des circonstances, se poser trop de questions était une perte de temps non négligeable. Hors … Il semblait que le temps était compté à toutes les personnes survivantes aux attaques répétitives des hordes de zombies qui faisaient à présent tout le tour de l’Amérique à la recherche de chaire fraiche. En restait-il encore beaucoup ? Sans doute pas tant que cela non. Il devait bien y avoir encore quelques survivants de ci et de là. Mais sans doute bien moins que le nombre de personnes qui se trouvaient déjà dans la zone sécurisée. Quoi qu’il en soit, tout le monde devait garder l’espoir et ne surtout pas baisser les bras.

Les zombies détruisaient les vies dans tous les sens du terme. Ils ne faisaient pas que tuer les quelques survivants encore présent. Ca non … Ils parvenaient aussi à briser des rêves et d’autres choses de ce genre. Les gens ne pouvaient plus vivre comme dans le passé et cela pouvait parfaitement faire du mal … Beaucoup de mal même ! Ne plus rentrer chez soit pour trouver sa petite famille, après une longue journée de travail. Sortir faire les courses ou simplement se promener. Rencontrer de nouvelles personnes au coin d’un bar ou dans un rayon de supermarché. Devenir ami avec son boulanger ou son boucher, rire à propos de tout et de rien, se rendre au cinéma, aller à la piscine ou à la plage. Bronzer, rire, danser, chanter, parler, écouter de la musique, faire des soirées dvd, manger du pop corn en écoutant les voisins se disputer à propos des devoirs de leurs enfants. Ou encore, assister à des repas de famille, se rendre à la kermesse de l’enfant ou de la petite sœur, hurler et injurier dans les embouteillages de bon matin, oublier d’acheter la plus importante en faisant les courses … Bref … Tout un tas de choses qui paraissaient bien inutiles et souvent ennuyeuses et sans intérêts lorsque tout le monde avait encore sa petite vie sans problème, pour certains. Mais des choses qui, étonnamment, manquaient à tout le monde, à n’en pas douter. Tout simplement parce que cela représentait la vie de tous les jours. La vie qui, malheureusement, manquait terriblement à tout le monde. Tous les gens étaient, sans doute, prêts à tout, ou presque, pour revenir à cette vie là du passé, qui leur manquait tout autant que leurs proches malheureusement décédés ou transformés en zombies. Y’avait-il seulement une personne présentes sur le continent américain, qui ne regrettait pas sa vie perdue ? Tybalt doutait que cela soit seulement possible. Même ceux qui avaient toujours eus une vie plus que mauvaise, ne pouvaient que la regretter aujourd’hui. Mieux valait vivre et supporter les galères de la vie de tous les jours que de devoir se battre pour ne pas se faire dévorer crû par des zombies dégueulasses, puants et dégoulinants.

Revenant à l’instant présent, Tybalt était assez stupéfait lorsque Jordane lui fit la demande de se battre et survivre si elle-même venait à disparaître. C’était tout bonnement inenvisageable comme situation. Comment vivre et avancer sans elle dans sa vie, à ses côtés, tout près de lui ? Il ne le voulait tout simplement pas. Pour rien au monde il ne voudrait de cela. C’était simplement impossible. Vivre sans Jordane ? Autant mourir et sur le champ ! Il ne pouvait tout simplement pas imaginer ma vie sans elle. Et il ne le voulait même pas à vrai dire ! « En quoi, je ne suis pas remplaçable ? Pourquoi ? J’ai quoi qui ne te donne pas envie de me remplacer ? Elli… » Soupirant doucement, Tybalt leva les yeux au ciel avant de poser à nouveau son regard sur son amie. « Sérieusement tu me poses des questions toi … Franchement Or t’es tout ce que j’ai. T’es devenue … Comme une sœur pour moi. Comment je pourrais te remplacer ? Tu me remplacerais si facilement que ça, toi ? » Demanda-t-il alors en fronçant légèrement les sourcils. Oui lui n’était pas irremplaçable pour elle, sans doute. C’était pour cette raison là qu’elle se pensait elle-même remplaçable. Pourtant leur relation des plus fusionnelles prouvait bien qu’ils ne pouvaient se passer l’un de l’autre. « J’ai survécut … Ouais… Et tu as vu ce que ça a donné ? Tu m’as sauvé la vie car je voulais me tuer… J’ai passé un an et demi horrible. J’ai vécut des choses horribles je ne sais même pas comment j’ai pu survivre sans toi… Si je te perds, j’y arriverais pas, j’y arriverais plus Elli… »

Frissonnant légèrement à ce souvenir, Ty ferma vaguement les yeux en soupirant doucement pour mieux retrouver ses esprits et revenir à l’instant présent. Il n’aimait réellement pas l’éventualité d’une morte de Jordane … Tout mais pas cela. Surtout pas ! « Bon on arrête de parler de cela ok ? Tu n’auras pas à vivre sans moi. Tout est dit non ? Je suis prudent ... » Oui, il était assez prudent pour deux. C’était là l’essentiel à n’en pas douter. Continuant la conversation sur l’éventualité d’un petit ami à la zone pour Jordane, celle-ci décela rapidement de la jalousie dans les propos de Ty. Elle avait parfaitement raison … Il pourrait tuer un type qui s’intéresserait de trop près à elle. Il était tellement habitué à l’avoir pour lui, rien que pour lui et l’aimait tant, qu’il ne pourrait jamais accepter de la partager avec qui que ce soit. Elle était la femme de sa vie. La sienne ! Celle de personne d’autre ! C’était aussi simple que cela. «Hum, hum… Je suis pareille… Je ne supporterais vraiment pas… De te voir avec une femme… Je te rassure, je n’aurais pas de petit ami a la zone et je n’ai pas besoin d’amis… je t’ai toi. Tu es mon tout. Mon ami, mon frère, mon confident, mon meilleur ami, mon homme… J’ai le droit de dire que tu es mon homme ? » Son homme … oui son homme ! Il était son homme, il était son tout … C’était plus que parfait, plus que plaisant à entendre. Oui il aimait violemment cela. C’était presque trop bon, trop parfait, trop tout … Comment ne pas aimer être appelé ainsi, par la femme de sa vie ? C’était à se le demander, vraiment. Il fallait être clairement idiot pour ne pas apprécier cela.

« Je suis tout ce que tu veux que je sois. » Répondit-il en souriant en coin. Certes … A n’en pas douter, ils ne pensaient pas à la même façon. Bon sang il aurait voulut être l’homme de sa vie, celui qu’elle aimait mais d’amour réel et sincère. Il aurait aimé qu’elle soit folle de lui d’une autre façon que comme étant son meilleur ami, son protecteur, son frère, son sauveur … Il aurait tout donné pour qu’elle l’aime d’amour, ça oui ! L’envie de lui avouer, par lui-même, qu’il était fou d’elle, était très forte en lui. Et pourtant il luttait de toutes ses forces. Et parfois même, il devait lutter avec ardeur contre l’envie de poser ses mains sur son corps et de plaquer ses lèvres sur les siennes, tout simplement. Lutter contre l’envie de la rejoindre sous les draps en pleine nuit pour coller son corps chaud de désir contre le sien. Oui … Il rêvait qu’elle l’accueil avec joie en le prenant dans ses bras et murmurant doucement qu’elle attendait ce moment depuis une éternité. Soupirer de plaisir à cette annonce et se rapprocher plus encore d’elle, pour faufiler une jambe entre les siennes et poser une main à plat sur sa joue pour l’embrasser avec insistance, sa langue se mêlant à la sienne et la caressant longuement. Il voulait glisser sa main le long de son corps avec extrême lenteur et la remonter tout aussi lentement, à plat, sous son tee shirt trop long. Passer le long de sa cuisse, sur sa hanche, son ventre et enfin se poser sur l’un de ses seins. Bon sang … Caresser sa poitrine généreuse sur laquelle il fantasmait depuis si longtemps. D’abord la frôler doucement avant de l’empoigner fermement, s’emballant légèrement, sentir son sein durcir sous sa paume. Son souffle chaud contre ses lèvres, se redresser lentement pour lui ôter son tee shirt et se placer entre ses jambes pour poser ses lèvres dans son cou et descendre avec lenteur pour reprendre ses caresses sur sa poitrine, avec ses lèvres et sa langue cette fois.

L’embrasser et la caresser longuement, la parcourir avec lenteur et insistance pour tester ses réactions et ensuite démarrer une lente, très lente, descendante. Déposer de brefs et tendres baisers sur son ventre plat, sa peau douce à souhait. Descendre toujours en posant ses mains sur sa culotte pour la faire glisser le long de ses jambes fines et parfaitement galbées, pour la lui ôter rapidement. Reprendre ses baisers sur le haut de son intimité et descendre encore pour parcourir avec lenteur son intimité, la caressant longuement et lentement. S’assurer qu’elle prenait autant de plaisir que lui-même en prenait simplement en lui faisant cela et enfin se redresser pour se déshabiller coller son corps nu contre le sien, la laissant le parcourir de ses mains tout en l’embrassant avec douceur et tendresse. Parcourir longuement son corps de ses mains avant de l’allonger totalement à nouveau sur le lit et faufiler ses jambes entre les siennes. Presser son membre durcit contre son intimité avant de se glisser en elle en laissant échapper un gémissement de plaisir. Et démarrer aussitôt des vas et vient dans le but de faire grandir au maximum le plaisir et le désir entre eux, plonger son regard dans le sien au moment où celui-ci arriverait et laisser échapper de longs gémissements et cris de plaisir. Aurait-il seulement un jour le courage de faire une chose pareille ? Il était clair que non … Sinon cela ferait bien longtemps qu’il l’aurait fait. Et s’il ne le faisait pas, c’était parce qu’elle avait une confiance aveugle en lui et qu’il craignait de la décevoir si elle réalisait qu’il était amoureux d’elle depuis longtemps et la désirait à en perdre la raison. En résumé … Il était face à un gros problème, un mur infranchissable tout simplement. Mais pour le résoudre, il avait simplement besoin d’un peu de courage de ce côté-là, ce qui lui manquait atrocement de ce côté-là. Autant il pouvait parfaitement faire face à une armée de zombies sans ciller, autant il était incapable d’avouer ses sentiments à la femme de sa vie.

Mais c’était plus fort que lui. Il avait peur de la perdre. Et il l’aimait tellement, qu’une telle perte lui serait tout simplement intolérable. Il ne pouvait décemment pas vivre sans elle. C’était bien simple à comprendre ! Et il était prêt à garder ses sentiments pour elle secret … Et à se soulager aussi souvent qu’il le fallait, pour ne pas craquer. Bon Dieu c’était ridicule à souhait … Mais il ne voyait pas d’autre solution malheureusement. Et puis … Aussi étrange que cela puisse paraître, il ne savait pas le moins du monde comment lui avouer ses sentiments. Certes il disait des je t’aime à la pelle aux membres de sa famille. Mais une femme ? La femme de sa vie ? Jamais il n’avait eut à dire à une femme qu’il l’aimait … Puisqu’il n’avait tout simplement jamais été amoureux. Non, jamais ! Il avait bien eu quelques petites amies … Mais aucune n’avait fait long feu puisqu’il ne les aimait pas le moins du monde. Certaines ne passaient dans sa vie que le temps d’une nuit alors que d’autres avaient plus de chance en faisant partie de sa vie pendant quelques semaines, et plus rarement quelques mois. Malgré son succès dans la chanson, il n’avait pourtant jamais profité de cela pour avoir davantage de filles dans son lit. Mais il restait un homme malgré tout … Et un homme avait beaucoup de mal à supporter trois années passées sans sexe. Mais il luttait encore et toujours. Tout simplement parce qu’il ne voulait pas craquer avec celle qu’il aimait. C’était très paradoxale à n’en pas douter. Mais c’était plus fort que lui. Il l’aimait mais ne voulait pas lui faire l’amour sans lui avoir avoué ses sentiments d’abord. Mais encore fallait-il trouver le courage de les lui dire. Et ce n’était pas gagné ! «Ou j’ai eu de la chance de tomber sur un garçon comme toi Elli. » Riant doucement, il lui adressait un regard tendrement moqueur avant de surenchérir. « On a eus de la chance de se trouver ! »

Le temps filant rapidement, ils finirent par aller se coucher. Du moins, Ty rejoignit son amie dans le lit pour la prendre dans ses bras le temps qu’elle s’endorme. Une fois fait, il fila sur son propre matelas et se laissa submerger par le sommeil, sombrant alors assez rapidement et se laissant aller à rêver. Un rêve érotique et torride à souhait. Merde quel dommage que cet abruti de zombie soit arrivé à un tel moment. Il n’aurait pas put choisir un autre moment non ? Après avoir aidé, ou du moins mis, Jordane sous le lit, il fila rapidement pour aller tuer le zombie, s’assurant ainsi qu’il ne débarquerait pas à nouveau dans leur chambre durant leur sommeil pour les transformer en monstres puants de son espèce. Une fois la menace éradiquée, Tybalt se nettoya rapidement avant de rejoindre Jordane dans la chambre et la regarder s’inquiéter et tourner un moment en rond, se mettant dans tous ses états. « Non tu ne peux pas, comme moi je ne peux pas t’empêcher de vouloir me protéger et me couvrir comme jamais. Tu es tellement si protecteur avec moi, t’imagine même pas combien sa me rend folle de joie… » Souriant légèrement, Tybalt la regarda longuement, les yeux brillants, aimant apprendre qu’elle ne réagissait finalement pas si mal que cela à son caractère violemment protecteur à son encontre. Sans répondre, il continua la conversation, arrivant rapidement au fait que tous les deux avaient été coupés en plein rêve. « Tu rêvais de quoi toi ? » Oh bon sang si elle savait … Un rêve dont elle était la principale actrice. Un rêve qu’il voulait tellement réaliser que c’en était presque terrifiant. Ça le hantait et ça le suivait même jusque dans ses rêves, c’était dire combien il voulait que cela se réalise au plus vite. Mais il ne fallait pas trop s’attendre à ce que cela leur arrive. Jordane était comme une sœur pour lui, point ! « Un rêve … Qui me hante depuis longtemps. Et qui aurait put se réaliser. En d’autres circonstances. » Finit-il par dire tout simplement, peu désireux de trop s’épancher sur ce sujet. Lui avouer qu’il voulait tellement goûter à son corps qu’il en rêvait la nuit ? Non … Il n’était pas dingue à ce point. Quoi que … !

Lorsqu’elle vint s’asseoir sur lui, il referma doucement ses bras autour de sa taille sans mot dire, profitant simplement de son corps contre le sien. Il la laissa ensuite s’asseoir à califourchon sur lui, alors qu’ils parlaient du fait qu’il pouvait bien un jour se blesser tant il prenait des risques pour tuer les zombies. Il plongea son regard dans le sien sans mot dire, luttant férocement contre l’envie d’approcher son visage du sien pour l’embrasser avec fougue. « Elli… Tu n’es pas… Superman. Si un jour tu te blesses quoi ? Je m’occuperais de toi, oh ça oui je ferais l’infirmière ! Mais… je n’ai que toi il est normal que je m’inquiète. Et ne critique pas mes gifles ! Elles sont fabuleuses c’est juste que tu ne les as pas encore gouté hum. » Jordane et infirmière ça rimait à merveille. Stop … Il fallait réellement qu’il cesse ses fantasmes à la con et plus vite que cela ! « Ok … inquiète toi mais pas trop stp ! Pas au point que cela te hante ni au point d’y penser tout le temps et de t’empêcher de dormir hm … Ouais je les connais pas … Tu comptes me montrer c’est ça ? » Demanda-t-il en riant doucement à l’idée qu’elle puisse le gifler. Il doutait qu’elle puisse faire une chose pareille. C’était comme si lui-même venait à la gifler elle. Et puis quoi encore ? Tout mais pas cela ! Surtout pas non. Lorsqu’elle fila alors pour retourner au lit, lui demandant de dormir avec elle, il ne tarda pas à la rejoindre, comprenant qu’elle puisse avoir bien du mal à dormir seule après ce qui les avait réveillés. Sans tarder, le jeune homme se laissa submerger par le sommeil. L’un des meilleurs sommeils de toute sa vie. Non … Le meilleur sommeil de sa vie ! Et cela tout simplement parce qu’il dormait dans les bras de Jordane, son corps mince et parfait collé au sien, son souffle léger l’effleurant doucement et faiblement.

Mais son absence finie par le réveiller assez brutalement. Réalisant qu’elle n’était plus dans le lit avec lui, depuis assez longtemps pour que les draps soient frais, il se redressa rapidement pour la chercher de partout dans l’appartement, son inquiétude grandissant en lui à la vitesse de l’éclair. Merde pas elle ! Non pas elle, pas elle et pas elle ! Entendant du bruit au dehors de l’appartement, il sembla retrouver une once d’espoir, filant au dehors en courant et regardant dans les étages inférieurs pour enfin comprendre ce qui était en train d’arriver. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir et sans même songer au fait qu’il pourrait sérieusement se blesser en faisant un truc pareil, il passa par-dessus la rambarde pour sauter un étage, hurlant alors à Jordane de se pousser avant de prendre son élan pour sauter les dernières marches et atterrir sur le zombie, le maintenant de sorte à ce que sa tête, et non la sienne, heurte férocement le mur qui amortit leur chute. Une fois certain que le zombie était assez sonné par le choc, Ty se hâta de rejoindre Jordane pour s’assurer qu’elle allait bien. L’aidant rapidement à se relever, il ne tarda pas à lui tourner le dos pour la protéger et surveiller le zombie qui s’était relevé, en même temps. Sentant la jeune femme l’attraper pour le faire se retourner vers elle, il se retourna en haussant les sourcils, surpris, commençant à se sentir mal à être ainsi dos au zombie, la sueur recouvrant rapidement son dos. A sa claque sur son torse, il entrouvrit la bouche, ne comprenant pas ce qu’elle était en train de lui dire. Une scène ? Et pourquoi lui ferait-elle une scène ? « ABRUTI ! Tu aurais pu te faire mal en sautant de la sorte ! Merde Elli ! » Elle était réellement en train de lui faire une scène. Serrant les dents et fronçant les sourcils, Tybalt lui adressa un regard assassin, choqué qu’elle se permettre de dire ce genre de choses alors qu’il lui avait sauvé la vie, alors qu’elle n’aurait même pas du être en danger à cet instant là, si seulement elle était restée bien sagement à l’appartement.

« Ouais … Tout comme toi tu aurais pus te tuer en quittant l’appartement pendant que je dormais ! » Lâcha-t-il entre ses dents, irrité avant de se détendre à nouveau lorsqu’elle lui sauta dans les bras, posant ses mains dans son dos en soupirant doucement de bien être. Il déplaça ses mains sur sa taille lorsqu’elle se détacha de lui pour déposer un baiser sur sa joue. Un bref frisson le fit trembler légèrement en sentant la douceur de ses lèvres frôlant doucement les siennes. Lorsqu’elle les plaqua plus franchement sur les siennes, il écarquilla les yeux de surprise. Son cœur s’emballant férocement et son souffle se coupant sous le choc. « Pour répondre à ta question, Ça va… Arrête de t’inquiéter pour moi… Mais toi tu vas bien ? Tu t’es fait mal en sautant ? Si oui... C'est moi qui te tue... Et en le frappant ? » Revenant difficilement et fort lentement à lui, Tybalt déglutit difficilement en obéissant lorsqu’elle le fit se tourner dos à lui. Venait-elle de l’embrasser ? Oui … Mais il ne devait surtout pas s’emballer. Non, surtout pas. Car trop d’espoir … Ca peut tuer, tout simplement. Il s’agissait là d’un simple baiser amical … Ou fraternel. Oui … malheureusement, rien de plus. Ce n’était pas un signe qui disait qu’elle avait envie de plus comme par exemple … D’un vrai baiser. Et pourtant lui, il rêvait d’envie de glisser sa langue dans sa bouche pour trouver et caresser longuement la sienne. Se passant rapidement la langue sur les lèvres, Tybalt resta figé face au zombie en soupirant franchement pour se ressaisir. « Non je ne me suis pas fais mal. Tout va bien … Toi aussi arrête de t’inquiéter pour moi. » Finit-il par répondre d’une voix d’automate, toujours plongé dans ses propres pensées, ayant du mal à réaliser que ses lèvres avaient été pressées contre les siennes. C’était sans doute stupide mais ça l’avait réellement tué.

Sentant un contact froid dans sa main, Tybalt baissa vaguement le regard pour voir que Jordane venait de lui donner une batte de baseball en métal. « Batte de Baseball… Fais-toi plaisir et pitié…. Fait attention à toi. » Frissonnant légèrement à son baiser sur sa nuque, il soupirant longuement, le regard rivé sur le zombie. Inlassablement, il serra et desserra sa main sur le manche de la batte, ses doigts bougeant rapidement dessus. Presque malgré lui, un immense sourire étira ses lèvres lorsque le zombie se redressa bien face à lui en le regardant, semblant sur le point de lui courir droit dessus. « Or ? Tu devrais regarder ailleurs … Ca va pas être beau à voir. » Dit-il alors, sans se tourner vers elle, l’excitation perçant franchement dans sa voix. Déplaçant son bras, Tybalt empoignant la batte à deux mains, bien fermement, reculant une jambe pour se mettre en position et pouvoir donner plus de force dans ses coups, regardant alors le zombie se mettre à courir droit vers lui. Sans attendre une seconde, Tybalt releva les bras, près à l’accueillir, envoyant ensuite toute sa force dans son coup pour heurter avec férocité la tête du zombie, celui-ci se retrouvant projeté en arrière. Sans lui laisser le temps de se relever ou quoi que ce soit du même genre, Ty abattit à nouveau la batte sur lui, le frappant avec force et violence, à de nombreuses reprises, continuant bien après qu’il ait cessé de bouger pour être certain de l’avoir totalement tué. Et pour de bon cette fois ! Une fois fait, le souffle court et précipité, le regard toujours posé sur le zombie qui n’avait plus franchement de tête après la violence de ses coups, il se recula de plusieurs pas, le torse couvert de sang et de sueur, le regard complètement fou. Une fois quelque peu calmé, il se tourna à demi vers Jordane, levant une main pour lui faire signe de le rejoindre. « On remonte à l’appart le temps de se laver rapidement et de récupérer nos affaires. Ensuite, on file sans attendre … »
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A. Jordane Mcflits

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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
MessageSujet: Re: Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...    Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Mar - 7:19

La guerre… La guerre c’était quelque chose d’affreux, je n’étais pas pour oh ça non bien au contraire, je détestais la guerre, des morts pour rien, oui des tonnes et des tonnes de morts pour quoi ? Au final il y avait un traité simple alors qu’il aurait mieux fait d’être la dès le début au lieu de massacrer des tonnes de gens innocents qui n’avaient en aucun cas demandé à être tué. Non je n’aimais pas les guerres, je n’aimais en rien ce qui pouvait tuer des gens innocent ou bien même coupable, je n’étais pas pour la mort tout simplement. Est-ce que j’étais gentille ? Peut être trop… Mais les guerres… J’avais beau réfléchir retourner les situations dans tous les sens, je ne souhaitais à personne de vivre une guerre qu’il soit le provocateur de celle-ci ou pas. Les zombies ? C’était pour moi la même chose, je pense. Même si j’en voulais atrocement à ceux qui avait eu le culot de les créer, ceux qui avait mis au point ce virus qui avait fait que les êtres humains se transformés alors en zombies… Je ne comprendrais jamais pourquoi des gens s’entêtent a faire des virus des sorte d’antidote ou je ne sais quoi pour faire des mutations et j’en passe… à croire que c’était ça l’avenir, détruire la terre, des pays entier, les ravager par des conneries humaines… Le Sida n’avait pas assez suffit ? Non bien sur que non, il avait fallu que le virus soit déclaré et que des humains se soient fait mordre… si seulement ces scientifiques avaient sécurisé leurs zones… L’armée aurait pu tuer les zombies… Ils auraient pu agir en temps et en heure et personne ne serait blessé à l’heure qu’il est. On, on serait tranquillement dans nos villes respectives, mes parents seraient vivant mon petit frère aussi… On serait sur Miami, on vivrait une vie de plus parfaite, on serait heureux, j’aurais trouvé du travail, je serais professeur des écoles, je m’occuperais de centaines d’enfants je serais heureuse… Je leurs apprendrais a lire, à écrire, a compter a faire tout ce qu’un enfant puisse apprendre a l’école… Je vivrais toujours avec Caroline et je serais… célibataire. Oui, et non amoureuse. Je ne connaitrais pas Tybalt, du moins pas comme je le connais aujourd’hui, puisqu’avant je le connaissais juste en tant que chanteur. Au final, j’aurais vécu une vie simple, heureuse, fade, sans amour, sans rien. Est-ce que j’aurais connu l’amour ? Est-ce que j’aurais rencontré quelqu’un et que je serais tombé amoureuse ?

Non je ne pouvais pas le croire, Tybalt était le seul, le seul que j’aimais… Il ne pouvait pas y en avoir un autre… c’était totalement impossible… je ne voulais pas d’un autre, je ne voulais pas d’un autre homme dans ma vie, je ne voulais pas vivre avec un inconnu j’étais fait pour lui il était fait pour moi… même si nous ne sortions pas ensemble. Non, là, c’était la dure réalité malheureusement… nous ne sortions pas ensemble et nous n’étions pas prêt de sortir ensemble… Je n’étais rien pour lui, rien d’autre que sa meilleure amie, du moins je m’en doutais … Je savais que nous ne serions jamais un couple… pourquoi ? Peut être que j’aurais du plus tôt lui dire que je l’aimais ? Lui dire que je voulais faire ma vie avec lui… Mais je n’avais pas eu le courage car…Je n’étais pas sûre qu’il puisse m’amer et je ne voulais pas qu’il me laisse seule à la zone. Je ne voulais pas me retrouver a vivre seule dans cette zone ou je ne connaissais personne… Ne plus avoir sa compagnie, ne plus sourire, ne plus rire, ne plus se dire je t’aime, ne plus tenir sa main quand j’avais peur, ne plus me blottir dans ses bras ou le câliner… Sa présence tout court… Je m’étais tellement habitué a lui à vivre avec lui cet homme, dans sa folie et son excentricité… Il aimait tuer les zombies et alors ? Moi non et alors ? On s’en fou, j’aimais le suivre lui recharger ses flingues les lui donner pour qu’il puisse viser la tête. J’aimais le regarder tuer des zombies même si à chaque fois il me demandait de tourner la tête car ça ne serait pas beau a voir, j’aimais le voir faire, j’aimais avoir un regard sur lui et voir s’il ne se faisait pas mal et j’en passe… Je ne voulais pas qu’il souffre qu’il se fasse tuer alors que j’étais a coté et qu’il essayait simplement de s’amuser, ou parfois de me sauver la vie, car je savais parfaitement que quand il venait tuer un zombie c’était plus pour me sauver que pour se sauver lui… C’était Tybalt, il était comme ça, il donnerait sa vie pour moi et c’était ce que je ne voulais pas… Je ne voulais en aucun cas qu’il donne sa vie pour moi, je ne le méritais pas, je ne méritais pas qu’il se sacrifie pour moi, il ne méritait pas de laisser sa vie pour une fille comme moi, qui ne serait pas capable de survivre toute seule… je le savais parfaitement, j’avais déjà essayé de survivre… J’avais essayé de m’en sortir et a chaque fois j’échappais a la mort de très peu… J’avais eu de la chance, c’est tout… Mais je m’étais tellement reposé sur lui… Je ne savais pas si maintenant je serais capable de m’en sortir… « Sérieusement tu me poses des questions toi … Franchement Or t’es tout ce que j’ai. T’es devenue … Comme une sœur pour moi. Comment je pourrais te remplacer ? Tu me remplacerais si facilement que ça, toi ? »

Me figeant je le regardais blessé. Le cœur meurtri serrait dans ma poitrine, ma gorge ne laissant plus passer d’air. Je cru défaillir sur place… Essayant de respirer, essayant de prendre de l’air je tremblais légèrement en me sentant terriblement mal sur le coup. Une sœur… je n’étais qu’une simple sœur pour lui… Voilà… C’était dit, il venait de le dire, il venait de m’avouer que je n’étais qu’une simple sœur, sa petite sœur de cœur, je n’étais rien d’autre, juste une sœur… une sœur qu’il désirait, une sœur pour qui, il avait des pulsions sexuelles… Mais ça pouvais-je lui en vouloir ? Trois ans qu’il n’avait rien fait, trois ans qu’il n’avait pas touché une femme qu’il n’avait pas couché avec… Moi ça faisait huit ans… Bon, je n’avais couché qu’une fois et ça c’était plutôt mal passé… J’avais souffert et j’avais saigné en abondance… Rien de bien mémorisant… Enfin si mais dans le sens inverse… Il venait de me faire terriblement mal, baissant les yeux je regardais le sol en essayant de ne pas montrer ma déception. « Tu es aussi tout ce que j’ai … Je ne pourrais pas te remplacer… Jamais. » Dis-je en serrant les dents les larmes aux yeux. Me mordant la langue j’essayais de ne pas y penser. Une sœur… Une sœur… J’étais blessée, je me sentais tellement mal, je n’allais franchement pas bien, il était clair qu’il venait de me détruire… Moi qui l’aimait, moi qui donnerait ma vie pour lui… Moi qui ferais tout pour lui… Il venait de mettre en miette tous mes espoirs… Mes espoirs de pauvre fille totalement et irrévocablement amoureuse… Pour la première fois de ma vie j’étais amoureuse et pour la première fois de ma vie, je venais de me recevoir une vraie claque dans la gueule… « Bon on arrête de parler de cela ok ? Tu n’auras pas à vivre sans moi. Tout est dit non ? Je suis prudent ... » Relevant un vague regard vers lui, je croisais son regard en baissant alors le mien. Je ne voulais pas qu’il ait à lire la tristesse qui y régnait, je ne voulais pas qu’il puisse voir a quel point il venait de me détruire, bien que je savais très bien qu’il le voyait surement… J’avais pâlit et pas qu’un peu, je me sentais tellement faible dans ces moments là, incapable de cacher mes sentiments… Je n’avais jamais pleuré devant lui, je n’avais jamais craqué, la seule fois ou il avait pu me voir dans un sale état c’était tout simplement le jour ou j’avais voulu me tuer… Le jour où j’avais eu ce flingue dans ma main prête à me faire sauter la cervelle sans scrupule car il n’y avait que cela à faire… Passant ma langue sur mes lèvres je préférais ne rien dire, ne rien dévoiler sur le fond de ma pensée… S’il savait que je crevais d’envie, que je crevais d’amour pour lui… Je l’aimais terriblement et il était clair que je le cachais plutôt bien puisqu’il ne le savait pas. Il ne le voyait pas et c’était assez bizarre…

Je voulais tellement qu’il le sache, qu’il soit au courant de tout cela, mais je ne voulais pas le perdre en retour… Je ne voulais pas… vivre sans l’homme de ma vie. Rapidement je le lui annonçais alors en précisant que moi aussi je ne pourrais pas le partager avec une femme de la zone. Non… Je ne supporterais pas de voir une femme se coller contre lui, le caresser, l’embrasser, lui susurrer des mots doux… Et si… et s’il tombait amoureux ? Quoi ? Il me virerait de son studio ? Je devrais supporter leurs ébats le soir ? J’en eux un horrible frisson. Comme si je devrais en plus supporter cela… il en était hors de question…. Non je ne vivrais pas avec un couple… Non… Je ne voulais pas de cela, même s’il me disait qu’il ne pourrait pas me lâcher… Lui demandant si je pouvais l’appeler mon homme, je le regardais rapidement en souriant faiblement. Mon homme… Oui je voulais qu’il soit mon homme mais malheureusement il ne serait jamais l’homme de la façon dont je voudrais. « Je suis tout ce que tu veux que je sois. » souriant faiblement, je regardais son sourire en coin en souriant plus franchement. Oui… Tout ce que je voulais… Passant ma langue sur mes lèvres, je souriais de plus en plus en lui lançant u léger regard taquin lui faisant alors comprendre que j’aimais terriblement cela. Oui… Mon Mien… s’il savait que je voulais qu’il soit mon homme… Mais je ne voulais pas tout gâcher… Je ne voulais pas le perdre sous une simple envie de tout lui dire… « Alors… Alors soit mon tout. » Murmurais-je doucement en lui lançant un regard légèrement amoureux, sincère et franc. Je l’aimais, oui, je l’aimais de façon inconditionnelle, j’étais raide dingue de lui, Tybalt était toute ma vie et j’en restais consciente… Mais malheureusement je n’avais jamais eu de chance… Et je savais parfaitement que je ne pourrais jamais construire quelque chose de concret avec lui. Pas de mariage, pas d’enfant, rien, pas de mari, ni de femme, pas de bague, alliance, rien de tout ça ne s’offrait a nous, non simplement une vie monotone ou l’on devra se battre pour survivre et non vivre… Une vie ou l’on devra se consacrer à tuer, tuer et encore tuer des zombies pour ne pas mourir et se faire transformer en être gluant, puant et dégoutant… Non nous n’avions pas de chance et c’était la vie… Nous ne pouvions pas en faire autrement. A moins qu’un antidote se fasse connaitre, que les scientifiques puissent trouver de quoi tuer ces fichus zombies que la vie redevienne ce qu’elle était, même si a mon avis, le taux de survivant reste tout de même très minime… Rapidement cessant alors de parler après l’avoir vexé plus que de raison, nous partîmes chacun de notre côté pour dormir. Lui sur son lit de fortune à même le sol, moi sur le matelas de mon lit, confortable, bien trop même contrairement au sien. Fermant les yeux, je ne mis pas longtemps à m’endormir. Rêvant de lui pour ne pas changer, oui je rêvais de lui, je rêvais d’une famille comme je l’avais toujours voulu, une famille ou il était le fondateur… Oui, le père et moi la mère, une famille, des enfants, des tonnes d’enfants, un, puis un second, puis un troisième et pourquoi pas un quatrième…

Nous ne manquions pas d’argent avec sa profession… Je voulais a tout prix une fille, oui une petite fille que je pourrais choyer, que je pourrais pouponner, une fille qui serait mienne et sienne… Mais malheureusement ça ne pourra pas se faire, non… Ce rêve n’était qu’un rêve, il n’était pas réalité, je vivais a travers un rêve, je vivais malheureusement un rêve des plus réaliste sans qu’il ne le soit… Est-ce que lui aussi faisait des rêves de la sorte ? Est-ce que lui aussi rêvait d’avoir une famille avec moi ? Non, bien sur que non je n’étais que sa sœur… Juste une sœur et rien d’autre, alors non il ne rêvait pas d’avoir une famille avec moi, non il ne voulait rien avec moi a part garder cette complicité que nous avions tel deux frères et sœur… Je ne pouvais pas imaginer ma vie s’il était…. L’oncle de mes enfants… D’ailleurs c’est totalement improbable… Comment avoir d’enfant si l’amour de ma vie c’est lui et que je ne sors pas avec lui ? Ça serait tout bonnement impossible… Je ne pourrais pas… Ce rêve me détruisait, ce rêve me rendait folle, ce rêve allait me tuer petit a petit… Il me consumait, il faisait en sorte de me montrer tout ce que je n’aurais jamais… Mais ce rêve coupa court… Lorsqu’un zombi entra alors dans l’appartement. Me retrouvant sous le lit contre Tybalt, il ne perdit pas de temps pour aller le tuer… Le tuer et moi pendant ce temps je restais là, impuissante, ne rien faire alors qu’il était en train de risquer sa vie… Revenant rapidement me tirant de sous le lit je le regardais de partout voir s’il n’avait pas été blessé et si bien entendu il allait bien. Je ne voulais pas le perdre, je ne pourrais pas y survivre et je le savais parfaitement… Marmonnant que j’avais de la chance d’être tombé sur lui, je lui lançais un regard tendre et amoureux. « On a eus de la chance de se trouver ! » souriant faiblement, il avait raison, on avait eu de la chance tout les deux… Oui, une chance inouï, une chance incroyable, même si malheureusement… Nous ne serions jamais ensemble… Jamais… Absolument jamais… M’asseyant sur le lit, essayant de réfléchir, je soupirais longuement. J’étais tellement contente qu’il soit là, qu’il soit si protecteur avec moi… Sans lui je serais déjà morte à l’heure qu’il est, et il le savait parfaitement. Relevant le regard un léger sourire aux lèvres, je lui demandais alors de quoi il avait rêvé, puisque le zombie l’avait tiré de ses rêves. « Un rêve … Qui me hante depuis longtemps. Et qui aurait put se réaliser. En d’autres circonstances. » Souriant en coin, je me mordis la lèvre en lui lançant un regard intense. Oui, nous étions deux… Un rêve qui me hante tellement… « Je vois… On est deux alors… Mais à chaque fois que je fais ce rêve… je me sens … Détruite… Car je sais qu’il ne se réalisera jamais… » Soufflais-je doucement en revoyant le visage de cette petite fille aux cheveux bruns…. Ses yeux bleus tenant de Tybalt… Un sourire le sien, une petite fille parfaite ressemblant à son père… Une fille que je rêvais d’avoir… Et un petit garçon… Tout aussi beau que lui… un futur petit beau gosse… Un mini chanteur, comme son père puis grand chanteur… Mais non, ne rêvons pas. Lui marmonnant par la suite que je m’inquiétais, et que je ne voulais pas le perdre…

Je lui annonçais alors que mon seul mode de défense s’était… La gifle… Génial… J’irais loin avec ça… Non mais franchement… « Ok … inquiète toi mais pas trop stp ! Pas au point que cela te hante ni au point d’y penser tout le temps et de t’empêcher de dormir hm … Ouais je les connais pas … Tu comptes me montrer c’est ça ? » Rigolant doucement je lui tirais la langue en levant les yeux au ciel. Comme si j’allais le gifler, comme si j’allais le frapper ou autre… N’importe quoi… Il avait rêvé… Franchement. « Hein ? Te frapper moi ? Non mais tu rêves… si tu veux je te donne une fessé… Mais je te préviens je veux le cul nu… pour que … ça claque… Non je ne suis pas trop sadique… » Dis-je en m’empêchant de rire lui lançant alors un regard plus que taquin et coquin. Par la suite sans rien ajouter de plus je lui demandais alors de venir dormir avec moi. Se faufilant sous la couette avec moi, je me glissais a moitié sur lui pour m’endormir alors dans ses bras. Je me sentais tellement bien avec lui. Tellement heureuse... Tellement comblée… Pour la première fois de ma vie, je dormais avec un homme, pour la première fois de ma vie, je dormais bien. Me réveillant au petit matin à l’autre bout du lit, je plissais les yeux en me redressant le regardant alors dormir. Il était beau… Tellement beau j’avais envie de glisser mes mains dans ses cheveux, je voulais sentir sa peau sous ma main, je voulais l’embrasser sentir, la chaleur de son corps contre le mien, mon corps frissonnant sous ses caresses… Je voulais… Tellement de choses… Me levant sans faire de bruit je m’habillais alors et parti de l’appartement pour chercher de quoi tuer des zombies… Allant dans le magasin en face je ne perdis pas de temps à trouver alors des battes de baseballs. Deux plus exactement. Tant mieux ! Embarquant les battes en fer en main, je retournais alors dans l’immeuble ou nous squattions. Marchant très lentement, et de façon a ne pas faire de bruit, mon cœur battant la chamade, je me retrouvais face à face à un zombie. Pétrifié, sans plus pouvoir bouger, je déglutis longuement en souriant quelque peu. A moitié monté sur les marches, je reculais très lentement de façon a ne pas faire de connerie… a peine penser, que je tombais dans un fracas pas possible. Les battes de baseballs faisant un bruit impossible. Gémissant de surprise, je me collais contre le mur allant rapidement chercher les battes pour me défendre. Les cris de Tybalt me firent sursauter. Me plaquant a nouveau contre le mur je cru défaillir en le voyant sauter puis foncer sur le zombie. Me relevant sans pouvoir me retenir je l’engueulais sur le faite qu’il aurait pu se blesser… « Ouais … Tout comme toi tu aurais pus te tuer en quittant l’appartement pendant que je dormais ! » Gémissant légèrement je le pris dans mes bras en l’embrassant alors sur la joue. Tournant la tête nos lèvres s’effleurèrent et dans un moment de folie je plaquais franchement mes lèvres sur les siennes mon cœur s’arrêtant alors de battre tant j’étais aux anges. Restant ainsi le temps de quelques secondes je me reculais en le regardant droit dans les yeux, le tournant face au zombie, pour ne pas avoir de méchante surprise… Je ne voulais pas qu’il arrive quelque chose a cause du baiser que je venais de lui donner…

Et surtout je ne voulais pas qu’il m’engueule ou je ne sais quoi… A cause du baiser… Un frère et une sœur ne s’embrasse pas de la sorte… enfin, si mais quand ils s’ont petit… Mais même… Ian et moi nous nous embrassions bien sur la bouche avant la pandémie… Demandant rapidement s’il n’avait rien de caser je caressant doucement sa nuque en l’embrassant du bout de mes lèvres. « Non je ne me suis pas fais mal. Tout va bien … Toi aussi arrête de t’inquiéter pour moi » Soupirant doucement je passais mes bras autour de sa taille caressant légèrement ses reins du bout de mes doigts. « Tyty… Mon Elli… Je t’aime… » Murmurais-je doucement en lui donnant alors sans attendre la batte de baseball en lui indiquant ce que c’était. Il était ravis, oui, comment ne pas l’être ? Lui qui aime tant les tuer… Rapidement la il prit et la glissa entre ses mains. Il était heureux je le voyais bien, il était totalement content que je puisse lui donner une telle arme une vraie, oui enfin une vraie arme pour tuer ces putain de zombies ! « Or ? Tu devrais regarder ailleurs … Ca va pas être beau à voir. » Gémissant je me reculais alors sans rien dire me collant contre le mur en regardant la batte de baseball et ses bras. Il était … Tellement beau… Oui il était fabuleux, il était magnifique, il était… Tout… oui il me rendait folle, oui totalement folle … J’étais littéralement amoureuse de lui et ça ne changerait jamais… pourquoi ça changerait d’ailleurs ? Je me le demande bien… Voyant le zombie courir vers Tybalt je me redressais comme prête a crier quand celui-ci lui asséna un immense coup de batte en pleine tronche. Plaquant mes mains sur mon visage je fermais les yeux en me tournant pour ne pas voir l’horreur qu’il était en train de faire. Ce zombie… avait été humain… Ce zombie avait eu une vie… et aujourd’hui il allait mourir… aujourd’hui il n’existerait plus… Au revoir zombie… au revoir… Frémissant longuement en entendant les coups sur le zombie et le bruit des os je crus m’évanouir sur place. J’étais terriblement faible… C’était un défaut… le pire je crois… Tremblante, j’ouvrais un œil en n’entendant plus de bruit. Enlevant les mains de sur mon visage je vis Tybalt dos a moi regarder le zombie, il l’avait tué… Me mordant la lèvre je le regardais se tourner a demi vers moi pour me faire signe d’approcher. « On remonte à l’appart le temps de se laver rapidement et de récupérer nos affaires. Ensuite, on file sans attendre … » Regardant son torse couvert de sang et son visage lui de sueur, je poussais un léger gémissement. Posant ma main sur son visage j’essuyais rapidement la sueur du bout de mes doigts. Mon regard se portant sur ses lèvres je passais mes doigts dessus avant de les remonter vers ses tempes les essuyant doucement mon autre main se posant sur sa taille tirant lentement le t-shirt. Le lui levant, sans rien dire je le roulais pour cacher le sang et le lui ôta en regardant alors son torse.

Lâchant le haut étant contaminé par le sang, je posais mes mains sur son torse en posant par la suite mon front en gémissant. Attrapant ses poignets que je caressais longuement de mes pouces j’entremêlais nos doigts en le tirant doucement pour pendre les escaliers. Attrapant la seconde batte en main je me collais contre lui. « Je suis désolée Elli… tout est de ma faute, je voulais simplement te faire plaisir toi qui voulait quelque chose pour tuer les zombies… » Soufflais-je doucement en montant les escaliers. Entrant dans l’appartement je le lâchais pour fermer la porte à clé et mettre la chaise contre la poignée inversant alors les rôles. Je m’occupais de lui… Oui… Je m’occupais de lui… Souriant j’attrapais sa batte de baseball en le poussant vers la salle de bains. « Ne bouge pas mon Ange. » Murmurais-je alors en filant vers la chambre. Attrapant des fringues neuves autant pour lui que pour moi, je revins rapidement dans la salle de bains fermant alors à clé pour ne pas être dérangé si jamais un zombie venait… puis avec les battes de baseball… On s’en sortirait largement… Le regardant, je regardais son torse avec envie… Qu’est ce qu’il était beau... Sexy… Et désirable… entrouvrant la bouche, un léger frisson s’emparant de mon corps, je posais les battes dans le lavabo en soupirant longuement m’approchant de lui pour le prendre dans mes bras. Le serrant fortement, je glissais mes doigts dans ses cheveux en embrassant la peau de son cou, remontant lentement sur sa joue l’embrassant sans cesse. Mes lèvres arrivant près des siennes, je les contournais, allant sur son autre joue, avant d’embrasser le bout de son petit nez, frottant alors le mien au sien. « Je vais m’occuper de toi… » Soufflais-je mon souffle heurtant ses lèvres. Sentant le sien, mes lèvres éraflant légèrement les siennes, je baissais le regard pour empoigner doucement son jean. Le déboutonnant, je le lui enlever, enlevant alors ses chaussures le laissant en boxer. Voyant son membre totalement durcit, je le regardais longuement tout en posant ma main sur son torse, je me mis dos à lui pour faire couler l’eau dans la baignoire le temps qu’elle devienne chaude. Enlevant ms chaussures, je fis glisser mon bas le long de mes jambes l’envoyant valsé dans la pièce. Enlevant le haut, je restais alors en tangua et soutiens gorge, me fichant qu’il puisse me voir ainsi. J’espérais simplement ne pas trop le tuer. Lui prenant la main je le tirais alors dans la douche le regardant droit dans les yeux. L’eau me coulant dessus, je fermais les yeux en penchant la tête en arrière mes cheveux me collant sur le front et la nuque. Les tirants en arrière, je me mis contre Elli sentant alors son membre totalement durci contre mon bas ventre. Rougissant violemment, j’enfouissais ma tête dans son cou, le prenant dans mes bas sans rien dire. « Détend toi Tybalt… » Soufflais-je doucement en attrapant alors le savon. Sans attendre et sans rien lui demander, j’entrepris alors de le savonner, commençant par la base du cou, descendant sur son torse tâtant son corps avec délice et malice, mon regard brillant d’envie. Passant ms mains sous son boxer je caressais lentement ses fesses en me baissant pour faire ses jambes remontant alors en déposant un tendre baiser sur son menton. Attrapant le shampoing j’en mis dans ses cheveux faisant mousser le tout. Me mettant derrière lui pour le mettre plus a l’aise par rapport a son membre toujours durci, je fermais les yeux en gémissant quelque peu, lui rinçant alors la tête j’enroulais mes bras a sa taille mes mains se refermant sans m’en rendre compte sur le haut du tissu de son boxer…
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Pâris Spinelli
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P. Tybalt morrisson

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Malgré le temps, l'imprudence est au rendez vous...  - Page 2 _
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Règle N°129 : Eviter les situations gênantes ...






C’est quand on manque de souffle que l’on réalise que l’on est habitué à respirer. C’est quand on a faim que l’on réalise que nous n’avons pas mangé depuis trop longtemps. Mais surtout, surtout … C’est lorsque l’on perd quelqu’un qui nous était cher, que l’on réalise à quel point il l’était. Tybalt avait toujours su que tous les membres de sa famille, ou presque, étaient nécessaires à sa survie, à son bien être et à son bonheur. Pour autant … Il n’aurait jamais pu imaginer d’avance, combien se serait terriblement douloureux et horrible de perdre un quelconque membre de sa famille. L’horreur qu’il avait vécut en réalisant qu’il ne reverrait plus jamais aucun de ses proches en parfaite santé et pétant la forme. La seule façon de laquelle il pouvait les voir, c’était en monstres puants et dégoulinants d’horreur et de mort. Oh oui et il en avait vu plusieurs de la sorte. Des zombies qui, du coup, ne faisaient plus le moins du monde parti de sa famille. Des êtres abjectes qui ne voulaient qu’une chose : se nourrir de chaire humaine. Etait-ce un besoin vital ? Il en doutait mais ne pouvait pas tirer de conclusions hâtives. Et puis de toute façon, il n’était rien ni personne pour pouvoir dire ou faire quoi que ce soit face à une telle situation. Il ne pouvait que faire ce qui était en son pouvoir … A savoir vraiment pas grand-chose. C'est-à-dire, sauver quelques rares vies par ci par là lorsque l’occasion se présentait, préserver la vie de Jordane et la sienne et enfin, surtout, tuer le plus grand nombre de zombies possible. Et surtout, tant qu’à faire, prendre du plaisir, beaucoup de plaisir, à faire une chose pareille. Une balle dans la tête, la cervelle qui explose, le cadavre enfin sans vie qui s’écroule sur le sol … Le regarder en souriant tel un imbécile heureux parce qu’il était on ne peut plus ravit d’avoir retiré une telle horreur de cette terre. Certes il lui arrivait souvent de songer aux personnes des plus normales qu’ils avaient été avant d’être transformés. Mais plutôt que de lui faire reculer, cela l’incitait encore plus à agir. Car dans ces moments là, il pensait principalement à toutes les personnes qu’il pouvait sauver en évitant à ces morts vivants de les tuer. Oui dans le fond, il s’agissait de beaux gestes de sa part. Tuer pour éviter d’être tué. Tuer pour éviter à plusieurs personnes encore en vie, de mourir sous les morsures de ces êtres qui n’avaient absolument plus rien d’humain.

En trois ans, il était tout de même parvenu à s’attacher grandement à une personne. Une jeune femme pour être plus précis. La femme de sa vie selon lui. Oh oui, car il l’aimait plus que de raison et ne pourrait pas supporter de la perdre. Il préférait ne même pas s’imaginer dans une telle situation. Comment pourrait-il se relever du décès de celle dont il était éperdument amoureux ? C’était tout bonnement impossible. La seule réaction qu’il était susceptible d’avoir dans ce genre de situation, c’était plutôt de se jeter à corps perdu dans le meurtre de tous ces êtres monstrueux qui étaient en train d’envahir l’Amérique. Et dans cette lutte acharnée, il se foutrait royalement de mourir ou non. C’était bien pour éviter cela d’ailleurs, qu’il luttait depuis une année et demi pour garder en vie celle qu’il aimait. Et l’entendre lui demander de continuer à vivre et se battre sans lui si elle venait à mourir, le tuait plus que de raison. Oh non … Plutôt mourir que de chercher à retrouver un semblant de joie et de bonheur, sans elle. Comment pouvait-elle croire qu’il en serait capable ? Lui-même ne doutait pas que dans une telle situation, elle refuserait de se battre pour vivre sans lui. Il la connaissait trop pour penser le contraire. Ou alors, dans le meilleur des cas, elle parviendrait à rentrer au centre et se roulerait en boule dans leur studio pour en sortir le moins possible, uniquement pour les repas et encore. Oui … Il était certain qu’elle agirait de la sorte. Ils étaient totalement différents l’un et l’autre mais il ne doutait pas que l’un comme l’autre ne se relèveraient pas aisément du décès de l’autre. Presque malgré lui, histoire de faire comprendre combien elle était importante pour lui, Tybalt en vint à dire à Jordane qu’elle était comme une petite sœur pour lui. Quel pieux mensonge … Oh oui c’était tellement loin de la vérité. Oui il l’aimait plus que tout au monde, elle était tout ce qui lui restait sur cette terre et il donnerait sa vie pour elle, tant qu’elle-même était parfaitement en vie et le plus en sécurité possible. Mais elle n’était pas comme une sœur pour lui … Loin de là même. Comment la considérer de la sorte ? C’était tout bonnement impossible et impensable. Oh non, jamais ! Elle n’était pas non plus une amie ou même une meilleure amie. Elle était … Elle était son tout, la femme de sa vie, celle avec qui il aurait tant aimé pouvoir faire sa vie. L’épouser et lui faire des enfants, vivre avec elle dans une maison tout ce qu’il y a de plus parfaite, au soleil. Se prélasser au bord d’une piscine, sur un transat, en la serrant tendrement dans ses bras. Parcourir lentement son corps de caresse, laisser le désir enflammer leurs corps lentement mais sûrement et faire l’amour là, dehors … De plein jour comme en pleine nuit. Peu importait … Mais lui faire l’amour tout simplement. N’importe où, n’importe quand et n’importe comment.

« Tu es aussi tout ce que j’ai … Je ne pourrais pas te remplacer… Jamais. » Souriant faiblement, le jeune homme luttait contre son envie d’elle qui se trouvait être si puissante et omniprésente en lui. Il voulait l’aimer au grand jour, lui faire l’amour comme jamais il ne l’avait fait. Il voulait tout … Trop de choses. Beaucoup trop de choses. Mais elle lui inspirait tellement de désir et d’amour, qu’il avait bien du mal à ne pas y penser. Elle était tout ce qu’il avait toujours rêvé d’avoir pour femme. Elle était douce, tendre, souriante, calme, courageuse, sportive, intelligente. Et tout ça sans parler de son physique. Il n’avait jamais spécialement eut de genre de femme sur le point de vu physique. Mais elle … Elle était au-delà de tout ce qu’il avait toujours pu connaître. De taille moyenne, fine aux courbes parfaites. Des fesses parfaitement bombées, des jambes galbées, une poitrine à en faire crever d’envie n’importe quel homme. Son visage aux traits fins et délicats, parfaitement dessinés. Des cheveux bruns qui, lorsqu’elle pouvait en prendre soin, mettait merveilleusement son visage en valeur, Et ses yeux … Ses yeux gris verts qui rendaient son regard envoûtant et plaisant à souhait. Oh oui … Elle était merveilleuse de la tête aux pieds sur le plan du physique, et son caractère était parfait. Oui … Elle était faite pour Tybalt, aucun doute là-dessus. La seule chose qu’il regrettait dans toute cette histoire, c’était de ne pas l’avoir rencontré avant que tout cela n’arrive. Il aurait tant aimé connaître la possibilité de l’aimer sans problème et de faire sa vie avec elle. Mais au lieu de cela … Eh bien au lieu de cela, il devait se contenter de la fermer sur ses sentiments et la regarder avec un peu plus d’envie chaque jour, sans pour autant pouvoir faire quoi que ce soit. Et ce n’était pourtant pas l’envie qui manquait. Oh non … Loin de là même. Il suffisait d’un rêve un peu trop érotique pour qu’il ait le besoin presque vitale de prendre une douche froide pour calmer ses ardeurs, ou une douche chaude pour répondre plus ou moins à son désir beaucoup trop puissant pour passer outre comme si de rien n’était. Il avait presque constamment envie d’elle … Et même le danger constant qu’ils couraient de se faire déloger par un zombie, ne parvenait pas à le calmer. Il ne parvenait pas à ne pas y penser ne serait-ce que le temps d’une journée. Arrivait toujours un moment où son désir le rappelait à l’ordre. C’était même arrivé à un point, où Jordane n’avait pas besoin de faire ou dire quoi que ce soit d’un peu trop explicite, pour qu’il ait envie d’elle sur le champ. C’était ainsi … Bien trop fort pour lui, pour qu’il ait seulement l’envie de lutter contre. De toute façon à quoi bon lutter contre un désir d’une telle puissance ? C’était tellement nouveau pour lui mais surtout, tellement plaisant d’avoir trouvé celle qu’il lui fallait. Même si … Il ne pourrait jamais avoir d’elle ce qu’il voulait tant. De l’amour … Mais du vrai ! Pas un amour amical ou fraternel. Malheureusement, c’était là tout ce qu’elle pouvait lui donner … Puisqu’elle ne l’aimait pas de la même façon que lui pouvait l’aimer. Mais dans ce cas là, pourquoi semblait-elle aller aussi mal, après qu’il lui ait dit la considérer comme sa propre sœur ? Sans doute aurait-il du la fermer sur ce coup là. Peut-être que ça lui rappelait son petit frère … Petit frère avec qui elle aurait préféré être en cet instant plutôt qu’avec lui. Il ne pouvait que la comprendre …. Elle ne le considérait sans doute pas du tout comme un frère mais comme un simple ami. Au mieux, meilleur ami.

Mettant rapidement fin à cette conversation qui ne menait à rien et leur faisait plus de mal qu’autre chose, rien qu’à l’idée, Jordane fini par demander au jeune homme si elle pouvait l’appeler son homme. Ce à quoi il répondit en souriant en coin, qu’il était tout ce qu’elle voulait qu’il soit. Oui … Même l’homme de sa vie si elle le voulait. Mais il ne fallait pas trop rêver non plus. Ne jamais prendre ses rêves pour des réalités, pour éviter de souffrir de trop lors de la chute du retour à la réalité. Jordane … Il l’aimait plus que c’était permit et ne pourrait pourtant jamais le lui dire. Non … Jamais ! « Alors… Alors soit mon tout. » Riant doucement, Ty lui lança un regard tendrement moqueur. Oh oui son tout … Son âme sœur, l’homme de sa vie, son unique amour ? Non bien sûr que non … Mais l’idée d’être son tout lui plaisait tout de même. Même si ça ne serait jamais de la façon que lui le voulait. Elle, elle était son tout. Mais réellement son tout … Dans tous les sens du terme, sous toutes les coutures, elle était son tout. « Ca me va ! Mais tu es mon tout aussi alors. Ca ne marche pas que dans un sens. » Dit-il doucement en souriant quelque peu en coin, sans la quitter du regard. Dieu qu’elle était belle … Et qu’il aimait pouvoir se délecter de sa beauté sans la moindre limite. Si seulement elle avait eut les mêmes sentiments que lui à son égard, leur vie aurait put prendre une toute autre tournure. Certes à présent c’était foutu pour une vie simple et normale avec maison, mariage, boulot et enfants. Mais au moins ils auraient pu avoir quelques couleurs de bonheur dans leur vie s’ils avaient partagés les mêmes sentiments. Se dégoter un coin tranquille où ils ne risquaient pas d’être découvert par de quelconque zombies, pour pouvoir se retrouver en amoureux … Se blottir dans un lit à deux et se planquer sous la couette pour faire l’amour … Rapidement … Oui, que des vite faits bien faits pour ne pas être stoppés par de quelconques zombies à la con. Et ce ne serait qu’une fois dans le studio qu’ils partageaient au centre, qu’ils pourraient prendre le temps de se découvrir sous toutes les coutures et faire l’amour, lentement, tendrement et amoureusement. Le simple fait de penser à tous ces moments qu’il aurait aimé partager avec elle, le tuait plus qu’il ne le faudrait … Il aurait tant aimé … Mais cela n’arriverait jamais. Il n’avait que les rêves et les fantasmes et rien d’autre. Trois ans sans sexe … Et visiblement ce n’était pas sur le point de changer. Comment cela se passerait-il à l’avenir ? Serait-il capable de coucher avec une autre que Jordane, simplement pour répondre à un besoin physique ? Non … Non c’était tout bonnement impossible et il en avait parfaitement conscience. Mais alors comment vivre définitivement sans sexe ? C’était impossible et il le réalisait chaque jour un peu plus. Surtout lorsque la femme qui nous accompagne est aussi désirable que l’était Jordane. Sans doute qu’il finirait par lui parler de cela … Sans doute qu’il finirait par craquer et lui demander s’ils pouvaient coucher ensemble. Enfin certes … Cela ne se passerait pas de la sorte. Il n’était pas non plus un mec qui manquait de tact. Mais d’un autre côté …Lui faire l’amour sans lui avoir préalablement avoué ses sentiments amoureux qu’il avait pour elle … Il s’en sentait tout bonnement incapable. Ce serait comme insulter Jordane et les sentiments puissants et sincères qu’il avait pour elle.

Alors que les deux jeunes gens étaient enfin parvenus à trouver le sommeil … Il fallut qu’une nouvelle fois, tout ne se passe pas comme ils l’auraient pourtant souhaité. Coupés l’un comme l’autre en plein rêve, un zombie débarqua dans l’appartement, forçant à Tybalt à entrainer Jordane sous le lit pour qu’elle soit en sécurité, avant d’aller tuer le zombie qui était venu les déranger dans cet appartement qu’ils avaient pourtant cru parfaitement sûr. Ils s’étaient visiblement trompés. Dommage … Mais tant pis. C’était un risque qu’ils couraient constamment depuis trois ans. Un moment plus tard, alors qu’ils se retrouvaient tous les deux à nouveau dans la chambre, en parfaite santé et en un seul morceau, ils parlèrent vaguement de leur rêve respectif. « Je vois… On est deux alors… Mais à chaque fois que je fais ce rêve… je me sens … Détruite… Car je sais qu’il ne se réalisera jamais… » Et que dire du sien ? Rien. Ou du moins … Pas grand-chose. Il ne pouvait pas lui avouer clairement et simplement, qu’il avait rêvé qu’il était en train de lui faire l’amour. Ce rêve, fantasme, qui le hantait depuis un an et demi. Depuis le jour de leur rencontre très précisément. « Pareil pour moi … Le retour à la réalité est toujours douloureux. » Avoua-t-il doucement en soupirant quelque peu. Et dire que dans d’autres circonstances, il n’aurait pas hésité une seule petite seconde à faire la cours à Jordane comme il se doit. Il n’était pas habitué à chercher à plaire à une jeune femme … Il était plutôt le genre d’hommes à n’avoir rien à faire pour plaire et attirer une femme. Mais Jordane … Jordane c’était la femme de sa vie. Alors, il aurait fait n’importe quoi pour lui plaire et lui faire comprendre que tous les deux, ils étaient faits l’un pour l’autre. L’aurait-elle vu elle aussi ? Il n’en saurait jamais rien. Mais il osait espérer qu’elle lui aurait au moins laissé une chance. La conversation arrivant sur le sujet des zombies et du seul moyen de défense de Jordane : une gifle, Tybalt ne pu s’empêcher de la taquiner en lui demandant si elle lui montrerait cela. A vrai dire, il imaginait très mal la jeune femme lever la main sur lui. Elle qui était déjà incapable de tuer un zombie … Aucun risque qu’elle puisse se montrer un tant soit peu violente à son égard. Il ne pouvait pas le croire un seul instant. « Hein ? Te frapper moi ? Non mais tu rêves… si tu veux je te donne une fessé… Mais je te préviens je veux le cul nu… pour que … ça claque… Non je ne suis pas trop sadique… » D’abord choqué et stupéfait, Tybalt resta un long moment totalement silencieux, sans le moindre sourire, avant d’éclater franchement de rire, portant une main sur sa bouche pour s’empêcher de faire trop de bruit, les larmes lui montant rapidement aux yeux, qu’il gardait posé sur le brune. Lorsqu’il trouva la force de se calmer, il retira sa main pour souffler longuement, s’essuya vaguement les yeux pour faire disparaître toute trace de larme. « Jordane t’es vraiment cinglée petite puce ! » Dit-il doucement en souriant en coin, espérant qu’elle ne réagirait pas mal à ce surnom qu’il venait de lâcher de façon tout à fait involontaire …

Après une brève discussion, qui leur était sans doute utile pour se remettre de l’arrivée intempestive du zombie, ils se retrouvèrent à dormir dans le même lit, Jordane dans les bras de Tybalt. Mais au réveil, il eut la très mauvaise surprise de ne pas la retrouver là. Et ce fut un brut hors de l’appartement qui lui fit réaliser qu’elle était sortie, malgré toutes les interdictions qu’il avait put lui donner. Torse nu, sans prendre le temps d’enfiler quoi que ce soit devant l’urgence de la situation, il quitta à son tour l’appartement pour bondir sans tarder sur le con de zombie qui avait osé la choisir pour cible. Ces abrutis ne comprendraient donc jamais que l’on ne s’attaquait pas à celle qu’il aimait ? Visiblement non. Mais dans l’immédiat, ce n’était pas bien grave puisqu’il était là pour les rappeler à l’ordre. Lorsque Jordane osa lui faire remarquer qu’il aurait pu se blesser en agissant comme il venait de le faire, à savoir sauter sur le zombie sans la moindre hésitation, il lui rétorqua qu’elle-même aurait put se tuer, du moins se faire tuer, en ayant quitté l’appartement alors qu’il dormait. Elle avait donc profité de son sommeil … Après cela, comment lui faire pleinement conscience, s’il ne pouvait pas compter sur elle pour rester bien sage quand il osait enfin s’accorder un peu de répit en dormant profondément ? C’était la première fois depuis trois ans qu’il dormait profondément, en dehors de la zone sécurisée … Et elle en avait profité. Autant dire que cela l’agaçait quelque peu. Il avait pourtant toujours eut une confiance aveugle en elle et elle, de son côté, semblait se foutre royalement de sa propre survit alors que lui se battait constamment pour elle et mettait sa vie en danger sans la moindre hésitation. Au lieu de lui répondre, elle ne trouva rien de mieux à faire que de déposer un baiser sur sa joue, qui se déporta rapidement sur ses lèvres. Un simple baiser, un bisou, fort et qui dura quelques vagues petites secondes. Juste un smack de rien du tout qui ne représentait sans doute rien pour elle … Mais qui venait littéralement de tuer Tybalt. S’il n’y avait pas eut ce putain de zombie, il l’aurait embrassé plus franchement. Oui, il aurait entrouvert lentement les lèvres pour qu’elle fasse de même. Il aurait ensuite enfouit sa langue dans sa bouche pour trouver la sienne et la caresser avec fougue, longuement et tendrement. Il en aurait eut le souffle coupé sans aucun doute, sous l’afflux du plaisir. Et sans attendre, il l’aurait plaqué contre le mur … Pourquoi ? Parce qu’un simple baiser ne pourrait pas rester un simple baiser avec elle … Il l’aimait et la désirait bien trop pour cela. Il aurait donc forcément eut envie d’elle aussitôt. Mais cela n’arriverait évidemment pas, puisque justement il y avait un zombie. Et Jordane ne tarda pas à le lui rappeler, en le faisant se tourner vers ledit zombie. Alors qu’il se trouvait en face du mort vivant, il l’entendit s’inquiéter pour lui, ce qui le fit lever les yeux au ciel. Elle s’inquiétait pour lui alors que c’était elle qui avait faillit se faire tuer à l’instant même. En sentant ses doigts passer sur ses reins, il eut un faible gémissement et une flopée de frissons, s’éloignant rapidement d’elle en s’avançant d’un pas, pour lui échapper. Pas les reins … Surtout pas les reins, non pas ça. Evidemment elle ignorait totalement qu’il ne fallait pas toucher cette partie là de son anatomie. Mais lui ne l’ignorait pas. « Tyty… Mon Elli… Je t’aime… » Déglutissant difficilement, il eut un bref soupir. « Moi aussi je t’aime Or … » Récupérant la batte de base ball en fer qu’elle lui tendait, il s’éloigna d’elle, s’approchant résolument du zombie. Semblant retrouver toute sa vitalité, il lança à la jeune femme de ne pas regarder ça, avant de tomber sur le zombie, abatant la batte sur lui, de toutes ses forces et à de multiples reprises. Jusqu’à ce qu’il ne reste pas grand-chose de ce monstre.

Rapidement, le corps en sueur et couvert du sang du zombie, Tybalt resta un moment à le regarder sans la moindre hésitation, avant de se tourner à demi vers Jordane pour lui indiquer qu’ils remontaient à l’appartement le temps d’une douche, avant de filer. Ils auraient pu rester là un peu plus longtemps … Mais ils ne le pouvaient plus à présent. Ils avaient tués deux zombies … C’était le signe qu’ils avaient remarqué leur présence dans l’immeuble puisqu’ils étaient venu d’eux même dans les parages. Ils ne pouvaient pas prendre le risque de voir débarquer un groupe entier. C’était le genre de situation de laquelle ils ne pourraient pas se sortir si facilement que cela. Sans un mot, la jeune femme le rejoignit, passant alors lentement ses doigts sur son visage pour essuyer la sueur qui s’y trouvait. Sans un mot, il la laissa faire, le souffle coupé et le regard rivé sur son visage. Ses doigts passant sur ses lèvres, il ne pu s’empêcher de les entrouvrir très légèrement, son regard descendant sur ses propres lèvres. Dieu qu’il avait envie d’y plaquer les siennes comme un peu plus tôt. Ses doigts s’entremêlant aux siens, Tybalt la suivit sans un mot, le cœur battant la chamade. Non pas à cause de l’effort qu’il venait de fournir pour tuer le zombie … Mais à cause de toutes les émotions que la brune suscitait chez lui. Amour et désir tout ce qu’il y a de plus puissant. « Je suis désolée Elli… tout est de ma faute, je voulais simplement te faire plaisir toi qui voulait quelque chose pour tuer les zombies… » Soupirant doucement, il ferma quelque peu les yeux en la laissant le guider en direction de l’appartement. « C’est bon Or … T’es en vie, moi aussi, on est pas blessé, tout va bien … Mais putain … La prochaine fois que tu me fais un truc de ce genre en profitant de mon sommeil, je trouve des menottes et je t’attache à moi, tu peux en être sûre ! » Hm des menottes … Être attaché à elle et ne pas avoir d’autre choix que de rester tout contre elle, tout le temps … Que ce serait on ne peut plus plaisant ! Mais non … Il ne ferait jamais une chose pareille non plus. Il n’était pas encore complètement cinglé. Même si les zombies avaient le don de le rendre complètement fou. Et Jordane aussi avait ce don. Mais pas de la même façon. Pas du tout même. Non elle … Elle le rendait fou d’amour et fou de désir. Autant dire que c’était radicalement opposé. Une fois dans l’appartement, la jeune femme lâcha la main de Tybalt pour bloquer la porte en posant la chaise derrière celle-ci. Une fois cela fait, elle le poussa lentement vers la salle de bain où elle le laissa, et lui resta là sans broncher. « Ne bouge pas mon Ange. » Sans répondre ni bouger, le jeune homme la regarda filer, se tournant alors lentement vers le miroir pour se regarder. Le sang avait séché sur sa peau, laissant de vagues gouttes rouges sur son torse, l’une de ses épaules et sa gorge. Ses cheveux étaient totalement en bataille, la sueur les y aidant à prendre de telles formes. Soupirant doucement, il ferma les yeux un bref instant, entendant alors Jordane revenir dans la pièce.

Se retournant avec lenteur, il eut un vague sourire en la voyant le détailler du regard. Sans doute vérifiait-elle que tout allait bien pour lui et qu’il n’était pas blessé. Oui … Pour quelle autre raison ? Lorsqu’elle vint se blottir contre lui, il se figea légèrement, son cœur s’emballant à nouveau et son souffle se coupant. Frissonnant doucement, il ferma les yeux en se passant lentement la langue sur les lèvres. Lutter contre l’envie qu’il avait d’elle et de son corps. Et ce, de toutes ses forces surtout ! Ses mains dans ses cheveux, ses lèvres dans son coup, il laissa échapper un doux gémissement en entrouvrant les lèvres sous l’envie de plus en plus puissante, Ses lèvres douces remontant sur sa joue, il serra les dents en sentant son membre durcir à nouveau. En temps normal il n’aurait sans doute réagit aussi rapidement … Mais cela faisait plus de trois ans qu’il n’avait pas fait l’amour et Jordane représentait le fruit défendu depuis un an et demi. C’était trop … Beaucoup trop pour un jeune homme de son âge. « Je vais m’occuper de toi… » Leur souffle se heurtant doucement, celui de Jordane contre ses lèvres, Tybalt entrouvrit les yeux pour la regarder, soupirant faiblement tant l’envie était grande et tant la lutte était douloureuse. Sentant ses mains se poser sur son jean pour le lui ôter ainsi que ses chaussures, il se figea lentement. En tout et pour tout vêtu d’un boxer … Comment lui cacher le désir tout ce qu’il y a de plus puissant, qu’elle suscitait chez lui ? C’était tout bonnement impossible. Surtout en considérant le fait qu’il n’était pas membré de sorte à pouvoir facilement cacher ce genre de chose. Sans mot dire, il la regarda s’éloigner de lui pour se déshabiller à son tour et ne rester qu’en sous-vêtements. Incapable de s’en empêcher, il parcourut plusieurs fois son corps du regard, se sentant de plus en plus excité par une telle vision. Dieu qu’elle était parfaite et désirable … Et Dieu que c’était difficile de lutter contre le désir de plus en plus puissant et présent en lui. Toujours dans un état franchement léthargique, Tybalt laissa la jeune femme le trainer jusque dans la baignoire et se placer devant lui, contre lui, son membre durcit contre son bas ventre. Déglutissant difficilement, il fut tout bonnement incapable de détourner son regard d’elle, voyant l’eau couler lentement et inlassablement sur son visage parfait. Souriant faiblement, il la laissa le savonner avec lenteur, sans faire le moindre commentaire sur le désir pourtant manifeste qu’elle provoquait chez lui. Le souffle coupé, il laissa échapper un bref gémissement en sentant ses mains se faufiler sous son boxer pour savonner ses fesses. Elle n’avait pas de limite … Il avait l’impression d’être en couple avec elle et pourtant c’était loin d’être le cas. Malheureusement ! « Détend toi Tybalt… » Plus facile à dire qu’à faire. Se détendre reviendrait à lui faire l’amour dans cette baignoire. Là, il ne pouvait qu’être tendu, dans tous les sens du terme tant il devait lutter avec force. Une fois qu’elle eut savonné son corps, elle se plaça derrière lui pour lui laver les cheveux avant de le laisser sous l’eau, celle-ci le rinçant de la tête aux pieds. La jeune femme dans son dos, il serra les dents en sentant ses mains se poser sur le haut de son boxer. L’air de rien, Tybalt posa ses mains sur les siennes, les remontant lentement pour les poser sur son ventre, les serrant doucement des siennes en fermant les yeux.

Un bref instant plus tard, il se retourna pour lui faire à nouveau face, enroulant rapidement ses bras autour de sa taille pour la serrer contre lui avec force, déposant de brefs baisers sur ses cheveux et son front avant de poser le sien contre en la regardant amoureusement, faisant en sorte d’éviter tout contact de son membre contre son corps. « Je t’aime mon Or … » Souffla-t-il doucement en déposant alors une série de baisers sur son visage, descendant dans son cou en soupirant doucement avant de se reculer en souriant faiblement. « Fini de te doucher … Je vais préparer les affaires pour qu’on parte plus vite. » Ajouta-t-il doucement en déposant un léger baiser sur la commissure de ses lèvres, quittant rapidement la baignoire pour résister à son envie d’elle, se séchant rapidement avant de se rhabiller et quitter la salle de bain avec l’une des battes de base ball. Soufflant longuement, il s’adossa à un mur en grimaçant et fermant les yeux, se pinçant alors le membre avec insistance pour qu’il cesse d’être aussi dur que cela. La situation était bien trop gênante à son goût … Et il avait tellement envie d’elle. Pendant qu’elle terminait de prendre sa douche, Tybalt entreprit de réunir toutes leurs affaires pour les porter à la cuisine, prêtes à partir.

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